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Sony DSC-RX100 IV contre Panasonic DMC-Lumix LX100

le duel des compacts photo experts

 

16 décembre 2015 par Thierry Philippon

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Panasonic Lumix DMC-LX100

Sony DSC-RX100 Mark V

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DSC-RX100 IV contre LX100

A l'origine, je pensais tester "uniquement" les possibilités étendues du compact Sony DSC-RX100 IV, d'autant que les possibilités de prêt simultanés ne sont pas toujours possibles en fonction du planning de prêt des agences, même quand on est un site "reconnu". Puis, à la faveur d'une possibilité de face-à-face, une comparaison m'a semblé pertinente, celle avec un autre compact expert à capteur généreux, le Lumix LX100, quoique apparu fin 2014. Certes, l'écart de prix est important (250 euros au catalogue) et l'ancienneté du LX100 augmente parfois l'écart tarifaire (au moment où cet article est écrit), mais à ce niveau de prix, tout laisse à croire qu'un un amateur exigeant regarde moins l'étiquette que les caractéristiques comparées... et les résultats des tests.


Le DSC-RX100, le plus récent, en est à sa 4e mouture. Il rappelle un peu l'évolution qu'on a pu connaître avec les Lumix TZ ou la série GH, c'est à dire une bonne base technologique, un appareil qui surprend dès le 1er modèle, puis par touches successives, une amélioration du produit de base (Wi-Fi, écran orientable, viseur, 4K...) en ne reniant rien des constantes de départ.


La série DSC-RX100 a immédiatement reçu un accueil favorable par les considérations expertes de l'engin, l'absence de compromis sur la qualité et surtout, par le capteur 1 pouce, une taille originale (à l'époque, un peu moins aujourd'hui) pour un capteur de compact. Depuis, les rivaux ont affûté leurs armes : Panasonic a donc sorti son LX100 à l'automne 2014, modèle avec lequel la comparaison est possible en termes de concept, de capteur ("gros" capteur), de vidéo (4K) et de performances générales.


Le DSC-RX100 IV se démarque de ses prédécesseurs par des capacités vidéo étonnantes à tel point que ceux qui n'exploitent pas les fonctions vidéo pourront déplorer le bien peu de différences par rapport au Mark III, hormis le viseur mieux défini et le nouveau capteur. Mais ceux qui comptent à la fois photographier et filmer (ou filmer seulement) avec cet engin, noteront deux avancées majeures : l'adoption du 4K et les Profils image avec la courbe s-log2 en prime (également présent sur le bridge Sony DSC-RX10 II). On va vous expliquer l'intérêt de tout ça et voir si cela justifie le prix en hausse du DSC-RX100 Mark IV par rapport au Mark III : près de 300 euros supplémentaires au prix catalogue (plutôt 200-250 en réel) !


Le Lumix LX100 de son côté est un compact expert adoptant un gros capteur 4/3", qui se paye le luxe d'être multiformats ((3:2, 16:9, 1:1, 4:3) ). Il est associé à un zoom 24-75 mm à 11 lentilles qui dispose d'une ouverture probante de f/1.7-2.8. Ajoutez le viseur fixe d'une très bonne résolution. Cerise sur le gâteau : les ingénieurs (et les commerciaux) ont opté pour l'enregistrement de vidéo 4K en 25p / 30p (ou FullHD progressive en 50p) avec une foultitude de réglages inspirés des GH4 et FZ1000 notamment. Petite grimace : l’absence d'écran tactile. Ajoutons le zoom optique limité à x3.1. Pas non plus d'USB 3.0. ni de prises micro / casque alors que le LX100 bénéficie d’un enregistrement vidéo 4K… Hormis cela, le LX100 est une belle bête.


Place au test, centré sur les fonctionnalités vidéo des deux compacts experts.



> LIRE LA SUITE : Le test vidéo du LX100 et du RX100 IV

Le test vidéo du LX100 et du RX100 IV

LX100

Tout d'abord, n'oublions pas que les compacts (et même les reflex) qui intègrent de la vidéo sont considérés comme des appareils photo, c'est une des grandes différences avec les camescopes. Ils sont donc limités à des séquences continues de 29 minutes et 59 secondes (GH4R mis à part).


Pour notre face-à-face, ces valeurs sont même uniquement valables pour le FullHD à un débit peu élevé. En effet, pour éviter une surchauffe produite par de hauts débits, le LX100 stoppe l'enregistrement au bout de 15 minutes et le DSC-RX100 IV freine des quatre pixels au bout de... 5 minutes en XAVC-S 4K ou même XAVC-S HD 100 Mbps ! Sony conseille d'ailleurs d'attendre un peu entre deux enregistrements ... Passé l'effet de surprise, il faut admettre que 99% des plans tournés font moins de 5 minutes. Reconnaissons aussi que le positionnement de ce type de compact n'est pas destiné à enregistrer de longues interviews, des débats, des pièces de théâtre ou des concerts.


Côté cartes mémoire, les deux compacts ne se comportent pas à l'identique pour le 4K. Panasonic accepte des SDXC comme des SDHC, à condition que le débit soit suffisant, alors que Sony bloque tout enregistrement si vous ne le nourrissez pas avec une SDXC U3 pour le XAVC-S 4K et une Class 10 au minimum pour le XAVC-S HD. Sinon, globalement, préférez les U3, même si des U1 sont parfois acceptées selon la provenance ou -paradoxalement - l'ancienneté de votre U1 (de vieilles U1 ont parfois des capacités U3).


Pour ma part, j'ai utilisé avec le Sony une Transcend SDXC U3 95 Mbps en lecture (60 en écriture). Et pour Panasonic, je me suis contenté d'une Transcend SDXC U1 Class 10 de 90 Mbps qui a très bien fonctionné.


Autre précision plus évidente cette fois : malgré leur enregistrement en 4K, et un certain nombre de critères qu'on retrouve sur des boîtiers pros (Profils d'image, filtre ND...), aucun des 2 boîtiers n'enregistrent en 4:2:2 10 bits, gage de meilleure colorimétrie, ni ne délivrent réellement du 4:2:2 par la mini-HDMI.


LX100

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100 IV

Malgré ses presque 300 grammes (298 grammes) avec batterie et carte, le DSC-RX100 IV est assez compact, moins lourd et plus petit que le LX100 qui atteint presque 400 grammes au complet. Et comme son viseur se rétracte, le Sony peut tenir dans la poche d'un jean, le LX100, avouons-le, plus difficilement ! Bref, le match de la transportabilité revient au Sony.


Par contre, le Sony est assez glissant, façon savonnette, car il est dépourvu de grip (depuis l'origine d'ailleurs), c'est la main droite qui glisse sur la surface lisse du boîtier. Sony est culotté et propose en fait un grip... optionnel (Sony AG-R2) ! Le LX100 entre beaucoup plus dans la logique d'un reflex avec un vrai grip, digne de ce nom. Résultat : on le tient parfaitement en mains.


Autre point sensible lors des premières prises en mains : la lentille du DSC-RX100 IV comme celle du LX100 est relativement exposée aux traces de doigts...


Sur le DSC-RX100, la stabilité est appuyée par un stabilisateur électronique intégré qui fonctionne uniquement en Standard (ou sur Off) si vous filmez en XAVC-S 4K ou en XAVC-S HD à 100 Mbps. Il est moyennement efficace dans ce cas, pour ne pas dire plus. Pour le faire fonctionner dans des modes plus évolués (Active et Active Intelligent), il faut rester par exemple en FHD 50P 50 Mbps. Ce stabilisateur fait perdre quelques degrés d'angle de champ sur le Sony (rien sur le LX100 !). La différence entre Active et Active Intelligent est vraiment ténue. Je n'ai pas bien senti la différence et rien n'est vraiment expliqué dans la notice.


Sur le LX100, la logique du stabilisateur est un peu la même quelle que soit la résolution choisie (4K ou FullHD). En FullHD (quelle que soit la position du stabilisateur du LX100 (Normal ou Balayage) - le stabilisateur est moins bon en marchant ou en gravissant un escalier que sur le Sony. Il est possible que le capteur 1 pouce, moins grand que le 4:3 de Panasonic, procure de facto de meilleurs résultats. Certes, le LX100 est plus lourd, donc plus stable en théorie mais même le GH4 est instable, ce qui prouve que le poids ne fait pas tout. La différence de stabilité est moins marquée au téléobjectif, ce qui peut s'expliquer par la faible amplitude sur les deux modèles.


Notez aussi le niveau pour vérifier l'horizontalité de vos plans du LX100.


4K

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100

Sony comme Panasonic enregistrent en 4K (UHD). Panasonic a même importé le processeur du GH4, une référence en la matière tandis que Sony exploite son processeur BIONZ X qui n'est pas le premier venu. Mais même s'ils enregistrent tous deux en 4K, la logique de Sony et Panasonic n'est pas identique.


Côté Sony, le DSC-RX100 Mark IV ne change pas la taille de son excellent capteur 1 pouce ni la définition de son capteur (20 Mp) mais troque le capteur en lui-même. Dénommé Exmor RS (pour Stacked), ce nouveau capteur est vraiment destiné à la vidéo 4K puisqu'il accélère la vitesse de traitement des données grâce à une mémoire intégrée. D'après Sony, le gain en vitesse serait de 5 fois. Tout en bénéficiant à la vidéo 4K, cette vitesse de traitement permet d'enchaîner des vues en rafale de haute résolution sans attendre.


XAVC-S

Ainsi optimisé, le DSC-RX100 IV enregistre à la fois en 4K (UHD), mais aussi accepte le format de compression XAVC-S en 60 et 100 Mbps, des débits qu'on retrouve sur certaines caméras de la marque (comme le FDR-AX100, ou PXW-X70). Le XAVC-S vaut pour le 4K comme pour la HD. En 4K, on est en 25p (pas de 50p 4K) alors qu'en HD, on a un vaste choix d'options en 25p / 50 Mbps, 50p / 50 Mbps, 100p / 100 Mbps, ou 100p / 60 Mbps.


Notez que le XAVC-S 100p / 100 Mbps en Full HD est un progrès par rapport au RX100 III qui ne proposait que du 720p.


Le DSC-RX100 sait aussi enregistrer en AVCHD (en Pal) en 50i à 24 ou 17 Mbps, en 50p à 28 Mbits/s, ou en 25p à 17 ou 24 Mbps. Si on passe en NTSC via le Menu, on retrouve les mêmes réglages mais aux fréquences 60i, 60p et 24p. Et pour finir, 3 autres options (!) sont disponibles en MP4 (50p / 28 Mbps en FullHD, 25p / 16 Mbps en FullHD et 25p / 6 Mbps en 720p).


Bref énormément de choix pour un compact !


Vous disposez aussi de ce que Sony nomme l'enregistrement de films au "très grand ralenti". C'est le mode HFR (voir plus loin).


LX100

Panasonic et son LX100 proposent un peu moins d'options que Sony mais vous avez quand même l'embarras du choix. Le LX100 enregistre en UHD en 25 ou 24p au débit de 100 Mbps. Pas de 60 Mbps, c'est une différence avec Sony. C'est un peu dommage car le 100 Mbps est loin d'être indispensable et alourdit les fichiers. Pour preuve, sur 16 secondes de vidéo 4K, Sony affiche un fichier de 112 Mo en 60 Mbps contre 190 Mo chez Panasonic en 100 Mbps (soit environ x1,7). La consommation en carte mémoire sera donc plus grande chez Panasonic. On trouve aussi sur le LX100 du FullHD à 28 Mbps, du 24 Mbps à 25 ou 24p, voire du très classique 50i en 17 Mbps...


Ensuite, chaque appareil a sa "botte secrète", appelons-la ainsi. Chez Panasonic, c'est le mode Photo 4K. Sur le Sony DSC-RX100, c'est le s-log2, beaucoup moins connu du novice (voir plus loin).


LX100

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100 Mark IV

Panasonic comme Sony disposent de profils d'image. Ceux de Panasonic sont des profils de base, légèrement réduits par rapport au GH4 : ils sont précalibrés sous forme de styles (Standard, Eclatant, Naturel, Monochrome, Paysage, portrait, Personnalisé) et pour chacun de ces styles, on peut faire varier le contraste, la netteté, la réduction du bruit, et la saturation, voire la tonalité chromatique.


Ceux du Sony sont encore plus élaborés et rejoignent ceux que l'on connaît déjà sur le reflex A7R II ou le camescope PXW-X70 par exemple. Il s'agit de profils (PP1 à PP7) jouant sur le niveau de noir, le Gamma, le Gamma noir, le Coude, le mode Couleur ou la Saturation. Apprentis-sorciers s'abstenir, d'autant que le nommage de ces modes n'est pas très explicite pour les retrouver, sauf à utiliser toujours le même Profil.


écran LX100
Ci-dessus Panasonic LX100. Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.
écran DSC-RX100 II

Sony persiste dans l'écran 3 pouces non-tactile de 1 229 000 px. Même si l'on connaît l'avantage du non-tactile (pas de traces de doigts), c'est étonnant en 2015 ! D'autant que le fabricant évite peut-être les traces mais pas les rayures, son écran y est propice ! Heureusement, le DSC-RX100 IV est orientable, avec une double articulation sur charnière qui n'existait pas sur le RX100 de première génération. Celle-ci permet d'incliner l'écran de 90° vers le haut et 45° vers le bas, donc pas sur le côté, façon GH4, ni à l'envers (toujours façon GH4) pour le protéger. C'est d'ailleurs pour ça qu'on constate des rayures. Je vous conseille éventuellement de vous trouver une protection écran telle que celle-ci.


Le LX100 joue le carte de la sobriété si l'on voit la bouteille à moitié pleine ou celui du manque cruel si l'on voit la bouteille à moitié vide : en effet ni écran tactile ni articulation de l'écran alors qu'on sait qu'un écran articulé permet d'obtenir des prises de vues dans des positions de type contreplongée ou à bout de bras. C'est d'autant plus surprenant que l’oculaire du viseur dépasse de toute façon.


viseurs

Les deux modèles se ressemblent davantage par leur viseur d'excellente qualité (respectivement 2,35 et 2,76 Mp pour le LX100 et le DSC-RX100 IV). Mais hormis ce point commun, les deux afficheurs se démarquent l'un de l'autre : le viseur Sony est encastrable et s'éjecte, alors que celui de Panasonic est fixe et forme une excroissance. Au passage, le Flash Sony est également encastré alors que celui de Panasonic est amovible. Des partis pris qui sont une affaire de goût personnel. Je préfère personnellement le flash encastré.


En revanche je préfère le viseur fixe (du LX100) car il est immédiatement opérationnel à la différence du viseur Sony qui impose d’être éjecté puis tiré vers soi, ce qui est plus long et moins pratique. De plus, par expérience, j'ai remarqué que la dioptrie pouvait se dérégler quand on tirait / rentrait un viseur. Tout cela sans doute pour éviter une excroissance et des salissures du viseur ? Malgré tout, il faut reconnaître au Sony un atout : quand on le rabaisse dans son logement, cela éteint le compact. J'ai souvent utilisé cette fonction pas bête du tout et très rapide. Mais si ça vous gêne, une option du Menu empêche l'extinction. Tout va bien, donc.


Les viseurs du LX100 eu DSC-RX100 sont en 16:9 mais celui du LX100 remplit le cadre au maximum, ce qui n'est pas le cas du Sony.


Quand on passe la main devant le viseur, on désactive l'écran car le RX100 IV réagit au détecteur d'oeil et peut croire qu'il s'agit de l'oeil. Le LX100 dispose aussi de son propre détecteur d'oeil. Fonction débrayable dans les deux cas, avec position "Élevé / Bas" possible chez Panasonic seulement.


LX100 batterie

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100 Mark IV

La batterie - une NP-BX1 - de capacité 1240 mAh, est donnée pour 80 minutes d'autonomie par le fabricant, en vidéo elle ne tient que 45 minutes réelles en 4K ! Egalité avec celle du LX100 qui tient... la même durée ! Donc méfiez-vous si vous filmez en 4K. Une seconde batterie s'impose dans les deux cas. On peut trouver une NP-BX1 d'origine pour environ 35 euros. A noter que l'indication d'autonomie n'est pas précise chez Sony, du coup, on peut se laisser surprendre. Chez Panasonic, la DMW-BLG10E de 1025 mAh est un peu plus chère, environ 50 euros. Chez Panasonic comme chez Sony, le logement batterie se situe sous l'appareil, avec la carte mémoire. Un choix handicapant lors d'un changement de carte alors que l'APN est sur trépied.


L'allumage du DSC-RX100 II est plutôt rapide, à peine ralenti par l'extension du zoom : comptez environ 1,5 seconde. Attention, l'extension automatique du zoom génère un bruit qui trahira votre présence si vous photographiez / filmez derrière ce moine bouddhiste qui du coup se retourne ! :) De mon point de vue, c'est un défaut sur un boîtier expert. Seule exception, il ne fait pas de bruit dans la plage du "zoom clair", si celui-ci est activé bien sûr.


Le LX100 est aussi rapide à l'allumage (moins à l'extinction) mais il produit autant de bruit à l'allumage, sinon plus, car les petits volets protecteurs de l'objectif émettent un "claquement" assez audible lorsqu'ils s'écartent et se rétractent. De plus, lors de la manipulation des bagues, chaque bruit de frottement s'entend.


En enregistrement vidéo, le zoom du DSC-RX100 IV produit un bruit fort en avant comme en arrière, du moins si le zoom est à vitesse rapide. Dans ce cas, évitez d'utiliser le zoom en cours d'enregistrement ou post-sonorisez. Astuce possible, paramétrez la bague sur "Zoom" et manipulez cette dernière. Mais son maniement est trop difficile pour réaliser un zoom coulé comme avec une vraie commande de zoom.


zoom LX100

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


Sony DSC-RX100 IV

Le zoom du Sony dispose désormais de deux vitesses, l'une lente et agréable (nommée normale), l'autre dite "rapide" qui n'est guère véloce en réalité. En fait, Sony s'est penché sur la question de la rapidité mais aussi du bruit et à vitesse lente, il a réussi à rendre son zoom silencieux en "liaison aérienne". Cela signifie que votre entourage ne remarque pas le bruit du zoom lorsque vous filmez, ce qui peut s'avérer salvateur pour filmer discret (dans une église...), mais qu'à l'écoute, le bruit interne de la commande de zoom est tout de même (assez fortement) enregistré. Dans ce mode de vitesse lente, le zoom démarre progressivement, contrairement aux démarrages intempestifs qu'on peut observer sur certains boîtiers.


Le zoom est limité à un ratio 3,6x mais on peut activer un "Clear zoom" (à ne pas confondre avec le zoom Intelligent !), destiné à pousser l'amplitude à x4,3. N'utilisez-le qu'en cas de nécessité (il est bien sûr désactivable) car un oeil expert discerne la perte de qualité, une fois l'image relue sur le PC bien qu'elle soit invisible sur l'écran du DSC-RX100 IV. Le compact Sony dispose en plus d'un zoom numérique à réserver aux images exceptionnelles et normalement à proscrire pour ne pas altérer la qualité d'image encore davantage.


Le LX100 possède aussi quasiment les mêmes composantes : d'une part un zoom optique presque comparable mais légèrement moins avantageux (x3,1) et un "zoom optique supplémentaire" (iZoom) de x6,2, enfin un zoom numérique. Au passage, il y a de quoi donner un coup de gueule à la profusion des termes à géométrie variable d'un fabricant à l'autre qui compliquent, voire faussent les comparaisons. Le zoom (toutes marques confondues) peut être ainsi qualifié de zoom optique, zoom optique supplémentaire, iZoom, Clear zoom (Zoom clair), zoom intelligent, zoom numérique, sans que ces termes ne recouvrent toujours les mêmes réalités !


Notez par contre l'excellente idée de la "reprise de zoom" (retour à la position du zoom avant extinction) à l'initiative du LX100. Prenez garde de ne pas vous faire surprendre par cette reprise de position qui peut passer inaperçue lorsque vous allumez le compact. Par exemple si avant extinction, vous avez zoomé de 24 mm à 29mm sans le faire exprès, vous retrouverez la position de 29mm lorsque vous rallumerez le LX100, sans forcément vous en rendre compte.


Autre plus du LX100 : l'affichage de la focale en mm en bas de l'écran : c'est très clair ainsi.


LX100


Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


zoom Sony DSC-RX100 IV

Le LX100 a un bouton dédié vidéo placé à l'arrière, mais centré, ce qui est un positionnement un peu inhabituel. On peut le confondre à l'aveugle avec le bouton AF/AE Lock, ce n'est pas très malin. Pas non plus de report de commandes sur écran, puisque non-tactile, comme chez Sony. Le démarrage est rapide, le temps de latence est faible. Il en est de même chez Sony d'ailleurs... Égalité sur ce plan.


Le bouton vidéo de Sony est un bouton argenté comportant un minuscule point rouge en son centre, ce qui fait qu'on le reconnait moins comme un bouton "enregistrement vidéo". Bien sûr, pas de report de commande d'enregistrement sur écran, puisque celui-ci n'est pas tactile. Même reproche que sur le DSC-RX100 II que j'avais testé, on peut faire bouger accidentellement le boîtier lorsqu'on appuie sur Movie car le bouton excentré est très plat. L'ensemble des touches sont d'ailleurs plates.


Dans les deux cas, c'est le bouton Movie qui sert de déclencheur, pas le déclencheur Photo. Mais chaque modèle a sa particularité. Le DSC-RX100 permet de réserver l'activité du bouton Movie au seul mode Film et de le débrayer dans les autres modes, tandis que le LX100 accepte d'utiliser le bouton de déclenchement photo quand on filme en mode Photo 4K, ce qui est plus confortable à l'usage.


 



(Sony DSC-RX100 IV contre Panasonic DMC-Lumix LX100)

Le test vidéo du LX100 et du RX100 IV (suite)

capteur

Le "gros" capteur rétro-éclairé 1'' de 20 Mp du Sony sert aussi bien la photo que la vidéo. Sans lutter bien sûr avec un Plein Format, c'est un capteur qui procure de beaux bokehs. L'ouverture est au diapason de cette performance à f/1,8-2,8, là où des compacts démarrent au mieux entre f/2.8 et F/3.5. L'objectif Zeiss est un 24-70 mm (x2,9), mais en 4K, on passe à 28-80 mm (en mode SteadyShot Standard).


Sur le papier, le LX100 est un appareil qui propose un plus grand capteur (idem GM1) par rapport au RX100 IV (4:3 contre 1 pouce) et il est plus lumineux. Le grand-angle (nommé « multi-aspect ») à 24 mm est conservé quel que soit le ratio choisi (4:3, 16:9, etc.), comme sur les anciens GH2 ou les premiers de la série TZ. En vidéo 4K, l’appareil recadre forcément en 3840 x 2160 pixels à partir du capteur 4:3. L’équivalent grand-angle perd ainsi un peu (mais très peu) à 26 mm, et reste plus avantageux que chez Sony, comme on le discerne sur les vues commparatives ci-dessous.


qualité LX100

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


qualité sony

L'image vidéo est belle sur les deux compacts, avec un rendu flatteur, particulièrement en 4K, même si le FullHD est tout à fait correct aussi. On remarque un peu d'aliasing parfois mais pas de rolling-shutter. Le LX100 a tendance - par défaut - à virer vers l'orangé, alors que le DSC-RX100 IV délivre une image plus neutre, voire plus "froide". Mais il s'agit du rendu obtenu en automatique. On peut affiner la balance des blancs et / ou choisir un Profil qui fera varier cette colorimétrie de base.


Les bokehs - en situation d'obtenir cet effet optique - sont légèrement plus marqués chez Panasonic que chez Sony, ce qui n'est pas illogique compte tenu du capteur et de l'ouverture. Mais il faut avoir les deux produits en main et capter les mêmes images pour s'en rendre compte. Sinon les deux font de jolis bokehs à pleine ouverture...


Le Sony dispose d'un filtre ND à 3 positions (On, Off, Auto) mais pas de niveau de filtrage (de type 1/4, 1/16, A/64). C'est pratique en cas de fort ensoleillement en évitant de devoir jouer avec les iso et / ou l'ouverture du diaph. Panasonic n'en a pas du tout, mais on ne peut pas dire que ce soit une différenciation déterminante.


Le LX100 bénéficie de la très riche panoplie déjà rencontrée sur le GH4, notamment le mode Hautes lumières / Ombres, l'iDynamique, l'iRésolution, ainsi que plusieurs styles entièrement personnalisables. Ce n'est pas aussi pointu que chez Sony et ses Profils PP1 à PP7, mais ça s'en rapproche.


s-log2

Le Sony a un atout différent par rapport à Panasonic, atout qui joue sur le traitement de l'image : il s'agit du s-log2 (ci-dessus). C'est très inattendu de trouver ce système sur un "simple" compact expert. Le principe : à l'instar des fichiers Raw en photo, le s-log2 ne dénature pas la colorimétrie ni l'échelle des gris, la même tonalité peut ainsi être conservée d'un plan à l'autre. L'appareil encaisse en outre de forts contrastes.


Le s-log2 donne en sortie de capteur une image neutre qu'on travaille au montage (étalonnage). L'étalonnage n'est toutefois pas évident à réaliser puisqu'il faut exploiter une LUT, sorte de table de conversion corrigeant la linéarité du rendu des couleurs, puis dans l'idéal, manoeuvrer à la main, plan par plan. Du temps passé... Mais des professionnels acceptent de passer du temps dans le cadre d'un travail défini. Vont-ils acquérir un LX100 pour cet usage ? Eux seuls le savent...


mode HFR

Le Sony a une autre spécificité : c'est le mode HFR (à ne pas confondre avec le mode HDR) qui offre des ralentis extrêmes en FullHD uniquement en [240fps] / [250fps], [480fps] / [500fps] ou même [960fps] / [1000fps] ! Ces fréquenecs correspondent respctivement à un Ralenti x5, un Ralenti x10, ou un Ralenti x20. Le principe est d'enregistrer des scènes de "seulement" 2 ou 4 secondes à une résolution inférieure puis l'appareil les restitue en FullHD par upscaling. Plus la fréquence est élevée, plus le système recadre dans l'image. Pour chacune de ces fréquenecs, on peut choisir la qualité ou la durée. Si on choisit la durée, la qualité baisse.


Après plusieurs essais, les modes à 1000 fps et même à 500 fps m'ont semblé difficiles à utiliser, car ils dénaturent l'image et nécessitent de réunir des conditions de luminosité vraiment propices. Par exemple, à 500 fps, l'image est enregistrée en 1824 x 1 026 px (à 2 secondes), elle est donc altérée lorsqu'elle est upscalée en FullHD. Et si on choisit de privilégier la durée (en qualité 4 secondes, on descend à 1676 x 566), la perte s'accroît. C'est encore pire quan on pousse les fps à 500 ou 1000 fps (on atteint les 800 x 270 à 1000 fps en secondes !).


En revanche, à 250 fps, j'ai obtenu après pas mal d'essais de très jolis ralentis visibles sur la vidéo. Les adeptes des mouvements sportifs vont se régaler, si ce n'est que la durée maxi assez courte (2 ou 4 secondes) limite les possibilités d'exploitation.


Le HFR est réglable avec une Priorité Program (HFR P), ou à l'ouverture (HFR A), à la vitesse (HFR S) ou au Manuel intégral (HFR M). On peut choisir que la mémoire tampon se déclenche avant ou après l'enregistrement, ce qui demande pas mal de dextérité car il existe un décalage entre le moment où vous déclenchez et le moment où vous enregistrez réellement.


LX100

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


sensibilité sony

Le DSC-RX100 IV s'en sort plutôt bien par faible sensibilité - tant en photo qu'en vidéo Le LX100 n'est pas moins bon, l'écart d'ouverture est sans doute trop faible (f/1,7 contre f/1,8) pour conforter un réel avantage à l'un ou à l'autre, d'autant que la différence de capteur n'est pas assez marquée, et la concentration de pixels trop proche.


LX100 complément

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


Sony DSC-RX100 mark IV

Les deux compacts revendiquent une (Sony) ou deux (Panasonic) bagues de réglages, héritage des reflex et des anciens argentiques. Le LX100 est le plus généreux car il arbore deux bagues : avec la première bague (dite "bague de contrôle"), l'utilisateur peut ajuster manuellement sa mise au point et avec la deuxième ("bague d'ouverture"), il dispose d'un accès direct à l'ouverture (Auto, f/1,7 / 2,8, 4, 5.6... jusqu'à f/16). Inutile de dire que cet accès instantané ravira les adeptes de l'accès direct. Enfin, dans cette même logique d'accès instantané, un premier sélecteur du rapport de format permet de changer directement de format : 3:2, 16:9, 1:1, 4:3. Et un second sélecteur permet de changer entre l'AF, la MAP manuelle ou la mise au point macro. Pas mal.


LX100

La bague de contrôle du LX100 peut être affectée - comme chez Sony - à d'autres fonctions que la mise au point manuelle : on peut lui affecter le zoom, la sensibilité, la balance des blancs, voire des effets créatifs. Sinon, à défaut, dès qu'on débraye la mise au point, c'est cette dernière qui prend le dessus sur les autres fonctions. C'est assez intuitif et bien conçu de la part de Panasonic. Par contre comme chez Sony, pour trouver le paramétrage de la bague, il faut déambuler dans le menu un petit moment.


MAP manuelle DSC-RX100 II

Chez Sony, on trouve une seule bague; elle aussi, est paramétrable dans le menu pour lui affecter d'autres réglages que la mise au point manuelle tel que les Iso, la vitesse d'obturation, le réglage d'exposition, ou le zoom manuel. C'est assez pratique si on veut par exemple, en intérieur ou de nuit conserver l'Autofocus et exploiter la bague uniquement pour faire varier les Iso qui s'affichent en arc de cercle sur l'écran. Par contre, Sony a conçu un Menu encore plus compliqué que Panasonic pour aller chercher cette fonction importante (Menu / réglage personnalisé / Réglages touche perso / Bague de commande / votre réglage) ! Il faudra imprativement personnaliser vos touches paramétrables.


Chez Sony toujours, côté mise au point, on aime l'Autofocus qui réagit bien et sans bruit. La mise au point en continu fonctionne très bien pour les cas "faciles". Mais lorsqu'elle suit un sujet, la mise au point devient hésitante. Aussi tentez de débrayer la mise au point continue qui est difficile à manier, et préférez la mise au point ponctuelle avec la zone AF qui vous convient le mieux (Large, Centre, Spot flexible, Spot flexible élargi). On peut aussi s'appuyer sur deux aides à la mise au point : l'intensificateur qui colorie les zones nettes et la Loupe de mise au point, qui est réglable en durée et débrayable.


Il est possible d'affecter jusqu'à 12 fonctions fréquemment utilisées au bouton Fn (Fonction) que j'ai souvent utilisé car il permet de rappeler n'importe quelle fonction, par raccourci. Parmi ces réglages, on trouve le mode Film du Sony qui donne accès à 4 automatismes optionnels : le Programme Auto, la Priorité à l'Ouverture, la Priorité à la vitesse, et l'Exposition manuelle.


Le DSC-RX100 IV reconnaît aussi les visages, fonction bien pratique.


LX100 connectique

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100 Mark IV connectique

Côté connectique, le DSC-RX100 IV dispose d'une sortie "Multi" micro-USB (câble fourni) servant entre autres à recharger le compact et d'une sortie mini-HDMI (câble non-fourni). Le LX100 l'imite à l'identique.


L'absence de griffe pénalise Sony : en effet le viseur et le Flash du Sony rendent tout emplacement de griffe standard quasiment impossible. Les ingénieurs de Sony ont donc fait l'impasse sur l'ECM-XYST1M qui était combinable avec l'ancien RX100 II (il disposait d'une griffe).


LX100

Du côté du LX100, le Flash est amovible pour laisser la place à d'autres Flashes externes de meilleure portée tels que les flashs DMW-FL220, DMW-FL360L ou DMW-FL580L. Cela dit en soi, rien n'empêche de placer un accessoire doté d'une griffe standard tel qu'une lampe à LED par exemple (voir notre photo)... à condition qu'elle n'empêche pas l'accès aux commandes du LX100 (il existe des lampes LED bien plus petites que sur notre photo).


Dans la même logique, les deux compacts ne disposent ni de prise Micro ni de prise casque. Il semblerait que l'on considère que sur des compacts, ce n'est pas bien utile, d'autant que le son est bien restitué, peut-être un peu moins caverneux sur le Sony mais c'est une affaire d'oreille délicate, les deux compacts restent d'une bonne restitution tous les deux. Attention à ne pas masquer les capsules stéréo du micro du Sony, c'est vite fait. Bref, les audiophiles embarqueront un enregistreur audio séparé type zoom H4N !


Malgré tout, le LX100 autorise un réglage du niveau sonore interne, pas chez Sony. On dispose aussi d'une fonction antivent (sur les deux modèles) qui est à utiliser avec précaution comme d'habitude, car elle altère le timbre des voix et d'un niveau bas à proscrire. On peut enregistrer sans son sur le Sony.


Les deux boîtiers sont Wi-Fi / NFC et peuvent être télécommandés depuis un smartphone ou un iPad. Pas de GPS nulle part.



(Sony DSC-RX100 IV contre Panasonic DMC-Lumix LX100)

Fonctions Photo, exemple photo

Flash photo

Ci-dessus Panasonic LX100.


Ci-dessous Sony DSC-RX100 IV.


DSC-RX100 IV

Même si ce n'est pas l'objet de ce test, abordons brièvement les fonctions photo.


Sur le Sony, on peut capter des photos pendant le mode vidéo (Dual Rec) en 17 Mp ou 7,5 Mp ou 4,2 Mp, avec même 3 niveaux de qualité (Extra Fine, Fine, Standard) ! Sur d'autres boîtiers, le Dual Rec est souvent une "option du pauvre" avec des résolutions faibles. Pas ici. Seule restriction, on est limité par le nombre de pixels réels utilisés en vidéo. A résolution égale, la capture vidéo sera donc moins bonne que la photo. Mais le 4K permet d'obtenir une bonne résolution photo.


Le Flash du Sony, lorsqu'il s'éjecte, adopte une position comme E.T. quand il avance sa tête si vous voyez ce que je veux dire... :) Le Flash du Panasonic n'est pas moins original puisqu'il est... amovible.


Le boîtier du LX100 dispose d'une molette pour la vitesse avec les positions Auto / 4000 / 2000 / 1000, etc et une molette de compensation de -3 à + 3 diaphragmes (qui sert aussi au réglage des vitesses). Le LX100 met enfin à disposition 17 filtres accessibles directement depuis le boîtier. Je ne m'en suis pas servi mais pourquoi pas ! On retrouve sinon toutes les fonctions photo habituelles d'un compact.


Chez Sony, le DSC-RX100 IV argue aussi d'un mode Panoramique, et du mode HDR. Signalons que les menus photo et vidéo du DSC-RX100 IV sont très mélangés et c'est un peu confus : par exemple pour aller chercher le Réglage d’enregistrement ou le format de fichier, il faut aller dans le Menu... Photo ! Le LX100 au contraire distingue clairement le Menu Photo du menu Vidéo. Ainsi la qualité d'enregistrement ou le format d'enregistrement par exemple se dénichent bien en rubrique Vidéo.


pana

C'est ce même raisonnement - sur un principe amélioré, le Photo 4K - qui prévaut sur le LX100. Rappelons que le mode Photo 4K permet d'extraire une photo de haute qualité en 8 Mp (dans le ratio de son choix) parmi les 25 ou 30 images par seconde d'une vidéo. Sur plusieurs secondes, il y a donc des centaines de vues fixes capturables en haute qualité ! On peut ainsi choisir très précisément la photo voulue de ce "mode Rafale" si particulier.


La résolution varie selon vos souhaits : 3840×2160, 3504×2336, 3328×2496 ou 2880×2880, selon qu'on opte pour du 3:2, du 16:9, du 1:1 ou du 4:3. Et comme la fonction Photo 4K est aussi utilisable en vidéo, on obtient des indications sous forme de données Exif. Bref, de nombreux avantages.


photo
photo
Sony DSC-RX100 IV
DSC-RX100 IV

ci-dessus photos du DSC-RX100 IV


ci-dessous photos du Lumix LX100


Lumix LX100
Lumix LX100
Lumix LX100
LX100

Le DSC-RX100 II tout comme le LX100 enregistrent en Jpg ou en Raw ou en Raw+Jpeg.


photo
Ci-dessus différence entre une photo prise en mode photo classique (en 11 Mp, en 4480 x 2520)... au 1/1000s à f/5,6.
photo 4K
...et une photo extraite d'une séquence enregistrée en photo 4K (8,2 Mp), au 1/8000s à f/1,7.


(Sony DSC-RX100 IV contre Panasonic DMC-Lumix LX100)

Verdict / Points forts / faibles

verdict DSC-RX100 contre LX100

Les deux compacts méritent le qualificatif d’expert, tant leurs possibilités sont nombreuses et attrayantes et leur qualité en vidéo 4K (ou même fullHD), probante. Les deux compacts, fussent-ils experts, ont malgré tout des défauts communs : leur zoom est modeste, et leur écran reste non-tactile. Ils donnent aussi l’impression, à l’image de leur menu respectif particulièrement dense, de vouloir en mettre plein la vue. A vous de voir si cette débauche de fonctions correspond à vos besoins.


Les facultés du Sony vont objectivement plus loin avec son très beau ralenti (à 250 fps) en mode HFR, son écran articulé, son s-log2, et son stabilisateur plus efficace. Il est aussi plus pratique à glisser dans une poche. Mais le LX100 ne démérite pas, avec son viseur fixe, plus immédiat, son grand-angle plus généreux que Sony en 4K, sa meilleure prise en mains (non glissante), son repositionnement du zoom et son mode Photo 4K, parfaitement utilisable pour extraire une vue fixe de 8 Mp ou pour filmer. Les différentes molettes de réglages sont aussi mieux pensées que sur le DSC-RX100 IV. La différence de prix tranchera probablement, à moins que vous ne décidiez d’attendre, car l’écart de prix avoisine les 250 euros au passif du Sony.


Sony DSC-RX100 Mark IV


 


Points forts


 


Grand capteur 1''.
Sensibilité
Viseur OLED rétractable mieux résolu
Modes Vidéo 4K ou FullHD (XAVC-S)
Ralentis jusqu'au 960 fps.
Ecran inclinable à 180°.
Grand-angulaire 24 mm.
L'ouverture généreuse f/1.8-2.8
La bague d'objectif.
Le mode HFR
Obturation électronique jusqu'au 1/32000s
Petitesse et légèreté.
Stabilisateur très efficace (à confirmer).
Clear zoom bien distinct du zoom optique.
Mode Rafale 14 i/s en pleine résolution (jusqu’à 10 images).
Enregistrement vidéo disponible en modes PASM.
Modules Wi-Fi et NFC.

Points faibles


 


Bruit du zoom très audible
Faible autonomie en vidéo avec viseur ou écran (45')
Appareil assez glissant

Points discutables


 


Le prix élevé.
Le faible ratio du zoom.
Pas de prise micro / casque

Panasonic Lumix LX100


 


Points forts


 


Gros capteur MOS 4/3 Haute Sensibilité
Objectif 24-75 mm, 26-81 mm en vidéo 4K.
Ouverture à f/1.7-2.8
Multi-aspect 4:3, 3:2, 16:9, 1:1
Différents réglages manuels,
Viseur instantané 2 764 000 points
Mode HFR
Réglage niveau audio
Vidéo 4K/25p et Full HD en 1080/50p/25p/24p.
Focus peaking intégré.
Conversion Raw intégrée
Écran 3 pouces 920 000 points
Connectivité Wi-Fi et NFC

Points faibles


 


Écran non-tactile et fixe
Autonomie limitée à 45 minutes réelles en 4K

Points discutables


 


Flash amovible (non intégré)
Pas de prise micro / casque
Pas d'USB 3.0
Zoom optique limité à x3.1

 



(Sony DSC-RX100 IV contre Panasonic DMC-Lumix LX100)

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