Test DJI Osmo 360

ASPECTS TECHNIQUES

Sur le principe, la technique du 360 degrés ne change pas : 2 optiques capturent un champ respectif de 180°, assemblées pour délivrer une image de 360°.

Mais DJI se singularise par l'adoption d'un capteur 1 pouce de forme carrée (9,6mm x 9,6mm) alors que les modèles concurrents qui disposent de capteurs 1/1,28" ou 1/2'', adoptent une forme rectangulaire.

Avantage selon DJI, le capteur carré de DJI permet d'exploiter la zone inutilisée par les capteurs traditionnels rectangulaires. Il en résulte un accroissement de 25% de la surface du capteur mais dans le même temps, une miniaturisation un peu meilleure du capteur, ainsi qu'une qualité d'image annoncée comme très bonne, ainsi qu'une consommation réduite.

Le capteur revendique aussi une meilleure dynamique que la concurrence (13,5 STOPs) en raison de la largeur plus grande des pixels (2,4 um contre 0,8 à 1,2 um). Ajoutez si besoin l'existence complémentaire d'un mode Supernight.

Comme on le disait, le capteur est plus lumineux. La caméra se targue ainsi d'être plus sensible en basse lumière d'autant que les optiques de DJI arguent d'une bonne ouverture (f/1,9).

La caméra dispose de 2 options principales :

1) Elle peut enregistrer à 360° dans plusieurs modes tels que "Vidéo Panoramique, Photo Panoramique, Supernight, mode Selfie, Vortex, ou Timelapse".

Le mode le plus intéressant - Vidéo panoramique - est enregistrable en 8K/50fps (soit (7680 × 3840 pixels) ou dans des résolutions inférieures en 6K/50 ou en 4K/100 ou même 2K/240p en mode Selfie si une résolution moindre vous suffit et que vous voulez privilégier la fluidité. L'extension se nomme ".OSV".

Quand on choisit le mode 360°, la caméra filme donc avec les 2 optiques, ce qui se passe devant, derrière, verticalement et sur les côtés. On peut vérifier ce qu'elle filme en basculant le bouton de contrôle devant / derrière d'un simple switch (comme sur un smartphone), ce qui n'influe pas sur le résultat filmé puisqu'on est en mode Panoramique.

La 8K est à saluer pour sa résolution, mais aussi pour sa durée possible en continu de 100 minutes, seule caméra à tenir aussi longtemps (en général 75 à 88 minutes). Cela dit, l'argument est surtout commercial, car même les caméras embarquées n'ont pas besoin de telles durées. Pour des situations extrêmes, le mode dit "d'endurance" peut même pousser jusqu'à 120 minutes en continu.

Mode "Objectif unique" : dans ce mode, on bénéficie d'une alternance possible entre la vue de devant et de derrière au cours du même enregistrement.

2) L'Osmo360 peut aussi filmer en HEVC (.mov) en mode "Objectif unique" en 5K60p, Dans ce cas, la caméra enregistre la vue d'une seule optique jusqu'au 5K60p en 16:9 / 4:3. C'est la plus grande résolution à ce jour, les modèles rivaux étant limités au 4K60p.

Dans ce mode, la caméra peut aussi et surtout basculer l'enregistrement d'une optique à l'autre, sans interruption, à la condition de descendre au 4K60p en 16:9 ou 4:3. C'est une option intéressante pour un reportage de voyage Vlog car on obtient une image de qualité uniforme.

C'est un mode presque aussi attractif que le mode Panoramique à 360° et incomparablement plus facile à exploiter au montage puisque n'importe quel logiciel de montage convient. Il faut toutefois noter un très léger cliquetis au moment de basculer qui, peut être supprimé au montage à condition d'y passer du temps et de faire de la post-sonorisation fine.

La bascule de l'enregistrement s'opère en appuyant sur le petit carré sous l'écran à droite. Mais pour une simple visualisation, en cours d'enregistrement ou en Standby, il existe un symbole sur écran qui permet de prévisualiser la caméra avant ou arrière.

L'angle obtenu est au mieux un angle ultra-large de 155° (12mm) mais on peut le réduire à l'angle Standard (Dewarp) à 14-15mm.

Les adeptes d'un champ encore plus large que le 155° du mode "Objectif unique" peuvent expérimenter le mode Boost qui propose un champ de vision de 170° comme sur l'Osmo Action 5 (avec l'optique additionnelle). La déformation est évidemment très forte, mais l'angle de champ, très large. Les vidéos peuvent être poussées jusqu'au 4K 120 fps, sans alternance d'optique, ou jusqu'au 60fps sinon. Notez que le mode Boost existe chez les rivaux mais pas en 120 fps, seulement en 30fps.

L'Osmo360 dispose aussi d'un mode équivalent au HFR pour garantir des ralentis réussis : ainsi elle peut offrir du 4K/100fps. A défaut on peut aussi capturer à une vitesse réduite en Slow Motion à X4.

Parmi les modes annexes, on trouve aussi, comme sur les autres caméras DJI, le pré-enregistrement qui a pour effet d'enregistrer les quelques secondes (réglables) précédant le déclenchement de l'enregistrement. On trouve enfin l'enregistrement en boucle. Dommage qu'il n'y ait pas d'équivalent d'un enregistrement vidéo "Open Gate", qui permette de choisir le ratio ultérieurement. Pour preuve de ce manque, Insta le fait.

En photo maintenant, même si la caméra est essentiellement destinée à la vidéo, on peut shooter des vues fixes de 360° en ...120 millions de pixels. Il s'agit d'une haute résolution, le maximum connu chez les rivaux étant de 72 Mpx. Les photos sont enregistrables en JPEG ou en JPEG + RAW (dans le mode Pro). Une fonction Retardateur est disponible.

ERGONOMIE, PRATIQUE

L'Osmo360 pèse 183 grammes et mesure 61×36.3×81 mm, une taille et un poids inférieur aux autres caméras 360 du marché, particulièrement chez Insta. Surtout elle est moins allongée en hauteur que les modèles Insta. Des deux côtés se répartissent les deux optiques. Attention les optiques sont à nu et ne sont donc pas protégées en fonctionnement ! Et en plus, les optiques ne se changent pas, à moins de faire appel au SAV. Certes les DEUX packs incluent une protection en caoutchouc (Osmo 360 Rubber Lens Protector) qui recouvre complètement les 2 optiques et s'avère très intelligemment conçue.

Mais l'absence de protection en mode de fonctionnement normal pose problème. En effet, l'Osmo360, dès qu'elle est posée, momentanément ou pour un temps plus long, expose ses 2 objectifs qui sont bombés et donc fragilisés par cette conception avec risque de rayure. Alternative possible, la faire tenir debout : ainsi les optiques ne risquent jamais d'être en contact. Ca tient mais il ne faut pas pousser trop fort la caméra. Je l'ai faite tomber une fois ainsi.

Par contre, il existe également une protection transparente (vendue séparément) qu'il faut dans ce cas activer dans le menu. Je n'ai pas eu le réflexe de demander à tester cette dernière (j'ai découvert son existence à la fin du test) et je ne pense pas qu'elle aurait été disponible pour le test de toute manière.

Conclusion, c'est une assez grosse différence avec Insta qui propose un changement d'objectif à faire soi-même. Compensation chez DJI : l'abonnement à DJI Care vous permettra d'avoir une solution de remplacement (la première fois en tout cas).

Enfin, côté protection en général, notez aussi qu'un étui de transport est fourni.

L'écran en lui-même étant tactile, l'Osmo 360 fonctionne comme les autres Osmo avec des balayages gauche-droite ou haut-bas qui donnent accès aux différentes fonctionnalités de la caméra (réglage de la résolution / fréquence notamment) ou au Menu des Préférences générales, ou encore à la Lecture. Tout est paramétrable en français. Notez qu'on distingue à la fois clairement le temps d'enregistrement restant et l'autonomie batterie.

Au-dessous de l'écran, on dispose des 2 boutons Enregistrement et Bascule (en forme de Carré), que DJI nomme "fonction bouton". En fait, ce dernier permet de passer d'une optique à l'autre. Mais si on le presse 2 fois, il recentre l'image. Idem si on tape sur l'écran.

Le bouton enregistrement peut être aussi utilisé alors que l'Osmo360 est éteinte. Dans ce cas, il allume et démarre l'enregistrement à la fois.

Sur la face opposée, on trouve uniquement la seconde optique et le voyant vert de fonctionnement (ou rouge clignotant quand on enregistre). Attention à ne pas obstruer les capsules micro, particulièrement celle au-dessous du sigle DJI.

Sur le côté droit, on recense une capsule micro (qu'il ne faut pas obstruer !) et le bouton Power de la caméra qui peut aussi servir de changement de mode rapide. Au-dessous se trouve la trappe pour prise USB-C. Rien à dire, c'est bien fait. Seul détail, DJI ne renseigne pas sur la vitesse de l'USB-C.

De l'autre côté, la trappe pour batterie / carte micro-SD. Rien sur le dessus hormis deux orifices pour capsules audio. Les autres fonctions sont appelées depuis l'écran tactile (ou depuis le smartphone si liaison opérée).

ASPECTS TECHNIQUES

Sur le principe, la technique du 360 degrés ne change pas : 2 optiques capturent un champ respectif de 180°, assemblées pour délivrer une image de 360°.

Mais DJI se singularise par l'adoption d'un capteur 1 pouce de forme carrée (9,6mm x 9,6mm) alors que les modèles concurrents qui disposent de capteurs 1/1,28" ou 1/2'', adoptent une forme rectangulaire.

Avantage selon DJI, le capteur carré de DJI permet d'exploiter la zone inutilisée par les capteurs traditionnels rectangulaires. Il en résulte un accroissement de 25% de la surface du capteur mais dans le même temps, une miniaturisation un peu meilleure du capteur, ainsi qu'une qualité d'image annoncée comme très bonne, ainsi qu'une consommation réduite.

Le capteur revendique aussi une meilleure dynamique que la concurrence (13,5 STOPs) en raison de la largeur plus grande des pixels (2,4 um contre 0,8 à 1,2 um). Ajoutez si besoin l'existence complémentaire d'un mode Supernight.

Comme on le disait, le capteur est plus lumineux. La caméra se targue ainsi d'être plus sensible en basse lumière d'autant que les optiques de DJI arguent d'une bonne ouverture (f/1,9).

La caméra dispose de 2 options principales :

1) Elle peut enregistrer à 360° dans plusieurs modes tels que "Vidéo Panoramique, Photo Panoramique, Supernight, mode Selfie, Vortex, ou Timelapse".

Le mode le plus intéressant - Vidéo panoramique - est enregistrable en vrai 8K/50fps (soit (7680 × 3840 pixels) ou dans des résolutions inférieures en 6K/50 ou en 4K/100 ou même 2K/240p (non testé) en mode Selfie si une résolution moindre vous suffit et que vous voulez privilégier la fluidité.

L'extension se nomme ".OSV".

Quand on choisit le mode 360°, la caméra filme donc avec les 2 optiques, ce qui se passe devant, derrière, verticalement et sur les côtés. On peut vérifier ce qu'elle filme en basculant le bouton de contrôle devant / derrière d'un simple switch (comme sur un smartphone), ce qui n'influe pas sur le résultat filmé puisqu'on est en mode Panoramique.

La 8K est à saluer pour sa résolution, mais aussi pour sa durée possible en continu de 100 minutes, seule caméra à tenir aussi longtemps (en général 75 à 88 minutes). Cela dit, l'argument est surtout commercial, car même les caméras embarquées n'ont pas besoin de telles durées. Pour des situations extrêmes, le mode dit "d'endurance" peut même pousser jusqu'à 120 minutes en continu.

2) L'Osmo360 peut aussi filmer en HEVC (.mov) en mode "Objectif unique" en 5K60p, Dans ce cas, la caméra enregistre la vue d'une seule optique jusqu'au 5K60p en 16:9 / 4:3. C'est la plus grande résolution à ce jour, les modèles rivaux étant limités au 4K60p.

Mode "Objectif unique" : dans ce mode, on bénéficie d'une alternance possible entre la vue de devant et de derrière au cours du même enregistrement.

Dans ce mode, la caméra peut aussi et surtout basculer l'enregistrement d'une optique à l'autre, sans interruption, à la condition de descendre au 4K60p en 16:9 ou même en 4:3. C'est une option intéressante pour un reportage de voyage Vlog car on obtient une image de qualité uniforme.

C'est un mode presque aussi attractif que le mode Panoramique à 360° et incomparablement plus facile à exploiter au montage puisque n'importe quel logiciel de montage convient. Il faut toutefois noter un très léger cliquetis au moment de basculer qui, peut être supprimé au montage à condition d'y passer du temps et de faire de la post-sonorisation fine.

La bascule de l'enregistrement s'opère en appuyant sur le petit carré sous l'écran à droite. Mais pour une simple visualisation, en cours d'enregistrement ou en Standby, il existe un symbole sur écran qui permet de prévisualiser la caméra avant ou arrière.

On retrouve selon les cas les 3 angles de champ Large, Ultra-large et Standard (Dewarp) que les pratiquants de l'Osmo classique ou de la Pocket connaissent bien. L'angle obtenu est au mieux un angle ultra-large de 155° (12mm) mais on peut le réduire à l'angle Standard (Dewarp) à 14-15mm.

Les adeptes d'un champ encore plus large que le 155° du mode "Objectif unique" peuvent expérimenter le mode Boost qui propose un champ de vision de 170° comme sur l'Osmo Action 5 (avec l'optique additionnelle). La déformation est évidemment très forte, mais l'angle de champ, très large. Les vidéos peuvent être poussées jusqu'au 4K 120 fps, sans alternance d'optique, ou jusqu'au 60fps sinon. Notez que le mode Boost existe chez les rivaux mais pas en 120 fps, seulement en 30fps.

L'Osmo360 dispose aussi d'un mode équivalent au HFR pour garantir des ralentis réussis : ainsi elle peut offrir du 4K/100fps. A défaut on peut aussi capturer à une vitesse réduite en Slow Motion à X4.

Parmi les modes annexes, on trouve aussi, comme sur les autres caméras DJI, le pré-enregistrement qui a pour effet d'enregistrer les quelques secondes (réglables) précédant le déclenchement de l'enregistrement. On trouve enfin l'enregistrement en boucle. Dommage qu'il n'y ait pas d'équivalent d'un enregistrement vidéo "Open Gate", qui permette de choisir le ratio ultérieurement. Pour preuve de ce manque, Insta le fait.

Photo panoramique

Photo

En photo maintenant, même si la caméra est essentiellement destinée à la vidéo, on peut shooter des vues fixes de 360° en 30 Mégapixels ou...120 Mégapixels. Il s'agit d'une haute résolution, le maximum connu chez les rivaux étant de 72 Mpx. Les photos sont enregistrables en JPEG ou en JPEG + RAW (dans le mode Pro). Une fonction Retardateur est disponible.

Enfin on peut choisir l'un des 7 modes proposés par DJI que sont la Photo panoramique (avec ou sans HDR en 30p, sans HDR en 120p), la Vidéo panoramique, le mode Selfie, le mode Supernight, Vortex (rotation avec la perche Vortex), le Timelapse, et l'Hyperlapse.

L'assemblage des deux capteurs est rendue possible grâce à l'application DJI Stitch qui parvient à former une image complète à 360°. Bien sûr, on peut lire sur la caméra en elle-même la vue en 360° et se mouvoir à l'intérieur de la séquence de cette façon.

ERGONOMIE, PRATIQUE

L'Osmo360 pèse 183 grammes et mesure 61×36.3×81 mm, une taille et un poids inférieur aux autres caméras 360 du marché, particulièrement chez Insta. Surtout elle est moins allongée en hauteur que les modèles Insta. Des deux côtés se répartissent les deux optiques. Attention les optiques sont à nu et ne sont donc pas protégées en fonctionnement ! Et en plus, les optiques ne se changent pas, à moins de faire appel au SAV. Certes les DEUX packs incluent une protection en caoutchouc (Osmo 360 Rubber Lens Protector) qui recouvre complètement les 2 optiques et s'avère très intelligemment conçue.

Mais l'absence de protection en mode de fonctionnement normal pose problème. En effet, l'Osmo360, dès qu'elle est posée, momentanément ou pour un temps plus long, expose ses 2 objectifs qui sont bombés et donc fragilisés par cette conception avec risque de rayure. Alternative possible, la faire tenir debout : ainsi les optiques ne risquent jamais d'être en contact. Ca tient mais il ne faut pas pousser trop fort la caméra. Je l'ai faite tomber une fois ainsi.

Par contre, il existe également une protection transparente (vendue séparément) qu'il faut dans ce cas activer dans le menu. Je n'ai pas eu le réflexe de demander à tester cette dernière (j'ai découvert son existence à la fin du test) et je ne pense pas qu'elle aurait été disponible pour le test de toute manière.

Conclusion, c'est une assez grosse différence avec Insta qui propose un changement d'objectif à faire soi-même. Compensation chez DJI : l'abonnement à DJI Care vous permettra d'avoir une solution de remplacement (la première fois en tout cas).

Enfin, côté protection en général, notez aussi qu'un étui de transport est fourni.

L'écran en lui-même étant tactile, l'Osmo 360 fonctionne comme les autres Osmo avec des balayages gauche-droite ou haut-bas qui donnent accès aux différentes fonctionnalités de la caméra (réglage de la résolution / fréquence notamment) ou au Menu des Préférences générales, ou encore à la Lecture. Tout est paramétrable en français. Notez qu'on distingue à la fois clairement le temps d'enregistrement restant et l'autonomie batterie.

Au-dessous de l'écran, on dispose des 2 boutons Enregistrement et Bascule (en forme de Carré), que DJI nomme "fonction bouton". En fait, ce dernier permet de passer d'une optique à l'autre. Mais si on le presse 2 fois, il recentre l'image. Idem si on tape sur l'écran.

Le bouton enregistrement peut être aussi utilisé alors que l'Osmo360 est éteinte. Dans ce cas, il allume et démarre l'enregistrement à la fois.

Sur la face opposée, on trouve uniquement la seconde optique et le voyant vert de fonctionnement (ou rouge clignotant quand on enregistre). Attention à ne pas obstruer les capsules micro, particulièrement celle au-dessous du sigle DJI.

Sur le côté droit, on recense une capsule micro (qu'il ne faut pas obstruer !) et le bouton Power de la caméra qui peut aussi servir de changement de mode rapide. Au-dessous se trouve la trappe pour prise USB-C. Rien à dire, c'est bien fait. Seul détail, DJI ne renseigne pas sur la vitesse de l'USB-C.

De l'autre côté, la trappe pour batterie / carte micro-SD. Rien sur le dessus hormis deux orifices pour capsules audio. Les autres fonctions sont appelées depuis l'écran tactile (ou depuis le smartphone si liaison opérée).

Même si l'Osmo360 peut s'utiliser sur perche ou trépied, on retrouve différentes stabilisations comme le RockSteady et l'HorizonSteady déjà connus sur les autres Osmo et qui fonctionnent remarquablement bien. On peut réellement se mouvoir avec et obtenir des vues d'autant plus stables que l'angle est large.

On retrouve aussi le mode Pro qui permet de modifier les réglages images avec plus de finesse. Ainsi on peut régler l'exposition, la balance, la couleur, la texture, le bruit vidéo, le bruit du vent, le mode Endurance...

Audio, Batterie, D-LOG M

L'Osmo n'est pas muette, loin de là puisqu'elle dispose d'un enregistrement audio direct de type OsmoAudio ou à défaut, y compris en 360 bien sûr, mais elle peut aussi se coupler avec 1 ou 2 micros HF DJI Mic Mini ou Mic2 (ou le récent Mic3), permettant ainsi d'enregistrer l'audio sur 2 voix distinctes... Attention lors de la prise en mains de l'Osmo360 à ne pas masquer une des 5 capsules Micro, particulièrement celles qui se trouvent juste au-dessous de l'écran ainsi que celle qui se trouve juste derrière, sous le sigle DJI, car on a vite fait de l'obstruer. En revanche moins de risques pour les 3 autres capsules dont 2 se trouvent sur le dessus. Quant au haut-parleur, il se trouve sur le côté.

L'audio est également réglable pour changer de mode (Mono / stéréo) ou surtout, pour contrer les effets néfastes du vent avec 4 positions : Intelligent, Standard, Élevée, et Off. Attention, votre voix peut être déformée selon le réglage.

La batterie Li-ion (de 1950 mAh) est celle des autres Osmo Action et assure donc ainsi une compatibilité de la gamme. L'autonomie est donnée pour 100 minutes en continu en 8K/30p, ce qui est correct mais pas exceptionnel, ce qui ne surprend pas attendu la relative petitesse de la batterie. D'ailleurs DJI doit en être conscient car il propose en option une Batterie Extension Rod qui permet à la caméra de durer 180 minutes en continu.

Dans sa version Adventure Combo, la caméra est fournie avec une solution pour 3 batteries avec chargeur autonome, et une perche qui dispose d'un pas de vis 1/4 à sa base pour être fixée sur un mini-trépied par exemple.

Notez que la caméra tient sans surchauffer, même en 8K, à condition de ne pas la pousser dans les fonctions très gourmandes en énergie.

Etanchéité, mémoire, audio

Concernant la résistance aux situations climatiques "extrêmes", la caméra est capable d'enregistrer plus de 1,5 heures dans des conditions de gel par -20° C. De plus, elle est étanche jusqu'à 10 mètres de profondeur (norme IP68), sans caisson additionnel, et ça va sûrement intéresser les plongeurs et snorkeleurs de tous poils ! Bien sûr, il faut correctement fermer les 2 trappes avant d'aller sous l'eau !

Fixations, Perches

Sur un plan général, la caméra dispose d’un pas de vis standard qui permet de fixer tout accessoire classique, mais aussi un système de fixation magnétique, qui est compatible avec les accessoires de la dernière caméra Action 5 Pro de DJI.

L'intérêt de la fixation magnétique est surtout d'utiliser la perche, ou plutôt les perches. En effet, l'Osmo360 propose jusqu'à 2 perches, une perche à selfie invisible de 1,2 mètre, et une perche télescopique (fournie dans le pack Adventure Combo) qui s'inspire d'assez près de celle disponible au catalogue Insta.

La première permet de se mouvoir très agréablement et surtout devient invisible quand on filme ! C'est très pratique ! L'invisibilité est rendue possible par une couverture du champ qui n'est pas totale et par une certaine redondance de la vue assemblée.

La seconde perche s'allonge démesurément de 2,5 mètres au maximum, c'est vraiment très haut ! On peut visser la caméra directement dessus.

Quelle que soit la perche, dans le pack Adventure, il est possible de fixer un adaptateur magnétique, qui s'aligne en plus grâce à deux petits ergots situés à la base de la caméra. Cela permet alors d'incliner celle-ci vers vous avec le meilleur angle, afin d'avoir un contrôle de la vision. Par contre, la perche n'intègre pas de mini-trépied.

On dispose aussi d'un mode Selfie en 360°, dans lequel la caméra enregistre seulement la zone qui se situe du côté de la perche à Selfie. Du coup la perche, à condition de ne pas être trop près de vous, est invisible.

Un "détail" : la perche est fabriquée dans un matériau assez dur, et peut faire mal si vous cognez quelqu'un par inadvertance, attention, à proscrire cette perche (paradoxalement) dans une foule !

L'application est assez complète avec, l'air de rien, d'assez grosses facultés de visualisation et de "montage" rendues possibles grâce à un éditeur intégré. Parmi les nombreuses fonctionnalités, on peut rogner sa vidéo, ajouter des filtres, un effet glamour, ajuster, embellir, façonner des captures d'écran, modifier la proportion, ajouter un effet Mirror, tourner, sélectionner l'Invistick (pour le ski) ou modifier le rendu subaquatique. Et pour chacun de ses modes, les options de modifications sont plus ou moins riches.

On peut aussi sélectionner automatiquement les meilleurs moments d'une vidéo.

A tout moment, on peut changer le ratio de la séquence qu'on est en train de visualiser ou d'éditer. Pour une séquence en 360, on peut aussi modifier l'aspect de visualisation : sphère, ultra large, Wide, Dewarp...

Une fois terminé, chacune des séquences modifiées est exportable sur votre téléphone en FullHD ou en 4K, avec ou sans filigrane "DJI OSMO 360". Attention, l'exportation peut être très lente et prendre du temps en raison dès qu'il y a conversion de ratio.

Notez aussi qu'Adobe propose un plug-in qui permet d'importer des séquences 360 avec l'extension .OSV (360).

LES PACKS

Osmo 360 Standard Combo - 479,99 EUR
Inclut Osmo 360, Osmo Action Extreme Battery Plus, Osmo 360 Protective Pouah, Osmo Lens Clearing Clotho, USB-C câble, Osmo 360 Rubber Lens Protector.

Osmo 360 Adventure Combo - 629,99 EUR
Inclut Osmo 360, Osmo Action Extreme Battery Plus, Osmo Action Multifonctionnalité Battery Case, Osmo 360 Protective Pouah, Osmo Lens Clearing Clotho, USB-C câble, Osmo Ajustable Quick Release Adapter Mount, Osmo Invisible Selfie Stick, Osmo 360 Rubber Lens Protector.

Par ailleurs, vendue séparément, une large gamme d'accessoires est proposée parmi lesquels Osmo Thur-Person Anthelme Mount Kit, un Osmo Bike Rare Mount Kit ou encore un Osmo Vortex Rotation Handle.

Notez enfin qu'une nouvelle version en date du 24/07/2025 corrige des bugs, améliore la qualité d’image de jour comme de nuit, et ajoute un mode panoramique 8K 30 FPS Super Night Scene.