Test complet Sony DSC-RX0 II
La caméra pour Vlogger
26 mars 2019 par Thierry Philippon
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Sony DSC-RX0M2
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Prix fabricant : 850 Euros |
Voici la deuxième version de cet appareil plus vidéo que photo même s'il déploie des fonctionnalités puissantes dans les deux domaines. La première mouture avait fait un passage bien silencieux. Cette fois, le DSC-RX0 M2 pourrait bien se faire remarquer. La nouvelle actioncam Sony (même si Sony ne revendique pas ce terme) est plus clairement orientée Vlogger et désormais pourvu d'un stabilisateur, d'un écran articulé et du 4K en 30p / 25p. Un triple manque du prédécesseur. Par beaucoup d'aspects que nous allons voir, il reprend les caractéristiques logicielles de boîtiers et caméras Sony hauts de gamme, notamment le RX100 M6 auquel vous pouvez vous référer pour de très nombreux fonctions logicielles que je ne vais pas développer de nouveau ici. Vous pouvez même vous référer au tutoriel détaillé portant sur les Profils d'image, qui sont identiques. L'écran de 3,8 cm (type 1.5'') et 230.400 points, est désormais inclinable à 180 degrés vers le haut et à 90 degrés vers le bas. Un net atout pour les selfies ou les VLOGS ou les prises de vues acrobatiques. Le Sony RX0 II revendique toujours une résistance à l'eau (étanche jusqu'à 10 mètres de profondeur, norme IPX8), à la poussière (IPX6), aux chutes (jusqu'à 2 mètres) et à la pression (jusqu'à 200 kilos). On peut apprécier à sa juste valeur le fameux capteur Sony 1 pouce RS empilé de Sony de 15,3 Mp utiles (sur un total de 21 Mp) et le processeur BIONZ X. Notez l'optique grand-angle 24mm ouvrant à F/4. A noter aussi la plage étendue de sensibilité allant de 80 à 12.800 ISO. L'enregistrement vidéo s'effectue en 4K 30p / 25p en 100 Mbps ou 60 Mbps, un choix apprécié, ainsi que le 100p en FullHD ! Le nouveau venu dispose aussi si besoin du super ralenti HFR (960 /images/s / 1 000 /images/s), d'une sortie micro-HDMI 4K non compressée, du S-Log2 et d'un enregistrement vidéo proxy simultané. Il innove avec une entrée Micro 3,5mm, un gros point fort, malgré l'absence parallèle de prise casque. Le RX0 II est donc une nette amélioration du prédécesseur, à condition de s'équiper de plusieurs batteries, la NP-BJ1 fournie étant donnée pour 20 à 35 minutes réelles. D'ailleurs Sony en fournit deux d'office, ce qui en dit long ! |
à gauche, la Hero7 Black de GoPro, à droite la Sony DSC-RX0 M2
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Passons à la relative mauvaise surprise : le prix. A 800 euros, c'est beaucoup plus qu'une GoPro Hero 7 Black par exemple mais la Sony inclut la poignée VCT-SGR1 (presque 120 euros), et une batterie supplémentaire, ramenant le prix autour de 650 euros, prix catalogue on le rappelle, et sans compter les revendeurs qui peuvent vous proposer un prix moindre en rognant sur leur marge. Les mauvaises langues noteront que la batterie tenant peu de temps, ce n'est pas un vrai cadeau d'en offrir deux et ils auront un peu raison ! A qui se destine-t-il ? Ce boîtier photo-vidéo est apparemment conçu pour une clientèle plus exigeante que celle des GoPro, délaissant les très grands-angles et souhaitant intervenir sur la texture de l'image (Profils PP1 à PP7). D'ailleurs un chiffre qui ne trompe pas, celui du nombre de pages de la notice qui totalise 300 pages, reflet de sa richesse. Notice qui au passage, est téléchargeable en PDF en plus d'être consultable en ligne. Ouf ! Une caméra également plus passe-partout, pouvant venir seconder un appareil principal comme une AX700 / NX80 / Z90 par exemple, pour des prises de vues plus acrobatiques ou sportives. |
Parmi les autres caractéristiques, on trouve aussi : -un obturateur anti-distorsion jusqu'à 1/32 000 s Place au test, centré sur les fonctionnalités vidéo et photo de ce drôle d'appareil. |
Vous pouvez vous rendre compte de la qualité réelle des fichiers bruts de la Sony DSC-RX0 II en consultant la section Téléchargements du Forum. |
Le test du Sony DSC-RX0 II
Présentation du RX0 IIUn outil pour Vloggeurs. Le terme est parfois balancé à toutes les sauces, comme si ce type de caméra ne servait qu'à cet usage. La documentation commerciale Sony semble toutefois avoir réellement conçu une caméra pour Vloggeurs, mais aussi pour touristes et marcheurs de tous poils, avec en ligne de mire des concurrents comme l'Osmo Action, l'Osmo Pocket ou la GoPro Hero7 Black auxquelles il est difficile de ne pas se référer. Par rapport à la Hero7 Black, la RX0 version II a pris un peu d’embonpoint surtout en comparaison de son prédécesseur mais il est toujours aussi cubique. Ses dimensions et son poids restent toutefois modestes : 59 x 40,5 x 35 mm pour un poids de 132 grammes (contre 110 grammes pour le RX0 première génération). Sans tenir compte de la poignée de la Sony, la GoPro (62.3 x 44.9 x 28.3 mm) est moins épaisse (moins profonde) mais les dimensions se valent hormis cela. Même le poids est strictement comparable. Un détail qui ne trompe pas sur l'orientation VLOG de la Sony, c'est la présence d'une "entrée micro" mini-jack 3,5mm, en sus des deux orifices sous l'objectif, malgré la taille réduite du produit. La légèreté du boîtier va aussi dans la logique d'un outil pour Vloggers, étant entendu que lorsqu'on évoque le Vlog, on peut aussi inclure les randonneurs, promeneurs et autres trekkeurs etc. qui ne font pas obligatoirement du Vlog au sens strict du terme. |
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Le Sony RX0 II revendique toujours une résistance à l'eau (étanche jusqu'à 10 mètres de profondeur, norme IPX8), à la poussière (IPX6), aux chutes (jusqu'à 2 mètres) et à la pression (jusqu'à 200 kilos). Précisons aux curieux que les chutes sont testées sur une planche de contreplaqué de 5cm avec l'écran fermé. Et ça n'empêche pas les éraflures que Sony ne garantit pas ! L'étanchéité reste l'intérêt majeur et vient concurrencer sur ce plan le concept de la GoPro, qui, sans caisson, peut plonger également à 10 mètres. Pour aller plus profond, un caisson optionnel (MPK-HSR1) accepte de plonger jusqu’à 100 mètres. Après le grand bain, Sony conseille de laisser l’appareil dans une cuvette de nettoyage remplie d’eau propre pendant environ 5 minutes. Et comme souvent, il est conseillé de ne pas laisser l’appareil dans de l’eau salée ou en contact avec de l’eau salée, cela risquerait de le rouiller ou de le décolorer, et de diminuer ses performances d’étanchéité à l’eau. |
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Autre objet central de cet outil pour Vloggeur, l'écran : Sony a intégré un petit écran 1,5 pouce de 230 Kp. Une diagonale et une résolution logiques. Fait remarquable, une double articulation sur charnière lui permet de s'incliner à 180° vers le haut, au lieu de 90° et de 90° vers le bas au lieu de 45°. Cela permet de viser sous différents angles, notamment au ras du sol ou en se baissant. Et c'est la preuve que la compacité n'interdit pas d'articuler l'écran. |
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On peut surtout le retourner vers le haut façon VLOG (ou photo selfie), non seulement pour prendre des photos dans ce mode, mais surtout pour offrir un monitoring précieux. On retrouve la logique de l'Osmo action qui dispose d'un petit écran avant permettant au vidéaste qui se filme, de contrôler le cadrage bien mieux que sans rien (cas de la GoPro). Les seules impossibilités sont d'orienter l'écran sur le côté, façon GH5, ou à l'envers pour le protéger. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles on peut constater à la longue des rayures sur écran, à moins de prévoir une protection écran. Premier problème éventuel de cet écran, il est non-tactile. C'est à dire qu'il faut toujours déambuler dans les Menus via 4 flèches directionnelles et un bouton Entrée pour valider sans pouvoir faire appel au tactile. Il faut toutefois reconnaître que la saisie tactile n'aurait pas été bien pratique sur écran, l'espace entre les lignes du Menu étant restreint. Mais les mauvaises langues diront que GoPro l'a rendu possible, certes avec un écran sensiblement plus grand. |
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Attention à un piège redoutable de cet écran : un réglage du menu nommé "réglage désactivé de l'écran" (écrit en abrégé) éteint l'écran au bout d'une minute dix d'enregistrement, ce qui peut se produire si vous pratiquez du VLOG. Et il faut placer le paramètre sur Off pour désactiver l'extinction ! Un bon point pour finir : l'écran dispose de plusieurs modes d'affichage (Display). On aime bien le mode complet qui indique tous les paramètres en cours au prix, il est vrai, d'un certain encombrement de l'écran. |
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CAPTEUR, OPTIQUE, STABILITÉL'appareil conserve la taille de de l'excellent capteur 1 pouce (13,2mm x 8,8mm) des DSC-RX100 M6 / M7 (entre autres), ici limité à 15 Mp (au lieu de 20 Mp sur le DSC-RX100 M6). Pour rappel, ce capteur est un Exmor RS destiné à la vidéo 4K puisqu'il accélère la vitesse de traitement des données grâce à une mémoire intégrée. |
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La construction optique offre un angle de champ de 84 degrés, soit un vrai 24 mm (en image fixe 3:2) correspondant à une focale de 7,7 mm à la base. La stabilité, attendue au tournant puisqu'elle n'existait pas sur le RX0 1ère génération, s'appuie sur un stabilisateur intégré électronique qui fonctionne en photo ou en vidéo. Il ne dispose que deux positions simples : On ou Off. Comme il n'y a pas de position télé, le stabilisateur a en théorie moins besoin de compenser les secousses. On pourrait même être tenté de désactiver le Steadyshot car on économiserait de la batterie, et on gagnerait un peu de grand-angle. En effet, l'activation du stabilisateur fait perdre quelques degrés d'angle de champ (voir nos images comparatives ci-dessous ou en section Téléchargements) en vidéo. C'est un peu embêtant pour le VLOG qui a besoin d'un angle assez large. La notice le confirme d'ailleurs sans préciser combien, mais l'équivalent focale semble passer de 24 mm à 28mm-30mm. Comme le cadre vacille facilement, on fait donc généralement le choix d'activer le stabilisateur. Mais outre la perte d'angle de champ, le cadre vacille toujours pas mal, surtout en marchant, en raison probable de la légèreté de l'engin, de l'angle de champ plus étroit, et de l'absence de système B.O.S.S. L'impression se confirme nettement sur une GoPro Hero7 Black avec des images comparatives. La GoPro est TRÈS supérieure en stabilité en marchant. |
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Steadyshot sur Off
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Steadyshot sur On |
Pour me convaincre qu'un réglage ou que mon modèle n'était pas en cause, je suis allé voir les images d'autres testeurs de RX0 II et on voit bien que le cadre bouge souvent, y compris en VLOG quand il se filment, pour peu qu'il soient eux-mêmes un peu agités. Mais la faiblesse du stabilisateur se fait aussi sentir lorsqu'on filme des sujets autres que soi-même : monuments, paysages, rues... Le seul moment où la stabilisation est "bonne" c'est lorsqu'on se filme en VLOG, sans trop bouger, car l'attention est centrée sur celui qui parle. Bref, un résultat vraiment très mitigé pour ce stabilisateur, phénomène qui n'est pas immédiatement perceptible, j'étais d'ailleurs passé à côté lors d'une première approche, excité comme chacun par le concept de l'engin. Notez aussi que si vous êtes sur [120p]/[100p] ou à vitesse de défilement élevée, le Steadyshot sera automatiquement désactivé. |
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MISE EN ROUTE, CARTE, ENREGISTREMENTPlus satisfaisant, l'allumage du DSC-RX0 MII est plutôt rapide (comptez 1,5 seconde) et facile (simple pression). Comme vous l'avez sans doute compris, le DSC-RX0 II enregistre des photos ou des vidéos. On passe de l'un à l'autre selon le programme choisi dans le Menu. Par exemple Programme Auto Film ou Programme iAuto Photo. On ne passe donc pas instantanément de l'un à l'autre. Heureusement, on peut accélérer le passage par le mode Raccourci (flèche droite puis curseur à déplacer, puis choix du Mode de prise de vues). Petite astuce : si c'est la fonction "Mode de prise de vues" que vous avez sélectionnée en dernier, le curseur sera déjà positionné dessus, ce qui vous fera gagner une étape. Notez que Sony bloque tout enregistrement si vous ne le nourrissez pas avec une carte SDXC U3 pour le XAVC-S 4K et une Class 10 U1 au minimum pour le XAVC-S en 60 Mbps et une U3 en 100 Mbps. En théorie, les MS sont toujours compatibles, ce doit être pour des raisons juridiques liées à la clientèle Sony qui aurait acheté des MS car on ne voit pas trop sinon les raisons techniques ou en termes de marché ! Notez aussi un truc fâcheux qui a le don d'irriter : on peut introduire la carte mémoire dans les 2 sens jusqu'à ce qu'un message vous dise que vous avez fait erreur ! Le risque d'endommager la carte n'est pas prouvé mais tout de même... Attention, les enregistrements en 100 Mbps consomment beaucoup : 1H15 de vidéo seulement sur une carte de 64 Go ! On passe à 2H05 avec du 60 Mbps. Et du 5H avec du FullHD en 60p / 25p en 25 Mbps. En photo, le Sony enregistre en RAW, RAW+JPEG ou JPEG et peut aller jusqu'à sa résolution maximum de 15 Mp (L) ou 7,7 Mp (M) ou 3,8 Mp (S), avec même 3 niveaux de qualité (Extra Fine, Fine, Standard). Une carte de 128 Go peut stocker 7400 images RAW. En RAW, le fabricant exploite son nouveau processeur BIONZ X plus rapide que le prédécesseur, qui est capable de dépoter 24 images (théoriques) en Raw à la seconde ! Parmi les différents logiciels qui traitent du RAW, on recense chez Sony la suite logicielle gratuite Imaging Edge qui permet de visualiser et gérer les fichiers Sony RAW portant l'extension ARW. |
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En vidéo, les options sont encore plus nombreuses qu'en photo. Le Sony sait enregistrer en XAVC-S 4K ("faux 4K", dit UHD), mais aussi en XAVC-S HD. En 4K, en Pal (la zone NTSC est aussi disponible), on est en 25p au débit de 60 ou 100 Mbps. On marque une préférence pour le 60 Mbps, souvent suffisant et moins dévoreur d'espace disque. Autre choix, rester en FullHD qui procure un plus vaste choix d'options en 50p / 50 Mbps, 50p / 25 Mbps, 25p / 50 Mbps et 25p / 16 Mbps. Parmi les options intéressantes, il faut ajouter le 100p en Pal (ou 120p en NTSC) à 100 Mbps, et le 100p (ou 120p) / 60 Mbps. Après essai, je peux confirmer que le DSC-RX0 II ne semble pas limité à 5 minutes d'enregistrement pour limiter la chauffe comme c'était le cas avec le DSC-RX100 M6. D’ailleurs, on ne peut pas dire que le RX0 II chauffe particulièrement, au point d'empêcher l'enregistrement durant un long laps de temps. Par ailleurs, dans les autres modes, j'ai pu enregistrer durant environ 15 minutes d'affilée. Par contre ce n'est pas un camescope, on ne dépasse pas les 30 minutes d'affilée. Le DSC-RX0 II sait aussi enregistrer en AVCHD (en Pal) en 50i à 24 ou 17 Mbps. Décidément peu avare en options, Sony propose aussi l'enregistrement parallèle de films en Proxy qui sont enregistrés dans ce cas au format XAVC S HD en 1280×720 à 9 Mb/s seulement. L'intérêt : avoir en double des fichiers plus légers qui sont plus faciles à monter ou peuvent être plus rapidement transférés sur smartphone ou sur des sites de partage. Enfin on peut enregistrer... en vertical comme chez GoPro ! |
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LE MODE HFRLe Sony a une autre spécificité : c'est le mode HFR qui offre des ralentis extrêmes en FullHD en [240fps] / [250fps], [480fps] / [500fps] et [960fps] / [1000fps] ! Ces fréquences correspondent respectivement à un Ralenti x5, un Ralenti x10, ou un Ralenti x20. Le principe est d'enregistrer des scènes de "seulement" 2 ou 4 secondes à une résolution inférieure puis l'appareil les restitue en FullHD par upscaling. Plus la fréquence est élevée, plus le système recadre dans l'image. Mais comme avec les autres produits Sony intégrant ces vitesses plusieurs essais, le constat est le même : les modes à 1000 fps et même à 500 fps sont difficiles à utiliser, car ils dénaturent l'image et nécessitent de réunir des conditions de luminosité vraiment propices. Par exemple, à 500 fps, l'image est enregistrée en 1824 x 1 026 px (à 2 secondes), elle est donc altérée lorsqu'elle est upscalée en FullHD. Et si on choisit de privilégier la durée (en qualité 4 secondes, on descend à 1676 x 566), la perte s'accroît. C'est encore pire quand on pousse les fps à 500 ou 1000 fps. En revanche, à 250 fps, j'ai obtenu de très jolis ralentis. Les adeptes des mouvements sportifs vont se régaler, si ce n'est que la durée maxi assez courte (2 ou 4 secondes) limite les possibilités d'exploitation. |
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QUALITÉ IMAGE, PROFILSLe rendu est somptueux, l'image est plus "photo" qu’une GoPro ou une Osmo Action grâce au capteur 1 pouce. Sans être dans la douceur d'un micro 4/3 ou d'un hybride 24x36, l'image est plus douce qu'une GoPro par exemple (certains diront moins contrastée). La douceur est aussi favorisée par les flous d'arrière-plan lorsque la mise au point est faite sur un visage ou un avant-plan. Ce sont des aspects esthétiques terriblement manquants sur une GoPro ou une Osmo Action ou Pocket. On remarque un peu d'aliasing parfois sur des motifs géométriques (grillage de jardin) mais pas de rolling-shutter. Pas de tendance marquée de dominante de couleurs. Mais bien sûr, l'expo crame les ciels selon la réaction de la cellule. Une correction d'exposition (EV en - ou en +) est possible en vidéo comme en Photo. |
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On peut affiner la balance des blancs entre 12 réglages et compenser les difficultés d'exposition. Mais ce sont surtout les Profils d'image et les différents traitements possibles du Gamma, qui donnent toute leur saveur à l'image du Sony. Le DSC-RX0 II dispose en effet de profils d'image élaborés qui rejoignent ceux que l'on connaît déjà sur les reflex de la gamme A7R XX ou sur les DSC-RX100 VI (voir notre tuto) et VII, et même sur les caméras AX700 / NX80 / Z90, rien que cela ! Il s'agit de profils (PP1 à PP7) jouant sur le Gamma, le niveau de noir, le Coude, le mode Couleur ou la Saturation.
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Une grande liberté quand on sait maîtriser notamment les différentes courbes de Gamma (Standard, Still, Cine1, Cine2, ITU709, s-log2...). Précisons que le s-log2 donne en sortie de capteur une image neutre qu'on travaille au montage (étalonnage) avec l'aide d'une LUT, sorte de table de conversion corrigeant la linéarité du rendu des couleurs. En tout cas, c'est assez inattendu de trouver tous ces profils sur une petite caméra. Et c'est une nette différenciation avec DJI et son Osmo Action d'une part et GoPro et sa Hero 7 Black d'autre part. Les seules impasses concernent l'absence de log-s3 et de mode HDR, une absence étrange pour ce dernier. |
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SENSIBILITÉLe DSC-RX0 M2 s'en sort plutôt très bien par faible sensibilité - tant en photo qu'en vidéo, grâce à son capteur 1 pouce. Je suis monté en extérieur nuit jusqu'à 3200 Iso, et l'image restait encore exploitable. La comparaison d'images prises simultanément avec une Gopro Hero7 Black donne un très net avantage à la RX0 II qui génère peu de bruit à 3200 Iso tandis qu'à 1600 Iso, la GoPro fourmille déjà ! Nos images comparatives sont sans appel. Cependant en Iso Auto, le RX0 II peut avoir tendance à exagérément amplifier le Gain, il est donc préférable de paramétrer la valeur de votre choix. L'Iso Auto est un peu piège car c'est en réalité un mode Auto paramétrable, c'est à dire qu'il faut définir une valeur Minimum et Maximum. Il faut donc veiller à ce que la valeur minimum ne soit pas trop élevée si ce n'est pas justifié, sans quoi vos images seront délavées. Et veiller également à ce que la valeur Auto ne soit pas trop élevée non plus, l'électronique pouvant avoir tendance à surévaluer les Iso en faisant un mauvais mix avec l'obturation de vitesse. On dispose aussi si besoin d'une obturation lente mais le résultat est pénible à regarder en marchant par exemple, à cause de l'effet de filé. En revanche, le Sony ne souffre pas de problème de perturbation du stabilisateur comme j'ai pu le constater de nuit avec des GoPro ou l'Osmo Action qui ont tendance à brouiller l'image, la rendant non-regardable. Enfin, en photo, il ne faut pas dépasser les 2500 iso. Un réducteur de bruit intégré peut être activé ("RB ISO élevé"´). |
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AUTONOMIE BATTERIEPassons à l'autonomie. La batterie n'est pas la classique NP-BX1 de 1240 mAh mais la NP-BJ1 de 700 mAh seulement, ce qui fait qu'elle ne tient que peu de temps : les données sont vraiment très variables, passant de 15 à 45 minutes selon la température ambiante (?), la résolution choisie, et le contrôle ou non du smartphone. Comptez 20 à 25 minutes réelles pour être sûr. Sony annonce aussi une autonomie de 240 photos ou 60 minutes en vidéo mais c'est un temps donné en enregistrement continu. Les mauvaises langues noteront d'ailleurs que la batterie tenant peu de temps, ce n'est pas un vrai cadeau de Sony d'en offrir deux avec le pack complet, et ils auront un peu raison ! La raison de cette faible autonomie est la compacité du produit, toutefois la batterie d'une GoPro, propose 1220 mAh, presque deux fois la capacité de la Sony ! A mon avis, il faudra prévoir une 3e batterie et un chargeur autonome en plus. Les deux existent. La charge s'effectue via l'adaptateur secteur fourni ou le câble USB avec adaptateur mural ou directement sur ordinateur. Le temps reste long : 2H 15 de temps de recharge. |
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Un très bon point pour finir sur ce chapitre Autonomie : l'emplacement batterie sur le côté est judicieux quand on change de batterie, sans avoir besoin de dévisser l'actioncam du mini-trépied. |
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Par ailleurs, et contrairement à GoPro ou à d'autres actioncams, ici l'angle de vue est unique (sauf si usage du stabilisateur). L'image n'est absolument pas déformante, ce que je trouve assez malin dans une logique de VLOG, les visages étant dénaturés lorsqu'ils sont déformés par le très grand-angle. En même temps, l'angle est suffisamment large pour permettre un VLOG ou apprécier la largeur de paysages ou de monuments en voyage par exemple. L'image peut aussi être retournée (inversée) au cas où vous emportez votre RX0 sur un drone. L'ouverture commence à f/4, ce qui n'est pas en soi dramatique sur un capteur 1 pouce (13,2×8,8 mm, au format 3:2) dont la taille empruntée à celle de l'excellent RX100 Mark VI ou VII, permet de monter en Iso. |
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FONCTIONS DU MENUBeaucoup de fonctions du RX0 II s'obtiennent depuis le Menu et les 6 petites touches qui entourent l'écran en bas et à droite de l'écran. Passée la grimace de l'absence de tactile, justifiée par la petitesse de l'écran (quoique chez GoPro l'écran à peine plus grand, soit tactile), on s'habitue très vite à la navigation dans les Menus et à l'accès aux fonctions avec les 4 touches directionnelles. Sony comme souvent, a conçu une logique très ergonomique, toujours identique et sans jamais se retrouver en "cul-de-sac". Le fabricant a prévu aussi en accès direct, une sorte de Menu raccourci via la flèche de droite, lequel donne accès aux paramètres des modes de Prise de vues, des Iso, de la balance des blancs, des Profils ou de l'Exposition pour ne citer qu'eux. Quasi indispensable. Le seul problème, c'est la lisibilité sur écran, les inscriptions se superposant en très petit sur l'image de fond. Un cauchemar pour petites vues et encore plus, pour les daltoniens. A mon avis, à revoir complètement, ça ne va pas du tout ! |
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Autre désagrément, le 1er onglet du Menu regroupe les fonctions dites "Photo" alors que le 2e onglet du Menu regroupe la majorité des fonctions vidéo. Vous trouverez dans ce 2e menu ce qui concerne les formats d'enregistrement, le son, le stabilisateur, le HFR, le zébra, etc. Mais c'est toujours aussi incompréhensible d'avoir symbolisé un picto appareil photo avec le chiffre 2 qui fait penser que c'est la suite des fonctions Photo ! D'autre part, il faudra qu'on m'explique pourquoi les Profils d'image (entre autres) sont intégrés aux réglages... Photo 1 ?! Je n'ai trouvé rapidement les profils d'image que grâce au Raccourci. Heureusement qu'il est là ! Malgré tout, les Menus restent archi riches, en raison des multiples possibilités qu'offre le DSC-RX0 M2, avec un mélange de fonctions, tantôt dérisoires, tantôt importantes. La déambulation nécessite de prendre un coup de main sans aide du tactile et en changeant de touche (haut-bas, gauche-droite). Mais sincèrement, on prend vite le coup de main, rien d'impossible. |
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Côtés gros boutons, ceux-ci sont réduits à la portion congrue sur le dessus : un bouton pour allumer, un autre pour enclencher. Idem sur la poignée, et c'est tout. Le bouton de déclenchement est de couleur noir cerclé très discrètement de rouge, c'est très stylé et ça rappelle furieusement celui... de la Hero 7 Black ! Mais sur la Sony, on reconnaît moins ce bouton comme un bouton "enregistrement vidéo" je trouve alors que chez GoPro, il est seul, on ne peut pas se tromper ! |
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AUDIO, MICROLa qualité sonore est plutôt bonne pour du VLOG, d'autant qu'on peut régler le son interne (en mode Film uniquement) car Sony a poussé le luxe jusqu'à proposer un vrai niveau manuel d'enregistrement audio (sur 31 niveaux), mode actif dès qu'on passe dans un mode de Prise de vues "Film". Notez que le son est enregistré en LPCM 2ch, sauf en AVCHD qui offre l'alternative entre un son Dolby Digital (AC-3) et 2ch (Dolby Digital Stereo Creator). L'enregistrement manuel agit sur le son interne mais aussi si on connecte un micro en face avant via l'entrée mini-jack 3,5mm. |
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En soi, on peut connecter n'importe quel micro muni d'une prise mini-jack 3,5mm, comme, pourquoi pas, un des Videomic de la gamme Rode. Comme il est très encombrant, on le placera plutôt sur la griffe d'un support externe, ce qui permettra aussi de le rapprocher de la source sonore (cas d'une interview). Mais bien sûr, l'idéal pour une utilisation en configuration VLOG est de concevoir un dispositif tout-en-un, avec un petit micro placé sur le RX0 II.
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Problème, la connexion d'un petit micro n'est pas si évidente que semblerait le laisser croire la photo de la documentation commerciale. D'après la photo, il faut acquérir le support avec griffe porte-accessoires VCT-55LH qui n'est pas fourni avec le kit, contrairement à ce que précise une doc. commerciale Sony et qui ne se trouve pas sur le site Sony. Ensuite il faut un tout petit micro. Cette fois, quasiment pas d'informations à son sujet. On a interrogé Sony qui a préconisé un micro qui n'est pas celui montré en photo. L'idée est de placer un petit micro comme le micro vidéo de Rode par exemple. Enfin, sachez que le son "bénéficie" tout de même d'un limiteur, même quand on module les niveaux sonores. Il ne s'agit donc pas d'un son manuel comme les puristes pourraient le définir. Au final, si tout cela est réuni, le micro Sony est alors posé à côté de la RX0 II sur un petit support avec griffe porte-accessoires, l'ensemble étant tenu par la poignée du kit. Mais ne soyons pas mauvaise langue, ça paraît bien étudié, même si on n'a pas pu tester ce micro. Les Vloggers pourront ainsi rapprocher la source sonore s'il s'avère trop faible. Par contre, n'abusez pas du mode antivent. |
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MISE AU POINT, EXPOSITIONCôté mise au point, contrairement aux actioncams type GoPro, la mise au point doit être faite. Pour la Photo, rien de bien difficile, on choisit une zone de mise au point, on fait le point en enfonçant à mi-course, on entend un bip quand la photo est nette, un voyant vert confirme l'opération, on enfonce complètement, et la photo est nette en principe ! Mais pour la vidéo, c'est comme de coutume plus compliqué ! |
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fougère et hamac flou |
fougère et hamac net
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main devant floue, fond net |
main devant nette, fond flou
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En vidéo, on fait appel à l'AF ponctuel, ou la mise au point préréglée ou la MAP manuelle. Tout cela fonctionne par détection de contraste classique. -En AF ponctuel (AF-S), comme sur un appareil photo classique, le système va chercher le point ponctuellement quand vous voulez déclencher une photo (un rond vert s'affiche en bas à gauche) et produit un bip (sauf si débrayé). Cela prend 1 seconde environ. Le point et l'enregistrement se font dans la foulée et selon le type de sujet filmé, cela peut provoquer certains ratés. Dans ce mode, il n'y a pas de changement de point possible en cours d'enregistrement. |
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Heureusement, on peut activer une fonction qui s'appelle le Suivi touche. C'est très mal expliqué dans la notice car la fonction se trouve dans la rubrique Photo mais elle fonctionne pourtant en vidéo (et en photo du coup) ! Cette fonction détecte le sujet situé au centre de l’écran et le suit. C'est très pratique pour suivre un visage en VLOG si celui-ci s'écarte légèrement, se rapproche, s'éloigne (il existe aussi la fonction Détection visage / yeux). Pour activer la fonction Suivi touche, il faut appuyer sur la touche Entrée mais ensuite, il n'est pas nécessaire d'appuyer constamment sur cette touche... sauf si la caméra perd momentanément le sujet ou si l'on veut stopper le Suivi. Le Suivi marche bien, on a testé. Notez que la distance minimale est légèrement meilleure que chez GoPro : tablez sur 20 cm chez Sony contre 30 cm chez GoPro. Même si l'écart n'est pas énorme, il peut suffire à filmer certains insectes ou détails de près. |
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L'Autofocus bénéficie aussi de certains réglages que l'on retrouve chez les "grands frères" tels que les compacts de la série DSC-RX100 et même les caméras. On peut ainsi opter pour la zone de mise au point de son choix : Ponctuelle, Large, Centre, Spot flexible, Spot flexible élargi. Et si toutes ces options sont bien trop étoffées pour vous, vous pouvez opter pour une limitation de ce choix. En revanche (ça n'aurait pas été bien utile), la vitesse AF n'est pas réglable comme sur les boîtiers pros.
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-L'automatisme ayant malgré tout ses limites et ses contraintes, vous pouvez aussi faire une Mise au point manuelle en vous aidant des touches directionnelles du pavé directionnel. Cela paraît archaïque et poussif mais ça marche plutôt bien avec une puissante loupe de mise au point qui s'affiche (aussi bien en mode photo qu'en vidéo) dès que vous vous apprêtez à faire le point. L'agrandissement peut partir du centre ou de l'endroit souhaité. Depuis le menu, vous pouvez choisir pour qu'il dure 2 secondes, 5 secondes ou être sans limite jusqu'à l'appui sur la touche Shutter / Movie. Sony a aussi affiché une échelle des distances, qui permet de se repérer. On ajuste, on valide avec la touche Entrée et c'est bon. En revanche, la mise au point manuelle peut s'avérer compliquée sur le tout petit écran 4:3 1,5'' en plein soleil. N'y avoir recours que si l'on discerne distinctement la scène ! On peut aussi s'appuyer sur des aides à la mise au point : outre la loupe déjà décrite, on peut faire appel à l'intensification qui colorie les zones nettes (4 couleurs au choix et 3 niveaux d'intensification !). Et en dernier recours, revenir immédiatement à l'automatisme via la commande AF simple pression qui se paramètre via les touches perso. -Enfin on recense la mise au point préréglée (PF) : dans ce cas, la mise au point est verrouillée sur le sujets entre 50 cm et 1 mètre (mode Near sur Off) ou à plus d'1 mètre (mode Near sur On) afin qu’une profondeur de champ satisfaisante puisse être obtenue dans une vaste plage d’avant en arrière. Cela minimise la difficulté en vidéo de faire le point sur soi puis sur un paysage au loin, le risque de flou étant réel. |
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On recense aussi - je vous avoue ne pas les avoir tous essayés - de très nombreux paramètres subtils de mise au point - jouant sur l'affichage de certains paramètres ou des fonctions efficientes, et l'on en perd un peu son anglais.... Citons en tout cas la fonction de mise au point automatique Eye AF, très en vogue actuellement et qui aide à faire la mise au point non pas sur votre nez mais sur votre oeil, ce qui est tout de même plus esthétique et procure cette vraie sensation de netteté sur un visage. On recense aussi la fonction plus classique Visage / yeux qui existe aussi. |
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Ce comportement particulier de la mise au point tranche avec ce qu'on connaît sur la GoPro Hero 6 ou 7 ou l'Osmo Action. On se rapproche un peu de la philosophie de l'Osmo Pocket qui impose un suivi de mise au point sur le visage, nécessaire en cas de VLOG justement, sous peine d'avoir le visage flou. Mais le système Sony me paraît moins traître. Il permet surtout - et c'est ce que les photographes reprochent souvent aux GoPro ou à l'Osmo Action en cas de VLOG - de jouer avec la profondeur de champ et de permettre par exemple l'obtention d'un arrière-plan légèrement flou tandis que l'avant-plan (vous !) est net. Et vice versa. |
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Côté exposition, c'est pas mal non plus, puisqu'on a droit au niveau zébra, aide visuelle appréciée des reporters, avec un réglage par palier de 5% entre 70% et 100% et plus. Pas mal. On a même droit à l'affichage possible d'un mini-histogramme via la touche Display. Seule petite déception concernant les vitesses d'obturation : elles ne peuvent descendre à des vitesses très lentes, rendant les photos de nuit en pose longue, impossibles. |
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Notez qu'on peut attribuer les fonctions les plus fréquemment utilisées (fonctions de base + leurs variables) via la fonction Touche perso. On appelle ensuite les fonctions depuis la touche Fn (flèche droite) située en bas de l'écran. Cela évite de passer par l'étape de sélection de la fonction, en clair, cela fait gagner une étape. Par ailleurs, comme en pro, la fonction Mémoire (Réglages de prise de vue1/Réglages de prise de vue2) vous permet d’enregistrer jusqu’à 3 modes ou réglages souvent utilisés sur le produit, et jusqu’à 4 (M1 à M4) sur la carte mémoire. |
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CONNECTIQUECôté connectique, le DSC-RX0 M2 dispose d'une sortie "Multi" micro-USB en USB 2.0 seulement (câble fourni) servant à recharger le compact ou à brancher la poignée. On regrette que ce ne soit pas une USB-C comme chez GoPro, si pratique à enficher (réversibilité). On recense aussi une sortie micro-HDMI (câble en option). Ajoutez la prise Micro dont j'ai parlé plus haut. Les connexions sont un peu pénibles, petites et étroites, obligeant à dégager le cache qui résiste, et délicate à refermer. La conception de la porte connectique est mal fichue, pas très intuitive à replacer, il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois. Avec le risque de la perdre. Par contre, on peut définir la résolution 4K ou 1080p en sortie HDMI selon que votre appareil est connecté à des périphériques externes compatibles 4K ou 1080p. |
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On notera l'absence de griffe bien évidemment; on pardonne vu la taille. Mais cette absence est compensée largement par l'existence d'un pas de vis sous le boîtier qui fait défaut à plusieurs actioncams telles que la GoPro. Notez le contrôle possible de cinq appareils photo RX0M2. Les utilisateurs pourront même contrôler entre 6 et 50 appareils via le routeur CCB-WD1 ! |
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APPLICATION Imaging Edge MobileEnfin, il faut parler de l'application Imaging Edge Mobile de Sony, compatible Android / iOS qui remplace PlayMemories Mobile, à tel point que la mise à jour de PlayMemories Mobile installe Imaging Edge Mobile. L'application, très facile à paramétrer, dialogue par Wi-Fi. Elle peut notamment servir à transférer les images enregistrées sur le RX0 M2 vers le smartphone pour ensuite les partager sur les réseaux sociaux, ou surtout commander l’appareil avec un smartphone ou une tablette, modifier un réglage sans avoir à plonger dans le Menu du boîtier, souvent peu pratique. Même le zoom peut être commandé depuis l'application. Attention, un TRÈS gros manque de l'application est que vous perdez toute liaison dès que vous passez en XAVC-S 4K, réduisant beaucoup l'intérêt de son utilisation. Quel dommage ! Et vous pouvez perdre du temps à en chercher la raison. Aussi revenez en XAVC-S HD ou en AVCHD, et au moins, le problème de la liaison sera réglé. Complémentaire de Edge Mobile, une seconde application, Movie Edit, spécifique au RX0 II et au DSC-RX100 M7, permet entre autres d'éditer ses vues mais surtout de stabiliser une vue qui ne le serait pas. Vous pouvez même contrôler le niveau de stabilisation. Cela ne résout pas tous les soucis de stabilisation du RX0 II mais cette stabilisation logicielle est une bonne idée. Par ailleurs (Sony a le don d'embrouiller !), il existe toujours le logiciel PlayMemories Home, compatible Mac et Windows, qui permet d'importer vos images et de les traiter, en l'absence de logiciel de montage dédié, toutefois préférable. |