18 juin 2004 par Lucien Sénéchal - Mis à jour le 18 juin 2004
Le
GR-D230,
successeur
du
GR-D200,
a
fière
allure
avec
sa
torche
et
un
design
plutôt
réussi
qui
n'est
pas
sans
rappeler
-
astuce
marketing
intentionnelle
?
-
la
forme
d'un
camescope
DVD
(cela
sème
même
le
doute
quelques
instants...).
Comme
son
prédécesseur
(GR-D200),
le
GR-D230
est
muni
d'un
capteur
1,33
millions
de
pixels
procurant
environ
540
points/ligne
de
résolution
(un
excellent
résultat).
C'est
un
1/4
pouce,
à
la
sensibilité
a
priori
meilleure
qu'un
1/6e
pouce.
Son
ouverture
à
f/1,8
reste
toutefois
en-deçà
de
celle
du
JVC
GR-DX28
(f/1,2).
Mégapixel,
le
GR-D230
peut
ainsi
prétendre
à
une
résolution
Photo
de
1600
x
1200
pixels.
C'est
relativement
mieux
qu'un
Sony
DCR-HC40
qui
va
se
limiter
à
1512
x
864
pixels,
son
capteur
-
bien
que
mégapixel
lui
aussi
-
étant
de
1
070
000
pixels.
Le
viseur
couleur
du
GR-D230
est
de
qualité
moyenne
mais
il
est
étirable
et
relevable.
On
préférera
exploiter
l'écran
dont
la
diagonale
de
2,5
pouce
(6,3
cm)
est
en
conformité
avec
les
dimensions
du
camescope.
la
résolution
de
l'écran
est
classique
:
112
000
pixels
(les
camescopes
oscillent
entre
112
000
et
123
000
en
général).
Il
n'est
pas
tactile
contrairement
aux
modèles
Sony.
Avantage
ou
inconvénient
selon
les
cas.
Zoom
optique
X10
extensible
à
X500
en
numérique
avec
un
palier
à
X40.
Le
zoom
numérique
est
bien
entendu
débrayable
dans
le
menu
afin
de
ne
pas
franchir
inopinément
un
palier
non-souhaité.
Situé
sur
le
dessus
et
quelque
peu
"gigotant",
ce
zoom
est
assez
déconcertant
à
manipuler
pour
obtenir
une
vitesse
lente
mais
la
motorisation
reste
agréable
quand
on
a
pris
le
coup
de
main.
Le
zoom
est
capable
d'être
très
rapide
si
besoin.
Un
bon
point.
En
revanche,
si
l'on
est
un
peu
brutal,
chaque
relâchement
du
zoom
provoque
un
petit
bruit
que
le
micro
capte.
La
résolution
Photo
du
GR-D230
peut
aller
jusqu'à
1600x1200,
soit
-
avec
la
carte
SD
fournie
de
8
Mo
-
8
images
(en
1600
x
1200
Fine)
à
160
(en
640
x
480,
en
Standard).
On
peut
aller
jusqu'à
80
images
en
Fin
en
1600
x
1200
avec
l'aide
d'une
64
Mo.
Quatre
modes
sont
disponibles
au
total.
Les
fonctionnalités
Photo
restent
relativement
sommaires
mais
l'essentiel
est
là
:
mode
Copy
(de
la
bande
vidéo
vers
la
carte
mémoire),
faculté
de
pouvoir
enregistrer
sur
bande
et
carte
mémoire,
prise
de
vues
par
intervalle...
On
dispose
aussi
d'un
mode"
clip
e-mail",
mode
vidéo
très
compressé
sur
carte
mémoire
en
MPEG4
(en
160x120)
et
son
mono.
Il
délivre
un
fichier
ASF
(Windows
Media
Player,
lisible
sur
PC
et
Mac).
Avec
la
8
Mo
fournie,
on
peut
enregistrer
un
cumul
de
7
minutes
de
vidéo
très
compressée
(par
tranche
de
3
minutes).
Je
dormais
bien
paisiblement,
comme
un
vrai
pa-cha...
Et
voilà
que
ça
recommence...
Qu'est-ce
qu'il
est
casse-pied
avec
tous
ses
essais...
Un
Flash
(Fonction
Light)
qui
n'est
pas
spécialement
couplé
à
la
Photo
puisqu'il
fonctionne
aussi
en
mode
Vidéo
mais
qui
s'avère
particulièrement
utile
en
Photo.
Sa
portée
est
de
1,50
mètre.
Son
intensité
n'est
par
contre,
pas
réglable.
Et
bien
sûr,
il
puise
sur
la
batterie
comme
l'indique
l'augmentation
de
consommation
qui
en
résulte
(4,4
Watt
avec
au
lieu
de
4,1
Watt
sans)...
Mais
ça
dépanne...
Une
première
série
de
boutons
parmi
ceux
que
JVC
a
sans
doute
jugés
les
plus
indispensables
-
mise
au
point,
exposition,
contre-jour
et
mode
Nuit
-
sont
positionnés
au-dessus
de
l'écran.
Ces
4
fonctions
se
transforment
agréablement
en
touches
de
pilotage
pour
naviguer
sur
la
bande
dans
le
mode
Magnétoscope.
Et
elles
conviennent
à
nos
grosses
paluches
européennes
parfois
un
peu
pataudes,
point
qui
n'est
pas
négligeable
!
Une
2e
série
de
fonctions
dont
l'accès
au
menu
et
au
Flash
(Light)
sont
situées
derrière
l'écran,
solution
plus
ou
moins
pratique
selon
les
situations.
Enfin,
le
reste
de
toutes
les
fonctions
annexes
est
classiquement
regroupé
dans
le
Menu.
Par
contre,
les
touches
de
déambulations
(flèche
vers
le
haut/bas)
ne
sont
pas
des
plus
pratiques.
La
charge
nécessite
1H30
environ
pour
80
minutes
d'enregistrement
possible
en
continu
avec
l'écran,
(réduire
d'environ
30%
cette
durée),
100
minutes
avec
viseur.
Durée
extensible
jusqu'à
6H20
et
7H50
(!)
avec
une
batterie
optionnelle
comme
la
BN-V438U.
On
dispose
sur
l'écran
ou
le
viseur
d'un
témoin
indicateur
de
l'état
de
la
batterie
mais
on
ne
peut
pas
visualiser
le
temps
précis
(en
minutes)
d'autonomie
restante
ou
de
charge
en
cours.
Pas
de
chargeur
séparé
non
plus
mais
là,
c'est
le
cas
de
90%
des
camescopes
actuels.
Le
micro
du
GR-D230
est
positionné
à
un
endroit
classique,
sous
l'objectif.
Nos
essais
en
atmosphère
silencieuse
n'ont
pas
révélé
de
bruits
de
fonctionnement
prononcés,
hormis
si
on
"claque"
le
zoom
lorsqu'on
le
relâche.
Il
faut
donc
le
relâcher
sans
à-coups
!
Différence
significative
comme
on
le
constate
sur
ces
images
prises
exactement
du
même
endroit,
entre
le
grand-angle
vidéo
du
GR-D230
(équivalent
49
mm)
et
le
grand-angle
en
mode
Photo
(proche
de
35
mm).
Le
mode
D-Wide,
accessible
depuis
le
Menu,
permet
d'accroître
l'angle
de
champ
comme
si
l'on
ajoutait
un
objectif
de
conversion
X0,7
(équivalence
35
mm).
Ce
mode
est
donc
incontestablement
séduisant
mais
il
n'est
pas
la
panacée
:
le
procédé
étant
électronique,
il
provoque
un
léger
flou
de
traînée
et
une
légère
perte
de
définition.
Mais
ça
peut
ne
pas
déplaire.
Ci-dessus à gauche, en
position
grand-angle
(vidéo). A droite, le
même
point
de
vue
au
zoom
X10
(zoom
extensible
avec
l'artifice
numérique
à
X40
et
x500
si
besoin).
Le
stabilisateur,
pourtant
numérique,
est
d'une
efficacité
satisfaisante.
Sensibilité
"normale".
Peu
de fourmillements,
c'est
déjà
ça
!
Avec
le
mode
Nuit
(et
bien
sûr
sans
éclairage
additionnel),
l'image
prend
une
tonalité
spectaculaire
mais
au
prix
d'une
exploitation
maximale
des
vitesses
lentes.
Sensibilité
obtenue
avec
le
mode
"Auto
A."
qui,
joue
sur
les
vitesses
d'obturation
lentes.
Il
y
a
donc
effet
de
stroboscopie
intempestive
si
la
caméra
bouge
ou
le
sujet,
alors
que
le
mode
AGC
joue
sur
l'élévation
du
gain
:
il
en
résulte
une
plus
forte
granulation
de
l'image
et
un
éclairement
moins
spectaculaire
mais
pas
d'effet
de
stroboscopie.
Côté
mode
Caméra,
le
Menu
regorge
de
fonctions
:
on
notera
surtout
celui
de
la
Balance
des
blancs
:
tous
les
paramétrages
classiques
sont
possibles
dont
le
blanc
manuel
(MWB
pour Manual
White
Balance).
Côté
mode
Play
(Magnétoscope),
parmi
les
fonctions
utiles,
la
possibilité
de
paramétrer
l'entrée
s-vidéo
ou
AV
In.
Toute
la
connectique
est
regroupée
sur
le
camescope
(il
n'y
a
pas
de
base
comme
chez
Sony),
donc
parfois
dissimulée
derrière
des
clapets
solidaires
du
camescope,
qui
ont
une
fâcheuse
tendance
à
gêner
l'introduction
du
câble.
La
connectique
se
compose
d'une
entrée/sortie
DV
et
d'une
entrée/sortie
analogique,
et
prise
USB.
L'entrée
DV
se
commute
automatiquement
dès
l'instant
où
vous
êtes
en
mode
Play.
Côté
analogique,
la
sortie
audio/vidéo
se
transforme
en
entrée
analogique
moyennant
un
réglage
du
menu.
A
cette
fin,
un
câble
multiconducteur
est
fourni
pour
archivage
éventuel
en
numérique.
Votre
camescope,
devient
donc...
un
magnétoscope
!
La
fonction
de
conversion
directe
du
signal
est
également
au
programme.
A
noter
une
avancée
du
GR-D230
sur
son
prédécesseur
GR-D200
:
la
prise
Micro
a
été
prévue
!
Seule
la
prise
casque,
nettement
moins
indispensable,
ne
fait
pas
partie
des
options
retenues.
La
prise
USB
permet
de
transférer
le
contenu
de
la
carte
mémoire
sur
un
ordinateur.
Le
camescope
(PC
mais
aussi
Mac)
est
immédiatement
reconnu.
Sur
le
logiciel
photo
de
l'ordinateur
s'affiche
même
la
référence
du
camescope,
la
date
et
le
nombre
de
photos
que
contient
la
carte
mémoire
!
On
est
bien
loin
des
problèmes
de
compatibilité
dont
JVC
souffrait
à
ses
débuts.
Le
câble
USB
est
évidemment
fourni.
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