Test Panasonic HDC-SD900 / HDC-HS900 / HDC-TM900
Le trio de choc
31 janvier 2011 par Thierry Philippon - Mis à jour le 08 février 2011
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Panasonic HDC-SD900
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Prix fabricant : 1000 Euros |
Le Panasonic HDC-SD900 reprend de très près les grandes lignes du HDC-SD700 : quasiment les mêmes qualités, et quelques défauts communs. On retrouve les atouts réels du SD700 avec ses 3 capteurs MOS, ses nombreux modes de prises de vues dont un curieux mode Progressif 1080/50p en 28 Mbps, ostensiblement mentionné sur la coque. On recense aussi 4 modes AVCHD jusqu'au débit moyen de 17 Mbps (pas de 24 Mbps), une bague manuelle de réglages pour la mise au point et le zoom, et la totalité des réglages, débrayable, audio compris. Ajoutez une prise casque et micro, et un intervallomètre. Cependant nous n'aurions pas renouvelé un test sur ce produit s'il n'était doté de nouvelles caractéristiques ou s'il ne suscitait pas de nouveaux questionnements, la concurrence n'étant pas inactive. Par ailleurs, disposer à 7 mois d'intervalle d'un appareil un peu similaire (nous avions testé la version TM700) permet d'approfondir certains points laissés "en vacance". |
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Le HDC-SD900 reste bien sûr, vu son prix de 1000 euros, destiné aux amateurs avertis, avec sa belle qualité d'image, son viseur étirable, sa molette de mise au point / zoom, ses débrayages manuels et ses prises Micro et casque. La version HDC-TM900, à 1200 euros environ, embarque une mémoire de 32 Go "seulement", soit 4 heures et 10 minutes dans la qualité la plus haute en HA 50i. La concurrence triple cette capacité, cas des 96 Go chez Sony par exemple avec son HDR-CX700. |
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L'inventeur des Lumix réplique que sa carte mémoire est compatible SDXC (SD / SDHC / SDXC), permettant justement d'atteindre des capacités de stockage de 64 Go et même 128 Go, mais le prix d'une carte SDXC 64 Go est encore élevé : comptez 200 euros au minimum pour se payer du SDXC. Enfin, pour 1400 euros, le HDC-SD900 est aussi proposé en version disque dur - sous la référence HDC-HS900 - avec un disque dur ultra garni de 220 Go (20 Go de moins que le HS700 cela dit) ! Une capacité presque hors norme sauf si on envisage de ne jamais décharger ses images sur son ordinateur, ce qui est risqué et déconseillé (si le camescope crashe !). |
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Les différences externes immédiatement visibles entre les gammes 2010 et 2011 sont peu nombreuses, excepté qu'un oeil avisé s'aperçoit vite que l'écran est passé de 3 à 3,5 pouces sur le HDC-SD900. De plus, l'agaçante molette de sélection (sur la droite à l'arrière) a été bien améliorée et le connecteur d'alimentation est passé - enfin ! - sur le côté (sur le SD700, il se trouvait derrière la batterie). Autre différence visible, mais cette fois regrettable : le chargeur de batterie n'est plus séparé mais solidaire du camescope, comme chez les autres fabricants. Et l'extraction de la batterie oblige toujours à ouvrir l'écran. A l'intérieur du camescope, l'électronique a été optimisée dans les situations de faible sensibilité, à savoir le bruit a été apparemment réduit dans des proportions visibles. C'est bien car c'est rare ! Sur les différences plus subtiles, le stabilisateur du HDC-SD900 a troqué les 2 positions du SD700 (Classique ou Active) contre une position dite "hybride" (optique-électronique) dont l'efficacité nous a semblé comparable. |
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On trouve aussi un mode qu'il ne faut pas confondre avec le "zoom optique étendu" propre au mode Photo, qui permet de saisir des vues fixes jusqu'à 25x sans perte. Il s'agit du mode iZoom plus ou moins exploitable, dont l'amplitude atteint 20x (au lieu de 18x sur le SD700). Et ce n'est pas tout ! Notez aussi la faculté de zoomer directement en touchant l'écran grâce à une barre de progression. Enfin, l'accès au menu bénéficie d'une barre verticale tactile tournante sur laquelle nous sommes un peu réservés. |
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Le SD900 permet aussi l'adjonction possible d'un objectif 3D de la marque (celui de la version pro HDC-SDT750, le VW-CLT1E-H). Mais nous sommes plutôt dubitatifs, car l'adjonction d'un tel objectif, sans même évoquer le prix de l'optique (environ 300 euros) ou la nécessité de disposer d'une TV 3D, exclue bon nombre de fonctions comme l'utilisation du stabilisateur hybride, le mode Digital Cinema, l'exploitation du zoom ou encore le mode 1080/50p, pour ne citer qu'eux. |
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Sur les points communs à présent, la focale du SD900 conserve son angle de champ 35 mm, comme sur le SD700. Bien qu'il s'agisse d'un semi grand-angle - rappelons que l'angle de champ du 1er camescope de la série (le TM300) culminait à 44,9 mm ! - c'est bien au-dessus désormais de l'angle de champ annoncé pour le Sony CX700 qui parvient à descendre à 26,3 mm tandis que le HF G10 de Canon est à 30 mm... Mais contrairement à Sony et Canon dont le zoom plafonne à 10x, la belle optique Leica qui équipe les HDC-SD900 / HS900 / TM900 grimpe à 12x. |
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De plus, Panasonic réplique par un grand-angle optionnel x0,7 spécifique de diamètre 46 mm, le VW-W4607HE-K (environ 220 euros). A noter la fourniture d'un (petit) pare-soleil qui existait déjà sur le SD700. La lentille de l'objectif est toujours de diamètre 46 mm pour une ouverture de f/1.5-2.8. |
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Le HDC-SD900 reprend aussi le toucher pro de la bague de réglages du SD700, une quasi exclusivité partagée avec le Canon HF G10 en grand-public de nos jours, une connectique très bien fournie avec prises casques et micro, son audio manuel, et l'indétrônable porte-griffe accessoires détachable (nommée "adaptateur-sabot") qui est présent sur les SD900 et TM900... On retrouve aussi l'agréable écran tactile mais première "grosse" différence, le fabricant a troqué l'afficheur 3 pouces du SD700 contre un 3,5 pouces de 460 kp bien plus confortable. Cet écran se hisse ainsi au niveau de la taille du Canon HF G10 qui sort au printemps 2011, excepté que ce dernier revendique le double de pixels. Le système 3MOS des SD900 / TM900 / HS900 est identique sur la papier à celui des TM700 / SD700 / HS700, à savoir il est composé de 3 capteurs munis de 9 150 000 pixels au total (3,05 megapixels x 3) pour un nombre de pixels efficaces de 7 590 000 (2,53 megapixels x 3 en 16:9) pour la vidéo et 2,32 à 2,63 K x3 pour la photo, selon le ratio (3:2, 4:3 ou 16:9). Mais par interpolation, on peut atteindre en 3:2 une résolution de 14,2 Mp (4608 x 3072 pixels), à user avec modération. L’image du TM900 est enregistrée en 1920x1080i ("Full HD") dans toutes les qualités proposées. |
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On retrouve le curieux mode Progressif à un débit de 28 Mbps en 1080/50p (accessible via une touche dédiée) qui nous a fait perdre des heures en transcodage mais qui équipe désormais également le CX700 de Sony : il faudra donc s'y faire ! En effet, c'est un débit "propriétaire" que tous les logiciels ne reconnaissent pas toujours. Prudent, Panasonic précise d'ailleurs que son mode Progressif peut être relu par le camescope (oui, merci) ou par son logiciel HD Writer. Ce mode a été préféré au mode 24 Mbps, toujours absent ! Et il réduit de 50% la place disponible. C'est cher payé le mode Progressif... Si ce mode vous déplaît ou si vous craignez que l'espace disponible ne se réduise trop, vous pouvez utiliser bien sûr le débit variable haute qualité (mode HA en 17 Mbits) qui reste de qualité tout à fait probante. Au total, 4 niveaux de qualité sont disponibles (HA, HG, HX, HE). Tous ces débits sont variables, comme chez Sony. Tous sont utilisables. La mention du débit s'affiche en haut à gauche de l'écran ou du viseur et cette mention clignote, quand on rallume le camescope, pour vous rappeler le mode choisi. On dispose aussi d'un mode nommé "iFrame" (en 960 x 540p) qui est spécifiquement destiné aux macusers utilisateurs d'iMovie. Pour être franc, nous ne l'avons pas exploité. Pour produire un effet Cinéma, le mode Digital Cinema est une autre solution possible mais il s'agit d'un mode entrelacé. Pas de mpeg-2 (en SD) mais le SD900 peut ressortir le mpeg-2 en sortie, via le logiciel fourni HD Writer qui passe ici en version HD Writer AE3. Notez que ce test décrit dans le détail le moins cher du trio HDC-xx900, à savoir le HDC-SD900. Les deux autres versions (TM900 et HS900) fonctionnent à l'identique, excepté les manipulations propres aux différences de supports. |
Le test du HDC-SD900
Panasonic HDC-SD900
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Format : AVCHD sur carte SDHC / SDXC
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Côté prise en main, le SD900, le plus léger du trio, est un modèle assez compact, de 455 grammes au complet. Ajoutez 70 grammes pour obtenir le poids du HS700. Le zoom x12 tombe toujours aussi bien sous les doigts - vraiment extra - un régal de lenteur ou de rapidité, même si on souhaiterait une vitesse un peu plus nerveuse pour parer l'imprévu. Un second zoom, à vitesse fixe, moyennement rapide, est disponible sur le côté de l'écran et un 3e zoom (!), nouveauté des SD900, TM900 et HS900, s'affiche à même l'écran au moyen d'une barre horizontale. Si l'on ajoute la faculté de zoomer avec la bague de mise au point (c'est possible en mode iA), on recense 4 facultés de zoomer ! A noter que plusieurs modèles de grilles de référence permettent de maintenir l'horizon à niveau ou de positionner son sujet sur les lignes de force du cadre. |
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Le sélecteur de modes du flanc droit (Lecture, Mode Vidéo, mode Photo) a enfin été changé !! Il n'est plus réfléchissant (petits pictos rouge et vert). De plus, il est aisé de modifier la position du sélecteur. La mise en marche est toujours disponible en tirant le viseur ou l'écran dans le mode Quick Start. C'est bien appréciable. En sus, un bouton d'allumage est disposé sur le flanc gauche, à condition d'ouvrir l'écran pour y avoir accès.
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L'écran 3,5 pouces offre un confort apprécié, la différence se sent avec le 3 pouces du TM700 qui était pourtant déjà amélioré par rapport au 2,7 pouces du TM300. . La résolution passe à 460 Kp, c'est moitié moins que chez Canon et son HF G10. Cependant, son contraste est sans reproche, on peut d'ailleurs ajuster contraste et luminosité. Rien à redire sur son angle de vision. Il suffit d'ouvrir l'écran ou de tirer le viseur du SD900 pour mettre le caméscope en route depuis la position Caméra en un peu moins de 2 secondes. Pour réagir plus rapidement face à l'imprévu, on peut aussi paramétrer le TM900 en mode "Quick Start" (un voyant vert clignote lentement), ce qui fait que l'appareil reste en Veille tant que l'écran n'est pas ouvert (ni le viseur tiré). Dans ce mode Quick Start, quand on referme l'écran, et que le viseur est tiré, ce dernier s'allume, et vice versa. Bénéfice, le temps d'allumage descend à 0,6 seconde ! Revers de la médaille, la consommation s'en ressent. Attention, la batterie ne dure que 55 à 60 minutes, ça va vite... Le HDC-SD900 est pourvu également d'un viseur 0,27'' de 123 Kp, étirable mais toujours pas relevable. Mais bon, sans être exceptionnel, le viseur existe ! |
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Le stabilisateur optique est toujours aussi efficace, et surtout, on peut l'activer/désactiver via la touche extérieure "O.I.S.", solution préférable à une sollicitation du menu. En appuyant sur cette touche, en mode Manuel, on passe successivement de Off, à Hybride, mode qui est d'ailleurs débrayable dans le Menu. Hybride ? Comprenez optique et électronique. Ce stabilisateur nous a semblé tout aussi efficace sur le SD900 pour filmer en marchant ou en empruntant un escalier. Comparé au Sony CX550 (modèle 2010), la perception est toutefois différente, un peu moins spectaculaire disons-le. Nous l'attribuons à l'angle de champ légèrement moins valorisant sur le SD900.
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Côté navigation, en prises de vues ou mode Lecture, l'écran tactile du SD900 est le passage obligé. Panasonic fournit un stylet qui s'avère plus réactif que le doigt. Attention, comme les onglets du Menu sont parfois rapprochés, on peut déclencher un réglage non souhaité. Toutefois, l'écran étant de plus en plus grand au fur et à mesure de l'évolution des versions, le problème est moins aigu. En contrepartie, les différents menus du SD900 me laissent toujours aussi perplexe. Le constructeur propose tout à la fois un "Q. Menu" (Menu "rapide" = raccourci de fonctions), un second menu, plus classique, auquel il faut ajouter un accès tactile (touche F) différent selon le mode Auto/Manuel. Vous ne ferez pas l'économie d'un apprentissage à tête reposée... De plus, sur cette version, en mode Lecture, on passe d'une page à l'autre en appelant une molette verticale qui s'affiche sur le côté gauche de l'écran. Que c'est mal vu ! Pas pratique du tout. |
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L'autonomie atteint 55 à 60 minutes réelles selon le mode utilisé (avec la batterie fournie VW-VBN130, pour un temps de recharge de 2H35. Il est bien sûr possible de fixer une batterie plus forte, de capacité moyenne (VW-VBN260 2500 mAh, autonomie = 1H50 à 1H55). Vous pouvez aussi opter pour une deuxième batterie identique à celle fournie (VW-VBN130). Bravo pour le témoin de batterie qui indique la durée précise restante. Mais plus de chargeur séparé, alors que c'était un des points forts de la marque Panasonic. De plus, il est toujours prohibé de recharger en même temps et d'alimenter le camescope car il faut passer par l'adaptateur / chargeur pour alimenter le SD900. Solution possible : acquérir le chargeur séparé Panasonic VBN130/VBN260. Autre détail agaçant, l'obligation d'ouvrir l'écran pour retirer la batterie... Ca fait beaucoup ! Heureusement, la prise d'alimentation est revenue se loger derrière la batterie, et comme sur le SD700, on n'est plus obligé de brancher le camescope sur secteur à chaque connexion du PC. A noter : fini les "auto-réparations" sauvages du camescope, anomalie que nous avions attribuées aux avaries consécutives aux produits de tests que nous recevons. |
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En mode vidéo, on peut enregistrer une vue fixe en 16:9 seulement, en 13,3 Mp, 8,3 Mp ou 2,1 Mp selon 2 qualités. Comme sur nombre de camescopes, on peut aussi stocker une vue fixe en cours d'enregistrement vidéo. En positionnant le sélecteur sur le mode Photo cette fois, plusieurs ratios sont disponibles : 4:3, 3:2 et 16:9. L'utilisateur bénéficie de résolutions importantes allant jusqu'à 14,2 Mp en 3:2 (voir vues dans ce même article). Comme souvent, la plupart des fonctions vidéo profitent au mode Photo. Le SD900 dispose aussi de plusieurs modes Flash (Flash forcé, pas de Flash, anti-yeux rouges) et 3 puissances d'éclair. A noter que le Flash est toujours encastré au centre de l'objectif. Un mode Retardateur est disponible et la stabilisation est disponible selon 2 niveaux.
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Le SD900 revendique une bague multifonctions comme sur le SD700. Divers réglages lui sont affectés. Mais son maniement diffère un peu. Focus et Zoom se règlent via la bague, c'était déjà le cas sur le SD700. Mais pour assigner à la bague le réglage de son choix, il est désormais inutile de se prendre la tête à choisir un contrôle sur écran ou dans le viseur. En effet, sur le SD700, la bague était inopérante avec certaines assignations ou ne fonctionnait qu'au viseur ! Finies ces aberrations. Désormais, la mise au point, la balance des blancs, l'obturateur de vitesses (jusqu'au 1/8000) ou l'Iris se règlent en manuel via la bague, avec contrôle sur écran ou dans le viseur. Le zooming par bague (à manier avec doigté) n'est disponible qu'en mode Auto.
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Ce qu'on utilise le plus, c'est bien sûr la mise au point manuelle par bague : avec la bague c'est plus facile qu'avec une molette. De plus, une aide à la MAP s'affiche sous la forme d'un surlignage des contours en bleu. Au fur et à mesure qu'on tourne la bague dans un sens ou dans l'autre, la zone qui se teint de bleu avertit l'utilisateur que le sujet devient net. Pas bête... On ne peut pas, façon Sony, faire appel à un système de Spot Focus sur l'écran tactile, permettant de choisir la zone de mise au point (ou le contraste) en cours d'enregistrement en touchant l'écran. Mais le HDC-SD900 permet tout de même de faire appel à la fonction "Toucher". Cette fonction permet de toucher l'objet de son choix sur l'écran pour verrouiller la cible. Par exemple, si c'est une personne, lorsque vous touchez la tête du sujet, la cible est verrouillée et la poursuite du sujet démarre. Si on désire changer de cible, il suffit de nouveau toucher le sujet. |
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Alors globalement parfait le système d'assignation Panasonic ? Non. Il y a du mieux mais c'est toujours pas ça. D'une part, l'accès au bouton Camera Function (derrière l'écran) est toujours aussi malhabile, car il est mal positionné. D'autre part, le changement d'assignation s'opère en pressant séquentiellement sur le bouton Camera Function. Problème, comme tous les réglages s'affichent, on a vite fait de modifier un réglage sans le vouloir. |
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Les automatismes réagissent bien, même la balance des blancs. A défaut, positionnez-la sur une valeur préréglée. De son côté, l’iris offre toujours plusieurs paliers de f/16 à f/2.0 puis le Gain s'enclenche de 0 dB à +18 dB. En revanche, seules les vitesses d’obturation rapides sont disponibles de 1/50 à 1/8000s. On peut abaisser la vitesse au 1/25 si l'obturateur lent Auto est sur On et jusqu'au 1/2s en mode Photo (uniquement). Notez aussi la fonction de Compensation de Contrejour. On regrette que la gestion du Contrejour s'opère via l'écran tactile, n'aurait-ce pas été plus simple de remplacer la touche 1080/50p (que certains n'utiliseront probablement jamais !) par la touche Contrejour ? Egalement, plusieurs modes Scènes sont disponibles. |
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L’audio est toujours servi par un micro 5.1 qui restitue très correctement les sons. Un filtre coupe-vent vient en appui. On dispose toujours d'un réglage manuel du micro intégré, offrant de moduler les niveaux sonores sur une échelle allant de -30 à + 6 dB (0 = position par défaut). Les réglages se sont simplifiés (plus d'AGC+manuel).
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On récupère un assez pratique réglage des basses, de 0 à + 6 dB avec filtre. Bien sûr, pour des situations courantes, on préférera le tout-automatique qui fonctionne aussi très bien. L'audio est toujours un peu desservi par le bruit du ventilateur interne destiné à refroidir les composants. Subjectivement, on a l'impression que son intensité a baissé (il faut noter que notre modèle de test est le modèle à carte mémoire, pas à mémoire intégrée). Deux certitudes en tout cas : on n'entend pas ce ventilateur en toutes circonstances, particulièrement si on débraye le mode Surround 5.1. D'autre part, il faut parfois prêter une oreille attentive. On peut aussi baisser le niveau sonore ou s'appuyer sur le filtre sonore qui atténue les fréquences graves mais, attention, cela modifie la tonalité du son. |
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En mode Lecture, on peut supprimer ou diviser une scène, la lire plein écran, image par image, etc. On peut accéder à la scène suivante / précédente, mais l'utilisateur n'a pas la main, c'est-à-dire qu'il ne pilote pas le "saut de lecture" d'une scène à l'autre, c'est le camescope qui le fait automatiquement, sauf à utiliser la télécommande... |
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A noter que désormais, un unique cordon sert à la fois au signal composantes et composite. Il est donc constitué de 6 connecteurs d'un côté, et de l'embout multibroche de l'autre à brancher sur le camescope. Enfin, plusieurs fonctionnalités pratiques ont été maintenues : b) Une fonction Focus Mic en sus de la fonction Zoom Mic permet d'amplifier la directivité centrale du Micro, que le sujet soit rapproché ou éloigné (à la différence du Zoom Mic). On est restés un peu sceptiques. Ces deux modes audio s'ajoutent au mode 5.1 et stéréo. c) Une fonction Pré-Rec. Celle-ci permet à l’enregistrement des images et du son, si on a loupé un événement, de démarrer environ 3 secondes avant que la touche start / stop d’enregistrement soit pressée ! d) Un contrôle de contraste intelligent accessible dans le Menu. Ce dispositif place le camescope automatiquement dans le bon mode Scène en fonction de la nature de la scène. S'il s'agit d'une personne, il se placera en mode Portrait, s'il s'agit d'une pièce sombre ou d'un crépuscule, l'automatisme se placera en mode Éclairage faible, etc. On essayé, c'est un peu gadget mais amusant, à essayer ! e) L'existence de l'AGS, cher à la marque, dispositif évitant de filmer ses pieds par accident. f) Un histogramme, disponible en vidéo comme en photo, peut être superposé en permanence sur l'écran. Et la luminance est réglable. g) Le Tally et le Zébra ("Hachure") n'ont pas été écartés. h) Un mode Grain de peau et un réglage de la nature de l'image. |