Panasonic NV-GS400

La mise en route entre la position d'Arrêt total et de Pause à l'enregistrement est assez rapide compte tenu du mode Quick Start, rendant opérationnel le camescope en 1,7" environ. Il suffit que celui-ci ait été mis en route, puis que la fonction Quick Start ait été activée pour que le On/Off atteigne cette rapidité. Du coup, le camescope est très rapide "à dégainer". D'autant plus rapide que l'enregistrement est quasi immédiat entre la position Standby et Record.

Panasonic a opté pour des capteurs 1/4,7", vu la densité de pixels... Tout comme Sony et son DCR-HC1000. La résolution souffre peu de critiques, elle évolue autour de 530-550 points/ligne avec une belle colorimétrie.

L' optique signée Leica comme à l'accoutumée chez Panasonic, ouvre à f/1,6 (jusqu'à f/2,8). Le stabilisateur est optique, comme sur le Sony, rappelons que seuls quelques modèles hauts de gamme en bénéficient.

La focale minimale du GS400 correspond à un équivalent Photo 24x36 de 45 mm (un peu mieux que le Sony), ce qui - de notre point de vue - contraint malgré tout à l'achat d'un grand-angle.

Viseur couleur étirable et relevable. Le réglage dioptrique n'a pas été oublié !

Mais c'est surtout l'écran qui retient l'attention. Le GS400 bénéficie d’un écran plus grand que les NV-GS200 et GS120 : 3,5" (9 cm de diagonale) au lieu de 2, 5" (6,3 cm). Une taille respectable et supérieure à celle du Sony. Sa résolution, excellente, totalise 200 000 pixels. C'est au-dessus de la moyenne mais toutefois conforme à des appareils à ce prix.

L'écran qui peut s'orienter jusqu’à 120° - c'est très rare - offre un certain confort de prises de vues à une seule réserve près : qu'il soit à 120° ou même à 90°, la taille de l'écran gêne la manipulation des boutons-poussoirs situés juste derrière.

Autre particularité, en retournant l'écran, celui-ci peut 'éclairer un sujet (jusqu'à 2 mètres) avec une lumière diffuse assez douce. C'est la Visualisation nocturne 0 lux.

Le chargeur est séparé, il ne monopolise donc pas le camescope durant la charge (autre différence avec le Sony DCR-HC1000). C'est bien vu.

Technologie du Pixel Shifting
 

C'est le très gros point fort de ce modèle : une résolution photo de 2288 x 1728 pixels (tirages possibles en 13x18). A comparer au 1760 x 1320 pixels du NV-GS200 et du 1536 x 1152 pixels du NV-GS120. Ou du 1152 x 864 pixels du rival le plus direct, le Sony DCR-HC1000. Il s'accompagne d'un flash escamotable, d'une portée de 1 à 2,5 mètres , 3 puissances d'éclair et même un anti-yeux rouges. L'appareil est immédiatement reconnu par un PC ou un Mac, qu'il soit ou non prévu pour l'USB2 d'ailleurs.

La résolution de 2288 x 1728 est obtenue grâce au "Pixel Shifting" : cette technologie permet de délivrer une meilleure résolution en décalant d’un 1/2-pixel les signaux issus de chacun des capteurs (en vertical et en horizontal).

Le flash ne réagit que lorsque la lumière vient à manquer. Mais on peut empêcher son déclenchement ou au contraire, le forcer, via un réglage du Menu.

L'utilisateur dispose aussi d'un mode vidéo très compressé sur carte mémoire en VGA 640 x 480 pixels s'il vous plaît...

En revanche, pas de carte fournie, même pas la moindre 8 Mo (sans doute parce que que l'utilisateur optera pour une carte de forte capacité) mais c'est un peu mesquin.

Sur une carte SD 16 Mo, 5 vues seulement sont stockables en 2288 x 1728 en mode Fine. Avec une carte mémoire SD 512 Mo, (69 euros) carte que nous vous conseillons, 265 vues sont stockables en qualité maximale.

Y'a pas photo ! Le Panasonic NV-GS400 est très concurrentiel par rapport à un APN 4 millions de pixels. A noter l'angle de champ agréablement plus large en mode Photo : 37,6 - 451 mm au lieu de 45 - 540 mm.

L'ergonomie du Panasonic NV-GS400 permet de maintenir le camescope de trois manières différentes grâce notamment à une double commande start/stop située sur le dessus de l'appareil. A noter la poignée anti-grip aux picots antidérapants. Le sélecteur de mode (vidéo, lecture, photo...) est assez pratique à manipuler même si on tâtonne un peu au départ.

Y'a pas photo ! Le Panasonic NV-GS400 est très concurrentiel par rapport à un APN 4 millions de pixels. A noter l'angle de champ agréablement plus large en mode Photo : 37,6 - 451 mm au lieu de 45 - 540 mm.

Le NV-GS400 dispose d'un mode "Pro-Cinema" qui permet de filmer en 25 images par seconde avec un rendu "proche" de celui du cinéma. Ce mode est toujours en 16:9, aussi sur une TV 4:3, il écrasera votre image en hauteur. Ecartons par ailleurs toute ambiguïté : le mode Pro CInéma n'est pas similaire à celui des Panasonic AG-DVX100 et 100A qui est dénué de phénomène de décalage de lignes, et qui respecte pleinement la résolution. Celle du NV-GS400 au contraire baisse de 25% dans ce mode nommé "frame mode". Ici nous avons reconverti cette image cinéma 16:9 en 720x576.

Le NV-GS400 argue aussi d’un mode 16:9 amélioré, en 1152x646 pixels avec une position grand-angle plus large.

La colorimétrie du Panasonic NV-GS400 a tendance à tirer un peu vers le rouge. Mais elle reste globalement fidèle.

Le Panasonic NV-GS400 dispose de tous les réglages manuels. Ceux-ci sont modulables en cours d'enregistrement via un système simple mais efficace : la bague de "mise au point" sert en réalité de sélecteur multifonction pour passer en zoom manuel, en mise au point manuelle, ou aussi, pour changer la vitesse d'obturation, ou le diaphragme (le gain s'ajuste en conséquence au-delà de la valeur maximale d'ouverture).

A l'usage, ce dispositif s'avère assez malin et pratique à utiliser, une fois passé les premiers tâtonnements dus à un simple manque d'habitude.

Cette bague, qui tourne sans fin (dommage), permet de travailler efficacement, par ajustement de la focale (zoom manuel) et éventuel effet "coup de poing" à la M6. Et côté focus, rattrapage possible de la mise au point, flou-net, de quoi déjouer parfaitement l'Autofocus.

Un autre bouton est spécifiquement dédié à la balance des blancs (4 positions).

La vitesse d'obturation va jusqu'au 1/8000e et ne descend que jusqu'au 1/50e à moins qu'on utilise le mode Photo. Dans ce cas, elle peut aller jusqu'au 1/2 de seconde.

Le GS400 est également équipé d'un micro-zoom (amplitude sonore qui suit celui de la focale), débrayable. Le réglage manuel du son s'accompagne d'une variante : Contrôle automatique du gain (AGC) ou pas. C'est assez rare pour le souligner...

La griffe porte-accessoires, qui n'a pas été oubliée, permet d'y glisser le micro ECM-CQP1 prévu pour ce camescope, ou une torche. Elle est dite "intelligente" car elle alimente l'accessoire en question.

Contrairement à la majorité des camescopes, le NV-GS400 dispose d'une trappe qui permet l'éjection de la K7 vers le haut. On connaît les avantages de cette conception lorsque le camescope est vissé sur pied ou simplement posé sur une table pour l'acquisition des rushes sur un PC.

Bon, d'accord, la télécommande filaire du NV-GS400 n'est pas l'apanage de ce modèle. Mais elle peut s'avérer bien pratique. Rappelons que celle-ci permet de contrôler l’enregistrement, mais fait également office de micro. Comme on le voit sur le dessin, cette télécommande filaire permet d'imaginer des positions de prises de vues bien différentes. Et elle s'adapte parfaitement aux gauchers. En sus, on dispose aussi d'une télécommande infrarouge traditionnelle.

Le zoom est un x12 stabilisé optique (X24 et X600 en numérique), ce qui différencie ce modèle des autres tri-CCD NV-GS200 et NV-GS120, pourvus d'un stabilisateur numérique. La progressivité du zoom est exemplaire, comme en atteste notre petit film. Et sinon il met moins d'une seconde pour balayer l'ensemble des focales. Pour rappel, le zoom motorisé se double d'une commande de zoom manuel... comme en pro !

En position grand-angle (vidéo), la focale n'est que de 45 mm. On peut acquérir le grand-angle de la marque, le Panasonic VW-LW4307WE. Il s'agit d'un X0,7 de diamètre de filetage 43 mm Il n'est pas trop cher : 115 euros. Il existe toutefois des grands-angles dans d'autres marques.

La stabilité au maximum de l'amplitude du zoom est assurée par la conception même du camescope (bonne assise, second déclencheur bien placé) mais aussi par le stabilisateur optique d'une remarquable efficacité. On bouge vraiment très peu avec comme en atteste notre vidéo.

Le GS400 n'est pas un foudre de guerre en termes de sensibilité car on connaît les limites des tri-CCD sur ce plan avec des capteurs 1/4,7 pouce, insuffisamment grands. Mais l'appareil s'en tire plutôt bien, même mieux qu'un Sony DCR-HC1000 par exemple.

Le Panasonic dispose d'un mode Colour Night View qui exploite les vitesses d'obturation lentes. Mais on ne peut ni descendre la vitesse d'obturation en manuel ni régler le gain. L'intérêt reste donc un peu limité.

La connectique du GS400 se compose d'une entrée/sortie DV, d'une entrée/sortie analogique, et prise USB à la norme USB2. Bien sûr, l'appareil sait convertir une source analogique en numérique avec mode Pass Through.