03 juillet 2009 par Thierry Philippon - Mis à jour le 23 juillet 2009
SANYO VPC-HD2000
Format : Mpeg-4 AVC/H.264
Ce modèle, qui succède au Sanyo HD1010, version elle-même upgradée du HD1000, lui ressemble furieusement. Le HD2000 se différencie essentiellement du HD1010 par un capteur un peu plus imposant (de 4 à 5,3 millions de pixels pour la vidéo HD) et un débit amélioré de 24 Mbps, parallèlement à l'ajout d'un nouveau mode Full-HR 60p en 1920 x 1080 pixels. Ce mode m'a laissé dubitatif car c'est un mode de plus qui risque de poser des problèmes au montage du fait que le mode 60p est rarement proposé d'emblée. Toutefois, ce mode est intéressant sur le papier puisqu'il s'agit d'un mode progressif à fréquence image élevée en 1920x1080. Le HD2000 est également intéressant d'un point de vue financier : à 700 euros (prix conseillé), il vaut 100 euros de moins que le HD1010. Mais on peut dire que les défauts des deux prédécesseurs (notamment le stabilisateur déficient ou le passage au noir entre deux images) n'ont absolument pas été pris en compte. Ce n'est pas très sympa pour les testeurs et les utilisateurs qui font remonter gratuitement leurs constatations à la marque Sanyo.
Pour ceux qui ne sont pas trop accoutumés aux Sanyo Xacti HD, précisons que le HD2000 enregistre dans un codec "propriétaire" en Mpeg-4 AVC/H.264, codec qui donne un peu du fil à retordre aux logiciels de montage… et aux testeurs ! Le Sanyo HD2000 ne répond donc pas à la norme AVCHD. Néanmoins, pour la lecture ou le montage, plusieurs solutions sont possibles, aussi bien sous Windows que sur Mac, à condition de ne pas s'énerver et d'être prêt éventuellement à troquer son logiciel de montage habituel contre un autre. Pour contrecarrer au maximum les critiques, déjà le pack logiciel fourni par Sanyo avec le HD2000 (Pack 9.3 comprenant Nero 8 Essentials et Xacti Screen Capture 1.1) présente l'avantage d'être gratuit et compatible. Sur Mac, moyennant certaines réserves, la compatibilité est également assurée (pas avec Nero, puisque Nero est exclusivement Windows).
Comme sur son prédécesseur, le HD2000 stocke les images sur carte mémoire SHDC (à partir de 4 Go pour profiter de la fonction vidéo). En qualité maxi, on peut stocker 43 minutes et 50 secondes avec une carte SDHC de 8 Go et 1H28 avec une 16 Go. Mais rien ne vous oblige d'utiliser les modes les modes les plus gourmands en espace de stockage. Ainsi, avec une 8 Go, on tient 1H50 en mode 720p 30 fps. De plus, les prix des cartes baissant constamment, on peut investir dans plusieurs cartes. Nous vous conseillons d'acquérir 2 cartes de 8 ou 16 Go au minimum.
Le Sanyo HD2000 enregistre au choix dans 4 modes HD, entrelacés ou non, et 3 modes SD. Un mode a été ajouté, deux autres supprimés, sans compter que certains des modes ont été rebaptisés depuis le HD1010. Autant dire qu'il y a de quoi s'y perdre ! 4 des modes fonctionnent en Progressif (plus conforme aux nouveaux écrans TV et aux écrans informatiques). Ils sont désignés dans ce cas par la lettre "p" alors que la lettre "i" désigne le mode Entrelacé. On retrouve ainsi le 720p (en 30 fps, le 60 fps a été supprimé), ou surtout le Full-HR en 1920x1080 (en 60 fps) ou encore le Full-SQ de résolution 1920x1080 (en 30 fps). On retrouve aussi deux modes de qualité supérieure à 24 Mbps (antérieurement en 14 Mbps) en 60 "champs"/s et un mode 1920 x 1080 en 30 fps. Que faut-il retenir de tous ces modes ?
-Les 3 modes Full-HD en 1920x1080i, permettent d'obtenir une image de plus grande dimension, plus conforme à la HD. Le 60 "champs/s" correspond en réalité à du 30i. Et le 60p à une mixture propre à Sanyo. Le 24 Mbps des deux premiers modes n'est pas obligatoire.
-Le HD-SHQ à 30 fps à 12 Mbps est préférable pour avoir moins de soucis au montage (selon les cas). D'après nos essais, on gagne en compatibilité au montage.
-Enfin, le 720p est plus simple d'utilisation et moins gourmand en espace disque en HD-HR (12 Mbps) à 60 fps, ou en HD-SHQ (9Mbps) à 30 fps. Nous l'avons beaucoup utilisé pour notre part.
Le Sanyo enregistre donc également en 3 modes SD davantage destinés au Web ou à des applications de diffusion où la qualité et la taille d'image sont plus réduites. Les tailles disponibles sont en 640x480 (30p), mais aussi en 448x336 à 240 fps et en 192x108 pixels à 600 fps. Ces deux derniers modes sont des Ralentis sans son. Il existe aussi un mode d'enregistrement audio pour enregistrer sa petite voix.
Sur le reste, une charmante petite housse noire de protection est fournie avec le HD2000 ainsi qu'une station d'accueil. A noter les prises Micro et casque. Même le son d'un micro externe est réglable manuellement ! Une griffe porte-accessoires, et un Flash complètent le dispositif. La navigation dans le Menu est agréable.
Comme sur le HD1010, 3 objectifs sont fournis en option par le constructeur, dont un semi-FISH-EYE (x0,4!) et un grand-angle plus classique (x0,7).
Ajoutons que le HD2000 est aussi équipé de la fonction « Xacti Library » qui permet avec un câble USB de stocker vidéo et photos sur un disque dur externe.
Le Xacti HD2000 est disponible dans deux coloris : Noir ou Argent.
Sanyo propose aussi le caisson étanche Sanyo EHS-1000HD (environ 400€) qui s'adapte également aux précédents Xacti HD1010 et HD1000.
Le HD2000 est équipé d'un capteur CMOS 1/2,5 pouce de 8 millions de pixels dont 5,3 servent à la vidéo HD (2 millions à la vidéo SD). L'objectif x10/16 est pour sa part équipé de 11 éléments en 8 groupes. L'association entre ce capteur et cet objectif de bonne qualité génère une image vraiment belle en vidéo et qui est acceptable en photo. On peut réaliser des clichés dans une résolution maxi de 4000 x 3000 pixels, de quoi obtenir des impressions honnêtes en A4.
L'appareil accordant presque autant d'importance à la photo qu'à la vidéo, la zone d'enregistrement à l'arrière est conçue pour pouvoir activer aussi bien la prise de vues photo que démarrer un enregistrement vidéo. Je reste sur ma faim à ce niveau. En effet, souhaitant filmer avant tout en vidéo, j'ai souvent appuyé sur le mode Photo par inadvertance, preuve d'un emplacement contestable.
A noter le bouchon d'objectif qu'on place toujours manuellement. Ici, pas de système de fermeture/ouverture automatique à l'aide d'un clapet. C'est embêtant car si le bouchon est ôté (ce qui se produit très souvent), contrairement à un camescope classique, le Sanyo est soit couché sur le sol, soit debout sur sa poignée-batterie et on a vite fait de bousculer l'appareil qui tombe alors sur l'objectif, lequel peut entrer en contact avec un objet pointu. Aussi, nous ne saurions trop vous conseiller un simple filtre UV devant l'objectif (diamètre : 40,5 mm).
La batterie de 1900 mAh se loge dans la poignée, elle en occupe d'ailleurs tout l'espace. L'autonomie réelle de la batterie fournie (DB-L50) est de 85 minutes, ce qui n'est pas mal, sachant que rares sont les camescopes qui dépassent l'heure d'autonomie avec la batterie fournie. Vous pouvez toutefois acquérir en plus une seconde batterie DB-L50.
Le chargeur DBL50A est intégré. Dommage puisque dans ce cas, il monopolise le camescope pendant la charge. Consolation, un chargeur indépendant existe.
La griffe est présente et permet d'ajouter un accessoire comme une torche qui manque un peu sur le Sanyo, vue la faible sensibilité.
L'écran 2,7" du Sanyo HD2000 et de résolution 230 kp, s'oriente à 285°. En plein soleil, il se comporte plutôt bien. Pas de viseur en revanche, ce qui, par rapport au concept du Sanyo, ne m'a pas exagérément choqué. Mais je vous avoue avoir filmé presque à l'aveuglette dans certaines conditions de luminosité.
Très peu de réglages écran hormis celui de la luminosité dans le menu. Pas de start/stop sur écran comme chez d'autres fabricants. Ici on dispose juste d'un sélecteur pour passer du mode Normal au mode Simple (= équivalent du mode Easy chez Canon ou Sony). Attention, les couleurs de l'écran apparaissent souvent comme un peu fausses (tendance pop'art).
A noter le changement possible de visée selon qu'on cadre en vidéo ou en photo.
Avec ses 311 grammes au complet (268 grammes nu !), le HD2000 reste léger et pas du tout encombrant. Autre avantage, il ne fatigue pas l'avant-bras. Il sait aussi se faire discret. Il est d'ailleurs souvent pris pour un APN ! Mais son poids plume a son revers : le moindre bougé se ressent fortement sur cet appareil. Le stabilisateur ne compense que partiellement l'instabilité, il m'a même un peu déçu car le fabricant promet des améliorations qui se font attendre. En revanche, la prise en mains est facilitée par la poignée de type "sèche-cheveux". On peut également tenir le HD2000 à deux mains, à bout de bras. Attention au doigt devant l'objectif, car la forme du HD2000 est propice à cette erreur !
C'est aussi un camescope qui convient bien mieux aux gauchers que ses homologues horizontaux. A noter que le corps de l'appareil s'oriente sur 135°.
L'allumage du camescope est toujours aussi facile, en ouvrant l'écran. Ou sinon, en pressant le bouton On/Off.
Le déclenchement ne pose guère de souci, hormis que l'on perd momentanément le monitoring entre deux prises, c'est-à-dire que l'écran passe au noir. On finit par s'accoutumer à cet inconvénient mais Sanyo est le seul à ma connaissance à ne pas résoudre ce problème.
Le maximum du zoom optique est de x16, il s'agit d'un zoom dit "avancé". Un ratio plus puissant aurait été difficilement envisageable étant donnée la légèreté de l'engin.
La position Télé donne l'équivalent 24x36 d'un 710 mm (!), d'où la sensation d'instabilité ressentie lorsqu'on zoom à fond.
La position grand-angle correspond à une focale de 44,4 mm en vidéo (38 mm en photo). En vidéo, ce n'est donc pas terrible. Heureusement, 2 convertisseurs grands-angulaires sont fournis en option.
Il s'agit d'un semi-fish-eye Sanyo VCP-L04F(x0,4!) proposé pour environ 110 euros qui procure l'équivalent d'un 20 mm ! On dispose aussi d'un grand-angle plus classique Sanyo VCP-L07W (x0,7) pour environ 100 euros dont l'équivalent est d'environ 35 mm. Un téléobjectif VCP-L16T est également fourni. A noter enfin l'existence d'un zoom numérique x160.
Le zoom du HD2000 n'a pas changé malgré les reproches relativement unanimes des sites spécialisés. Ce zoom s'apparente beaucoup à ceux qu'on peut rencontrer sur les APN lorsqu'on zoome en mode vidéo, à savoir une vitesse pas très lente ni très rapide non plus. Et les vitesses variables passent presque inaperçues ! D'autre part, la commande de zoom est placée verticalement, ce qui contraint à un certain effort et provoque des erreurs au début par rapport à la commande classique gauche-droite. Seule consolation : le zoom ne fait pas de bruit et l'amplitude du zoom s'inscrit clairement sur une large barre de progression de telle façon qu'on se repère aisément.
Par contre, en mode lecture de Scènes, il est très agréable de pouvoir zoomer avec la commande de zoom sur n'importe quelle scène - qu'elle soit vidéo ou photo.
Le Sanyo HD2000 enregistre l'audio en mpeg-4 AAC (pas de Dolby Digital 5.1). Le camescope est si menu que les concepteurs du HD2000 ont positionné le micro à l'un des seuls endroits où on ne risquait pas d'obstruer la capsule en tenant le camescope, soit derrière l'écran !
Moins souriant, le camescope est moyennement silencieux, tout comme l'était le HD1010 (voir notre vidéo): De plus le son est assez étouffé en comparaison de camescopes AVCHD ou HDV que nous avons pu tester. Et le maniement du zoom produit toujours, selon le maintien, un petit cliquetis sur la matière plastique. Pas de bruit strident en revanche, camescope à carte oblige. En revanche, bravo à Sanyo d'avoir intégré les prises Micro et Casque. Cette connectique audio se complète d'un réglage manuel du son à l'enregistrement d'un micro externe et d'un câble de raccordement audio spécifique fourni (2,5-3,5 mm) !
En branchant le casque, comme sur d'autres camescopes, le HP du camescope s'inhibe.
Un réducteur anti-vent, coupeur de basses fréquences, a pour effet que les sons graves produits par le vent sont suffisamment atténués pour rendre une séquence ventée plus audible. Signalons qu'on peut enregistrer aussi dans un mode audio nommé "Mémo vocal" (ci-dessus).
Le Sanyo HD2000 possède deux modes Ralenti en 448x336 pixels (Web-SHR) ou en 192x108 pixels (Web-UHR), ce dernier n'étant pratiquement pas utilisable à notre goût. Le premier de ces modes enregistre en 240 fps (au lieu de 300 fps sur le HD1010), générant un ralenti modéré, et le second, en 600 fps, produisant un ralenti extrême.
Les ralentis multiplient ainsi la durée finale par 4 ou 10. La limite d'enregistrement par scène est de 10 secondes (avant ralenti). Il en résulte un ralenti de 40 ou 100 secondes au maximum. La taille de la séquence est obligatoirement une taille modeste qui a l'avantage de maintenir une qualité plus ou moins exploitable.
Il faut toutefois tenir compte de quelques inconvénients : la séquence est forcément dénuée de son et les automatismes ne semblent pas réagir très bien dans ce mode. De plus, le zoom n'est jamais disponible au Ralenti. En revanche, contrairement au prédécesseur, pas de parasitages d'affichage, contraignant à éteindre le camescope.
Depuis le HD1010, l'Autofocus du Sanyo s'est amélioré, point qui avait été critiqué sur le modèle d'origine (HD1000). Mais il peine toujours en basse lumière. Le HD2000 conserve la panoplie de paramétrages auto et manuels : balance auto, préréglée ou manuelle, 3 mesures d'exposition (Multi, centre, manuelle), réglage des Iso et même ajustement du niveau du son comme nous l'avons vu. Plusieurs modes Programmes sont aussi proposés : Sports, Portrait, Paysage, Nocturne, Neige et Plage, Feu d'artifice, lampe), 3 filtres sont aussi dispo (Cosmétique, Monochrome, Sépia). Ajoutez 3 réglages de l'image (Normale, Vives, Pastel, Pastel&Vives), enfin 3 modes de mise au point (Standard, Manuel, Super Macro), et une mise au point sur 9 points...
Le Joystick régit, outre l'accès au menu, les réglages de mise au point et d'expo. Ne pas trop utiliser le mode manuel en cours de tournage, il est poussif et trop difficile d'accès.
Le fabricant a porté une attention particulière aux facultés Photo du Sanyo, d'où le qualificatif non usurpé de modèle hybride "vidéo-photo". On peut réaliser des clichés jusqu'à 8 millions de pixels (et même 12 Mp par interpolation) en 8 tailles/qualités.
Un gros symbole d'appareil Photo à l'arrière permet de déclencher les vues fixes. Le réglage des Iso (sensibilité) joue aussi bien sur la vidéo que sur la photo. En vidéo, on peut pousser jusqu'à 1600 Iso et en photo jusqu'à 3200 Iso, valeurs évidemment limites. La valeur la plus faible est de 50 Iso. Normalement, du moins en vidéo, vous n'avez pas à vous préoccuper de ce paramètre, l'automatisme et la valeur par défaut (à la première utilisation du HD2000) étant positionnés sur Auto. Mais cette valeur Auto ajuste la sensibilité en vidéo entre 50 et 1000 et a tendance à très vite pousser le Gain. C'est moins préoccupant dans le mode Photo, l'Automatisme ne variant qu'entre 50 et 200 Iso. Il vous faudra donc parfois régler la sensibilité en fonction du résultat souhaité (voir chapitre Sensibilité).
Le concept photo-vidéo se retrouve aussi à travers une fonction bien particulière du Sanyo : le mode Photo View. Dans ce mode, actionnable grâce à un bouton arrière, on passe de la visualisation du mode Vidéo au mode Photo grâce un cadre vidéo 16:9 qui s'affiche en superposition quand on est dans le mode Photo. On visualise ainsi plus vite l'apport du grand-angle photo par rapport à la focale vidéo. En effet, la focale grand-angle est meilleure qu'en vidéo : 38 mm dans le mode Photo contre 44,4 mm dans le mode Vidéo. On peut aussi modifier la taille d'une image (pour la réduire) ou en modifier le contraste.
Sur le reste, on trouve le mode Rafale (7 photos consécutives en 4 Mp sans Flash), une fonction Retardateur et la prise de vues simultanée (en 2Mp). On dispose aussi de 4 modes de mise au point manuelle, un Flash rétractile sur le dessus d'une portée de 6 mètres maxi, un mode Diaporama et une fonction de réduction de bruit.
Côté sensibilité, le Sanyo HD2000, donné pour 6 lux (au 1/30s, dans le mode AUTO de sélection d’une scène) ou 2 lux (au 1/15s dans le mode de Sensibilité Elevée), est de notre point de vue toujours aussi faiblarde. Le HD2000 dispose toujours d'un réglage pas-à-pas de l'amplification du Gain au moyen de la commande "Iso". Ce réglage s'échelonne de 50 à 1600 Iso pour la vidéo et 50 à 3200 Iso pour le mode Photo. Le mode Auto, quoique moins élevé que le 1600 iso, est souvent bien trop boosté bien qu'il soit "limité" dans sa tranche haute à 1000 Iso.
Côté Smear, le Sanyo HD2000 y est insensible pour ainsi dire, CMOS oblige. A noter aussi le mode "lampe" qui joue sur la vitesse d'obturation, saccadant donc le mouvement (de la caméra ou du sujet).
Côté connectique, on retrouve les prises classiques : sur la station : sortie HDMI, sortie mixte composantes/composite et USB 2.0 (mode Hôte). A noter la composite de type AV/s-vidéo.
Le caméscope est aussi équipé d'une prise casque, et prise Micro 2,5 mm. Le Xacti HD2000 épate aussi par l'abondance des câbles fournis : USB 2.0, composantes, AV/S (notez le "S"), câble de conversion USB dédié (pour fonction Xacti Library) et câble de connexion du microphone. En HDMI ou Composantes, la sortie vidéo peut être réglée sur 1080i, 720p ou 480p.
Seul regret, l'absence de connexion USB 2.0 sur le camescope.
La lecture s'accompagne des modes Ralenti, Pause, Avance et retour rapide à différentes vitesses (jusqu'à 15 fois). La lecture est pilotée par le Joystick ou la télécommande fournie (distance de 7 mètres). Petite déception de navigation, il semblerait qu'il ne soit pas possible de passer d'une scène vidéo à l'autre en mode Lecture (sans repasser par Stop). Par contre, l'opération est possible avec des vues fixes. On se console aussi avec l'extrême souplesse pour passer de 1 à 21 imagettes au moyen du zoom.
On peut aussi couper une vidéo en deux sections ou joindre deux sections.
Côté connectique, on retrouve les prises classiques : sur la station : sortie HDMI, sortie mixte composantes/composite et USB 2.0 (mode Hôte). A noter la composite de type AV/s-vidéo.
Le caméscope est aussi équipé d'une prise casque, et prise Micro 2,5 mm. Le Xacti HD2000 épate aussi par l'abondance des câbles fournis : USB 2.0, composantes, AV/S (notez le "S"), câble de conversion USB dédié (pour fonction Xacti Library) et câble de connexion du microphone. En HDMI ou Composantes, la sortie vidéo peut être réglée sur 1080i, 720p ou 480p.
Seul regret, l'absence de connexion USB 2.0 sur le camescope.
La lecture s'accompagne des modes Ralenti, Pause, Avance et retour rapide à différentes vitesses (jusqu'à 15 fois). La lecture est pilotée par le Joystick ou la télécommande fournie (distance de 7 mètres). Petite déception de navigation, il semblerait qu'il ne soit pas possible de passer d'une scène vidéo à l'autre en mode Lecture (sans repasser par Stop). Par contre, l'opération est possible avec des vues fixes. On se console aussi avec l'extrême souplesse pour passer de 1 à 21 imagettes au moyen du zoom.
On peut aussi couper une vidéo en deux sections ou joindre deux sections.
Les fichiers du Sanyo sont en 30 et 60 frames par seconde au lieu de 25 ou 24 images. Les logiciels de montage supportent plus ou moins bien des fréquences de 60 ou 30 fps pour lesquelles elles n'ont pas nécessairement de préréglages adaptés. On peut néanmoins garder espoir car il est dans l'intérêt même des développeurs de s'adapter s'ils veulent vendre leurs logiciels !
Avec le pack Sanyo Software Pack 9.3
Le pack logiciels fourni avec le HD2000 est compatible XP et Vista, excluant de fait le Mac. Il comprend comme sur le HD1010, Nero 8 Essentials et Xacti Screen Capture 1.1. Attendez-vous à potasser la documentation : 4 fichiers sur le CD-Rom livré + des aides bienvenues sur le Web + un guide papier ! Précisons aussi que la suite livrée n'est pas une version complète de Nero. Néanmoins, elle permet d'accomplir un assez grand nombre de tâches.
-La lecture est dédiée au soft Nero ShowTime 4. Pas de saccades constatées. Selon votre matériel, tentez d'activer l'accélération matérielle dans les options, si du moins votre carte vidéo possède un décodage hardware.
-Pour sa part, Nero Vision 5 Essentials peut monter rapidement (mais sommairement), exporter et graver. On peut glisser-déposer directement ses fichiers dans la Bibliothèque des fichiers multimédia, couper, intervertir, supprimer, dupliquer, et même réaliser des titrages et sonoriser. Puis exporter vers une caméra ou vers un fichier en AVC (Full HD) ou se contenter d'un export en SD, en AVI/AVI (DV), ou en MPEG-1/2. Les projets sont sauvegardés dans une extension propre à Nero (.nvc). Pas de saccades avec des fichiers en 720p.
Avec Pinnacle Studio 12
Sur Studio 12 Ultimate, nous avons importé les fichiers du Sanyo sans trop de difficultés après recopie via la commande "Importer des médias depuis le périphérique". On sélectionne ensuite les fichiers à importer ou on les importe en totalité si telle est votre intention. Studio 12 importe alors correctement et rapidement les rushes Mpeg-4 AVC/H.264 du Sanyo. Mais les Préférences du Projet peuvent ensuite poser problème. Ainsi, dans le panneau options de Configuration, avec le mode Progressif Full-SHQ du HD2000 en 1920x1080 à 30 fps, le seul choix le plus approchant est le 1920x1080/60i. Néanmoins, Studio "accepte" que les clips soient disposés sur la Time-Line, sans rendu. Mais dès lors, la lecture des rushes se solde par des gels d'images intempestifs, même en présence d'images anodines. Le problème est aussi présent à l'export. On retrouve la problématique inverse avec le 720p. Seul le 30 fps est prévu, le 60 fps est donc inutilisable, du moins se solde-t-il par des saccades et autres gels d'images. En revanche, tout va bien pour le 720p 30p qui reste exploitable sans problème. Choisissez donc ce mode en attendant avec Studio 12. Des solutions viendront peut-être ultérieurement chez Pinnacle.
Sur d'autres logiciels PC
Une certitude : Vegas identifie correctement les fichiers du Sanyo en 720p (60 ou 30 a priori) comme en attestent plusieurs témoignages en ce sens. Mais même avec le très oecuménique logiciel de Sony (versions 7 et 8 et 9), le 1080 passe mal, parfois dès le montage, parfois à l'export. En revanche, en encodant préalablement les fichiers du Sanyo avec un autre soft, les clips pourraient être montés sans difficulté par la suite. Cette hypothèse rend toutefois étonnamment complexe le traitement des fichiers du Sanyo HD2000.
Un visiteur de magazinevideo emploie pour sa part une méthode un peu compliquée en apparence mais qui présente l'avantage de fonctionner avec tout logiciel. Cette méthode consiste à exploiter le freeware TsMuxer développé par SMARTLABS. TsMuxer sert à convertir certains fichiers Ts (d'où son nom). Il accepte les conteneurs bien connus en AVCHD (MTS, M2TS), MPEG, MOV, MP4, VOB, MPG mais aussi MKV ou MKA.
Vous pouvez glisser les fichiers du Sanyo sur TsMuxer. Vous les assemblez en les exportant. Vous obtenez un fichier mpeg-2 (ts). Vous reprenez le fichier obtenu et le démuxez. Puis vous ouvre ce même fichier dans l'outil MKV Merge GUI. Vous fabriquez ainsi un fichier mkv, reconnaissable par la plupart des logiciels de montage.
Retenez déjà que depuis la mise à jour de QuickTime en 7.5.5, QuickTime accepte de lire les fichiers mpeg-4 du Sanyo, quelle que soit leur résolution.
Avec iMovie 6 HD
Les fichiers du Sanyo ne peuvent pas être capturés directement depuis le camescope, comme avec iMovie 08/09. Mais pas de panique, les fichiers MP4 restent aisés à importer via la fonction Importer ou même par glisser-déposer depuis "l'image disque" du Sanyo qui s'affiche sur le bureau. ll faut juste créer un Projet en HDV 720p ou HDV1080i. Après conversion en AIC et augmentation de taille des fichiers (environ x3 à x4), on obtient une extension .mov (au lieu de MP4) et un fichier en 1280x720 qui ressemble tout de même de près à l'original. Aucune saccade ou gel d'images à signaler en 720p 60fps. Même conclusion en 720p 30fps, la taille des fichiers, une fois convertis en AIC, atteint environ x3 au maximum.
Avec iMovie 08/09
La méthode diffère d'iMovie 6 (ci-dessus), puisqu'ici, iMovie 08/09 importent le mpeg-4 sans le transformer en AIC. Le poids des fichiers ne s'alourdit pas d'autant et l'extension reste en mp4 (il s'agit d'une copie de fichiers). En 720p, iMovie 08 traite sans saccades les fichiers de résolution 1280x720 60 fps. Il en est de même des fichiers 720p 30fps.
Les rushes peuvent être capturés par détection de la caméra. Lorsque la création des vignettes est terminée, la totalité des plans s'affiche. Vous avez alors la main pour importer tous les plans ou n'en sélectionner qu'une partie. Problème toutefois, nous avons pu constater par moments que lors de l'import, environ 1/3 de la fin du plan n'est pas capturé ! Dans ce cas, il suffit de passer par la commande "Importer des films" du menu Fichier (en recopiant ou non les fichiers du Sanyo sur le disque dur du Mac). Les fichiers du Sanyo peuvent alors être importés correctement, dans leur totalité. Ils sont ensuite gérés sans difficulté par iMovie 08.
Signalons aussi que le logiciel Apple peut quitter inopinément, bien avant la fin de confection des vignettes. Si tel est le cas, tentez de jeter les Préférences d'iMovie. Souvent, le problème s'en trouve ainsi résolu.
(en cours de test) Enfin, autant le 1920x1080 30 fps (Full-SHQ) semble bien accepté par iMovie, autant le 1920x1080, 60 "champs" (Full-HD) ne passe pas bien, c'est le moins qu'on puisse dire : saccades, gel de séquences, plantages d'iMovie, "roue de la mort".
Avec Final Cut Express 4 et FCP
La capture est ici obligatoirement "manuelle" depuis le chemin Fichier/Importer/fichiers. Attention, contrairement à iMovie, par cette méthode, Final Cut ne recopie pas vos fichiers dans la Bibliothèque des rushes mais se contente de les indexer. Une fois vos fichiers recopiés / importés dans le Chutier, le plus difficile est de régler la configuration de montage. Pour le 720p, sous FCE4, configurez en 720p25 ou 720p30 et sous FCP, optez pour du HDTV 720p (16:9), compresseur en HDV 720p50.
Avec Final Cut pro, pour du 1920 en 30 fps, vous pouvez tenter d'opter pour la configuration ci-dessus. Multipliez les tests.
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