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Prix fabricant : 449 Euros
Dans l'univers impitoyable des Actioncam, on dénombre désormais deux caméras de même rang. Après 4 générations de modèles, Sony propose une caméra "4K" (Ultra HD) avec la FDR-X1000V, tandis que le leader GoPro propose la GoPro Hero 4 Black de même résolution 4K. Malgré le chiffre 4, Gopro a esquissé une tentative 4K dès la GoPro 3 : il s'agissait d'un 4K limité à 15 fps, difficilement utilisable. Désormais, avec la GoPro 4 Black, on bénéficie bien du 24, 25 ou 30 fps en 4K.
GoPro propose 3 modèles (c'est fidèle à son habitude) dont un modèle Silver sans 4K mais avec des résolutions intermédiaires ou des vitesses élevées qui ne sont pas strictement comparables à celles que proposent Sony. Nous y reviendrons. Le 3e modèle est une Gopro Hero simple, à 140 euros, destinée uniquement à contrer les produits imitateurs à très bas prix.
Pour Sony, c'est aussi la première caméra 4K. Prudent, et pour proposer une gamme complète, le fabricant nippon décline sa version 4K en FullHD (HDR-AS200) testée dans nos colonnes.
Les deux marques proposent des systèmes de visualisation différents : une télécommande complète chez Sony, alors que chez GoPro, on opte pour un écran optionnel (Bacpac, comptez environ 85 euros) qui s'encastre à l'arrière du boîtier. Curieusement, la Hero Black est dépourvue d'écran, contrairement à la Silver ! Sinon, toutes les actioncam peuvent être contrôlées sur smartphone / tablette Android ou iOs (Blackberry, s'abstenir).
Les deux produits sont fournis avec un boîtier étanche, et exploitent des cartes type micro-SD, avec des micro-SDXC pour le 4K. Les cartes ne sont "évidemment" pas fournies.
Passons au test comparatif des FDR-X1000V et GoPro Hero 4 Black, avec d'abord des précisions sur le concept de chacun des deux produits.
La FDR-X1000V est une caméra sportive (actioncam) de 114 grammes (au complet) et qui mesure 24,4 x 51,7 x 88,9 cm, légèrement plus grande et plus "lourde" (20 grammes) que sa petite soeur HDR-AS200 (non-4K). Elle est à la fois terrestre et aquatique. A 449 euros "nue" (sans la télécommande, non-obligatoire), elle se veut une concurrente directe de la GoPro Hero 4 Black située dans la même zone tarifaire, quoique cette dernière soit un peu plus chère (480 euros). Elle est munie d'un GPS exploitable avec l'application Movie Creator alors que GoPro a fait l'impasse sur le GPS.
Nue, la FDR-X1000V résiste aux projections d’eau (norme IPX4) sans être étanche. Elle possède néanmoins un joint d’étanchéité calfeutrant la batterie et la carte SD, les 2 éléments amovibles du produit. Ce joint est à nettoyer en raison des impuretés qui peuvent s'y accrocher.
On peut relier la caméra est reliée par NFC à un smartphone ou une tablette. C'est alors l'application gratuite Play Memories Mobile (compatible Android et iOS) qui gère les opérations.
La connexion à un mobile est facile : un simple mot de passe à 8 caractères que vous trouverez sur l'autocollant d'une des notices papier, suffit. On accède ainsi non seulement à la visualisation des images en direct, à leur relecture, mais aussi à l'ensemble des réglages de la caméra. Les réglages sont toutefois possibles, quoique laborieux, depuis la caméra elle-même, sans smartphone ni tablette.
La caméra est fournie avec une housse de référence SPK-X1 (au milieu en haut) étanche à -10 mètres. C'est mieux que la housse du HDR-AS200, limitée à -5 mètres (donc limitée au surf et snorkeling). Pour aller plus profond, il faut acquérir le boîtier MPK-AS3 (49 €, à droite en haut), étanche jusqu'à -60 mètres.
Si l'on se contente de la housse, celle-ci est aussi résistante au sable des plages, à la poussière ou aux chocs (1,5 mètres de haut). Ca, c'est le bon point. Le mauvais : le FDR-X1000 se raye très vite sans housse, d'autant qu'il n'est pas fourni avec le très pratique adaptateur de trépied comme sur la HDR-AS200, pourtant plus modeste. Un coup de vent un peu fort ou un geste de la main, et il bascule...
Notez aussi l'existence d'une porte de plongée de remplacement AKA-DDX1 étanche à 60 mètres, valant 49 euros. Elle présente le gros avantage (non testé) de proposer un objectif plat pour une mise au point nette, et même une porte d'accentuation audio "pour un son enrichi à 10 mètres de profondeur".
En formule pack, pour 549 euros, soit 100 euros d'écart avec la formule "nue", vous pouvez compter sur la fameuse télécommande LiveView RM-LVR2, elle aussi étanche, mais à -3 mètres seulement. Je vous la conseille depuis que les problèmes de liaison ont été résolus. Rappelons que cet « afficheur instantané à distance » permet, grâce à son écran couleurs, d’accéder à un monitoring et à tous les menus et réglages, ainsi qu'à l'enregistrement à distance bien évidemment. La télécommande est aussi apte à piloter jusqu’à 5 Actioncam. L’achat de la télécommande, possible hors pack, vaut 150 euros, le pack est donc plus avantageux de 50 euros.
Légère (89 grammes nue, 152 avec boîtier), mais plus lourde que le FDR-X1000V de Sony, la GoPro Hero 4 a fait l'objet d'un test complet, auquel vous pouvez vous référer.
Leader et précurseur, cette caméra de sport s'est imposée très rapidement auprès des amateurs et des professionnels. Preuve de sa réussite, la marque GoPro se confond souvent avec la catégorie de produit qu'elle incarne au point qu'on dit une GoPro pour désigner le genre "caméra sportive", un peu comme on disait autrefois du Scotch ou un Frigidaire. De nombreuses marques proposent des clones plus ou moins approchants, au moins dans la forme cubique, à tel point que de loin, on peut croire qu'il s'agit d'une GoPro.
Plutôt conçue pour fonctionner avec son caisson (fournie), la GoPro 4 peut alors plonger à - 40 mètres, ce qui en a fait immédiatement la caméra de référence pour les surfeurs, plongeurs, kayakistes, et amateurs de sports nautiques en tous genres. Le fonctionnement quasi exclusif avec son boîtier étanche est aussi rendu nécessaire par le fait qu'elle ne comporte aucun pas de vis. Elle a donc besoin du caisson en de très nombreuses circonstances. Il existe au passage un 2e caisson (nommé "squelette"), inclus dans le pack.
Cependant, sa forme cubique lui permet - l'instar de la Kodak SP360 - de pouvoir être posé sur tout support naturel, sans caisson, alors que la Sony "nue" ne peut pratiquement pas tenir debout.
Comme chez Sony, le boîtier étanche résiste à tout : sable des plages, poussière ou aux chocs.
Proposée à 480 euros, et ressemblant beaucoup à la GoPro3+, la Hero 4 associe un capteur CMOS de 12 Mp et un nouveau processeur sur lequel il ressort toutefois peu d’infos techniques. L'adoption du 4K / UHD implique l'utilisation de cartes micro-SD. On notera en plus du 4K une singularité propre à toutes les GoPro : l'adoption d'une résolution en 2,7K (2704 x 1520) qui s'améliore de modèle en modèle puisque la GoPro Hero 4 développe à présent du 2,7 K/50 fps après avoir proposé du 2,7 K/30 fps.
On trouve aussi un mode Protune permettant (notamment) de délivrer une image neutre qu’on peut retravailler ensuite en étalonnage. J'y reviens plus loin.
La GoPro peut fonctionner en Wi-Fi à un smartphone ou une tablette via l'application gratuite GoPro App (compatible Android et iOS), ce qui soulage beaucoup la vue compte tenu de l'écran passablement indigent.
Les deux rivaux exploitent un capteur similaire en diagonale de 1/2,3''. On peut considérer un capteur de cette taille comme "moyen", celui de certains camescopes étant parfois plus petit... La résolution diffère : ainsi GoPro opte pour un capteur 4:3 de 12 Mp alors que Sony a préféré un capteur de 8,8 Mp où les pixels ont un ratio de 1:1.
Le capteur est de type CMOS. Mais malgré cette similitude sur le papier, on note une différence nette, entre le capteur de GoPro qui reste insensible au smear, et celui de Sony qui y est sensible. Un avantage net à GoPro !
capteur GoPro
Capteur Sony
L'objectif - non rotatif à l'inverse de celui de la Drift ou de Contour par exemple - est à f/2,8 partout, avec une profondeur de champ maximale, dès 20 à 30 cm et jusqu'à l'infini.
On ne remarque pas de problème de mise au point sur l'infini comme certains ont pu l'observer sur d'autres modèles de la gamme actioncam Sony (AS20 notamment). La FDR-X1000 tout comme la GoPro sont donc parées pour les prises de vues aériennes, en drone particulièrement. Par contre il ne faut pas trop s'approcher du sujet, au-dessous de 20 cm, les sujets trop proches sont irrémédiablement flous, même par bonne luminosité.
Chez Sony, l'objectif est très en avant, ce qui l'expose aux rayures et aux rayons parasites du soleil. Seule consolation, il existe un protecteur de lentille optionnel (AKA-HLP1) qui vient se greffer devant l'objectif. Hors rayures, pas d’inquiétudes trop fortes cependant. La lentille protubérante nécessite juste de nettoyer l’objectif. D'ailleurs, conservez sur vous un chiffon doux et nettoyez l’objectif avant chaque tournage.
Notez qu'on peut inverser électroniquement le sens de l'image, pour convenir à des prises de vues en drone par exemple.
Chez GoPro, le verre de l'objectif dépasse très légèrement le contour en plastique, mais il est bien moins exposé aux rayures que le FDR-X1000. De plus, la GoPro s'utilise rarement sans son caisson...
FDR-X1000V - 170° (en FullHD ou 4K)
FDR-X1000V - 120° (en FullHD)
L'angle de vue de base ne repose pas sur la même logique chez les deux fabricants, même s'il y a des points communs. Et le format dans lequel on filme influe sur l'angle de vue. Les deux caméras filment en grand-angle évidemment, sans zoom optique ni même numérique.
Chez Sony, les choses sont relativement simples mais "piège". L'angle est soit de 120°, ce qui revient à un équivalent photo de 21,8 mm, lorsque la stabilisation est activée car le capteur exploite le surplus de pixels disponible. Pour obtenir un angle supérieur de 170°, il faut désactiver le stabilisateur. Cet angle est très courant sur les Actioncam, mais c'est un équivalent 17,1 mm ! Attention, ce raisonnement ne vaut qu'en Full HD. Dès qu'on passe en 4K, le stabilisateur étant désactivé d'office (eh oui...), l'angle grimpe donc à 170°.
Notez qu'à angle égal, les bords de l'image de la Sony sont plus flous que chez GoPro.
Bien que les actioncam ne filment jamais au téléobjectif, et que plus la focale est large, plus la stabilisation naturelle est forte, la présence d'un stabilisateur est utile dans différentes circonstances connues comme les secousses du terrain sur un VTT ou sur un drone, le stabilisateur parvenant à contrer les fréquences des vibrations.
La vidéo ci-dessus en apporte la preuve tangible. Elle est réalisée sur un drone à l'aide de deux FDR-X1000V, ce qui permet de bien voir la différence avec et sans stabilisateur. Toutefois, la communication de Sony "oublie" de dire (dans cette vidéo) que le 4K désactive le stabilisateur, réduisant l'intérêt d'utiliser un FDR-X1000V par rapport à un HDR-AS200 par exemple.
Chez GoPro, on n'a pas de logique stabilisateur activé / désactivé, on dispose de 3 "champs de vision" (=FOV) pour reprendre l'appellation GoPro : extra large, moyen ou étroit. En 4K et 2,7 K, retenez qu'on est presque constamment en Ultra large (170°). L'angle moyen se rencontre (quelquefois) en 1080p ou 720p, il correspond à un angle compris entre 120 et 130°. Enfin, l'angle étroit correspond grosse modo à l'angle de champ habituel des camescopes (soit environ 90°), il se rencontre aussi en 1080p ou 720p, un peu plus souvent que l'angle moyen.
GoPro n'indique pas explicitement les degrés d'angle de champ, car ils varient souvent d'un mode à l'autre ou peut-être pour des raisons commerciales. Mais Sony fait cet effort, certes avec un choix de modes moins grand.
La déformation qui résulte de ces super grands-angles chez Sony comme chez Gopro est généralement appréciée, voire recherchée par les utilisateurs. Mais elle ne convient pas à toutes les situations, cas des drones par exemple, ou lorsqu'on filme une personne (avis personnel). Elle peut aussi lasser, notamment parce que l'angle de champ très large déforme beaucoup et "ramasse" tout sur les côtés. Pour ce test comparatif, j'ai été très gêné par cet angle de champ très large car la caméra GoPro voyait un bout de la Sony.
Il existe des logiciels qui corrigent cet effet : il s'agit soit de l'application GoPro studio, soit de la version 5 de LightRoom qui a des Presets de correction GoPro (fonction Correction de l'objectif). C'est très efficace.
Depuis le HDR-AS100, le corps de l'actioncam Sony possède un pas de vis standard 1/4" à même l'appareil. C'est un détail qui compte. Ce pas de vis est utile pour fixer la caméra sur trépied ou la perche télescopique par exemple. Ce pas de vis est même secondé d'un trou (1/8'') qui sert à fixer les accessoires Sony tels que l'adaptateur de trépied.
GoPro persiste à n'avoir aucun pas de vis (au contraire de Sony, de Kodak, ou de iSaw...), ce qui complique la fixation sur un trépied ou une perche télescopique, car sa philosophie repose sur son boîtier étanche depuis lequel on fixe la caméra sur tous supports. Problème : le son est alors étouffé par le caisson. Par ailleurs, même ce boîtier étanche nécessite un adaptateur pour le fixer sur un trépied ! Certes on trouve cet accessoire pour 5 à 10 euros sur Amazon, voire on peut se le fabriquer soi-même, mais c'est énervant de devoir acheter un adaptateur pour un usage aussi banal !
Sony comme GoPro ont fait le même choix de placer le gros bouton Rec sur le dessus. Ce n'est pas si systématique à en juger par le HDR-AS200 qui l'a placé à l'arrière, façon camescope. Mais j'aime mieux sur le dessus, il n'y a aucune contorsion du doigt dans ce cas.
Pour éviter les accidents d'enregistrement, Sony prévoit toujours un bouton Hold qui permet de rendre impossible tout enregistrement, quand on tient la Sony dans la main. Attention à désactiver la touche Hold avant d’insérer la caméra dans son caisson, sans quoi on ne peut pas enregistrer. Pas de touche Hold chez GoPro, avantage Sony donc.
Une lampe-témoin d’enregistrement bien visible s’allume chez Sony comme chez Gopro, on la voit très bien sous l’eau par exemple mais aussi sur terre. Inconvénient elle est non désactivable (embêtant pour être discret).
L'écran LCD Noir et Blanc de la caméra est conçue de part et d'autre pour les réglages, pas pour monitorer le cadre. En soi, on peut effectuer la plupart des réglages sans accessoire externe, la machine est conçue pour, si on est dépourvu de tout smartphone ou télécommande de type Sony.
Une grande différence, peu relevée dans les tests concurrents, existe entre Sony et GoPro : l'écran de la GoPro adopte des caractères extrêmement petits et la typo est mal choisie avec des pictos visuellement encombrants, demandant d'être en pleine lumière pour bien lire. De plus, quand on veut revenir en arrière, il n'existe pas de touche dévolue à cet effet, il faut "boucler" le défilement puis "exit" ou "back", une véritable aberration. Enfin certains réglages sont noyés dans des sous-menus, j'ai dû me faire aider de l'aide en ligne pour trouver où formater ma carte par exemple...
Certes, les connaisseurs des GoPro trouveront ce défaut négligeable, mais le primo-accédant à une GoPro peut se faire surprendre par cet écran anti-ergonomique au possible. Sidérant que GoPro, en leader incontesté, ose prétendre qu'il a amélioré l'ergonomie de sa GoPro au fil du temps...
Sony exige aussi de déambuler dans les Menus mais la lisibilité de l'écran est sans commune mesure. Les boutons PREV NEXT sont un peu petits, et sont peu bombés, mais les caractères sont incomparablement mieux lisibles. De plus, on navigue vite et mieux dans le Menu, sans problème de retour arrière.
Autre grosse différence entre les deux marques : chez Sony, la télécommande LiveView RM-LVR2 sert d'écran de contrôle et de réglages, alors que la télécommande GoPro, disponible en option, n'offre qu'un contrôle à distance de la GoPro, sans afficher l'image. GoPro pourrait au moins l'inclure dans un pack vu qu'elle est assez chère (environ 85 euros). Si l'on veut un écran il faut opter pour le Bacpac ou acheter la GoPro Hero 4 Silver mais se passer du 4K.
La prise en main du FDR-X1000 ou de la GoPro est assez confortable. Sans écran, on a tendance au pire à cadrer de travers. L’horizontalité des plans est en effet difficile à respecter, mais plus on est grand-angle, moins ça se voit. Sony offre une parade : un quadrillage ou la règle des Tiers, accessible depuis le menu sur smartphone / tablette. GoPro n'offre pas l'équivalent, dommage.
La télécommande LiveView, telle qu'elle est conçue, est propre à Sony. En soi, j'apprécie cette télécommande qui se fixe au poignet ou se garde à la main. On retrouve le bouton d’enregistrement / validation et les flèches Haut et bas, une touche Menu et un bouton Marche / Arrêt. Le fait que l'écran soit désolidarisé de la caméra permet à une personne de tenir la télécommande et à une autre de fixer la caméra sur lui, sans s'encombrer de cet afficheur. Inconvénient, la télécommande est assez volumineuse, presque autant que la caméra elle-même ! Et l'écran n'est pas tactile (il est sans doute trop petit pour l'être).
L’écran couleurs n'est pas toujours lisible par luminosité forte, le contraste marque des ombres assez bouchées, malgré les deux luminosités proposées (Hi et Lo).
L'appairage entre la télécommande et la caméra par NFC est bien plus rapide que sur le petit HDR-AZ1 que j'avais testé en janvier 2015. Je n'ai rencontré aucune situation de blocage total, au pire un peu d'attente. La connexion est opérationnelle en moins de 8 secondes sans entrer aucun code (le code sert en WiFi avec l'appli PlayMemories Mobile). Bravo.
Les options de configuration Wi-Fi / NFC restent pourtant mal expliquées dans la notice en ligne de Sony.
L'écran de la GoPro est optionnel, tout comme chez Sony, mais vaut moins cher. Nommé LCD Touch Bacpac, il s'encastre à l'arrière et a l'immense avantage d'être tactile, contrairement à celui du Sony. Il est aussi plus grand que lui. De plus, il intègre un Haut-parleur avec prise casque jack 3,5 mm. Il vaut normalement 85 euros mais son prix varie beaucoup selon les points de vente. Comme l'afficheur de la GoPro me paraît très primaire, je recommanderais le BacPac, mais la note commence à être salée, compte tenu du prix initialement déjà élevé de la GoPro Hero 4 Black.
Même si les goproistes musicalisent, laissant peu de place aux bruits ambiants, les sons captés par le micro peuvent avoir un grand intérêt si l'on tient un carnet de bord vidéo, d'autant qu'une grosse différence existe entre les deux marques. Dans leur caisson, c'est à dire dans l'usage le plus courant, la Sony permet une intelligibilité des voix remarquable alors que les voix sont à peine audibles chez GoPro ! Mais inversement, le rendu sonore en roulant par exemple, est bien plus présent chez GoPro que chez Sony. Explication probable du phénomène : Sony laisse passer les mediums, là où la voix est la plus présente tandis que le son GoPro fait "caisse de résonance" à l'intérieur du boîtier étanche, favorisant la présence globale du son.
GoPro opte pour un son mono, Sony pour 2 capsules stéréo, les deux rendus sonores sont très différents. Sans caisson, le Sony s'en sort bien. Le rendu est légèrement caverneux, mais si l'on parle face caméra, la voix est bien présente alors que chez GoPro, le son est plus faible. Les deux appareils ne produisent aucun bruit. Un filtre coupe-vent existe chez Sony. Attention à ne pas obstruer les capsules audio, situées sous l'objectif.
Sur la Hero 4, il existe deux possibilités théoriques pour améliorer le son : d'une part, on peut connecter un micro externe, ce qui nécessite juste de brancher une entrée audio jack sur le port mini USB, grâce à un convertisseur analogique-numérique. Mais le cordon ajoute encore à la longue liste des accessoires optionnels.
L'autre solution est de remplacer la porte arrière du caisson par le caisson "ajouré" fourni (Gopro nomme ça la porte arrière squelette) qui donne un meilleur accès au micro de la caméra. Cette porte fait aussi office de réducteur de vent. En revanche, elle ne doit pas être utilisée si vous traversez du sable ou des zones de forte poussière.
Chez Sony, c'est plus simple, la prise mini-jack stéréo est directe située derrière une trappe au niveau de la base de la caméra.
Pas de prise casque ni réglage audio évidemment dans les deux cas. On peut aussi inhiber tout son, si besoin.
Pour les deux marques, la recharge s'effectue par la prise microUSB à l'aide du câble fourni. C'est aussi le cas sur les APN, les tablettes et les mobiles. On peut recharger, même si le boîtier est sur pied (cela ne concerne que Sony).
Chez Sony, le changement de batterie est plutôt pratique et rapide par l'arrière. Point sensible, la batterie semble parfaitement protégée.
C'était l'un des points forts des premières Sony actioncam et ça l'est nettement moins à présent. C'est même l'une des désagréables surprises du FDR-X1000V qui plafonne à 75 minutes en Full HD HQ (qui n'est pas le meilleur mode) et à 30 (!) minutes en 4K. Ces chiffres sont une moyenne en situation de tournage avec interruptions; si l'on filme en continu, les chiffres s'élèvent à 115 minutes en continu et 50 minutes en 4K. Mais cela reste particulièrement faible. Cela m'a d'ailleurs gêné pendant le test. Vous allez me répondre qu'il suffit de désactiver le Wi-Fi : on gagne il est vrai de 5 à 10 minutes en HQ mais rien en 4K ! Etrange... La faible autonomie semble imputable à la NP-BX1 de 1240 mAh et au 100 Mbits/s qui "pompe" énormément. Vous savez ce qu'il vous reste à faire : acquérir une 2e NP-BX1 qu'on trouve à des prix très élastiques allant de 25 à 47 euros. Les génériques à des mAh inférieurs n'ont pas ma confiance.
Quant au temps de charge, il est toujours aussi élevé via une recharge sur PC, c'est à dire toujours plus de 4 heures ! Cette durée de charge est de 3 heures avec un chargeur externe (prix : 15 à 25 euros). Sony propose un chargeur AC-UD10, (24 euros), qui recharge en 2H55 minutes. La télécommande RM-LVR2 est moins gourmande : vous pouvez diviser le temps de charge par x2,5.
Attention : le niveau de batterie est petit à lire en extérieur de telle sorte que l’avertissement peut passer inaperçu. Pas d'inquiétude si vous constatez que l'appareil chauffe beaucoup.
Chez GoPro, la batterie AH-DBT401 se charge en 1 heure à hauteur de 80% et paradoxalement, les 20% restants prennent 1 heure également, soit 2 heures au total. L'autonomie de la batterie n'est pas indiquée dans la notice téléchargeable. Le site GoPro indique des durées de 1H05 en 4K à 1H50 en 720p, avec le Wi-Fi désactivé (activé = 0.55 à 1.40''), mais il s'agit de durées en continu. Quoi qu'il en soit, on est dans la même logique que Sony : une batterie de faible capacité malgré l'absence d'écran : un comble. Il faudra donc une 2e batterie qu'on trouve pour environ 20 euros sur le site shop.gopro.
On recense la batterie Bacpac qui se fixe à l'arrière, et qui permet d'atteindre une autonomie "digne" de 2 à 3 heures selon la résolution choisie.
Le Dual Battery Charger de GoPro, vendu séparément, vous permet de recharger deux batteries d'un coup.
Le nombre de modes vidéo s'est accru chez Sony avec le 4K XAVC-S (*) en 25p à 60 Mbps ou 100 Mbps, le XAVC-S en FullHD à 50 Mbps ou 16 Mbps, le MP4, mais aussi avec les modes en 720p à 120 et 240 fps, favorisant les Ralentis ultérieurs. Il existe aussi des fréquenecs d'images NTSC, nécessitant de reformater la carte.
(*) Rappelons que le 4K exige un ordinateur puissant, et de préférence un téléviseur 4K mais ce n'est pas obligatoires ou l'option peut se décider dans un second temps.
Mais difficile de concurrencer la GoPro Black qui a plusieurs longueurs d'avance avec sa (très !) grande variété de modes puisqu'on trouve le 4K, 4K Superview, 2,7 K, 2,7K 4:3, 1440p, 1080p, 960p, etc. Parfois 1 seul angle de vision est proposé (le plus souvent, Wide) mais au total, on peut se retrouver avec un choix entre 3 champs de vision (en 1080 et 720p notamment). Enfin les fps varient beaucoup entre le 24p, le 25p, le 50p et même le très rare 80p. Ajoutons les fréquences américaines telles que les 30, 60p et 90p, GoPro n'est pas européen et ça se sent !
La logique de GoPro est de convenir à tous les usages : en gros une résolution = un ou plusieurs usages de prédilection. Nous vous présentons quelques-uns (!) des modes utilisés.
Dans le 4K Superview, on a droit à un étirement horizontal de l'image. Ce mode Superview plaira à certains mais ce n'est pas notre tasse de thé.
Le 4K "standard", celui qu'on trouve sur n'importe quelle caméra 4K.
Le 2,7K (2704 x 1520) est un mode spécifique à GoPro, plus proche de la dimension de son capteur. Le 2,7K simple grimpe jusqu'à 60 fps (50 fps en Pal), une amélioration par rapport à la GoPro 3, destinée à éviter le phénomène de rolling shutter. C'est un mode intéressant en toutes circonstances, presque plus que le 4K qui ne peut pas aller au-delà de 25 / 30 fps.
GoPro Hero 4 Black - "Wide" (en 2,7 K)
GoPro Hero 4 Black - "Moyen" (en 2,7 K)
Selon l'angle de vue choisi, ce n'est pas la même zone du capteur qui est sollicitée. La déformation étant toujours plus sensible sur les bords, un angle de vue Moyen en 2.7 K (par exemple) donnera toujours une image plus respectueuse qu'un angle "Wide" en 2.7K. Mais elle sera moins spectaculaire à regarder. Tout dépend donc du sujet que l'on filme.
Seul bémol du 2.7 K : s'assurer que votre logiciel de montage gère bien ce type de résolution (nous mettons à disposition ces résolutions en rubrique Télécharger).
Autre variante, le 2,7K 4:3 est recommandé pour les prises de vue lorsque la caméra est fixée au corps, aux skis ou aux planches de surf. Pourquoi pas.
Recommandée pour des prises de vues au corps, le 1440 (1920 x 1440), malgré son format 4:3, est une résolution intéressante de par sa surface de vision supérieure en hauteur. Ce format permet par ailleurs de pousser la fréquence jusqu'à 80 fps.
Plusieurs avantages du mode 1080p, en-dessous de 60p (ou 50p) : on peut utiliser le stabilisateur (contrairement au 4K), et bénéficier d'un choix entre 3 angles de vue (Large, Medium ou Etroit). Il existe également un mode 1080p en 90 ou 120 fps, qu se dispense du champ de vision Moyen.
Selon GoPro, ce mode 960p (1280 x 960p) est à utiliser pour les prises de vues lorsque la caméra est montée sur le corps et lorsque l'on souhaite obtenir des images au ralenti. A pleine résolution, à fréquence élevée, on observe de légers crénelages (= aliasing) sur l'une des barres de la cage de foot. Comme en 720p, ce mode grimpe à des fréquences d'images de 120p (en Pal comme en NTSC).
La résolution 720 p utilisée en mode Narrow (Etroit). Encore une autre possibilité de la GoPro adaptée d'après le fabricant aux vues à la main et aux ralentis... Ici, il n'y pratiquement pas de déformation puisqu'on ne garde que le centre de l'image en mode Narrow, là où le cadrage est le moins déformé. Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un zoom numérique mais bien d'une capture vidéo à partir du centre du capteur.
Enfin, on recense le WVGA en 240 fps que je ne vous conseille vraiment pas d'utiliser car il est trop restrictif.
Sony propose aussi plusieurs options : le FDR-X1000 offre du 1080p, du 1080i, ou du 720p à différentes fréquences et débits, notamment le très intéressant 1080/50p. Mais c'est le XAVC-S qui retient l'attention. Paradoxalement, Sony parvient même à doubler GoPro au niveau du débit : en effet Sony propose du 100 Mbits/s (ou du 60 Mbits/s) en XAVC-S, alors que GoPro plafonne à 60 Mbits/s en MP4. Rappelons que Le XAVC-S n'est pas un format professionnel mais grand public.
Le XAVC-S, est meilleur, c'est à dire que les artefacts de compression sont moindres que le MP4 pour les sujets très mobiles (sportifs), ou très détaillés (un feuillage). C'est pourquoi le XAVC-S est recommandé. Revers de la médaille, les vidéos sont plus encombrantes (6Mo/s) puisque le poids des fichiers est quasiment doublé. Le maximum est de 2H30 de vidéo sur une carte 64 Go, c'est peu !
Sur les 2 modèles, le temps d'autonomie de carte restante s'inscrit d'emblée sur l'afficheur de l'actioncam.
A signaler : l'existence d'un mode vidéo en boucle pour faire office de vidéo-surveillance ou filmer un mouvement sportif qui se répète. Disponible en 5, 20, 60 ou 120 secondes.
Attention, chez Sony, une carte microSDXC (plus coûteuse) Class 10 U1 est exigée pour du 100 Mbits/s. Notez que le géant nippon persiste à offrir sa compatibilité avec les microSD et ses microMS. Du coup, la carte microSDHC / SDXC peut s'insérer de travers ou à l'envers ! Si votre FDR-X1000V affiche "media", c'est précisément que vous l'avez insérée à l'envers, ou trop brutalement. Dans ce cas, retournez-la ou réinsérez-la très doucement.
Chez GoPro, la carte ne s'insère que dans un seul sens, mais son insertion tout comme son retrait, m'ont gêné continuellement, même après plusieurs jours de tests. C'est sans doute une affaire d'accommodement personnel. C'est en tout cas un peu moins pratique en comparaison pure avec la Sony.
La qualité d’image des deux protagonistes est probablement ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle. Je craignais un peu que le 4K ne soit pas appuyé par un processeur suffisant pour traiter correctement d'aussi grandes images, mais le savoir-faire de GoPro comme de Sony semble à la hauteur de la situation. Il est à noter que le processeur a changé chez GoPro, celui de la GoPro 3 Hero+ ne permettait que d'obtenir du 15 fps en 4K au maximum, ce qui traduisait bien la faiblesse du processeur.
Si la résolution maximale est la même (UHD en 3840 X 2160), la Sony est théoriquement en avance côté débit avec du 100 Mbits en XAVC-S (ou du 60 Mbits) là où GoPro "plafonne" à 60 Mbits/s en 4K. La différence n'est pas forcément visible, sauf sur des sujets très complexes comme des feuillages. Le format XAVC-S de Sony en soi, n'est pas supérieur au MP4 de GoPro. Il faudrait peut-être du XAVC pro (on confond souvent les deux) chez Sony pour sentir une différence.
La qualité d'image de la GoPro est assez difficile à tester car elle varie beaucoup selon le mode, la fréquence choisie ou l'angle de vue adopté. Un enfer pour un testeur, surtout quand on est censé comparer avec une caméra concurrente !
Tentons d'y voir plus clair. Côté tonalité d'image, la FDR-X1000 contraste plus, systématiquement, quel que soit son mode couleurs choisi, mais c'est peut-être encore plus flagrant en mode "Flat" (neutre), un mode disponible - il faut le souligner - chez les deux marques mais qui n'est pas identique. Ce mode réduit le contraste et la colorimétrie à une valeur étalonnée par le fabricant, afin de pouvoir retravailler ses images en post-production, un peu comme le Raw en photo. Il est donc intéressant à utiliser mais peut s'avérer trompeur par son rendu.
Sony FDR-X1000V
GoPro Hero 4 Black
La sensation de piqué est supérieure sur le FDR-X1000, à l'instar de ce qu'on retrouve parfois chez Panasonic en FullHD, car le contraste est plus marqué. Côté colorimétrie, le ciel sera plus bleuté chez Sony, alors que la GoPro le pastellisera davantage. L'image de la GoPro est traditionnellement plus "fade" en mode Neutre, car elle est destinée à être re-contrastée ou re-saturée, au montage. Ce mode offre aussi plus de détails au niveau des ombres et des lumières et permet surtout de jouer avec la limite Iso. Il permet aussi de faire varier la netteté de l'image selon 3 positions (Elevée, Moyenne, Faible). On ne retrouve pas l'équivalent chez Sony. Donc globalement, l'image de la GoPro est moins artificielle. Mais l'image Sony n'est pas du tout "à la ramasse" comme différents tests pourraient le laisser croire.
Par contre les deux fabricants partagent la même faculté de compenser la valeur d'exposition avec des paliers plus larges chez GoPro (0,5 chez GoPro contre 0,3 chez Sony).
En situation de hautes lumières, les deux caméras se défendent remarquablement bien, avec une très bonne dynamique chacune. Petit avantage à la Gopro qui "crame" moins les blancs, et les hautes lumières : ainsi la Gopro reproduira assez fidèlement un un ciel nuageux avec les nuances de blanc, de gris et de bleu, Sony risquera de gommer un peu les différences. Mais ce n'est pas systématique, il faut multiplier les essais.
Cette bonne gestion des hautes lumières est un atout de GoPro depuis l'origine de la caméra, et l'une de clés de son succès, et on comprend bien pourquoi : en utilisation Outdoor, la GoPro doit affronter des luminosités fortes, que ce soit sur la mer, en ou en ski, voire en parachute ou en drone. Il était donc impératif qu'elle gère au mieux les fortes luminosités extérieures.
Côté sensibilité, GoPro se base sur une limite de sensibilité de 1600 Iso par défaut et n'augmente pas ce gain, sauf si passez en mode Protune et que vous réglez la sensibilité à 400 Iso ou 6400 Iso (en vidéo). Ou sauf si vous faites appel au mode "faible luminosité". Bien caché - en raison de la difficulté à décrypter certains items du menu - la GoPro ajuste automatiquement le nombre d'ips pour obtenir l'exposition optimale. Mais ce mode ne convient pas pour toutes les situations puisque le mode se désactive pour toutes les fréquences d'images inférieures ou égales à 30 fps.
A l'inverse, chez Sony, pas d'autre alternative que la sensibilité automatique, qui semble booster le signal bien au-delà de 1600 Iso. Il en résulte une image plus lumineuse chez Sony mais avec un rapport signal / bruit moins bon. Contrairement à certains camescopes Sony, on ne retrouve ni de réglage du Gain ni de Mode d'obturation lente Auto, pourtant assez appréciée.
GoPro a longtemps distancé ses rivaux grâce à l'apport de ses réglages via son mode Protune. Une fois activé, celui-ci permet de bénéficier de courbes de luminosité permettant de déboucher légèrement des ombres ou au contraire, de ne pas cramer un sujet violemment exposé. Quand on enclenche le mode Protune, on accède par ailleurs au réglage de l'équilibre des blancs (Auto, 3000, 5500, 6500, Native), la limite ISO (en vidéo, 400, 1600, 6400 et en photo, 800, 400, 200, 100), la netteté (3 valeurs) et la compensation de la valeur d'exposition, permettant ainsi de personnaliser complètement ses séquences vidéo et photos.
Notez que la balance Native est intéressante car elle n'ajoute aucun dominante de couleurs.
On accède aussi au fameux profil de couleurs "Flat" qui autorise un étalonnage ultérieur au montage, ou le Profil "GoPro", pré-étalonné. Difficile de vous inciter à choisir l'un ou l'autre, car cela dépend de vos goûts personnels et de vos possibilités de montage ultérieur.
Chaque résolution peut profiter du mode Protune ou non. Pensez à désactiver le mode Protune par faible sensibilité, il ne servirait pas à grand chose, sauf si vous souhaitez jouer avec la sensibilité.
Chez Sony, façon GoPro, on peut aussi affiner les réglages. On retrouve d'ailleurs les mêmes réglages sur le FDR-X1000V que sur le petit HDR-AS200 en Full HD.
On peut tout d'abord sortir du mode automatique de la balance des blancs et préférer des Presets ou un réglage entièrement manuel. La balance est modulable selon des valeurs préréglées ou même une personnalisation complète. C'est un paramètre essentiel quand on veut rendre une tonalité particulière à l'image ou éviter que le passage des ombres à la lumière, d'un intérieur à un extérieur, ne provoque de réactions franchement hostiles de la balance des blancs.
Les réglages se modifient plus facilement depuis un smartphone : tablette couplée au logiciel gratuit Play Memories Home, sinon à défaut la caméra est aussi capable d'effectuer les réglages, voire la télécommande.
Que les béotiens et les inquiets se rassurent, le mode tout automatique est aussi conservé.
L'iris est tout aussi réglable - tactilement comme certains Nokia Lumia - par palier de 0,3 à 0,4 entre -2 et +2. Cela manquait cruellement aux précédentes actioncam.
On retrouve la possibilité de sélectionner 2 tonalités de couleurs qui ont une forte incidence sur le rendu de l'image : Neutre (Neutral) et Vivid (Eclatant).
Notez aussi le mode Scène pour les vues sous-marines pour compenser l'absence de rouge à partir d'une certaine profondeur. Signalons aussi pour les débutants l'existence de la fonction Highlight Movie Maker qui crée automatiquement un film à partir de scènes choisies par vous (Mode sélection de film).
Enfin, si le FDR-X1000V est placé sur un drone, on peut demander à inverser le sens de l'image dès la prise de vue.
Photo Gopro Hero 4 Black en 12 Mp (4000 x 3000). Cliquez pour agrandir
Photo Sony FDR-X1000V en 8, 8 Mp (3952 x 2224). Cliquez pour agrandir
La FDR-X1000V et la Gopro sont aussi capables de réaliser des vues fixes de bonne qualité en utilisant les 8,8 mégapixels de la Sony ou les 12 Mp (4000 x 3000) en format vidéo 16:9 (3952 x 2224) ou sinon en 7 ou 5 Mp. Le mode Rafale est particulièrement travaillé partout. Sony par exemple offre une rafale de 10 im/s durant 1 seconde ou 5 images durant 2 secondes.
Le mode Timelapse est présent partout et s'applique aux seules vues fixes. Chez GoPro, les intervalles proposent différents laps de temps entre 0,5, et 60 secondes d'intervalle. De son côté, Sony propose 3 cadences :
10i/s : prend 10 images fixes en une seconde.
5i/2s : prend 10 images fixes en 2 secondes.
2i/5s : prend 10 images fixes en 5 secondes.
La capture simultanée d’un sujet en mouvement est autorisée chez Sony (en 5,4 Mp) tout comme chez GoPro en 12 Mp ou 8 Mp.
Le GPS est spécifique à Sony, puisque GoPro fait l'impasse dessus. Une grosse différence entre les deux modèles sur ce point. Chez Sony, ce n'est plus la télécommande qui gère cet aspect. Le capteur GPS se trouve sur le dessus, Soyez patient si la triangulation n'est pas immédiate, elle ne s'effectue pas par défaut, il faut aller dans le Menu Configuration / GPS et bien valider le "On".
Les données GPS sont relues via l'application téléchargeable (et gratuite) Action Cam Movie Creator (compatible Mac / Windows). Elle superpose la vitesse à laquelle vous êtes allé, la distance parcourue et le trajet effectué. On rejoint la philosophie des Garmin Virb Elite et Virb X). L'application est toutefois pluri-fonctionnelle, c'est à dire qu'elle peut gérer un simili-assemblage de séquences avec musique associée. L'interface est bien designée et autorise quelque variantes de présentation. Vérifiez que la triangulation est bien prise en compte par l'appareil et évitez les endroits couverts !
Pour afficher les données GPS (composé au maximum de 4 vues), il faut sélectionner au début "film affichant une vue multiple et les données enregistrées".
L'application vous permet d'afficher une image principale et plusieurs vignettes, et d'inverser tout cela à tout moment. On peut même agrandir une vue en vignette du double de sa taille d'origine. On peut enfin inverser le sens gauche-droite et toute rotation de 90° (donc haut-bas possible). On peut scinder sommairement le clip dans le Menu Edition, incruster des titres et même sélectionner une musique parmi 8 thèmes.
D’après un unique témoignage utilisateur (pour l'instant), un décalage s'opérerait entre l'image et le relevé GPS au montage, phénomène que je n'ai pas rencontré.
L'export est possible dans différentes résolutions, la plus intéressante des options restant sans doute celle en Full HD à 25 Mbit/s, mais l'export en 720p peut suffire (débit faible à 2,25 Mbits/s). Pas d'export 4K.
Compatible Windows / Mac (un bon point !), l'application de 133 Mo GoPro Studio permet de gérer les fichiers parfois si particuliers de la GoPro Hero 4 Black mais aussi de traiter les fichiers à la manière d'un logiciel de montage.
Cette application est tout de même un peu particulière puis qu'elle se charge de convertir vos fichiers afin de les exploiter éventuellement dans un second temps par votre logiciel de montage habituel. Il en résulte donc une perte de résolution difficile à accepter en 2015. En revanche, comme il est pratique d'utilisation, et gratuit, on peut toujours l'essayer et l 'adopter si besoin.
Attention à un énorme piège de GoPro Studio dont je n'ai vu trace nulle part. Si vous répondez un peu rapidement aux injonctions, vous effacez tous vos fichiers de la carte mémoire ! J'ai rarement vu un logiciel aussi mal fichu de ce point de vue. Pour preuve, j'ai réussi à effacer 5 journées de tests ! J'avais une sauvegarde, heureusement.
Vous pouvez vous retrouver assez facilement avec ce logiciel comme application choisie par défaut pour tous vos fichiers... Décochez vite ce paramètre dans les Préférences si tel n'est pas (plus) votre choix.
Les accessoires optionnels de base proposés sont aujourd'hui à peu près identiques chez les deux fabricants, qu'il s'agisse de la perche télescopique, de la fixation pour casque, ou du harnais (y compris pour chien !).
Chez GoPro, les adeptes du VTT / VTC pourront opter pour le modèle pour bikers (Handlebar Seatpost Mount), qui inclue des fixations vélo. Sony propose de son côté le VCT-RBM1, traduit par "Fixation pour arceau de sécurité", bien moins convaincant car moins solide.
Une ventouse spécifique est proposée chez Sony (VCT-SCM1, 35 €) mais chez ce dernier comme chez GoPro, les accesoiristes (comme Duragadget) proposent des modèles peu onéreux et pas forcément moins bons.
Chez Sony, pour la vraie plongée, signalons le boîtier MPK-AS3 (49 €) étanche jusqu'à 60 mètres et doté d'une porte plate, fortement conseillée sous l'eau.
Le boîtier est brillant, j'avais rayé celui qui avait été fourni avec le Z1, il risque d'en être de même avec celui du X1000. Sur le côté, ce n'est pas grave, ça fait "vécu" ! On note une protubérance devant la lentille, déjà vu sur l'AS100 et qui souffre d'une critique : si la housse rencontre une pierre et se raye, vos images risquent d'en être affectées.
Pour résoudre ce souci, une porte de remplacement plate et de protection est proposée (AKA-RD1) qui est malheureusement onéreuse (49 euros).
La FDR-X1000 et la GoPro Hero 4 sont au coude à coude en matière de qualité d’image mais leur rendu est différent : plus doux chez GoPro, plus contrasté chez Sony. Les hautes lumière ressortent mieux chez GoPro et son mode Protune fait des merveilles, avec des nuances remarquables obtenues avec son mode Flat. Le smear est aussi bien moins présent chez GoPro et sa qualité d’image en basse lumière est davantage contrôlable, le fDR-X1000 ayant tendance à trop booster le gain. Enfin, le nombre de modes possibles - dont le fameux 2,7 K- laisse beaucoup de latitude de prises à vues à GoPro. Le Sony l’emporte grâce à son excellent mode XAVC-S qui atteint 100 Mbits/s. Mais l’impact est plus commercial que technique.
Les deux appareils sont aussi bien étudiés l’un que l’autre pour régler balance des blancs et iris.
La stabilisation l’emporte indiscutablement chez Sony à ceci près que le 4K n’offre aucune stabilisation. Seul le mode Full HD donne un vrai avantage à Sony, ce qui réduit un peu l’intérêt du FDR-X1000. Ceci dit, le stabilisateur est spectaculaire dans l’action. On déplore cependant l’autonomie de la batterie du FDR-X1000 qui est un des points faibles de ce produit.
Contrairement à une première impression, les accessoires les plus courants ou les plus utiles sont autant proposés chez Sony dont le catalogue s'est bien étoffé, que chez GoPro. Mais de base, le caisson de la GoPro descend plus profond (-40 contre -10 mètres). Seul hic, sans caisson, la Gopro Hero 4 Black reste sensible aux projections d’eau alors que la Sony est IPX4.
Côté design, on regrette la lentille protubérante des actioncam Sony qui risque d’être rayé et la quasi impossibilité de faire tenir la caméra debout, sans son caisson. L’ergonomie générale est pourtant nettement en l’avantage de Sony, qu’il s’agisse de la présence d’un pas de vis, de la facilité de navigation des menus, de la lisibilité de l’écran de données, de l’insertion / retrait de la carte, ou même de la forme de l’appareil, moins cubique que la GoPro.
Côté son, une fois encore, avantage aux Sony qui même dans son caisson, continue d’avoir un son audible.
GoPro Hero 4 Black
Points forts
Marque leader
Qualité d'image en Flat
Mode ProTune, respect des couleurs
Plusieurs fréquences d'image élevées
Nombreux modes d'image
Pas de smear, bonne image par faible sensibilité
Caisson étanche (à -40 mètres) livré en série
Points faibles
Pas d'étanchéité même partielle sans caisson
Ergonomie
Absence de pas de vis
Ecran de données difficile à lire
Prix élevé
Pas de stabilisation interne
Micro moyen
Pas d'écran (sur la Hero 4 Black)
Points discutables
Peu d'accessoires en standard, nombreux et coûteux en option
Télécommande en option
Autonomie batterie moyenne
Design "camion"
Sony FDR-X1000V
Points forts
Qualité image en 4K
Bonne stabilisation à 120°
Utilisable sans caisson et étanche aux projections d'eau sans caisson
Audio audible avec caisson et agréable sans caisson
Réglages balance des blancs et iris.
Pas de vis prévu.
Ecran et menus agréables
Ergonomie générale
Rapidité du WiFi en liaison mobile
Télécommande au poignet livrée en pack
Caisson étanche (à -10 mètres) livré en série
Capacité multicam (Time code et User bit)
Points faibles
Sensibilité mauvaise
Autonomie batterie
Surexposition fréquente (mais réglages)
Lentille protubérante
souvent confuse
Notice télécommande
Points discutables
Tendance à booster le gain par faible sensibilité
(Sony FDR-X1000V contre GoPro Hero 4 Black)
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