D'un poids de 2,1 kg avec batterie, K7 et pare-soleil,
le FX1 est un camescope de poing et de poids puisqu'il est plus lourd que l'actuel DCR-VX2100 ! Il délivre
plus de 700 lignes TV en HDV (500 en DV). En HDV, il enregistre exclusivement en 16:9 1920 x1080i alors
qu'en DV, le choix s'offre entre les modes 16:9 ou 4:3. Le HDV répond à la norme MPEG2.
Le format HDV exploite au choix des K7 HDV de 63
minutes (environ 20 euros), encore difficiles à trouver, et qui nous ont donc été
confiées, ou de simples K7 DV de 60 minutes sans perdre en qualité apparemment. La compatibilité
avec les actuelles K7 DV est rendue possible par la vitesse de défilement commune (18,81 mm/s).
Toutefois, le revêtement des K7 Digital HD serait plus résistant. C'est à confirmer.
A noter que le HDV sait relire les K7 DVCam sans pouvoir toutefois enregistrer dans ce format.
En HDV 1080i, c'est du 16:9 et rien d'autre. D'ailleurs
la commutation "Format TV" en sortie reste inchangée (bloquée sur 16:9). Le
FX1 accepte en lecture le 720 p (p = Progressif) de JVC mais l'inverse ne semble pas vrai. Voilà
qui relativise beaucoup les comptabilité annoncées comme totales sur le HDV. Le HD2 de
Sony, ce n'est pas le HD1 de JVC ! On se croirait avec les formats DVD-R et +R... En
HDV, on n'est ni en Pal ni en NTSC, et ce, quel que soit le standard haute définition. On dispose
d'un signal composé de la Luminance (Y) et de 2 signaux colorés U et V. D'où l'appellation
YUV... Attention, bien que les vitesses de défilement soient les mêmes, un appareil DV
ne relit pas un enregistrement HDV.
L'allure de la bête est plutôt pro
avec son large pare-soleil, sa poignée imposante et son écran surplombant l'objectif.
Ajoutez certains curseurs qu'on ne retrouve que sur des caméras pros. Il s'agit pourtant bien
du modèle grand-public, la version pro étant représentée par le Sony HVR-Z1. Seuls certains boutons comme le sélecteur
marche/arrêt font un peu "toc". Ici
ni zoom numérique ni mode Photo ni Menu tactile à n'en plus finir (même si la touche
Menu existe bien), exit le superflu ! A fleur de coque en magnésium, les fonctions essentielles
sont accessibles telles que le gain, l'iris, le réglage manuel du son, la balance des blancs
manuelle ou le Z zébra. Egalement,
les touches Backlight et Spotlight sont directes d'accès. A
noter en option : une crosse VCT-FXA qui se visse par le dessous.
Le HDV de Sony se caractérise par un balayage
entrelacé - celui qu'on connaît sur nos TV actuelles - contrairement au système concurrent
de JVC (le 720p) qui exploite un balayage progressif. On retrouve ces mêmes batailles à
propos des TV à écrans plats et autres écrans Plasma.
Pour bénéficier du HDV natif, une
fois le signal enregistré, il faut pouvoir le monter et le diffuser ! Côté montage,
les fabricants s'y mettent d'origine ou moyennant des plug-ins : parmi les premiers à avoir fait
franchi le pas : Pinnacle, Adobe et son Premiere Pro, Matrox, Edius, mais aussi Apple, de par la dernière
version de son logiciel grand-public (iMovie). Même lifting technologique pour Final Cut (Express
et pro) qui se plient désormais à la norme haute définition.
Côté diffusion, les vidéoprojecteurs
et écrans plasma sont les seuls pour l'instant à pouvoir restituer la pleine qualité
de l'enregistrement HDV. La prise YUV servira à cet usage. Cela dit, la connexion à une
TV 16:9 à écran plat, permet déjà de visionner ses images dans de bonnes
conditions et de se forger une première opinion valable sur les capacités du HDV. Même
si on ne visionne pas les 700 lignes de résolution TV...
Les 3 capteurs sont des 1/3 pouce physiquement
au format 16:9. Ils totalisent chacun 1 120 000 pixels dont 960 x 1080 sont vraiment utiles pour la
vidéo.Les
caméscopes non HDV qui filment en 16/9 réussissent cet "exploit" grâce
à un traitement anamorphique de l'image, autrement dit une compression verticale de l'image 4/3.
Le FX1 procède différemment, ces capteurs sont tout simplement en 16:9 !
L'objectif, impressionnant avec son pare-soleil
surdimensionné (amovible), est de fabrication Carl Zeiss avec un x12 (4,5-54 mm) ouvrant à
f/1.6 (Grand-angle) et 2.8 (Télé). L'objectif bénéficie d'un revêtement
lui assurant l'absence de reflets parasites. La position grand-angle est exceptionnelle en HDV : 32,5
mm. Elle n'est pas mal non plus en DV : 40 mm. On observe une légère déformation
en barillet. Diamètre filtre : 72 mm. L'objectif est muni d'un petit clapet protecteur en 2 parties,
bien pratique.
L'optique Carl Zeiss est secondée bien entendu
d'un stabilisateur, lui-même optique à plusieurs positions (autre première sur un
camescope "grand-public").
Un régal, cet écran ! Précurseur
au format 16:9 (des mégapixels et trimégapixels chez Sony suivent le mouvement), c'est
aussi le 1er à totaliser 250 000 pixels (1120 x 224 pixels). Il en résulte un authentique
confort de vision presque trompeur tant la qualité est bonne. En plein soleil, sa conception
hybride le rend exploitable (photo en haut à droite) mais gageons que certains prosumers le confectionneront
probablement un cache. Son emplacement surélevé au niveau de la poignée, fait penser
à ces petits moniteurs couleurs que l'on ajoutait autrefois sur la griffe porte-accessoires des
camescopes qui en étaient dépourvus. Ajoutons que l'écran, contorsionnable sur
270°, se replie complètement (fermé) ou même replié, face vers l'utilisateur.
Vous ne risquerez guère de la salir. Ici pas de menu tactile, pourtant cher à Sony ! Donc
peu de traces de doigt. Ouvert, l'écran laisse apparaître les commandes du magnétoscope,
le check de l'état de charge ou d'autonomie de la batterie, etc.
Quant au viseur couleurs, muni d'un gros caoutchouc
protecteur, et relevable sur 90°, son confort est également à saluer. Il est muni
de 220 000 pixels et bien sûr, est doté d'un moniteur interne en 16:9.
Avec la batterie fournie (NP-F570), l'autonomie est de 65 minutes réelles en HDV, un peu plus (70 minutes) en DV. Ceci en raison de la consommation plus importante en HDV : 7,9W contre 7,5W en DV. Vous pouvez bien sûr acquérir une batterie supplémentaire. Soit la NP-F770 (de 130 à 140 minutes) ou carrément la batterie NP-F970 (environ 220 euros) offrant de 200 à 215 minutes (soit 3H20 en HDV et non 6H et plus comme on l'a lu ici ou là !). Les temps de chargement varient de 370 minutes (NP-F770) à 485 minutes (NP-F970). Pour la batterie standard, la charge nécessite 260 minutes environ.
Comme sur tous les modèles Sony, on peut visualiser précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours en validant la touche afférente à cette fonction. Point important, la batterie ne s'arrête assez brutalement.
Ca ne plaira pas à certains, le chargeur est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge. Mais c'est le cas de 95% des modèles aujourd'hui !
La K7 s'éjecte par le haut du HDR-FX1, et du côté gauche grâce à l'emplacement surélevé de l'écran qui ne gêne en rien le logement K7. La trappe paraît solidement calfeutrée, aucun jour n'apparaît. Bien sûr, ne traversez pas la Mauritanie avec cette seule "carapace" ! :-)
Il faut environ 15 secondes pour charger la K7, ce que nous trouvons personnellement un peu long, en tout cas pas de quoi s'enthousiasmer, on a largement,le temps de rater un événement imprévu ! Pour passer du Stop à l'enregistrement, 7 secondes : c'est correct mais insuffisant dans la mesure où on ne dispose pas de l'ingénieux dispositif en présence sur certains modèles Panasonic (le fameux Quick start).
Ici, en préréglage B , on a choisi
de choisir une balance des blancs automatique extérieure. A même la coque, on retrouve
le curseur afférent à ce préréglage. On dispose ainsi de 2 valeurs mémorisables,
comme en pro. Bien sûr une balance des blancs manuelle est également disponible.
L'iris avec sa grosse molette argentée
est très pratique avec ses 17 paliers. Dans le menu, on peut le paramétrer sur Lent, Moyen
ou Rapide pour parer toutes les situations selon que l'on souhaite que l'iris s'ouvre et se ferme vite
ou pas. A noter : en position "Hold", on verrouille (on conserve) les réglages manuels.
On retiendra la mise au point qui a été
particulièrement soignée :
a) La très pratique fonction Push Auto côtoie
la position Infinity pour réagir avec empressement. b) Sur l'écran, on peut faire apparaître
une croix centrale (facultative) pour affiner la mise au point. c) On bénéficie aussi
de repères de distance qui s'adaptent en fonction de la focale utilisée et qui s'affichent
durant quelques secondes. Nous les avons utilisés avec une certaine efficacité. d) Un
mode Expanded Focus permet d'agrandir le centre de l'écran de deux fois. Le réglage de
la mise au point en est facilité. L'écran retrouve sa taille d'origine après 5
secondes. e) Enfin, nec plus ultra, à l'arrière, une fonction Peaking pour accentuer les
contours, pouvant ainsi faciliter cette mise au point. N'en jetez plus ! Seul reproche éventuel,
la bague de mise au point est sans fin (sans position de butée).
Une nouvelle fonction très pro du Sony HDR-FX1
qui fait tant défaut à des modèles comme les Sony VX2000/2100. Voici la bague de
zoom manuel avec levier, position de butée et indications sur l'objectif !Le débrayage
manuel/auto s'opère très facilement à hauteur de l'objectif.
Les Picture Profile sont des profils utilisateurs
très complets (au nombre de 6) destinés à personnaliser des réglages...On
peut ainsi régler le NIveau Couleur (-7 à +7), la Phase couleur (vers le vert, vers le
rouge), la Netteté, la Nuance de la peau (type 1 à type 3), le Réglage expo auto,
la limite de CAG, le réglage de la Bal. B. la limite de l'iris auto, les fonctions CInemaTone
et Cineframe25, etc.
3 boutons d'assignation sur le côté
(contre 6 pour le HVR-Z1) permettent d'assigner des valeurs à choisir dans une liste. L'utilisateur
dispose aussi de 2 boutons A et B situés sur le dessus de la coque et qui sont extrêmement
pratiques. Ces derniers permettent de mémoriser au choix 2 balance des blancs, 2 vitesses de
zoom, 2 focales ou encore 2 mises au point différentes !
Le micro stéréo est surélevé,
à l'extrémité avant de la poignée : il est donc bien éloigné
de la section Magnétoscope. Le HDR-FX1 enregistre en MPEG-1 Audio Layer, auquel il est préféré
le PCM 16 bits du DV. Ce son semble néanmoins bien restituer les ambiances sonores en général.
Vous pourrez en juger par vous-même grâce
à notre vidéo. Le MPEG-1 est uniquement en 16 bits, 48 KhZ (donc pas de 12 bits, contrairement
au PCM). A noter l'existence d'un filtre coupe-vent disponible dans le Menu.
Le réglage manuel du son est accessible
depuis l'arrière du camescope, après avoir enlevé un plastique protecteur qui dans
cas, reste solidaire de l'appareil. Bon accès. Bien sûr, le réglage est commun aux
2 canaux et on ne dispose pas de prise XLR (à la différence du modèle pro HVR-Z1).
En contrepartie, le réglage est facile (bien que le crantage est inexistant, il y ajuste des
repères) et peut s'effectuer aussi bien en mode Veille qu'en cours d'enregistrement. Une solution
pratique pour un concert ou une pièce de théâtre lorsque l'opérateur est
dans l'incapacité de pouvoir stopper l'enregistrement. Des bargraphs s'affichent à l'écran
ou dans le viseur. Par ailleurs, la prise micro mini-jack permet de connecter un second micro qu'on
placera sur la griffe - amovible et dénuée de contact - qui surplombe dans ce cas le micro
intégré. Une prise casque complète l'ensemble.
A signaler que le son est plutôt bien restitué
dans les graves ou les aigus. Le camescope capte peu ou pas les bruits de fonctionnement (écoutez
notre vidéo pour vous en convaincre). Les pros doivent aussi savoir qu'il est impossible
de moduler le son depuis un équipement branché sur la prise audio/vidéo ou la prise
HDV/DV.
Le zoom est un régal. Agréablement
motorisé, sa vitesse est paramétrable sur 8 paliers, ainsi l'intégralité
des focales sont balayées en 3 secondes à la vitesse la plus rapide et 22 secondes, à
la plus lente ! Le zoom du FX1 est disposé à la fois classiquement sur le côté
droit, les doigts de l'opérateur tombant naturellement dessus. Mais un report de cette commande
est aussi prévu et sur la poignée. Sa valeur est alors constante et sa vitesse, réglable
en Low comme en High. Très pratique.
Comme signalé, la position grand-angle correspond
à une focale très avantageuse de 32,5 mm-390 mm et 40-480 mm en mode TV 4:3.
En Auto, le gain s'ajuste en fonction de la luminosité de la scène, ce qui correspond grosso modo aux images de droite. Mais on peut choisir, moyennant un ajustement manuel du gain, de faire fi de l'automatisme, et de préférer exposer la scène à +9 dB, voire à O dB. Par exemple pour préserver la tonalité générale de cette scène avec bougie.
Les 3 valeurs du gain correspondent à High, Medium ou Low, et se commutent évidemment depuis un sélecteur situé à l'avant du camescope
A gauche, une vue réalisée avec un APN 5 millions de pixels, le Sony W1. A droite, la même vue au même moment captée par le Sony HDR-FX1 en HDV (ici convertie en DV).
Vues comparatives en mode Auto. Le rendu du HDV semble beaucoup plus contrasté, notamment sur le bleu du ciel.
Hormis les prises XLR pour l'audio et la prise HDMI (interface pour la haute définition) qui font défaut, toute la connectique est regroupée sur le FX1, y compris une mini-prise composantes YUV "Component Output". Le FX1 est d'ailleurs fourni avec un câble d'adaptation permettant de visionner les images en HDV. Seul reproche, le logement de la prise DV (à l'arrière) est un peu acrobatique (il faut l'enfoncer verticalement, de bas en haut). Beaucoup moins glamour que la photo de l'homme à la cravate ne le laisse supposer !!! A noter que toutes les prises DV, s-video et vidéo composite sont In/Out. Via la prise DV, le signal peut, au choix, être acheminé en HDV ou DV. En sortie DV ou par la prise Component Output, pour visualiser l'image, le réglage 16:9 ou 4:3 n'a aucune incidence. Mais il en a une par la prise s-vidéo (ou vidéo).
Comme on le discerne sur ces images (agrandissables, la différence n'est pas négligeable entre la position sans et avec filtre ND, lequel s'affiche ostensiblement sur l'écran ou dans le viseur (idem VX2000/2100) quand l'automatisme en ressent le besoin !
(*1)
:Expand
Focus
= assistance
MAP. (*2)
:
en
mode
MAP
Auto,
faculté
de
revenir
momentanément
au
point
manuel
puis
de
réintégrer
le
mode
Auto
à
nouveau. (*3)
:
contrôle
de
l'enregistreur
externe
HD
ou
SD. (*4)
:
gain
pouvant
aller
au-dessous
des
-18
dB
et
du
seuil
mini
d'éclairement
de
l'appareil
(3
lux). (*5)
:
marges
de
sécurité
s'affichant
dans
le
viseur
ou
sur écran.
Deux
aides
éventuellement
utiles
à
la
mise
au
point
manuelle
:
les
repères
de
distance
et
la
croix
centrale.
Préférences
de
format
Choix
du
format
d'enregistrement
en
HDV
1080i
(toujours
en
16:9)
ou
DV
(16:9
ou
4.3).
Via
la
prise
iLink
en
sortie,
l'utilisateur
peut
préférer
(ou
être
obligé
dans
un
premier
temps)
de
convertir
les
vues
HDV
en
DV.
Dans
ce
cas,
il
paramétrera
l'option
adéquate.
Le
témoin
bleu
correspondant
s'affichera.
Un
peu
plus
anecdotique,
la
possibilité
de
se
servir
du
camescope
comme
convertisseur
de
signal
analogique
vers
DV.
Avec
un
sélecteur
du
Menu
situé
sur
16:9,
l'image
adopte
son
aspect
16:9
sur
un
TV
16:9.
Sinon
sur
un
TV
4:3,
l'image
est
étirée
verticalement.
Si
le
sélecteur
est
placé
sur
4:3,
l'image
sera
au
format
"Letterbox",
affublée
de
bandes
noires
en
haut
et
en
bas.
Menus
audio
Le
mode
Status
Check
(touche
à
l'arrière
du
camescope)
permet
de
voir
clairement
les
paramètres
choisis,
par
exemple
pour
le
son.
Comme
ici
à
droite.
Parmi
les
réglages
audio,
on
trouve
celui
du
mélange
audio,
celui
du
filtre
coupe-vent
ou
encore
de
la
sélection
de
l'entrée
Mic
ou
Line.
Cinema-tone
et
Cineframe
25
Les
modes
Cinematone
et
Cineframe
25,
proches,
comme
leur
nom
l'indiquent,
d'un
certain
rendu
Cinéma,
font
partie
des
modes
utilisateurs
possibles.
Réglage du gain
Le
gain
se
règle
selon
3
valeurs
(H,M,L)
qui
sont
ainsi
assignées,
permettant
un
accès
direct
depuis
la
coque
du
camescope.
Nuances
de
la
peau
et
modulation
du
stabilisateur
Et
pourquoi
ne
pas
régler
les
nuances
de
la
peau
?
Le
Sony
FX1
le
permet
en
tout
cas
:
on
dispose
même
de
3
types
de
"peau"
!
Autre
type
de
réglage
fin
:
le
degré
du
stabilisateur,
réglable
selon
4
modes
!
On
n'arrête
pas
le
progrès...
Zoom
Le
zoom
du
HDR-FX1
peut
se
régler
selon...
8
vitesses
et
2
modes
(High
ou
Low)
!
Ainsi,
il
est
facile
de
toujours
doser
son
zoom
en
fonction
de
ses
préférences
d'utilisateur.
Les
touches
High
et
Low
sont
ensuite
directement
accessibles
depuis
un
sélecteur
situé
sur
le
côté
de
la
poignée.
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