Canon MV850i / MV830i / MV830 / MV800 / MV880X

Une allure séduisante avec des courbes accentuées. Contrairement à certains camescopes qu'on n'ose à peine toucher tellement ils paraissent fragiles, la série MV800/830/830i/850i/880x fait très costaud bien qu'elle soit plus légère que la gamme précédente (430g, 60 grammes en moins, soit tout de même 12% d'allégement). A noter sur le MV850i (et sur le MV880x) la petite lampe d'appoint, située sous l'objectif, accessible en mode Nuit+ et SuperNuit.

Pas de changement en apparence par rapport à la gamme précédente. Le Canon MV850i est doté d'un capteur 1/6 de pouce à 800 000 pixels avec une optique qui ouvre à f/1,6/3.6 (c'est correct). D'après Canon, le processeur Digic DV concoure au naturel des couleurs. Seul le MV880x joue la dissidence avec un capteur plus évolué de 1 330 000 pixels.

Comme sur le MV750i, le MV850i (et le MV880x) est fourni avec une lentille de conversion grand-angle X0,6 (lentille amovible). Certes la lentille n'est pas utilisable si vous zoomez. Mais elle procure un très avantageux 32 mm en équivalence photo. Autre bonne nouvelle, il n'existe plus de défaut optique au maximum du zoom : en effet, celui-ci était particulièrement visible pour la série MV700 sur le bord droit de l'image. D'autre part, un mode 16:9 amélioré fait son apparition. On y accède directement via une simple touche. Ce mode permet d'ailleurs d'agrandir le champ (44,2 mm) par rapport à la focale vidéo sans lentille grand-angle.

A l'exception du MV880x qui est un mégapixel, toute la série MV850i, 830i, 830 et 800 dispose du même capteur de 800 000 pixels. Cette série développe une résolution photo forcément modeste de 1024 x 768 pixels, le MV800 ne peut même enregistrer qu'en 640x480 sur bande. Seule le MV880x atteint une résolution de 1152 x 864.

Juste un petit regret : l'objectif se couvre d'un capuchon classique, qu'on perd facilement ! On est sans doute trop habitués aux systèmes d'ouverture automatique à l'allumage du camescope !

Viseur couleur sur toute la gamme mais avec 112 000 pixels seulement (cela dit, c'est dans la moyenne...). Etirable, ce qui n'est pas le cas de certains modèles de la concurrence, mais non relevable. Le réglage dioptrique, sur le dessus, n'a pas été oublié.

Ecran classique 2,5 pouce (6,3 cm) et 112 000 pixels de résolution. Bien contrasté mais paraît un peu petit quand on a goûté à celui d'un Sony 2,7" (16:9) ou un DCR-PC55 (3" !). Il faut actionner un petit loquet pour l'ouvrir, pas forcément ultra-pratique. Par ailleurs, derrière l'écran se dissimulent bien des fonctions et surtout le logement pour carte mémoire. Cet emplacement peut déplaire.

Avec la batterie fournie (NB2LH), l'autonomie oscille entre 50 et 55 minutes réelles environ avec écran. C'est" standard". Vous pouvez acquérir une des 3 batteries optionnelles : NB-2L (plus faible que la NB2LH mais peu chère : 29 euros) ou si vous les trouvez, BP-2L12 ou BP-2L14 (environ 99 euros) qui vous procureront, de 85 à 120 minutes d'autonomie réelle, avec écran. Vous pouvez aussi vous rabattre sur un 2e accu NB2LH identique (env. 79 euros).

Contrairement à Sony, on ne peut pas visualiser précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. On se contente d'un symbole approximatif. A noter : la charge nécessite 130 minutes environ

Evidemment, le chargeur est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge.

Avec la batterie fournie (NB2LH), l'autonomie oscille entre 50 et 55 minutes réelles environ avec écran. C'est" standard". Vous pouvez acquérir une des 3 batteries optionnelles : NB-2L (plus faible que la NB2LH mais peu chère : 29 euros) ou si vous les trouvez, BP-2L12 ou BP-2L14 (environ 99 euros) qui vous procureront, de 85 à 120 minutes d'autonomie réelle, avec écran. Vous pouvez aussi vous rabattre sur un 2e accu NB2LH identique (env. 79 euros).

Contrairement à Sony, on ne peut pas visualiser précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. On se contente d'un symbole approximatif. A noter : la charge nécessite 130 minutes environ

Evidemment, le chargeur est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge.

Les Canon exploitent des cartes SD. La résolution Photo des MV850i (et MV830i/830) - en mode UltraFine - peut aller jusqu'à 1024x768, à défaut 640x480. Pour le MV880x : 1152 x864 pixels. Comme partout, on dispose de 3 niveaux de qualité : Superfin, Fin, Normal. De quoi engranger 13 à 84 images avec la carte fournie (8 Mo). Parmi les nombreuses possibilités, le retardateur ou la faculté de recopier le contenu de la carte mémoire sur la K7 (Canon n'est pas le seul à le faire bien sûr). On peut même enregistrer en vidéo sur la bande et simultanément, créer une image fixe sur la carte. On dispose aussi d'un mode vidéo très compressé sur carte mémoire en 320 x 240 ou 160 x 120. Mais on ne peut enregistrer que 10 à 30 secondes (!) avec la carte fournie de 8 Mo...

Le MV800 est le seul à ne pas disposer de carte mémoire, ni même à pouvoir enregistrer des photos sur la bande (d'autres modèles ont cette possibilité en 640 x480 pixels).

Ici pas d'écran tactile, tout s'opère via des boutons physiques, secondés d'un Menu classique, et un bouton-poussoir de sélection. Le réglage de la mise au point en Manuel, notamment, est incomparablement plus facile qu'avec un réglage par écran tactile. Il est facilité par la molette directionnelle, très bien positionnée par ailleurs !

A noter la touche Menu qui est passée du flanc gauche à l'arrière de l'appareil. Elle est un peu moins bien placée.

Les automatismes sont fiables, mais on peut les débrayer comme la balance des blancs. On peut même accentuer le rendu des teintes chair au moyen d'un réglage du Menu. En revanche, étrangement, l'exposition n'est secondée d'aucun réglage ni même de touche contre-jour (excepté 6 modes Programmes AE classiques Portraits, Sports...)

A noter l'existence d'un mode Easy recording, permettant à l'utilisateur de bloquer quasiment tous les automatismes.

Le micro, situé le plus bas possible sous l'objectif, capte un peu moins les bruits de fonctionnement de la section magnétoscope que sur le modèle précédent. On entend un peu moins qu'avant un grésillement plus ou moins fort (auditionner notre vidéo). En revanche, côté petits détails, manquent à l'appel la prise Micro et casque, sur les 5 modèles de cette gamme d'ailleurs. Le filtre anti-vent compense heureusement.

Un zoom X22 (extensible à x88 et même X440 en numérique), voilà qui n'est pas courant ! Les petits frères MV830i/830 et MV800 font presque aussi long avec X20. Seul le MV880x se contente d'un X14.

En mode vidéo, hors lentille grand-angle : la focale varie de 53,7 à 1181 mm en 4:3 (53,7-1074 mm pour MV830i/830/800 et 53,4-748 pour le MV880x), et de 44,2 à 972 mm en 16:9. En mode photo : de 49,3 à 1085 mm pour le MV850i et de 49,3à 986 mm pour les MV830i/MV830. Pour les MV830i/830/MV800, on peut acquérir un grand-angle additionnel comme le: Hama X0,5 pour 49 euros environ. ou le Canon WD-28. Diamètre filtre du camescope : 28 mm.

A gauche, le MV850i au capteur 1/6 et 800 000 pixels, ci-dessous le MV880x, au capteur 1/4,5 et 1 330 000 pixels, selon les 2 modes Auto Slow Shutter sur Off ou On.

La qualité en basse lumière est assez médiocre sur le MV850i et l'autofocus a même parfois du mal à suivre ! En revanche, elle est un peu meilleure sur le MV880x dont le capteur est plus large.

Accessibles depuis le Menu, le Canon MV850i (et le MV880x) possède 3 modes Nuit en réalité : le 1er correspond au mode sans torche d'appoint, le 2e (NUIT +) déclenche la torche, enfin le 3e (SUPERNUIT) provoque l'allumage automatique de la torche en fonction de la luminosité de l'environnement. Les autres modèles de la gamme n'ont que le mode Nuit "simple", sans lampe. D'ailleurs, le devant du camescope diffère légèrement.

Tous les modes jouent sur la vitesse d'obturation, ils provoquent donc un phénomène de stroboscopie. Ici le mode Nuit "simple", celui qui ne fait pas appel à la torche d'appoint.

Toute la connectique du MV850i est regroupée sur le camescope (pas de station d'accueil comme chez Sony). La connectique se compose d'une entrée/sortie DV et d'une entrée/sortie analogique, et prise USB. Seuls les MV800, MV830 et MV880x n'ont aucune entrée. Attention, les prix étant tirés vers le bas, le câble DV n'est jamais fourni (ni la K7 d'ailleurs), il faut l'acquérir au moment de votre achat.

Autre tendance très mode mais (un peu) préjudiciable pour le consommateur, l'obligation d'acquérir un câble spécifique mini-jack/s-vidéo s'il veut se connecter en Y/C. Il est à noter en effet la disparition pure et simple de tout connecteur physique Y/C (Canon n'est pas le seul). Ce câble ne sera pas disponible avant octobre 2005.

Pour enregistrer un signal sur le camescope (MV850i et MV830i), l'entrée DV se commute automatiquement dès l'instant où vous êtes en mode Play. Côté analogique, la sortie audio/vidéo peut se transformer en entrée analogique. La fonction de conversion directe du signal (Pass Through) est également au programme.

La prise USB permet de transférer le contenu de la carte mémoire sur un ordinateur. Le camescope (PC mais aussi Mac) est immédiatement reconnu. Il s'agit d'une USB-2, pus rapide en transfert et qui reste compatible USB 1 bien sûr. Pour rappel, le MV800 n'a pas d'USB.

Pas de montage programmé sur ces modèles Canon, juste une possibilité d'insertion.

A signaler aussi l'existence d'un kit accessoires DVK-203, disponible début mai 2005, et composé d'une batterie BP2L14, 1 K7 DV 60 minutes et 1 fourre-tout. Ce kit convient pour tous les modèles série MVX20, 30, 200, 300, 40, 45i, MV800, MV880x compris. Prix conseillé : 99 euros.