Le look du mini-DV MVX460 (Elura 100 pour les anglo-saxons)
ne ressemble pas vraiment à son prédécesseur, le fameux MVX350i, si l'on en juge
par la cure d'amaigrissement que le petit nouveau a subi : 150 grammes ! C'est un avantage de poids
et d'encombrement en voyage (le camescope tient presque dans une poche) mais l'inconvénient de
la miniaturisation se fait sentir en termes de stabilité, de taille de la batterie ou de grosseur
des boutons par exemple. D'ailleurs, le camescope est peu boutonneux, la touche Func se charge de concentrer
toutes les fonctions hormis bien sûr celles qui peuvent être éventuellement utiles
à un accès immédiat comme la touche Wide, l'éclairage de l'écran,
le mode Easy ou l'accès aux réglages focus/expo... Un Joystick de sélection décore
d'ailleurs le flanc arrière.
Autre différence visible, l'écran
passe du format 4:3 au 16:9, épousant le concept initié par Sony. Le MVX460 (et lui seul)
est fourni avec un grand-angle X0,75, seul de sa catégorie, toutes marques confondues. A noter
que dans la gamme précédente (MV900), aucune lentille de ce type n'est désormais
proposée (à l'inverse de l'ex-MV850i).
La batterie fournie (BP-208DG) est encastrée dans le corps de l'appareil, derrière l'écran. Elle était située à l'arrière sur le prédécesseur MVX350i. On devine immédiatement l'avantage et l'inconvénient de ce dispositif. Côté plus, une absence de protubérance à l'arrière, un encastrement parfait, voire même une certaine protection (des chocs). Revers de la médaille, conséquence de la forme très longiligne de la batterie, les accus optionnels n'existent pas hormis une batterie analogue proposée par Canon (BP-208 sans le "DG" à la fin). Ce handicap avantage un camescope comme le Sony DCR-HC46 par exemple, qui lui, offre des batteries de plus forte capacité.
Heureusement, avec 80 minutes d'autonomie réelle, la batterie d'origine reste satisfaisante, on peut même dire au-dessus de la moyenne, le camescope semblant consommer assez peu (sauf si on utilise la lampe à tout-va). Le fabricant annonce même 85 minutes en utilisant le viseur ou l'écran sans renforcement de lumière ("Bright"). Nous avons toutefois constaté une valeur un peu inférieure sur le terrain, Seule certitude, nous n'avons pas ressenti la gêne habituelle d'un camescope dont la batterie lâche au bout de 45 minutes. Et chaque journée de tournage s'est achevée avec une gêne moindre (nous ne disposions pourtant que d'une seule batterie).
Contrairement à Sony, on ne peut pas visualiser précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. On se contente toujours d'un symbole approximatif. On s'y habitue.
La charge nécessite 165 minutes environ, soit 30 minutes de plus qu'avec le MVX350i. Evidemment, le chargeur est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge. Autrement dit, en voyage, le soir venu, pas moyen de filmer avec le camescope et une 2e batterie (cas classique) tandis que le chargeur recharge la batterie utilisée dans la journée. Et pour éviter le vol de son camescope dans sa chambre d'hôtel, il faut être obligatoirement présent pendant que la batterie se recharge, ce qui contraint le plus souvent à une recharge la nuit. Pénible à la longue ! Fort heureusement, un chargeur optionnel autonome existe, le Canon CG 300E.
Le MVX460 est doté d'un capteur Mégapixel
(1 330 000 pixels) à la cible 1/5 pouce avec une optique d'ouverture f/1,8-3,4. Son capteur est
très légèrement plus petit que son prédécesseur (1/4,5) mais ça
ne semble pas compromettre la sensibilité du produit. Un capteur 1/5'' est préférable
en sensibilité au petit 1/6e de pouce. Côté colorimétrie, Canon argue toujours
de son processeur Digic DV , mieux au service de la colorimétrie selon son constructeur, grâce
à deux circuits séparés.
Le rendu des couleurs, la qualité d'image
globale est plutôt satisfaisante pour un mono-CCD. Le camescope ne tire pas vers une couleur plus
qu'une autre. Sa construction optique est par contre limitée par le long zoom X20 qui assombrit
légèrement les coins de l'image au télé.
Comme sur l'ex-MVX350i le MVX460 (et lui seul)
est fourni d'origine avec une lentille de conversion grand-angle X0,75 (lentille amovible). Certes la
lentille n'est pas utilisable si vous zoomez. Mais elle procure un avantageux 32 mm en équivalence
photo. Attention, en cas d'utilisation de la lampe, une ombre visible se forme, il est préférable
de le retirer.
A noter la présence d'un mode 16:9 amélioré
qui totalise 880 000 pixels effectifs (690 000 pixels en 4:3). On accède directement au mode
16:9 via la touche Wide Screen, située sur le flanc arrière. Cette touche aurait pu rester
dans le Menu car une fois fixé sur un format, on n'en change rarement. Ce mode permet d'agrandir
le champ (40,3 mm contre 46,1 mm) par rapport à la focale vidéo 4:3. A
noter : l'objectif bénéficie d'un clapet manuel, du coup on n'a plus à supporter
le capuchon qui pendouille !
Au chapitre des regrets, le Smear est assez important sur ce modèle.
Le viseur couleur du MVX460 n'est
ni relevable ni étirable à l'inverse de celui de son prédécesseur, Or il
est loin d'être inutile dans certaines situations de fort ensoleillement par exemple. Si l'on
utilise le mode 16:9, le moniteur du viseur étant en 4:3, l'image s'affiche au format Letterbox
- donc sans déformation - avec des bandes noires en haut et en bas. Notez
aussi la disponibilité du réglage dioptrique.
Comme la majorité des fabricants aujourd'hui
(Sony, Panasonic, Hitachi ), Canon arbore un écran 16:9, en cohérence avec l'amélioration
du mode 16:9 et la présence d'un bouton d'accès direct à ce mode. L'écran,
ouvrable sans difficulté, est toutefois moins sophistiqué que celui des Sony : pas de
zoom ou de second déclencheur. Par ailleurs, l'angle de visualisation n'est pas optimal, un peu
comme les écrans proposés sur les sièges d'Air France (notamment). Bref, la visualisation
à deux ou des prises de vues qu'on effectuerait camescope tenu de côté, poseront
problème. Enfin, le MVX460 ne reprend pas l'ingénieux système de touches et de
Joystick à même l'écran dont dispose la série MV900. Dommage et surtout pourquoi,
les deux gammes étant de la même cuvée ?
Dernière amélioration : un indicateur
de niveau (débrayable), divisant l'écran en deux sections horizontales égales.
Un peu gadget, mais nous l'avons utilisé dans certains cas pour le mode 16:9. Il est vrai que
ce niveau concoure à une légère meilleure horizontalité du caméscope,
si du moins le cadre présente une ou plusieurs lignes parfaitement horizontales.
Notez enfin que du fait de l'adoption d'un écran
16:9, l'affichage en mode 4:3 sur l'écran du camescope s'effectue sur une surface d'écran
plus petite (env. 4,4x3,4 cm, diagonale de 5,5 cm au lieu de 6,3 cm) puisqu'elle s'inscrit dans le cadre
16:9.
A l'inverse de la série MV800 de la cuvée 2005, le MVX460 ne possède aucune griffe porte-accessoires. Cette absence est paradoxale compte tenu de l'existence d'une prise micro. Elle contraint donc l'utilisateur à acquérir éventuellement une solution que Canon recommande parfois : le bras de fixation optionnel SA1, à fixer sur le pas de vis. Toutefois, la notice n'en fait pas état, parmi les accessoires en option. On peut néanmoins se tourner vers le Sony VCT-S30L (truc donné par un utilisateur).
Bonne initiative, la K7 des MVX460/450 s'extraie par le haut comme sur ses prédécesseurs, On n'est donc pas gêné le moins du monde pour changer de cassette alors qu'on filme sur trépied ou pour dérusher, lorsqu'on pose le camescope sur une table. Le camescope est en ordre de marche en une douzaine de secondes environ à partir de l'instant où on introduit la cassette.
Non, le cadreur (votre serviteur...) ne croupit
pas en prison mais filme simplement à travers les barreaux d'une "fenêtre" d'un
train de l'époque coloniale anglaise... Au delà de l'anecdote, on voit à quelle
point la cure de minceur et la maniabilité extrêmes du MVX460 peut permettre une prise
en main audacieuse. Toutefois, la vision latérale de l'écran, ici gênée,
n'est pas le point fort de ce camescope.
Certes, on peut tenir l'appareil d'une façon
plus simple ! Dans ce cas, les commandes tombent naturellement sous les doigts comme celle du zoom,
à la progressivité très agréable. Le camescope ne glisse pas comme une savonnette.
La mise en route de l'appareil est rapide : 4 secondes environ. Le
délai de déclenchement est immédiat, ce qui permet de ne rater aucune prise.
Parmi les regrets, nous avons observé des
traces de doigt sur l'objectif mais moins qu'avec un modèle de la série MV900 par exemple.
Ces traces sont dues à la faible protection de l'objectif, lorsqu'on place le grand-angle. Par
ailleurs, on regrette l'absence de double commande start/stop ou de zoom sur écran (comme chez
Sony), ce qui aurait facilité la tenue de l'appareil et peut-être sa stabilité lors
de longs zooms. On regrette aussi l'ingénieux Joystick sur l'écran du MV960, permettant
d'accéder à la mise au point ou à l'expo en un éclair.
A noter enfin un très bon point : le mode
Review qui est suffisamment pratique d'accès sur ce Canon pour faciliter le recalage précis
de la bande en cas de visionnage d'une séquence sur une cassette non terminée.
Notons aussi l'existence d'un décompte de
10 secondes, une solution pratique habituelle à Canon.
Sans la lentille grand-angle additionnelle du MVX460, on obtient une focale minimale de 46,1 mm en 4:3. Pas de quoi pavoiser. La valeur descend à 40,3 mm en 16:9, ce qui est déjà plus confortable. Mais c'est sans comparaison avec la focale obtenue grâce à l'ajout de la lentille de conversion x0,75 fournie: Une fois la lentille fixée, l'angle de champ minimal passe environ à un 32 mm. Attention, avec la lentille, on ne peut pas zoomer au-delà d'un seuil X3 environ.
Par ailleurs, la qualité obtenue souffre d'une déformation relativement marquée sur les bords (de type déformation en barillet). Autrement dit, la lentille ne saurait complètement remplacer un complément optique de bonne qualité. Parmi les avantages de cette lentille, notez qu'elle se dévisse facilement et rapidement si besoin, sans endommager le pas de vis.
Le micro, situé sous l'objectif, restitue
globalement bien les sons, excepté les graves dans lesquels il n'excelle pas mais qui sont subjectivement
plus présents en mode 16 bits. Consolation, le micro capte peu les bruits de manipulation, comme
en atteste notre vidéo. En outre, on distingue moins que sur la série MV800 (cuvée
2005) le léger grésillement (bien que présent) affectant la quasi totalité
des camescopes Canon. Rappelons que ce grésillement ne vaut que pour des atmosphères silencieuses
: ainsi nous avons tourné dans des conditions d'ambiances de rues, de plage et de campagne sans
être gêné. Le bruit s'entend en revanche sur des scènes de nuit d'un restaurant
en plein air dans une ambiance feutrée.
Pour obtenir un son éventuellement plus
parfait, Canon n'a pas omis la prise Micro, bien présente. Il n'est pas allé jusqu'au
bout de sa logique puisqu'aucune griffe porte-accessoires n'est prévue. Dommage. Par ailleurs,
la prise casque a disparu comme sur l'ex-MVX300. Seul le filtre anti-vent est au programme avec 2 positions
Auto ou Off. A titre personnel, nous préférons ne pas couper les fréquences graves
et ne pas l'utiliser.
Il faudra aussi se méfier de la prise en
main du camescope qui peut entraîner un masquage involontaire du micro. Nous en avons fait l'expérience
avec pour conséquence un son légèrement étouffé dans ce cas (incontrôlable
en l'absence de prise casque).
Pour finir une louable attention : la possibilité
de régler dans le Menu le doublage son depuis un Micro externe ou depuis l'entrée Line.
A noter une différence entre les MVX460
et MVX450 : l'absence de doublage son sur ce dernier.
Un zoom X20 en optique, Canon se maintient toujours dans la course contestable des fabricants à la puissance de zoom, même si Panasonic (entre autres) le devance avec ses zooms X30... Mais un zoom X20, c'est déjà largement plus qu'il n'en faut ! On se dispensera donc des paliers à x80 et x800 numérique ! La progressivité du zoom est suffisamment rapide pour balayer l'ensemble des focales en 3 secondes seulement. Et en même temps assez lente pour se prolonger durant 33 secondes (!) à sa vitesse minimale. Pas de bruit de zoom à noter. Une remarquable attention : la possibilité de choisir dans le Menu 3 vitesses de progressivité ou une vitesse variable (selon la pression exercée...). C'est très pratique.
En focale "large", si l'on choisit le mode vidéo 16:9, la focale minimale est de 40,3 mm. L'image ci-dessus est captée sans le grand-angle additionnel du MVX460. Diamètre filtre du camescope : 27 mm.
Le même point de vue au zoom x20 (*). Evidemment impressionnant ! La focale télé est de 806 mm en 16:9 (et jusqu'à 962 mm en 4:3) ! Inutile de dire que la stabilité est rendue un peu délicate sans trépied, comme en atteste notre vidéo (à venir), le stabilisateur numérique ne pouvant réaliser de miracles... Trouver des supports de stabilité naturels sera toujours la meilleure solution. On observe aussi une baisse" normale" de la luminosité au télé, ce qui se traduit par des bords de l'image légèrement assombris.
(*) sans grand-angle additionnel qui n'est pas utilisable à cette focale.
Les automatismes du Canon, Focus, Expo et Balance
des blancs sont fiables. Seul l'autofocus peine un peu en basse lumière ou au maximum du zoom
dans des conditions difficiles. Mais il est globalement plutôt réactif.
Ces 3 paramètres sont réglables manuellement.
L'expo, notamment, bénéficie de 11 paliers dans un sens comme dans l'autre. L'accès
aux deux principaux réglages - Focus et Iris - s'opèrent depuis le bouton-poussoir (Joystick)
arrière quadri-directionnel. Ce Joystick est une véritable tour de contrôle puisqu'elle
pilote les fonctions de MAP, expo, l'accès au Menu, modes Programmes et agit aussi en lecture
de bande et recherche du dernier enregistrement ! On est un peu déroutés au début,
puis l'utilisateur s'habitue. Mais le réglage via un Joystick qu'on oriente vers la gauche ou
vers la droite n'a pas notre préférence par rapport à une molette crantée
comme celle qui équipait la série MVX300/330/350i à l'avant du camescope. C'est
un recul, même s'il est vrai qu'on ne peut juger la différence de maniabilité qu'en
ayant eu auparavant un MVX350i entre les mains. Et même si la réglage de la molette à
l'avant était parfois gêné par l'inclinaison de l'écran.
Ici pas d'écran tactile, malgré tout
de très nombreuses fonctions dont les 8 modes Programmes (auto, portrait, sports, nuit, spotlight,
sable et neige... ), le stabilisateur, l'obturateur lent ou encore les vitesses de zoom, ne sont accessibles
que depuis le Menu. Pas de touche contre-jour - dommage - "remplacée" par une touche
LCD Backlight, bien moins utile !
A noter, à l'instar de Sony, l'existence
d'un mode Easy, permettant à l'utilisateur de bloquer la quasi totalité des automatismes.
C'est notamment utile pour parer à des situations d'urgence dans lesquelles on a besoin "d'assurer"
le plan.
Parmi les réglages originaux possibles,
trois sont peu courants sur un modèle milieu de gamme : il s'agit de la saturation des couleurs,
l'ajustement du contraste et le réglage des tons chairs.
A noter enfin l'existence de 9 fondus et 9 effets
numériques.
Les Canon, comme à l'accoutumée, exploitent une carte SD (non fournie). La résolution Photo du MVX460 - en mode UltraFine - plafonne à 1152x864 pixels et n'est pas disponible en mode 16:9, sans doute pour ne pas altérer davantage l'image. Car la qualité obtenue est évidemment trop limitée pour servir à des usages pointus. On utilisera le mode Photo comme dépannage. A noter que l'introduction de la carte mémoire ne gêne aucun autre élément du camescope. Comme partout, on dispose de 3 niveaux de qualité : Superfin, Fin, Normal.
Parmi les nombreuses possibilités, le mode Bracketing, le retardateur, les vues en Rafale et la faculté de recopier le contenu de la carte mémoire sur la K7. On peut même enregistrer en vidéo sur la bande et simultanément, créer une image fixe sur la carte. On dispose aussi d'un mode vidéo très compressé sur carte mémoire en 320 x 240 ou 160 x 120.
Le mode Photo des MVX460/450 n'est pas secondé d'un flash. Mais la lampe à double diode peut entrer en fonction si besoin, pour éclairer la scène.
L'impression des photos peut s'effectuer sur une imprimante Pictbridge, le Canon étant compatible avec cette norme.
Le mode 16:9, qualifié de "haute résolution",
est néanmoins amélioré et procure une image suffisamment convenable pour supporter
de ne filmer que dans ce format. Il peut s'utiliser conjointement avec ou sans le stabilisateur. l'écran
restitue pleinement ce mode 16:9 tandis que le viseur, au ratio 4:3, affiche une image en Letterbox.
Pour accéder au mode 16:9, une touche Widescreeen
commute automatiquement l'écran. Pour autant, était-ce bien nécessaire de fournir
un accès direct comme si on changeait de format à tout instant ? Nous n'en sommes pas
sûrs...
A noter que ce mode 16:9, est conservé même
si on retire la batterie. il est donc inutile de le revalider.
Côté sensibilité, le Canon s'avère plus sensible que son homologue Sony, même en se dispensant d'utiliser le mode Obturateur lent Auto (ou de recourir au mode 25P). L'image du HV20 est globalement plus lumineuse même s'il est vrai qu'elle fourmille un peu plus. Côté chiffres, la sensibilité du HV20 est annoncée pour 0,2 lux en mode Nuit, ce qui correspond à une vitesse d'1/2s et de 2,5 lux en mode d'obturation lente Auto sur On. Le HC7 de Sony revendique pour sa part à peu près les mêmes données chiffrées. Mais le capteur un peu plus grand et moins dense du Canon semble le rendre légèrement plus sensible comme le confirment nos captures comparatives.
Pas de différence en revanche sur le Smear : le HV20 y est insensible, c'est l'apanage de tous les modèles CMOS et c'est bien appréciable, on finit par oublier ce cauchemar.
Si vous exploitez l'obturation lente auto, sachez que ce mode ne provoque que des saccades légères, voire imperceptibles, la vitesse d'obturation évoluant entre 1/50 et 1/25e en fonction des conditions de luminosité.
Le Canon intègre une torche qui n'est pas un gadget même si sa puissance très limitée ne permet pas de gérer toutes les situations nocturnes. Cette lampe éclaire à une distance maximale d'un mètre environ. Mais cette solution d'appoint dépanne bien, je l'ai mise à profit pour de petites séquences nocturnes. Sans l'apport de la torche, ces séquences n'auraient tout simplement pas existé ! J'avais déjà utilisé un dispositif comparable avec le Canon MVX460 qui m'avait été d'une aide précieuse quand la lumière venait à manquer totalement.
Sans torche (ci-dessus à gauche), même en grand-angle, ces joueurs de cartes demeurent dans la pénombre et l'image est très bruitée, malgré la présence d'une petite lampe d'ambiance qui éclaire verticalement les protagonistes.
A droite, une fois la nuit tombée, je me suis servi de la torche intégrée du HV20 pour enregistrer une séquence-souvenir. La puissance de la lampe (7 watts) reste toutefois modeste (bien qu'elle aveugle) et insuffisante dès qu'on éloigne le sujet à plus d'un mètre.
Attention, bien sûr, surcroît de consommation à prévoir. Il ne reste plus qu'à recharger pour la nuit.
Malgré sa petite taille, toute la connectique
du MVX460 est regroupée sur le camescope (pas de station d'accueil comme chez Sony), derrière
l'écran et sous une trappe, à droite du viseur. La connectique se compose d'une entrée/sortie
DV et d'une entrée/sortie analogique, un sésame précieux qui permet notamment de
sauvegarder ses montages. Le MVX460 est aussi capable de convertir une source analogique en numérique
et autorise le mode Pass
Through. Pour ceux qui se sentent perdus, une page entière de la notice est consacrée
à ce sujet. La prise USB-2 est aussi au programme bien sûr. Ajoutons la prise Micro (mais
pas de prise casque). Seul le MVX450 n'a aucune
entrée.
Attention, les prix étant tirés vers le bas, le câble DV n'est jamais fourni (ni
la K7 d'ailleurs), il faut l'acquérir au moment de votre achat. Autre
nouvelle en demi-teinte, ni prise s-vidéo ni même un câble spécifique mini-jack/s-vidéo
en option pour se connecter en Y/C. Il faut sans doute se résigner à voir disparaître
tout connecteur physique Y/C (Canon n'est pas le seul), du moins sur les modèles d'entrée
et de milieu de gamme.
Côté lecture, il est à noter
que le Canon offre des touches qui apparaissent sur écran (ce dernier n'est pas tactile) en mode
Play et que l'on manipule à l'aide du Joystick. Mais si l'on préfère des touches
physiques, la télécommande reprend ces mêmes touches. Elle y ajoute d'ailleurs l'image
par image avant ou arrière, le ralenti et lecture x2
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