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Choisir son camescope

Les conseils les plus avisés du Net pour choisir son camescope

 

24 mai 2004 par Thierry Philippon - Mis à jour le 21 mars 2009

 

Pas facile de choisir son camescope car de très nombreux critères entrent en ligne de compte comme le choix du support ou du format mais aussi les réglages manuels, l'ergonomie, la présence d'un viseur ou celle des connecteurs telles que les prises Micro et casque. De plus, les ingénieurs (et parfois les marketeurs) ne sont jamais à court d'imagination pour intégrer de nouvelles fonctionnalités qui deviennent vite indispensables aux yeux de certains ! Magazinevideo.com a rassemblé pour vous tous les critères qui nous semblent importants. Voici un tour d'horizon parmi les plus complets du Web de ce que vous devez savoir avant d'acheter.


choisir camescopes

> LIRE LA SUITE : AUTONOMIE, BATTERIE

AUTONOMIE, BATTERIE

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CAPTEUR

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CARTES MEMOIRE et MODE PHOTO

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CONNECTIQUE

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EXPOSITION

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Généralement, l'automatisme procure de bons résultats sauf bien sûr en présence de situations d’éclairage difficile : personnage devant une fenêtre, un ciel blanc ou dos au soleil, avec source lumineuse intense, ou des contrastes très opposés, etc. Sur de nombreux camescopes, il existe trois alternatives au tout automatique. Soit des programmes dits " AE " (Automatic Exposure) qui s’adaptent aux conditions d’éclairage de la scène. Par exemple, le mode Snow tiendra compte de la blancheur extrême de la neige. Parmi les autres choix, le mode Paysage (landscape), Portrait, etc.
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Seconde alternative, la présence d'une touche contre-jour (" Backlight ") qui vous dépannera mais qui n’est pas panacée car elle ne fait généralement pas dans la demi-mesure : elle ouvre beaucoup le diaphragme. Soit enfin, un "vrai" réglage manuel du diaphragme, malheureusement assez rare.


Le piège


Vérifiez l'emplacement de la touche Contre-jour (ou celui du bouton " iris ") qui doit rester facile d'accès et pratique à modifier. Parfois, il est logé derrière l’écran et n’est donc pas accessible si on utilise le seul viseur.



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FOCALES DU ZOOM

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Le ratio est de X10 au minimum et atteint X22 sur quelques rares modèles. Là, il s'agit des focales optiques. Tous les modèles disposent par ailleurs d’un zoom numérique (souvent ostensiblement mis en avant sur le flanc du camescope) qui multiplie artificiellement la focale de bas par 2, 10, 100 ou même 500 fois !


Inutile de dire qu'autant un zoom numérique X40 est encore considéré comme raisonnable, et peut être exploité sous certaines conditions, autant un zoom X100 et à fortiori X500 relève uniquement de l'effet spécial et de l’argumentaire commercial. En effet, l'utilisation du zoom numérique grossit exagérément les pixels et diminue la quantité de lumière qui pénètre dans l'objectif. Vous obtenez au final un "plat de lentilles" qui n'est pas forcément du meilleur goût !


Retenez qu'un ratio X10 peut s'avérer un peu juste, même si l'amplitude est déjà remarquable si on compare avec les objectifs photo (un X10 correspond environ à un 350 mm). Tout dépend du sujet filmé. Pour un film familial, c'est amplement suffisant. Mais pour un sujet animalier ou des prises de vues sportives (situations dans lesquelles vous êtes éloigné du sujet), cela peut s'avérer insuffisant. Préférez une focale optique X12 au minimum ou X14 et jusqu'à X22 si le camescope de vos rêves en est pourvu.


Là encore, tous les zooms ne se ressemblent pas. Deux paramètres subtils - faciles à essayer en magasin si le camescope est "en démo" - sont à prendre en compte. D'une part, la durée pour passer de la position grand-angle à télé. Si elle vous semble trop longue, vous ne pourrez réagir sur-le-champ lorsqu'un événement inattendu se produira (par exemple, vous filmez un animal en gros plan et celui-ci se sauve, nécessitant de dézoomer en plan large). Et si elle est trop rapide, vous ne pourrez produire un effet de zoom " coulé ".


Testez la douceur de la motorisation du zoom et le nombre de paliers : très lent, lent, moyen, rapide. C'est important pour des mouvements coulés sans à-coups, par exemple pour resserrer votre cadre sur le visage de quelqu'un qui parle. Bref, le zoom, c'est du langage, ne l'oubliez pas ! A noter, certains modèles disposent d'un mode "Instant zoom" (ou équivalent) permettant de passer instantanément d'une focale extrême à l'autre. C'est le must ! Voire un mode Jump multipliant la focale grand-angle par 1,3. Selon les modèles, il y a de 2 à 4 ou 5 vitesses.


Dernier point : l'existence éventuelle d'une double commande de zoom (à deux endroits du camescope dont une généralement sur le dessus). Réservé aux camescopes haut de gamme. Un dispositif pratique pour adopter une position "mitraillette", camescope à hauteur de ventre. Vérifiez surtout que la bascule du zoom n'est pas trop sensible, s'emballant à la moindre pression du doigt ! C’est un défaut fréquent sur certains camescopes.


Le piège


Certains camescopes – mais c’est de plus en plus rare - vous font passer du zoom optique au zoom numérique sans que vous vous en rendiez compte (aucune indication ne s'affiche dans le viseur ou sur l'écran, hormis un symbole qui progresse au fur et à mesure que vous actionnez le zoom). Cette absence d'indication est dangereuse car vous pouvez vous retrouver dans une plage numérique sans le vouloir. Vérifiez dans le menu : le zoom numérique est forcément débrayable ou ajustable par paliers (par exemple, pour un zoom optique X10, il y aura un palier numérique intermédiaire à X20 et un second palier à la puissance maximale du zoom numérique.



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FORMAT

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GRAND-ANGLE

           
 


Ce qui se fait de mieux ?
Les grands-angles Century ou Zeiss
 
 


Un point à examiner de près. Les indications sur l'objectif de l'appareil correspondent à des focales vidéo, elles ne vous diront donc par grand-chose en termes d'équivalence photo. Sachez que la plupart des camescopes DV ou D8 n'adoptent pas de position grand-angle satisfaisante. Oubliez l'équivalent photo de type 28mm ou 35mm, il n'existe pas d'origine sur un camescope !


Au mieux la focale atteint généralement 38 à 40 mm photo. Et la plupart du temps, elle frise les 45, voire 50 ou 53 mm !!! C'est l'un des gros points faibles des camescopes numériques, il faut donc un complément optique. Comptez environ 80 euros. Beaucoup plus pour un objectif sans trop de déformations sur les bords et avec une bonne qualité optique. Ce qui se fait de mieux ? Les grands-angles Century ou Carl Zeiss, malheureusement (mais c'est logique) réservés aux camescopes haut de gamme et d’un prix... certain (+ de 150 euros, voire davantage) ! Mais quand on aime, on ne compte pas...


Hormis quelques rares modèles, hauts de gamme, pourvus d’origine d’un objectif grand-angle, seul Canon dispose d’une petite lentille grand-angle x0,6 (amovible) fournie avec des modèles comme le MVX350i, ou le MV850i. Cet accessoire procure un équivalent photo inférieur au 35 mm, mais interdisant de zoomer au-delà d’un certain seuil (X4 environ).


>On peut aussi augmenter le champ sans lentille grand-angle. Seuls les mégapixels (et plus) sont concernés car eux seuls disposent de modes 16:9 et/ou Photo qui exploitent toute la surface du capteur, procurant ainsi une focale plus large. Ainsi les modes Photo ou 16:9 proposent-ils fréquemment une focale grand-angle élargie, parfois dans des proportions non négligeables. Par exemple, sur un HC90 Sony, l’équivalent 45 mm en vidéo 4:3 atteint 37 mm en mode Photo. De même, un JVC GZ-MG50 (à disque dur), donné pour 43,3 mm en mode 4:3 descend à 39,3 mm en 16:9 et même 36,1 mm en mode Photo.
Dans une logique proche, en mode 16:9, le simple débrayage du stabilisateur élargit parfois légèrement le champ.
Enfin, JVC notamment exploite sur toute sa gamme de mégapixels le mode dit D-Wide, procédé numérique qui élargit le champ en mode vidéo 4:3. Grâce à cettte option, débrayable dans le Menu, la focale de base passe de 48 mm à 35 mm environ. La déperdition de qualité existe mais reste légère. Ce grand-angle a l’avantage par ailleurs d’autoriser le zoom sur toute la plage des focales.
Attention à ne pas confondre ce type de grand-angle avec le mode Squeeze de certains JVC qui n’élargit pas le champ mais l’étire.


 


Le piège


Quelques rares camescopes (par exemple, chez JVC) n'ont aucun pas de vis pour adjoindre un grand-angle. Il est donc utile de bien vérifier qu'un complément additionnel est vissable sur l'objectif si votre souhait est celui-là !


 


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PRISES MICRO ET CASQUE


Souvent le micro peut se loger
sur une griffe porte-accessoires

La prise micro – généralement une mini-jack - permet d'adjoindre un micro additionnel pour capter des sons éloignés ou isoler un son (par exemple une discussion entre plusieurs personnes) au milieu d'un brouhaha. Souvent le micro peut se loger sur une griffe porte-accessoires fort pratique qui se situe sur le dessus du camescope. Ainsi, aucun micro à tenir à la main. Les camescopes ne disposant pas d’une telle griffe sont un peu pénalisés. Leur seule solution est d’exploiter un accessoire assez difficile à trouver nommé " bras de déport " : celui-ci se fixe sur le pas de vis du camescope à sa base, et permet de disposer un micro sur le mini-bras.


La prise casque, quant à elle, peut servir, notamment pour vérifier la gêne sonore que produit la partie magnétoscope en atmosphère silencieuse ou pour vérifier que le micro ne capte pas certains bruits parasites. La prise casque est évidemment d’autant plus utile lorsque le camescope – cas des modèles hauts de gamme – dispose d’un réglage manuel du son.


Le piège


Attention, la prise micro qui est une entrée audio sert aussi parfois d’entrée/sortie audio Ligne pour entrer ou sortir un signal audio d’un autre appareil. N’oubliez pas de modifier en conséquence le Menu qui offre le choix entre ces deux modes opératoires



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QUALITE D'IMAGE

Le format (DV, HDV...) est la variable qui concoure en premier lieu à la qualité de l'image. Cette qualité s'exprime principalement de par la bande passante atteinte. Schématiquement, celle-ci s'échelonne de 500 à 550 points/ligne pour le SD (mini-DV, DVDCam…) et jusqu'à plus de 700 points/ligne pour les formats HD.



Outre le format, la résolution du capteur, le nombre de capteurs, la qualité de l'objectif, et la colorimétrie concourent à améliorer ou à détériorer la perception de la qualité de l’image. L es composants utilisés, comme pour tout produit électronique, ne sont pas non plus étrangers à cette qualité.



On s'efforcera aussi de tenir compte de l'afficheur sur lequel l'image est restituée. En effet, un écran de piètre qualité ne permet pas vraiment d'apprécier le vrai rendu d'un format.


Vérifiez la fidélité des teintes. Sont-elles ou non flatteuses, notamment sur un visage (les teintes chair). La présence d'une dominante est normale et peut résulter d' un simple parti pris du fabricant. De très rares camescopes permettent d'atténuer ou de renforcer les teintes paramétrées en usine. Cette option ne doit pas être confondue avec le réglage de la balance des blancs qui au moyen d'un blanc de référence (feuille, mur blanc...) permet d'ajuster manuellement le rendu des couleurs.



Autre point important : le niveau de Smear. Il s'agit d'une réaction du capteur du camescope à une source lumineuse intense. Elle se traduit par une traînée verticale bien visible. Cette réaction est plus ou moins prééminente selon les modèles.


En termes de qualité d'image, on évoque aussi souvent le mode Progressif qui s'approche d'un certain rendu Cinéma. Il ne doit pas être confondu avec le pseudo mode progressif de certains camescopes amateurs qui a pour effet de désentrelacer l'image au prix de saccades difficiles à supporter. Pour bien comprendre ce qu'est le mode progressif, il faut saisir qu'habituellement, l'image vidéo se fabrique à partir de deux trames entrelacées paires et impaires constituant une image complète. Cette technique est indispensable à nos "vieilles" TV à balayage entrelacé. Le mode Progressif, lui, balaye l'image en une seule fois sans entrelacement, ce qui augmente la netteté avec laquelle l'oeil humain perçoit l'image. Le mode Progressif répond à la lettre "p" qui apparaît comme suffixe après le nombre de lignes ou d'images par seconde. On trouve ainsi :
le 25p ou le 50p et en HD, le 720p (1280x720 pixels) ou le 1080p (1920x1080 pixels) à ne pas confondre avec le 1080i.



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REGLAGES ET AUTOMATISMES


Chaque constructeur a sa propre
dominante de couleurs

Beaucoup à dire (trop même !). Pour l'essentiel, les automatismes ont réalisé d'énormes progrès ces dernières années mais rien ne vaut - comme en photo - la possibilité laissée au cadreur de débrayer les automatismes pour des prises de vues spécifiques. L'autofocus est toujours débrayable (vérifiez qu'il ne "pompe" pas), les autres paramètres non. A noter l'obturateur, qui, sur certains modèles, descend au-dessous du 1/50e, permettant des effets de filés pas désagréables à l'oeil.


La fidélité de la balance des blancs (son comportement en automatique) reste souvent la bête noire, vérifiez ce point (par exemple, lors d’un éclairage mixte halogène + fenêtre donnant sur l'extérieur dans une même pièce). Et autre bête noire, observez l'emplacement des débrayages. Certains modèles sont souvent très agaçants, avec des débrayages uniquement accessibles via le menu et ses multiples arborescences. Pas très pratique. Mais à vous de voir.


En matière de balance des blancs, il faut savoir que chaque constructeur a sa dominante. Sony tire plutôt sur le bleu, Canon sur l'orangé, etc. Même un "blanc" manuel n'y changera pas grand-chose. Pour tout compliquer, deux camescopes de même référence peuvent ne pas avoir exactement les mêmes dominantes suivant le réglage usine. L'écart sera infime mais réel !


Le piège


Vérifiez bien que l’accessibilité aux réglages ne relève pas du parcours du combattant. Souvent, il s’agit d’une petite molette. En débrayant en Manuel puis en pressant dessus, on accède aux réglages de base (par exemple : la mise au point) mais tous les autres réglages invitent l’utilisateur à déambuler au sein d’un Menu et de son arborescence.




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SENSIBILITE

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SON



De très nombreux modèles
arborent un atténuateur de son

Tous les camescopes numériques DV sont stéréo et disposent d'un mode d'enregistrement audio 12 et 16 bits. En 16 bits, la dynamique est très supérieure, mais tout doublage son (tout de même possible sur certains modèles comme les Panasonic) se solde par un effacement du son antérieur. Il faut le prévoir en 12 bits, à la dynamique moindre mais qui conserve la piste stéréo 1 et qui offre le choix ultérieur de lecture entre la piste Stéréo 1 (son original), Stéréo 2 (son doublé) ou le Mix des 2.Parfois, le micro capte le "ronronnement" du moteur. De nombreux modèles DV et D8 ont ce défaut.

En raison de la proximité du micro (relative à la petite taille du camescope), celui-ci capte plus ou moins sensiblement les bruits que produit la partie magnétoscope (voire la commande de zoom). Ce défaut n'est audible qu'en atmosphère silencieuse. Un micro additionnel branché sur la prise micro du camescope (si ce dernier en possède une) atténue généralement le problème. Les modèles avec réglage manuel du niveau sonore sont extrêmement rares (modèles haut de gamme comme le Sony TRV 900 et son successeur le TRV 950 ou bien le VX 2000). C'est pour les mordus du son. Mais cela peut valoir le coup ! Sinon, de très nombreux modèles arborent un atténuateur de son, à l'efficacité très relative, permettant d'atténuer de 20 dB des bruits parasites comme le souffle du vent.


Les pièges


1) Si vous enregistrez en 16 bits dès le départ et que vous recopiez vos images DV par la prise DV, le son sera réenregistré " à tel ". Cela signifie que du 16 bits sera recopié en 16 bits, même si vous modifiez le paramétrage de l’enregistreur sur 12 bits. En revanche, si vous passez par les prises Cinch (pour le son) et Y/C ou Cinch vidéo (pour l’image), un son 16 bits pourra être recopié en 12 bits.


2) Certains logiciels de montage, suivant le camescope utilisé, semblent ne pas parvenir à récupérer la piste Stéréo2 (celle où on aura placé un doublage par exemple) malgré un réglage du camescope sur Stéréo2 ou Mix.


3) Par défaut, le camescope revient presque toujours sur la piste Stéréo 1 si l'alimentation est coupée. Donc attention, si vous avez effectué un doublage, il est sur la piste 2 !



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STABILISATEUR

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TRANSPORTABILITE (poids, taille)

Les plus légers sont les DV,
ils descendent à 500-600 grammes


Le poids et l'encombrement d'un camescope sont des critères à prendre en compte lorsqu'on part à l'étranger et/ou si l'on souhaite être le plus mobile possible et "oublier" son camescope. Cela dit, ne rêvons pas, un camescope, ce n'est pas un appareil photo jetable ! En général, il pèse moins de 800 grammes, batterie et K7 incluse. Les plus légers sont les DV, ils descendent à 500-600 grammes tout compris.


Un camescope avec poignée (tel le Sony VX2000 ou le Canon XM2) sont des atouts, afin de faciliter le transport et éviter une chute inopinée de l'appareil.


Le piège


Vérifiez que le poids annoncé n'est pas celui "nu". La batterie, selon les modèles, "alourdira" le camescope. Même raisonnement pour la K7, celle d'un D8 (qui utilise des K7 Hi-8) est 60% plus grosse qu'une mini-DV.



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TREPIEDS

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VISEE, ECRAN

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RALENTI

Ralenti


Sony a instauré le premier la technique des enregistrements lents à la prise de vues avec son fameux mode "Smooth Slow Record". Le revisionnage sur l'écran du camescope est généralement très net même si en définitive, l'image reste très pixellisée en HD et même en SD. Sanyo poursuit ce concept avec ses Xacti VPC-FH1 et HD2000. On trouve en effet sur ces modèles les modes vidéo Slow-motion et High Speed, qui offrent une décomposition très fluide des mouvements de 600 images par seconde et 240 images par seconde, soit des Ralentis x10 et x6. A titre d'exemple pour les Sanyo, un ralenti x10 permet de relire une scène de 2,8 secondes en 28 secondes. Inconvénient, vous ne pouvez pas zoomer dans ce mode et surtout la résolution est limitée à 192x108 pixels en 600 /images/seconde et 448x336 pixels en 240 /images/seconde.




Malgré tout, nous estimons ces modes intéressants pour toutes les situations inattendues : c'est l'exemple de la baleine qui sort subitement de l'eau et dont vous n'avez qu'une partie de la scène, le temps de déclencher. A vitesse normale, le moment sera très bref et frustrant alors qu'au Ralenti, vous pourrez mieux apprécier la fin de sortie de l'eau de l'animal. C'est aussi le bouquetin qui subitement, décide de se cabrer devant vous. Au Ralenti, ce sera bien plus spectaculaire !



Le Ralenti offre aussi tout un cortège d'applications pédagogiques sportives : du swing de golf au coup franc de football en passant par le saut à la perche, toutes les disciplines sportives méritent sans doute d'utiliser les modes offerts par les Sanyo et autres Sony.


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DETECTEUR DE VISAGES ET SOURIRES

Détecteur de visages


Le Détecteur de visages repose sur un principe simple. Lorsque le contour d'une frimousse est détecté, la qualité d’image autour du visage est optimisée. L'automatisme ajuste alors au mieux les paramètres de mise au point, d'exposition et de colorimétrie (balance des blancs). Vous évitez ainsi par exemple qu'un visage ne devienne complètement flou si un élément en avant-plan notre(comme la feuille de exemple) masque celui-ci. Vous épargnez aussi à vos spectateurs les visages trop sombres, phénomène qui se produit par réaction lorsque l'environnement proche autour du visage est très clair.



Les fabricants insistent beaucoup (trop à notre avis) sur le nombre de visages détectables (en général 8). Ils pourraient revendiquer une autre application du détecteur de visages : le suivi en mouvement. En effet, lorsqu'un visage très mouvant est pris au téléobjectif, un système classique d'automatisme intégral se fixe sur une autre partie du corps, voire un autre élément du décor. Le Détecteur de visages se révèle dans ce cas efficace car il suit docilement la "forme" qu'on lui a demandé de repérer. Seul revers de la médaille, le détecteur de visages est pris en défaut dans certaines situations : c'est le cas s'il est vu de profil ou même de trois-quarts. L'identification peut aussi rater si un visage côtoie un élément perturbant comme une chevelure fantasque par exemple.


 


Détecteur de sourires

Initiée pour la première fois sur le Sony HDR-CX11 en 2008, la Détection de sourires (Smile Shutter) est une variante de la Détection de visages. Si le camescope détecte une risette (réglable), l'appareil déclenche automatiquement une photo de 7,6 à 8 Mp (en général) en cours d'enregistrement vidéo. L'utilité d'une telle application est évidente quand on sait à quel point il est parfois difficile de conserver une spontanéité du sujet lorsqu'on lui demande de sourire. Avec ce dispositif, les sourires restent naturels puisqu'il sont photographiés à l'insu de la personne, sans "mise en scène". De plus, on peut ajuster la Sensibilité et la Priorité du sourire pour que, par exemple, seuls les rires des enfants soient captés, ou que seules les expressions franches provoquent la capture automatique d'un sourire. Encore mieux : en mode "Toujours actif" ("Always On"), la prise de vues se déclenche même si le camescope est en veille Vidéo ou Photo.



Des bémols toutefois. L'automatisme se méprend assez souvent, ne faisant pas nécessairement de différence entre un sourire… et une grimace ! De plus, l'obligation que le sujet soit de face, limite l'usage de cette fonction.



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PRE-REC (OU PRE-ENREGISTREMENT)


En vigueur chez Canon ou Panasonic, la fonction Pré-rec ou Pré-enregistrement enregistre 3 secondes d’images dans une mémoire tampon. Lorsque l'utilisateur déclenche l'enregistrement, il bénéficie donc des 3 secondes qui précèdent le Start. La scène préenregistrée se repositionne alors automatiquement au début de la séquence. Pas de miracle toutefois : il faut bien entendu que la caméra soit sur Marche et braquée préalablement sur le sujet pour que la fonction puisse être opérationnelle. Alors, dans quelles situations serez-vous susceptibles d'exploiter la fonction Pré-rec ? A notre avis, il y a deux exemples typiques : d'une part celui du chat qui s'apprête à sauter sur une proie réelle ou imaginaire. Lui seul connaît le moment où il va bondir. Et l'attente peut durer plusieurs minutes ! Les trois secondes de Pré-rec seront largement suffisantes pour capter le jaillissement du félin.



Second exemple typique, une ribambelle d'éclairs un soir d'orage. Vous voulez saisir l'éclair le plus spectaculaire mais toute la question est de savoir à quel moment il se produira. Une fois encore, la fonction Pré-rec vous permet d'enregistrer APRES avoir vu les meilleurs éclairs se produire.



La fonction Pré-rec reste plus utile que de filmer en continu car un événement peut nécessiter plusieurs minutes (voire plus) pour se déclencher. Durant ce temps, il est inutile de sacrifier de la mémoire (ou de la bande) et de plus, de compliquer le dérushage ultérieur puisque les seuls moments captivants seront brefs et noyés au milieu d'un océan de secondes (ou de minutes) durant lesquelles il ne se passe rien...



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GPS intégré


Le GPS équipe depuis 2009 les Sony HDR-XR520VE/XR500VE et sert aux vidéos comme aux vues fixes. Mais à quoi peut bien servir un GPS sur un camescope ? Et comment ça marche ? Le GPS vous permet, en fonction de la position satellittaire où vous vous trouvez, de mémoriser automatiquement un lieu que vous avez filmé. L'indication GPS, qui s'affiche sur l'écran du camescope, se matérialise par une carte géographique tactile et zoomable. L'échelle va de 6000 kilomètres à... 25 mètres ! Plus on zoome, plus les noms des lieux (proposés en France par Géoroute IGN France & BD Carto) deviennent précis au point que deux lieux distants de quelques dizaines de mètres sont parfaitement nommés. Les endroits filmés sont représentés par une petite tête d'épingle. Celle en rouge correspond à la vignette qui s'affiche dans le menu de gauche. Vous pouvez donc faire correspondre toute tête d'épingle avec tout lieu !


GPS intégré

La localisation par GPS s'avère utile lorsqu'on a filmé des séquences dont on ne parvient plus à associer le lieu exact, ce qui se produit assez souvent, comme à l'étranger lors d'une visite touristique itinérante. Grâce au GPS, le vidéaste n'a plus besoin de se remémorer les noms des lieux visités. De même, pour un safari, le GPS peut s'avérer bien utile pour identifier un coin perdu de savane où un couple de lions, repérés et filmés la veille, avait l'habitude de se prélasser.



Autre application : repérer en sens inverse un parcours que l'on a effectué à pied ou en voiture. En effet, si l'on a pris des vues successives à différents endroits du parcours, les petites têtes d'épingle - façon petit Poucet - se chargeront de vous indiquer où vous êtes passés exactement ! Mais ce n'est pas tout : le GPS, précis à 1 ou 2 mètres près, vous permet aussi - sans enregistrer de vues - d'appeler la carte pour connaître votre position actuelle : utile si vous cherchez votre chemin alors que l'orage gronde au loin et que vous ne retrouvez pas votre voiture ! ! Ou simplement pour vous orienter. Notez tout de même que si le signal est faible, la marge d'erreur peut aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres.



Un GPS ne fonctionne pas ou très difficilement en intérieur, il faut le rappeler. Enfin, la notice prévient : assurez- vous que le commutateur GPS est réglé sur OFF pendant le décollage ou l’atterrissage d’un avion !



Techniquement, une fois le commutateur GPS sur "On", un symbole de satellite s’affiche sur l’écran LCD, votre caméscope tente alors d’effectuer une "triangulation" renouvelée toutes les 10 secondes. Lorsque la triangulation est réussie, le caméscope enregistre les informations sur votre position qui deviennent indélébiles des films et des photos prises à ce moment.


GPS intégré

Notez que Picture Motion Browser 3.0, fourni avec tout camescope Sony HDD ou à carte mémoire, peut afficher de surcroît les films et les photos sur une carte à l’endroit où vous les avez enregistrés.


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Micro-zoom, Focus Mic


  Fo

Adopté récemment par Sony qui suit Panasonic sur cette voie, le Micro-zoom permet d'amplifier un son éloigné en faisant correspondre l'amplitude de la focale avec la force du son. L'application la plus évidente est celle qui consiste à capter des animaux émettant un son peu intense, par exemple de petits oiseaux. Le micro-zoom permet en effet d'aller chercher le piaillement des oisillons qui reste impossible à capter autrement, à moins de disposer d'un réflecteur parabolique TELINGA PRO.4-PIP ! Mais le prix n'est pas du tout le même !



On trouve aussi sous la dénomination "Focus Mic" (Panasonic) ou "position Gun" (Sony) une amplification constante de la la directivité centrale du Micro, quelle que soit la focale utilisée (que le sujet soit rapproché ou éloigné). Les applications sont plus restreintes mais on peut conseiller ce type de micro aux possesseurs d'un camescope mini-DV ou HDV. La raison tient au fait que la directivité vers l'avant de ce type de micro atténue, voire supprime les sons parasites aigus provenant de la partie magnétoscope, traditionnellement bruyante. C'est un usage détourné mais qui peut s'avérer utile. Il ne concerne pas les camescopes "non-tape" (ceux qui n'enregistrent pas sur bande).



Attention les dispositifs de type Micro-zoom, Focus Mic ou assimilés génèrent un rendu qui peut s'avérer gênant avec un "souffle" plus ou moins présent.



A noter que nous ne préconisons pas d'utiliser un micro-zoom pour aller capter la conversation d'un groupe de personnes éloignées. Mieux vaut toujours s'approcher le plus possible de la source, d'autant que l'amplification du son a pour conséquence de générer un souffle important !






Cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder à des essais sonores "in vivo".


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Lecture automatisée avec musique (Highlight Playback, Digest Playback)

Highlight Playback


  Digest Playback

La fonction Highlight Playback Disponible notamment sur les HDR-TG7 ou le HDR-XR520VE/500VE/200VE, crée automatiquement des mini-films qui ne nécessitent aucune compétence particulière en montage. Le principe repose sur un algorithme dédié qui sélectionne des sections de vos séquences vidéo. Ces sections sont alors assemblées avec des effets de transition puis sonorisées à l'aide d'une des quatre bandes sonores intégrées ou transférées par vos soins (*).



On retrouve pareil dispositif chez Panasonic (sur les TM300/HS300) avec la fonction "lecture surlignée" ainsi que sur la gamme Everio 2009 avec la fonction "Digest Playback" qui sélectionne les scènes-clé d'un enregistrement. Ainsi 60 minutes de vidéo sont compressées en 5 minutes de scènes clé. Pas d'effets de transition en revanche. Les Canon HF S10/HF S100 revendiquent eux aussi un mode assez proche nommé "Instantané vidéo" au moyen duquel on enregistre de courtes scènes de 4 secondes chacune. Puis on peut combiner les scènes obtenues avec un fond musical préinstallé ou importé depuis le CD-Rom fourni "Données musicales", qui comprend des plages supplémentaires. En revanche, on ne peut pas davantage ajouter d'effets de transition ni exploiter des scènes autres que celles capturées dans le mode "Instantané vidéo".



Quelles que soient les variantes, la lecture automatisée avec musique relève un peu du gadget. Mais l'extrême facilité du dispositif permet de montrer le résultat d'images séquencées, sonorisées et même, pour Sony, affublées d'effets de transition ! A notre avis, un tel exemple concret réalisé avec les propres images de l'utilisateur (et non une bande démo extérieure) peut inciter les plus réfractaires au montage à se lancer dans une petite post-production amateur...



(*) Chez Sony, le transfert de musiques externes s'opère en option via le logiciel fourni Picture Motion Browser.



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