JVC GR-DX28 / GR-DX57 / GR-DX77

Le GR-DX28, un poids plume d'environ 435 grammes dont l'encombrement est si réduit qu'il tient dans la poche. Ce modèle a fière allure avec son écran de 6,3 cm surélevé. Pas de griffe porte-accessoires mais bon...

Un capteur 800 000 pixels pour une résolution annoncée de 520 points/ligne.

Le GR-DX28 se caractérise par une ouverture tout à fait remarquable de f/1,2 là où les autres camescopes se situent généralement à f/1,8. Il en résulte une image globalement plus lumineuse. Cette ouverture concerne également les modèles JVC GR-DX57 et DX77.

La batterie est ultra-plate (à peine plus épaisse qu'une pièce de 2 euros). La charge nécessite 1H30 environ pour 75 minutes d'enregistrement possible en continu avec l'écran, (réduire d'environ 30% cette durée), 95 minutes avec viseur. Durée extensible jusqu'à 2H30 et 3H10 (!) avec une batterie optionnelle comme la BN-V114U.

Le micro du GR-DX28 est positionné à un endroit classique, sous l'objectif. Nos essais en atmosphère silencieuse n'ont pas révélé de bruits de fonctionnement prononcés.

Ecran 2,5 pouce (6,3 cm) conforme en proportions à la taille du camescope et dont la particularité est de se positionner en hauteur par rapport au sommet du camescope. Comme sur les autres modèles JVC, l'ouverture de l'écran rend le camescope actif dès l'instant où on est placé sur A (Auto) ou M (Manuel).

On apprécie que l'accès à certains réglages ne soit pas situé derrière l'écran mais sur la face arrière du camescope. C'est ainsi le cas des réglages de la mise au point, du contrejour, du mode Nuit ou de la torche.

Le grand-angle vidéo n'est pas le pire il tourne autour d'un équivalent de 45 mm environ.

Une assez bonne reproduction des couleurs, même si le piqué n'est pas exceptionnel.

Sensibilité "normale". Très peu de fourmillements, c'est déjà ça !

Avec le mode AGC (ici couplé à la torche intégrée du GR-DX28), la gain s'ajuste en fonction de la luminosité de la scène. Certes, le résultat est très spectaculaire mais l'image reste quasi inexploitable.

Sensibilité obtenue avec le mode "Auto A." (+ torche intégrée) qui, joue sur les vitesses d'obturation lentes. Il y a donc effet de stroboscopie intempestive si la caméra bouge ou le sujet.

Toute la connectique est regroupée sur le camescope (il n'y a pas de base comme chez Sony), donc parfois dissimulée derrière des clapets solidaires du camescope, qui ont une fâcheuse tendance à gêner l'introduction du câble. La connectique se compose d'une sortie DV, sortie analogique, et prise USB. Aucun entrée vidéo. En revanche, la prise Micro a été prévue ! Seule la prise casque, nettement moins indispensable, ne fait pas partie des options retenues.

La présence de la prise USB peut étonner, attendu qu'il n'y a pas de carte mémoire. Mais des images fixes peuvent être capturées sur bande (bouton Snapshot ci-dessous) et même des clips vidéo (pour les transmettre par email) en MPEG-1.

Côté mode Caméra, le Menu regorge de fonctions : on notera surtout celui de la Balance des blancs : tous les paramétrages classiques sont possibles dont le blanc manuel (MWB pour Manual White Balance).

Le GR-DX28 ne dispose pas de mode D-Wide comme le haut de gamme de la marque, le GR-D230. On se contentera des modes Cinema et Squeeze.