Test sacs Tenba Messenger DNA et Cooper
25 novembre 2015 par Thierry Philippon
En matière de sac, on peut toujours s'acheter un sac vite fait à prix discount qui n'aura aucun particularisme et dont la qualité de fabrication laissera à désirer mais vu le prix, on estimera que ce n'est pas bien grave ! On peut aussi opter pour un sac vraiment fait pour la photo et / ou la vidéo, de conception adaptée, répondant à une qualité de fabrication toute autre (même s'il provient aussi de Chine). Les sacs Tenba, distribués par Kaletys (distributeur lyonnais), répondent à la 2e catégorie. J'ai pris en mains deux de leurs modèles, l'un (Tenba Messenger DNA) lancé en 2013, l'autre (Tenba Cooper) présenté en avant-première au Salon de La Photo 2015. Pour faire parler d'eux, les sacs Tenba mettent en avant un particularisme qui s'avère en fait anecdotique, même s'il n'est pas inutile : il s'agit du bruit du « scratch » quand on ouvre un sac photo. Tenba propose en effet une ouverture quasi silencieuse. La solution a été trouvée en s’inspirant des velcros développés pour les militaires, afin que les soldats puissent ouvrir leurs sacs à dos sur le terrain sans attirer l’attention. L'utilité ? Ne pas se faire repérer par un animal dans la foret, ou de ne pas attirer les regards quand l'imagier photographie / filme dans des lieux silencieux tels que des sanctuaires religieux (temples, églises, etc.). |
Le test du Tenba Cooper 13 DSLR
Hormis l'aspect du Velcro silencieux, le Tenba Cooper 13 DSLR que j'ai tout d'abord examiné fait partie d'une gamme de 4 sacs plutôt hauts de gamme (modèles Cooper 8, Cooper 13 Slim, Cooper 13 DSLR et Cooper 15). Les prix s'échelonnent entre 155 et 265 euros. Le Cooper 13 DSLR testé vaut 225 euros. Pour ce prix, le sac photo-vidéo peut contenir un compact hybride expert et 3-5 objectifs ou un reflex et 2-3 objectifs, flash, portable 13’’, et accessoire. Pour ma part, j'ai glissé un reflex hybride, un objectif, un enregistreur audio, un iPad2 (9,7 pouces), plusieurs batteries et un livre de documentation. Les dimensions intérieures sont de 34 x 24 x 14 cm. |
Les 3 autres modèles de la gamme se différencient par leur contenance. Le Cooper 15 revendique des dimensions intérieures (38 x 28 x 14 cm) et tablette supérieures pour accueillir davantage un reflex pro. A l'inverse le modèle Cooper 13 Slim, très proche du 13 DSLR testé, a des dimensions intérieures légèrement moins grandes ( 34 x 24 x 9 cm). Le Cooper 8, l'entrée de gamme des Cooper, est pour sa part destiné à une tablette 8'' pour des dimensions intérieures de 25 x 17 x 9 cm. Son prix s'en ressent : 155 euros, soit 70 euros de moins que le modèle testé.
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Les sacs Cooper Tenba proposent une finition plus raffinée (mais qui reste discrète), mêlant à la fois un esthétisme relativement neutre, une finition plus aboutie. Celle-ci est en toile de coton ciré (toucher peau de pêche) avec deux traitements déperlants. Le nylon est imperméable avec un tissu brossé permettant au sac de résister aux déchirures. |
L'examen du sac m'a plutôt séduit : outre l'impression de solidité des coutures et des zip (vital !), l'agencement est intelligent. Comme tout sac photo, grâce aux Velcros, la structure intérieure est modulable en 2 séparateurs principaux et 3 séparateurs intermédiaires, ce qui constitue jusqu'à 6 "cases" de rangement ajustables (ou moins selon besoins). Dans mon cas je n'ai utilisé que 3 cases. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'on peut se débarrasser provisoirement de cette structure qui est d'un seul tenant et profiter de tout l'agencement intérieur pour placer quelque chose de plus volumineux. |
On dispose aussi de deux espaces à l'intérieur de cette structure qui peuvent accueillir - à l'avant comme à l'arrière - une tablette, un petit ordinateur portable ou tout autre élément relativement peu épais (une carte routière...). |
Le « Quiet Velcro » - c’est son nom - s’obtient donc en tirant le rabat avant vers le bas puis en soulevant l'ensemble : ainsi le velcro se libère avec un son à peine perceptible. Il faut toutefois prendre le coup de main, ce n'est pas évident du premier coup. Le soulèvement du rabat n'interdit pas une autre tactique : accéder au contenu du sac en dézippant l'ouverture supérieure à zip rapide puis en dézippant la 2e zip qui renferme le contenu. Au besoin, on peut ainsi se dispenser de fermer cette 2e fermeture puisque la 1ère "ferme" déjà le sac. Malin. De nouveau, une fois la fermeture ouverte, 2 petites poches. C'est important car cette "compartimentation" évite que des objets se rayent les uns les autres. |
Le fabricant a pensé aux conditions météo défavorables avec une housse de protection noire / argentée réversible. La réversibilité a pour effet que d’un côté, la couverture protège de la pluie, tandis que de l’autre, elle protège de la lumière. Le transport du sac s'effectue à l'aide de la poignée ou de la sangle qui a la propriété d'être antidéparapante. |
On apprécie aussi le fait qu'on puisse porter le sac en bandoulière, ou par sa poignée, ou même contre soi. Une fois le rabat relevé, une nouvelle zip et deux larges poches en frontal, permettent de placer des objets peu épais tels que des filtres, ou pourquoi pas, en voyage un petit livre tel qu'un guide de conversation (type Assimil). |