Le GH7 est, comme sa référence l'indique, le 7e boîtier de la gamme "GH" de Panasonic, gamme star, très vidéo, et qu'on ne présente plus.
Il succède au GH6 lancé en 2022 et au GH5 sorti 5 ans plus tôt.
On peut encore trouver les GH5, et GH6, le 1er en occasion, le second en neuf. Ce sont des boîtiers très performants pour une utilisation en reportage.
Premier constat du GH7 : Panasonic n'abandonne pas son format M43 (Micro-Quatre-Tiers) malgré la présence accrue des boîtiers hybrides Full Frame comme le DC-S5 M2. En 2022, le GH6 avait fait croire au dernier lancement d'une gamme prestigieuse. On se trompait. On retrouve donc sur le GH7 tout le formidable potentiel d'enregistrement vidéo du GH6 : 5.8K, C4K, 4K120p, 4:2:2 / 4:2:0, CF Express / SD, Ralentis VFR et HFR en 120p et jusqu'au 300ips, Open Gate, format anamorphique, enregistrement illimité dans de nombreuses résolutions / fréquences... Ajoutez la très bonne ergonomie de ce boîtier, la puissance de son stabilisation, et sa qualité intrinsèque.
Le boîtier nu vaut 2199 €, un prix assez stable par rapport aux prédécesseurs : le GH6 était positionné au même tarif et le GH5 valait 2000 euros. Si malgré tout le prix du nouveau GH7 "nu" vous paraît cher,
il s'avère plus intéressant d'acquérir un des 2 packs proposés. Soit le kit DC-GH7ME incluant l'optique 12-60mm F3.5-5.6 pour 2399 €. Soit le Kit DC-GH7LE comprenant l'optique Leica DG 12-60mm F2.8-4.0 pour 2799 €.
A y regarder de près, le GH7 ressemble en tout points ou presque, à un GH6 combiné avec l'AF hybride de 779 points du G9 Mark II. Rappelons que ce nouvel AF ajoute la détection de phase, technologie qui vient appuyer la détection du contraste (technologie DFD). A la marge, l'Autofocus du GH7 est aussi capable de détecter les avions, les trains, les voitures, et même les motos, en plus des humains et des animaux, etc...
Alors blanc bonnet et bonnet blanc ? Pas tout à fait. Jugez plutôt :
-Le GH7 intègre désormais le fameux codec Apple ProRes RAW (et RAW HQ) en interne et en illimité (sur carte CF Express).
-il peut enregistrer en audio 32bits flottant avec le nouveau module XLR DMW-XLR2, une "première mondiale".
-il se singularise aussi par une stabilisation annoncée comme renforcée.
-il enregistre en interne des fichiers Proxy basse définition selon 3 qualités.
-il peut capturer des vues fixes en 100 Mpx à main levée en JPEG ou en RAW (L, M, H).
-il offre une compatibilité Adobe Frame.io
-enfin, Panasonic propose en option d'acquérir une mise à jour logicielle du LOG-C3 d'ARRI (pour 199€).
Passons au test.
Testé avec version 1.0 du Kit DC-GH7LE comprenant le Leica DG 12-60mm F2.8-4.0. Prix : 2799 €.
Attention, le GH7 est annoncé courant juillet 2024, à l'heure de la publication de cet article, le boîtier n'est pas encore disponible. Il devrait être disponible durant la 2e quinzaine de juillet 2024.
Le capteur du GH7 ne se démarque pas réellement du GH6. On retrouve le capteur 4/3 de 25,2 Mpx du GH7 qui reste modérée pour ne pas nuire à la qualité par faible luminosité. Il est volontairement dénué de filtre passe-bas et muni d'un système anti-reflet (AR Coating), réputé améliorer la sensibilité. Il compense théoriquement mieux les effets de flare (halo) et d'images fantômes qui se produisent lorsqu'on pointe par exemple une source lumineuse intense.
C'est aussi un capteur avec un système anti-poussière généré par des vibrations par ultrasons.
En bref, pas de grosse différence, d'autant que Panasonic a jugé sans doute inutile de produire un capteur empilé.
La seule différence de ce capteur par rapport au précédent, c'est sa qualification : au lieu d'un Live MOS, Panasonic explique qu'il s'agit d'un CMOS BSI. Mais rien ne prouve que le capteur diffère dans sa construction, et même s'il différait, il n'est pas sûr qu'on discernerait une différence.
Par contre rappelons que les 25 Mpx du capteur du GH7 permettent d'enregistrer en 5.7K en 17:9 et 5.8K en anamorphique 4:3, soit 5728x3024 ou 5760x4320 pixels. Le 5.7K, enregistré puis traité en 4K, offre des recadrages intéressants, ou facilite le recours à une stabilisation logicielle au montage. Seul bémol, on est en 4:2:0 dans ce cas.
Pour finir sur les aspects généraux de ce capteur, pas de 8K, on peut le regretter pour du recadrage. Mais la 8K aurait sans doute été déraisonnable en termes de chauffe de l'appareil.
Le capteur 4/3 est secondé d'un processeur Venus Engine inchangé qui argue d'une réduction 3D du bruit chromatique, et d'un traitement "intelligent" des détails. Le flare, ce vilain défaut optique en forme de halo, est réduit. De même, le rolling shutter bénéficie d'une distorsion moindre, contrairement au GH5, et ce, bien qu'il ne s'agisse pas d'un capteur empilé.
On retrouve le crop factor du micro 4/3, à savoir un facteur de multiplication selon une focale donnée. Si l'on se réfère aux précédents GH (5 / 5S / MarkII / GH6), elle est de x2. Ainsi le 12-60mm f/2.8-4.0 de notre test procurerait l'équivalent 35mm d'un 24-120mm. Mais c'est très rarement le cas.
En réalité, selon le ratio d'image, le X2 est parfois dépassé... Il est bien de X2 en photo 4:3 / 3:2 et en vidéo en 5.8K et 4.4K mais il varie entre X2,1 et X2,2 aux autres ratios les plus courants comme le C4K, le 4K ou le FHD. L'air de rien, à ces résolutions qui sont très courantes (je filme personnellement quasiment toujours en UHD ou en C4K), un 12-60mm procure l'équivalent d'un 26 -130mm...
On retrouve l'idée d'un un zoom de recadrage à l'enregistrement (ancienne appellation "convertisseur étendu") qui permet de "croper" la résolution vidéo par x1,3 (en C4K) ou par x1,4 (en 4K) ou x2,7 (en FHD jusqu'au 60p). Le zoom de recadrage fonctionne tant en vidéo qu'en photo. La mention Crz s'affiche dans ce cas. En vidéo, au 60mm par exemple, il permet d'obtenir, sans perte de qualité notable, une longueur focale de 192mm au lieu de 135mm.
Ce zoom de recadrage est même plus malin et performant qu'il n'en a l'air puisqu'avec le 12-60mm de notre test, il permet en vidéo de zoomer jusqu'au crop maxi, soit un équivalent 192mm. On a même essayé avec notre très ancien (10 ans) zoom 14-140mm et ça marche aussi ! En FHD, on passe de 140 à 382mm (140 x env. 2,7) !
Le zoom s'obtient en pressant l'une des deux touches directionnelles gauche-droite de la molette de contrôle, et le zoom s'effectue tout seul sans avoir besoin de maintenir la pression sur la touche de la molette.
Sur le même principe, le mode Pixel / Pixel permet tout aussi bien - en vidéo cette fois - de multiplier la focale par x1,4 avec une qualité remarquable, même en mode Cadence variable (Ralenti).
Le mode Pixel / Pixel permet en 4K ou C4K (ou en 1080p) d'accroître la focale en recadrant la zone centrale de l'image et augmenter la focale de base. Ainsi la focale 60mm du 12-60mm du test devient en Pixel / Pixel équivalente d'un 211 / 228 mm (en C4K / UHD) au lieu d'un 141mm en mode Full ! En 1080p, c'est encore mieux avec une focale obtenue de 487mm ! Au prix des optiques longue focale, cette astuce peut donc s'avérer intéressante.
De plus, avec le stabilisateur électronique ou la fonction "augmenter stabilisation im. vidéo", vous obtiendrez une stabilisation dite "renforcée", mais comme sur le GH6, je ne perçois pas de différence ni d'écart de focale avec cette dernière. Bref, pas sûr que cela vaille le coup.
Pour rappel, l'utilisation du C4K / UHD en 30p ou 60p ne génère aucun crop désagréable par rapport au 1080p. Jusqu'au GH4, l'utilisation du 4K générait un crop supplémentaire par rapport au FHD.
Sans surprise, la Stabilisation "Dual", point fort de Panasonic, est plutôt efficace combinant la stabilisation du boîtier (= capteur) et celle de l'optique si celle-ci est stabilisée bien sûr. J'ai réalisé des essais avec le 12-60 mm du prêt mais aussi avec un ancien 14-1400mm, et surtout dans ce dernier cas, au 140 mm, les résultats sont très probants.
Le Dual s'affiche au moyen d'une petite main comportant la mention "Dual 2" ou sans cette mention selon l'ancienneté de l'optique. De plus, un gyroscope intégré assure une stabilité même avec les optiques ne disposant pas de stabilisation.
Pour le GH7, Panasonic ressort le couplet que la stabilisation a été renforcée... Elle s'avère bonne mais je ne suis pas certain que son renforcement se voit !
sans stabilisation optique ni électronique au 140mm
avec stab. optique + électronique High au 140mm, on gagne en stabilisation mais la focale s'allonge (inconvénient ou avantage selon les cas).
La stabilisation logicielle (dite "électronique") s'ajoute à ce duo selon 2 niveaux de stabilisation : Standard ou High. Comme c'est de coutume, la stabilisation électronique est indiscutablement plus efficace mais elle entraîne un recadrage autour de 10%. Par ailleurs, elle n'est pas activable en cours d'enregistrement. Il faut que le boîtier soit en standby.
En stab. Standard, c'est déjà très bien. En High, c'est mieux mais cela augmente un peu plus le recadrage, et cela altère éventuellement la qualité d'image. Dans ce cas, la petite main s'inscrit dans un rectangle qui indique qu'on peut stabiliser selon les axes gauche / droite et haut / bas.
La stabilisation électronique est compatible avec tous les objectifs, même anciens (j'ai utilisé un 14-140mm vieux de 10 ans) ou tiers. Notez qu'avec le mode Cadence variable (ralenti, accéléré), la stabilisation est inopérante. Et qu'elle est déconseillée sur trépied.
Il existe aussi un effet dit "d'augmentation de la stabilisation" censée aider la prise de vues à main levée... En fait, l'effet est assez subtile et peu visible, le stabilisateur compense de très légers bougés et les fluidifie. La fonction [Augmenter Stab. Im. (vidéo)] est alors prioritaire sur tout autre mode de stabilisation. Attention, on perd encore un peu d'angle de champ.
La stabilisation permet-elle de se passer de Gimbal ? Toujours pas, du moins en marchant.
En photo, comme sur le GH6, la stabilisation revendique jusqu'à 7,5 stops de gain avec la stabilisation du seul boîtier. Du coup, si l'on possède une optique non-stabilisée, on peut quand même stabiliser son image correctement.
L'adaptabilité du Micro 4/3 à une grande variété d'optiques n'est plus à démontrer, le catalogue Panasonic est très vaste.
Bien entendu, de nombreuses autres optiques en Micro 4/3 issues de fabricants tiers, peuvent se fixer sur un GH7. C'est le cas chez Laowa, Samyang, Olympus, etc. . Ajoutons les bagues d'adaptation Metabones Speedbooster qui permettent de fixer par exemple une optique Sigma Art.
Ici j'ai testé le GH7 avec le Lumix G 12-60mm Leica DG F2.8/4.0 (ci-dessus) proposé en kit pour 2799€. C'est une excellente optique, meilleure que l'optique de base proposée pour 2399 euros. C'est une optique "bonne à tout faire" pour les portraits, les paysages, l'architecture, les animaux (de près), les enfants, les interviews. Bien évidemment, pour de l'animalier ou ce type de sujet, il faudra envisager des optiques plus longues telles que l'optique 100-300mm F/4.0-5.6 II.
Si vous voulez accroître la focale grand-angle de base du GH7, vous disposez aussi du 10-25mm f/1,7. Son excellence (ouverture constante) justifie sans doute les quelque 1500 euros (en promo, 1800 euros sinon) qu’il faut débourser pour l'obtenir.
Côté ergonomie, les GH bénéficient d'un écran sur rotule, système dont Panasonic revendique la paternité, et qui est adopté aujourd'hui par quasiment toutes les autres marques. L'articulation de l'écran s'opère sur deux axes, c'est à dire que l'écran est orientable, et inclinable, s'éloignant par ailleurs des connecteurs qu'il ne vient pas gêner. Plus aucun problème pour connecter quoi que ce soit par conséquent. Et un angle de vue amélioré au passage. Le dispositif est souple.
Autre satisfaction, l'écran s'ouvre plus facilement que sur un GH5 ou un GH4 (pas de changement par rapport au GH6).
La résolution plafonne à 1,84 K et la taille de l'écran reste à 3'' au lieu de 3,2" que j'aurais préférée personnellement. Mais un tel écran aurait été sans doute un peu plus énergivore.
Le viseur, lui, argue de la même haute résolution de 3680K points que sur les GH5 / GH6 avec un grossissement un peu supérieur de 0,80x, et une vitesse d'affichage de 120ips / 60ips. Il mesure 0,5 pouce, ce qui est correct. C'est un bon viseur, sans être exceptionnel.
Notez que l'oeilleton ne peut pas s'enlever facilement et c'est plutôt bien vu, pour ne pas risquer de le perdre. Cette contrariété est arrivée à plus d'un vidéaste (votre serviteur compris !).
Enfin, on peut bien entendu commuter l'écran et le viseur, manuellement ou grâce au détecteur d'oeil. Quoique utile, cette détection peut s'avérer crispante quand vous passez votre main ou votre corps devant le viseur (ce qui désactive l'écran) et ce, bien que la sensibilité de cette détection soit réglable.
La batterie DMW-BLK22 de 2200 mAh, identique à celle des DC-S5 / DSC-M2. Son autonomie vérifiée est de 20 (!) à 50 minutes réelles avec l'optique de base 12-60mm. Le C4K en 100p est particulièrement énergivore tout comme le 5.7K/50p/60p.
On parvient à une autonomie un peu plus élevée (45 à 50 minutes réelles) en 4K/10bit/100M/60p ou en FHD/8bit/20M/30p. Il faudra donc acquérir d'urgence au moins une seconde batterie, sinon deux. Prix en moyenne : 69 euros d'origine, ou 39 à 44 euros en générique (Patona par exemple).
Un moyen astucieux de réduire la facture est de réutiliser vos "anciennes" batteries DMW-BLF19 si vous en possédez car elle sont de même calibre. Mais vous devrez concéder des limitations fortes : vous devrez ne pas dépasser le C4K et ne pas franchir le 60p, y compris au Ralenti, ni utiliser de SSD externe. Par ailleurs, le ProRes est tout simplement inaccessible avec une ancienne batterie. Débonnaire, l'électronique vous prévient à l'introduction d'une batterie ainsi limitée.
Notons que Panasonic fait toujours l'impasse sur le grip batterie, il n'existe d'ailleurs pas de contact possible. Est-ce un concept trop photo ? Étrange en tout cas.
Un chargeur indépendant (DVLC1005Z) est fourni. il n'est plus combiné à un gros adaptateur secteur comme sur le GH6 mais dépend d'un simple câble USB, ce qui allège beaucoup le dispositif. Ce chargeur dispose de 3 diodes (50%, 80%, 100%) indiquant le niveau de charge. Il est de petite taille, facilitant donc l'encombrement dans le sac photo !
Attention, la durée de charge est indiquée pour 170 minutes mais cette durée est celle atteignable en utilisant l'adaptateur secteur optionnel DMW-AC11. A défaut, en liaison USB directe sur ordinateur, "la charge peut prendre un peu de temps" ! Drôle d'expression de la notice Panasonic qui ne précise dans ce cas aucune durée. Si l'on se fie à celle du GH6, elle annonçait 230 minutes (soit quasiment 4 heures), c'est donc long, méfiez-vous.
On peut dire que les normes d'enregistrement du GH7 sont pléthoriques ! Il faut donc bien prendre le temps de balayer les quelque 60 normes d'enregistrement (!) disponibles. Rien qu'en MOV, vous disposez de 7 pages ! Vous ne les utiliserez pas toutes bien entendu, pas plus de 3 ou 4 modes probablement.
Commençons par un point obscur, en tout cas mal expliqué.
Le GH7 propose un enregistrement "Full" ou "Pixel / Pixel" qui n'est pas très bien expliqué : dans le premier cas, cela correspond "au cercle image de l’objectif", autrement dit la totalité du capteur est utilisée avec suréchantillonnage quand cela s'impose (par exemple si on filme en UHD). C'est le mode de capture que l'on utilise le plus.
Dans le second cas ("Pixel / Pixel"), le capteur enregistre une plage qui correspond exactement à la plage de la résolution sélectionnée dans [Qualité enr.]. Autrement dit, si vous sélectionnez C4K, le mode Pixel / Pixel enregistrera la même plage correspondante en C4K (soit 12.27mm x 6.48mm). Ni plus ni moins.
Le boîtier revendique par ailleurs un mode Anamorphique qui bénéficie, pour le visualiser, de ratios de "desqueeze" interne 1,3x, 1,33x, 1,5x, 1,8x, et 2,0x pour voir le résultat en temps réel. La stabilisation fonctionne dans ce mode Anamorphique.
Ce mode est effectif en 5.8K ou 4.4K en interne (en 30p pour le 5.8K, en 60p pour le 4.4K). C'est du Long-GOP en H.265 4:2:0 10bit. Attention en 4.4K, on subit un crop.
Par ailleurs, les adeptes du Timelapse ne sont pas oubliés, avec des possibilités d'intervallomètre en 4K 60p.
Grâce à son capteur 25,3 Mpx et à son processeur puissant, le GH7 peut enregistrer en interne à des valeurs allant jusqu'au 5.8K/60p 10bit. L'enregistrement illimité est possible jusqu'au C4K 60p, un atout de choc.
Pas de 8K certes, mais on a déjà de quoi permettre de vrais recadrages en 4K à partir d'une source 5.7K... Seul bémol, on reste dans ce cas en 4:2:0 10 bits. À l'inverse, on pousse la qualité en 4:2:2 10bits si on reste en C4K 60p ou en UHD 60p. Panasonic a donc préféré jouer la prudence en interne en n'autorisant (toujours) pas du 4:2:2 10 bits à des résolutions supérieures au "4K".
Autre particularité du GH7 (déjà existante sur le GH6) : via la sortie HDMI, le signal peut simultanément enregistrer en interne et sortir en externe, que ce soit en 60p/50p en C4K, 4K et FHD.
La vraie nouveauté du GH7 est qu'il intègre le fameux codec Apple ProRes RAW et RAW HQ en interne, concurrent du RAW de Blackmagic alors que le GH6 se contentait du ProRes (non-RAW). Le RAW, c'est une haute qualité, des rushes à l'état quasi bruts (il existe quand même une compression légère). On bénéficie ainsi d'un enregistrement interne en 5.7K 30p et ProRes RAW HQ. De plus, le GH7 argue d'un enregistrement illimité dans ce codec.
La qualité du ProRes est supérieure à celle de l'All-intra 10bit 422... Il est disponible en 24p, 25p et 30p, 50p, 60p en 5.7K, C4K (pas en UHD) et 1080p.
Les inconvénients du ProRes RAW ?
D'abord le ProRes RAW nécessite forcément une carte CF Express B, car ses débits dépassent largement les 800 Mbps, limite au-dessus laquelle une carte CF Express est nécessaire. Sinon l'électronique vous informe même qu'il n'y a pas de carte dans le logement !
D'autre part, en ProRes RAW, les débits tutoient les hautes sphères : en effet le débit du ProRes RAW et RAW HQ s'envole à des valeurs comprises entre 2,3 Gbps et 3,5 Gbps !
Du coup, le Prores RAW a des effets immédiats sur la capacité de stockage : moins de 10 minutes en Prores RAW HQ sur une carte de 128 Go ! D'où l'absolue nécessité de sortir le signal sur un SSD externe qui bénéficiera d'une plus grande contenance (1 ou 2 To). Ce qui relativise l'argument de dire "GH7 = du RAW en interne en illimité". Même avec un enregistrement en ProRes non RAW, une carte 256 Go stocke 18 minutes seulement d'enregistrement en 5.7K 30p à 1.9Gbps...
Pour l'anecdote, Panasonic n'a d'ailleurs indiqué que la durée des cartes CF Express de 660 Go et 1330 Go, sinon les durées annoncées auraient été trop courtes !
Solution alternative : délaisser le RAW et se contenter du ProRes 422 pour des débits compris entre 1 Gbps et 1,9 Gbps. Notez que je regrette l'absence du ProRes LT, proche du 422 HQ, qui aurait été bien adapté aux séquences 4K25p tout en restant plus léger.
Enfin, sachez que bien sûr, en RAW, seul le Profil V-log s'active pour respecter la pleine dynamique de l'image.
Plus simple. Le GH7 peut par ailleurs enregistrer dans deux formats intéressants qui n'existaient pas sur le GH6 mais qui sont intégrés à d'autres Lumix (S5 Mark II / S5 Mark II X...) : l'Open Gate et le mode Proxy.
L'Open Gate, terme qui n'a pas vraiment d'équivalent français, capture l'image en bénéficiant de l'entière totalité du capteur 4:3 des GH, ce qui a l'avantage de permettre des recadrages sans perdre aucune surface. On peut ainsi convertir en post-prod une vue horizontale en vertical (par exemple en 9:16 ou 1:1) pour convenir aux réseaux sociaux, et ce, sans nuire au format de l'image. L'Open Gate permet ainsi d'enregistrer une même séquence qui peut être diffusée dans deux ratios différents (par exemple en 2:35 et en 16:9) sans aucune perte au recadrage.
L'Open Gate peut aussi permettre de gagner en haut ou en bas de l'image les parties qui s'avèrent habituellement "manquantes" en 16:9 ou 17:9. Il est également intéressant en anamorphique avec une lentille adaptée.
L'Open Gate est véritablement intéressant au-delà de la 4K en 5.8K sur le GH7 (parfois c'est même du 6K sur d'autres boîtiers), soit 5760 x 4320 pixels.
Les trois petits inconvénients de l'Open Gate, c'est le poids important des fichiers, la limite d'échantillonnage du 4:2:0 dans ce mode, et la disponibilité aux seules fréquences 24p et 30p.
Pour vous aider à visualiser l'Open Gate, on peut utiliser la fonction intitulée Marqueur de cadre qui permet de superposer à l'écran le format d'image que vous aurez choisi : par exemple ici le ratio 1:1 mais vous trouverez aussi par exemple le 1:85 ou le 9:16. Ce qui permet d'afficher à l'écran le ratio d'image final dans lequel vous comptez diffuser votre vidéo.
D'autre part, outre l'Open Gate, le GH7 peut maintenant enregistrer en mode Proxy (qui se présentera sous la forme XXX_PRXY), à savoir un mode basse définition qui peut s'avérer utile pour du repérage ou des essais, ou encore pour alléger la version "maquette" d'un montage en cas d'ordinateur peu puissant.
Le débit de l'enregistrement Proxy s'abaisse alors selon 3 débits possibles (6 Mbps, 9 Mbps, 16 Mbps) en 1080p, voire en 720p, mais quel que soit le débit, cela allège considérablement les fichiers. Ainsi une séquence de 23 secondes, totalise 410 Mo en 4K 50p alors qu'elle ne pèse que 32 Mo en mode Proxy M (9 Mbps), soit presque un rapport x13 ! Et la qualité en 1080p reste tout à fait probante.
Attention à un piège : les Proxy s'enregistrent sur un slot différent du slot depuis lequel vous enregistrez vos fichiers en pleine qualité. Du coup, si vous n'insérez aucune carte dans le second slot, aucun Proxy ne s'enregistrera même si vous l'activez sur On.
Côté Slow Motion, on peut obtenir un Ralenti de très bonne qualité dans la quasi-totalité des résolutions (5.7K, C4K, UHD, FHD) à différentes fréquences pouvant aller jusqu'au 120p en UHD / C4K et jusqu'au 60p en 5.7K. C'est ce que Panasonic appelle la "Cadence variable" (VFR). Mieux : en C4K/4K 25p, on peut produire un Ralenti Long-GOP en 4:2:2 10-bits. Pas de son ni d'AF dans ce cas.
De son côté, en FHD, on peut culminer jusqu'à une vitesse maximum de 300fps en 10 bit (en LongGOP) ou 240fps (en All-Intra, ce qui est nouveau). Les ralentis sont également valorisants mais qualitativement moins bons qu'en 4K.
L'autre type de Ralenti est le HFR disponible par exemple en UHD / C4K à 120fps (en 24.00Hz) ou 100fps (en 50.00Hz), dans ce cas le boîtier ne lit pas le Ralenti, c'est sur la time-line au montage que l'on restituera le Ralenti par une procédure de rétablissement de sa vitesse. S'il est de 100, le ralenti sera X4 (25% de sa vitesse). Avantage du HFR, l'audio et l'AF sont conservés. Bien sûr, l'audio est au Ralenti si on divise la vitesse x4.
Un regret global : pas d'accès direct au Slow Motion depuis un sélecteur de modes, l'équivalent du mode S&Q qu'on trouve pourtant... sur le DC-S5M2 de la marque ! Et j'avoue ne pas bien comprendre pourquoi.
Comme on le discerne sur ce tableau, le débit (avant-dernière colonne à droite) minimum est de 100 Mbps. Il atteint vite - sans parler du format ProRes ! - 150 Mbps, 300 Mbps, 400 Mbps, 600 Mbps et même 800 Mbps avec certains "couples" résolutions / fréquences évoluées.
Pour des besoins modestes - un repérage ou des essais par exemple - on peut aussi choisir d'enregistrer en MP4 qui permet des descendre à 28 Mbps, voire à 20 Mbps. Mais le GH7 argue aussi du mode Proxy qui est tout aussi recommandé.
Ces performances d'enregistrement génèrent un accroissement de la température interne. C'est pourquoi Panasonic a doté son GH7 d'un système de ventilation puissant. Si puissant d'ailleurs qu'il a laissé 6 paramétrages possibles : de OFF à Auto en passant par Normal, Slow, et Fast. Toutefois je n'ai guère entendu de bruit de ventilation, peut-être parce que je n'ai pas poussé le boîtier dans ses retranchements.
Le GH7, tout comme le GH6, enregistre sur cartes SD UHS II V90 (jusqu'à 600Mbps) + CFexpress (type B). Cette dernière carte est parfois obligatoire. C'est le cas pour toutes les vidéos dépassant 800 Mbps en MOV, incluant les vidéos Apple ProRes de résolution 4K ou supérieures et également, pour le mode de compression ALL-Intra. Même le mode Proxy nécessite une carte CF Express. Hormis ces modes précis, une carte SD convient très près.
Problème : les cartes CFexpress sont beaucoup plus chères que les SDXC : comptez un écart tarifaire de x3 à x5 entre une carte SD et CFexpress. Une Sandisk Extreme Pro en CFexpress atteint même des sommets (entre 500 à 600 euros). Du coup, on regrette qu'il n'y ait pas - comme sur le GH5 - deux compartiments pour cartes SDXC, ce qui aurait rendu le GH7 moins cher à l'utilisation.
Toutefois, la marque Angelbird propose une carte moins performante mais suffisante semble-t-il pour le GH7 (850 Mo/s en écriture), il s'agit de la CFexpress AVPro SE de 512 Go à un prix défiant toute concurrence : 139,90 euros hors frais de port, ajoutez 9,60 euros de frais de port). Autre piste : Sandisk qui propose des cartes CF Express de 64 Go à moins de 90 euros. C'est une faible capacité de stockage mais cela peut dépanner pour des scènes ponctuelles.
Pour ma part, j'ai utilisé 2 cartes SDXC personnelles 128 Go PNY et Lexar V60 et V90 U3 à 280 MB/s et 300 MB/s qui n'ont pas eu un seul raté sur plusieurs jours de tests. Toutes deux mont permis de filmer en 4K DCI 50p et 5.7K jusqu'aux débits maxi autorisés par les cartes SDXC sur le GH7. Les différents ralentis ne m'ont pas posé de problème non plus si ce n'est que le traitement du buffer est long avec une SDXC.
J'ai aussi utilisé une carte CFexpress Lexar Professional type-B de 1750 MB/s de 128 Go.
On remarque donc l'écart énorme de débit supporté par les cartes SDXC et CFexpress. Mais comme dit précédemment, les cartes CFexpress sont plus chères.
Le compartiment des cartes (sur le côté) est bien séparé de la batterie, on apprécie. Le système d'ouverture / fermeture est solide.
On peut comme souvent, enregistrer sur les 2 cartes simultanément (Mode Sauvegarde) ou en Mode Relais. On peut aussi attribuer une carte aux images JPEG ou RAW et une autre aux fichiers vidéo : c'est très pratique pour bien séparer ses vues photo et vidéo, souvent mélangées sur une même carte.
Seule entorse, on ne peut pas enregistrer volontairement un format vidéo sur une carte et un autre sur la deuxième carte, mais par contre, le mode Proxy s'enregistre sur la 2e carte automatiquement lorsqu'il est activé. À noter aussi l'existence d'un enregistrement en boucle, réutilisant la même carte en boucle.
Le fait nouveau ("première mondiale") du GH7 en matière d'audio, c'est la faculté d'enregistrer en "32bits flottant" avec le nouveau module XLR Panasonic DMW-XLR2. Précisons tout de suite que ce module est cher (549€), non proposé en kit et il faut ajouter le coût du microphone (sauf si vous l'avez déjà). Mais il est plus que performant. En effet, le 32bits flottant est une norme audio à l'excellente dynamique, qui permet, à l'aide de deux convertisseurs, d’exploiter les sons très forts ou très faibles simultanément sans risquer de saturation ni... nécessité d'ajuster le gain ! L'esprit libre, ou presque ! D'un point de vue qualitatif, le 32 bits est par ailleurs excellent, on a d'ailleurs l'habitude de comparer son excellence au format RAW en photo / vidéo.
Certes, le nouveau module XLR est nécessaire dans ce cas, ce qui augmente le coût du GH7 mais pour toute gestion difficile du son, ce système devrait ravir les vidéastes exigeants en matière audio.
Pour les vidéastes qui ont des besoins audio évolués, une configuration audio à 4 canaux peut être paramétrée avec le module XLR DMW-XLR2 pour des prises de vues avec 4 sources, selon les usages suivants :
-en situation d'interview : 2 micro-cravates en Ch1 et Ch2 via les 2 XLR, et 2 micros d'ambiance via micro interne + mini-jack en Ch3 et Ch4.
-en situation de journaliste qui s'exprime face caméra : un micro main en Ch1, un micro canon sur caméra en Ch2 et 2 micros d'ambiance via micro interne + mini-jack en Ch3 et Ch4.
Pas mal aussi : l'écoute au casque distingue même, durant l'enregistrement, les 4 canaux audio au choix s'ils ont été enregistrés bien entendu.
Enfin, on note aussi le maintien d'un bouton audio (i) près du bouton rouge d'enregistrement permettant de vérifier les données audio en cours (Audio Quality, Int Gain, Monitor ch, etc.). Ce même bouton se transforme en bouton Fn si besoin.
Si vous trouvez le module XLR trop cher à votre goût, ou si vous n'en avez pas besoin, en interne, le GH7 reste un formidable petit enregistreur audio de qualité. Avec le micro intégré (stéréo), il peut enregistrer en 48kHz en 24bit, et avec un micro externe (connecteur mini-jack 3.5mm ou XLR), il peut délivrer du 96kHz en 16 ou 24 bits. Il sait aussi atténuer le bruit du vent sur 2 positions (Standard ou Élevé), ce qui peut dépanner sporadiquement.
Le GH7 est aussi et avant tout un appareil photo. On retrouve donc l'excellence d'un boîtier haut de gamme dans tous les compartiments du jeu, y compris cette fois avec l'Autofocus. Le boîtier peut bien entendu enregistrer en RAW, RAW+JPEG ou JPEG. Dans le mode qualitatif le plus élevé (SH), le buffer peut stocker jusqu'à 190 images d'affilée avec une carte SD UHS-II UHS Speed Class 3 (U3).
Les résolutions atteignent 5776 x 4336(L) en [4:3] ou 5776 x 3848(L) en [3:2]. Les ratios 16:9 et 1:1 sont également disponibles.
Avec l'obturateur mécanique, le mode Rafale est capable de shooter jusqu'à 14 im/s, en AFS/MF ou 10 im/s en AFC. Avec l'obturateur électronique, on atteint les 75 im/s.
Tous les styles ou presque sont disponibles en mode Photo.
Le GH7 dispose par ailleurs d'un mode Haute Résolution photo (High Res Mode) de 100 Mpx en 4:3 (ou 89 Mpx en 3:2) en JPEG ou RAW qui peut théoriquement s'accomplir sans trépied, à main levée. Ce mode photo particulier délivre 8 images combinées, à partir d'un enregistrement de 16 images que la bonne stabilisation du capteur permet d'assembler. On retrouve un dispositif très approchant sur les boîtiers OM (ex-Olympus).
Je ne suis pas très convaincu par ce mode qui par ailleurs doit s'exercer de préférence sur un support stable, même si à main levée, on obtient des résultats probants. En tout cas, cela ne me paraît pas être un argument commercial majeur.
Enfin retenez qu'en mode Rafale, le GH7 bénéficie d'un mode Haute vitesse de 75fps en shutter électronique, ou de 14 fps en shutter mécanique.
5776 x 3848 px - 16mm- 1/60 f/3.1 - ISO 100
5776 x 3848 px - 16mm- 1/125 f/3.9 - ISO 160
5776 x 3848 px - 12mm - 1/60 f/2.8 - ISO 1000
5776 x 3848 px - 60mm - 1/4000 f/5.6 - ISO 200
5776 x 3848 px - 13mm - 1/320 f/5.6 - ISO 200
5776 x 3848 px - 36mm - 1/50 f/3.9 - ISO 200
5776 x 3848 px - 12mm - 1/640 f/7.1 - ISO 200
5776 x 3848 px - 60mm - 1/640 f/6.3 - ISO 200
5776 x 4336 px - 60mm - 1/250 f/4.5 - ISO 100
5776 x 3848 px - 12mm - 1/500 f/6.3 - ISO 200
Même image que ci-dessus avec correction légère réalisée à partir du fichier RAW(tons plus clairs sur pelage du chien leonberg et sur montagnes en arrière-plan). Le traitement RAW a été réalisé dans le boîtier par le dérawtiseur interne.
Les performances de l'Autofocus sont cette fois réelles. La raison est majeure : la détection de phase s'allie à la détection de contraste, ce que Panasonic avait refusé de développer jusqu'à présent. Cette fois, il s'agit d'un Autofocus dit "hybride" de 779 points au lieu de 315 points "seulement" sur le GH6 (qui était lui-même passé de 225 à 315 zones).
Le GH7 est le premier GH à bénéficier de l'AF hybride mais pas le premier Lumix puisque le G9 Mark II dispose déjà de cette technologie.
La phase joue sur la précision, c'est donc capital, tandis que le contraste influe sur la rapidité, l'association des deux étant primordial comme on le comprend. De plus, selon Panasonic, la vitesse de traitement de la mise au point automatique aurait été multipliée x3 !
D'un point de vue technique, l'AF du GH7 utilise un algorithme prédictif qui évalue la distance par rapport à votre sujet et prédit s'il s'approche ou s'éloigne du boîtier photo.
Le résultat est là : la performance de l'Autofocus se fait sentir rapidement sur les sujets immobiles comme en mouvement mais aussi dans le suivi et la détection des sujets (animaux par exemple).
De même, si un sujet se décentre, se tourne ou si une 2e personne entre dans le cadre, l'AF réagit plutôt bien.
L'AF à détection de contraste de Panasonic, malgré ses perfectionnements, était fréquemment pris en défaut sur les précédents GH avec un sujet central qui pouvait être "distrait" une micro-seconde par des éléments environnants. Résultat : le point flottait !
AF décroche un bref instant sur un sujet immobile en intérieur (à 1600 Iso)
AF revient à la normale dans la même séquence
Ici ce problème a quasiment disparu. Quasiment. Mais pas totalement. Déjà, les nombreux réglages du GH7 et leur incidence, doivent être bien compris pour que l'AF fonctionne au mieux. Ensuite et c'est assez bizarre, en intérieur, l'AF sur un animal - paramétré sur la reconnaissance animal oeil / corps - a des micro-hésitations.
Autre bizarrerie : une cigogne à bec jaune - malgré des herbes hautes et un grillage - est correctement reconnue de profil et de trois-quart mais pas de face. Cela se traduit par une belle netteté au départ avec la reconnaissance animale "corps" mais un passage au flou visible lorsque l'échassier me fait face. Sinon la séquence aurait été parfaite. Je rageais !
Ce qui est sûr : on dispose à présent d'un nombre de collimateurs qui s'élève à 779 et on bénéficie d'un meilleur suivi des sujets mobiles grâce à une détection du visage, des yeux ou du corps du sujet.
La système distingue ainsi les sujets Humains (Oeil Visage / ou Oeil/Visage/Corps), Animaux (Oeil / Corps ou Corps) mais aussi avion, train, voiture, et moto ! Une certitude : le suivi est éloquent lorsqu'une personne se rapproche ou s'éloigne lentement de l'objectif, ce qui n'est déjà pas si mal.
Le meilleur mode semble toutefois - lorsqu'on filme quelqu'un qui se tient debout - le mode AF "Zone" (3e symbole à partir de la droite). Attention, les autres modes peuvent donner des résultats très mitigés, l'AF hybride ne fait pas tout, les réglages comptent aussi beaucoup !
Pour la détection animale (yeux / corps ou corps seul), l'AF identifie et verrouille assez bien lorsque l'animal s'approche ou s'éloigne lentement. Mais avec un animal turbulent, l'AF peut avoir du mal à suivre. De plus, certains sujets qui ne sont pas des animaux peuvent être détectés en tant que tels, ce qui est un peu embêtant.
Enfin, dans une pièce faiblement éclairée, de jour, j'ai été (à moitié) surpris de constater que l'AF "se cherchait". Ce qui tend à prouver que :
-soit les réglages de l'AF sont difficiles à mettre en oeuvre correctement.
-soit l'AF est toujours un peu capricieux, quoiqu'en dise Panasonic.
Une amélioration certaine : l'AF du GH ne pompe plus comme avant avec ces micro-hésitations qui fichaient en l'air une interview ou l'enregistrement d'un sujet en apparence simple.
Autre paramètre d'importance, le réglage perso AF Il diffère légèrement selon qu'on est en mode Photo ou en mode vidéo.
-En mode Vidéo, on dispose de 2 réglages : la Vitesse AF et la Sensibilité AF qu'il suffit d'ajuster selon le sujet à filmer ou selon ses préférences personnelles.
-En mode Photo, on dispose cette fois de 4 profils de réglages qui sont la Sensibilité AF, le Changement de sensibilité zone AF, et la Prédiction du mouvement du sujet. Les profils seront pré-ajustés selon que vous êtes dans une situation où la vitesse du sujet change considérablement, ou selon qu'il y a d'autres sujets dans le cadre (football), ou encore que le sujet se déplace à une vitesse constante dans une seule direction (train, avion). Enfin vous avez un réglage passe-partout qui est polyvalent.
Notez que vous pouvez déplacer la mise au point auto sur l'écran et vous pouvez même le faire en visant au viseur, et en déplaçant si besoin la zone AF avec votre doigt sur l'écran, ce qui s'avère très pratique. Le seul paramétrage requis est de régler le pavé tactile AF dans le Menu car il est désactivé par défaut (parce qu'il consomme ?).
L'un de mes réglages préférés est une aide à la mise au point. Outre le Focus Peaking qui colorie la zone de mise au point, on a la faculté de conserver la Loupe de mise au point manuelle en cours d'enregistrement. Elle permet - lors d'un débat par exemple où l'on passe d'un interlocuteur à un autre - de vérifier la mise au point manuelle sans stopper l'enregistrement. Comme on le voit, c'est capital. De plus, la loupe reste agrandissable en cours d'enregistrement (grossissement par 6x au maximum). Le Must !
Parmi les autres fonctions, on trouve aussi - en photo seulement - le paramètre AF/MF. Placé sur Oui, celui-ci permet d'appliquer une mise au point manuelle sans quitter le mode Autofocus choisi. Le mode AF / MF sert ainsi à permettre une mise au point manuelle quand l'automatisme défaille, et ainsi afficher la Loupe.
On peut aussi placer des changements de Focus à l’avance…
Plus classique mais néanmoins indispensable, le verrouillage AF / AE peut s'avérer redoutablement utile lorsque vous êtes sûr de vouloir obtenir la même mise au point automatique / exposition automatique pour un ensemble de scènes données.
L'AF continu, non-actif par défaut, est disponible uniquement en vidéo. Je vous conseille de le placer sur Oui car il vous permettra de rester net automatiquement quand vous filmez d'un sujet à l'autre ou quand vous touchez une zone sur écran (ma solution de prédilection), sans requérir d'appuyer à mi-course. Si vous souhaitez que l'AF continu fonctionne toute temps, c'est à dire en standby ET en enregistrement, il faut paramétrer AF continu sur "Mode 2".
La qualité Image du GH7 est indéniable avec peu de dominante de couleurs, et un très joli piqué. Les contrastes peuvent être très marqués, mais le choix du bon Profil et des bons réglages permettent d'obtenir une image de qualité.
Le fait que le capteur M43 soit moins grand qu'un Plein Format n'empêche pas de réaliser de (très) jolis bokehs quand les lois optiques alliées aux conditions de luminosité le permettent, et ce, même avec un télé moyen de 60 mm (=120mm en 4K).
Par ailleurs, le rolling shutter et le Flare / moiré ont été réduits, mais c'était déjà le cas sur le GH6.
À résolution de capteur égal, le format micro 4/3 a bien sûr des limites connues. Et le capteur champion incontesté de la sensibilité restera sans doute celui du GH5s à seulement 10 Mpx (mais ce modèle était conçu dans ce seul but !).
Le GH7 est donc relativement peu sensible, mais s'en sort bien si vous me permettez cette expression un peu normande.
Le boîtier reprend les bonnes choses de ses prédécesseurs, à savoir notamment le choix de la limite inférieure en Iso Auto et celui de la limite supérieure de bruit à ne pas dépasser.
La sensibilité du GH7 s'étend de 50 à 100-25600 Iso en photo comme sur le GH6 et de 125 à 250-12800 en vidéo. Mais on évitera de dépasser les 1600 Iso en vidéo, ou les 3200 Iso en Photo RAW pour ne pas rencontrer trop de bruit dans l'image.
Il n'existe pas de Dual Iso natif (2 paliers Iso) sur ce boîtier comme sur le GH5S ou le S1H, mais on a affaire à ce que Panasonic appelle une "plage dynamique boostée", système déjà rencontré sur le GH6, qui permet d'améliorer la plage dynamique à +13 diaphs (sinon elle reste à + 12 daphs). C'est un moyen pour Panasonic de compenser en partie la (relative) faiblesse du Micro-Quatre-Tiers qui trouve vite sa limite en raison de son capteur moins grand qu'un Plein Format.
Le principe est que l'électronique combine deux images, l'une hautement saturée est lue en Low ISO, tandis que l'autre, à faible bruit est lue en High ISO, ce qui permet d'obtenir une combinaison avec peu de bruit et une haute saturation avec des gradations de couleurs très riches.
Lorsque la plage dynamique est boostée, l'Iso de base grimpe à ISO800. Autrement dit, les sensibilités les plus faibles (100, 200, 400 ISO) sont court-circuitées. Tout cela est transparent sans nécessiter de réglage particulier.
En V-log ou HLG, c'est la même logique mais avec une valeur différente : la plage dynamique boostée est calibrée avec un Iso de base à ISO2000 au lieu de ISO800. Les valeurs Iso intermédiaires sont donc court-circuitées.
Dans tous les cas, la limite maxi en vidéo est de 12800 Iso.
Le boîtier affiche des dimensions strictement comparables au GH6 (138.4 x 100.3 x 99.6mm) malgré un poids (sans optique, avec batterie et 2 cartes) très légèrement inférieur de 18 grammes (805 contre 823 grammes). A titre de comparaison, le GH7 descend presque au niveau du poids d'un Canon EOS R5 (770 grammes). Malgré tout, l'embonpoint est un choix qui interroge, car depuis le GH4, le poids des GH augmente régulièrement, réduisant l'un des avantages du format M43. même si le poids s'est stabilisé, un GH7 "nu" reste environ 31% plus lourd qu'un GH4 et 18% plus lourd qu'un GH5. Cela reste raisonnable pour un boîtier photo-vidéo pro mais les esprits chagrins pourront remarquer qu'un Lumix G9 Mark II, pourtant en Micro-quatre-tiers, pèse 658 grammes seulement, soit 147 grammes de moins !
Avec un 12-60mm (celui du test), on atteint 1,170 kilo et avec un 35-100mm, on flirte avec les 1,217 kilo. Il faut en tenir compte quand on est à main levée !
Consolation : un boîtier plus lourd est généralement plus stable à main levée. Et le grip de préhension est bien enfoncé, favorisant la prise en mains. Par contre, l'encombrement pose des soucis avec des stabilisateurs comme l'excellent Zhiyun Crane M3 / M3S qui deviennent incompatibles (testé). Il faut choisir un stabilisateur plus imposant, il en existe des bons dans la gamme Zhiyun Crane ou chez DJI avec le Ronin-SC.
Depuis le GH6, et c'est toujours valable sur le GH7, les touches que l'on peut qualifier de "dures" (de type boutons) ont été remplacées par des touches beaucoup plus "molles". Ce n'est pas désagréable et ça ne nuit pas à la réactivité. Donc pourquoi pas !
La touche Q sert de raccourci direct vers un certain nombre de fonctions sans passer par le Menu. parmi ces fonctions, le changement de Profil d'image, de résolution / fréquence, de mode (PSAM), de balance des blancs, etc. Rien n'est rigide, on peut modifier la sélection en cours grâce aux molettes avant ou arrière (un régal de souplesse). J'ai constamment utilisé cette touche Q, vous en ferez peut-être autant.
L'ergonomie touche aussi la disposition des boutons et à la prise en mains. Sur le GH7, tout tombe sous la main, cela importe pour réagir dans l'action. Depuis le GH6, on dispose à l'avant d'un second bouton rouge d'enregistrement pour les prises de vue en contre-plongée, s'ajoutant au bouton d'enregistrement rouge supérieur. On comptabilise donc 3 boutons d'enregistrement vidéo, l'obturateur photo pouvant aussi être affecté au déclencheur vidéo. Attention, le bouton supérieur peut être déclenché par erreur, il sera préférable dans ce cas de le verrouiller (loquet à gauche). Mais à son tour, ne verrouillez pas par erreur, car votre boîtier réagirait contre votre gré si tel était le cas en matière d'expo et d'AF.
Le levier de verrouillage à gauche du viseur permet de bloquer les commandes que vous aurez choisies dans [Réglage Verrouillage levier] du menu [Personnel] ([Opération]). Il y en a 3 pages, de quoi faire ! Par exemple, si vous choisissez de bloquer seulement l'écran, ce loquet de verrouillage activera le blocage de l'écran que vous aurez préalablement pré-programmé, à la façon d'un raccourci de commande.
On dispose aussi de 2 Tally, avant et arrière, bien visibles. Impossible d'oublier qu'on filme ! Et si vous n'en voulez pas, le mode Discret du Menu les désactivera ainsi que le bip de déclenchement.
Côté prise en main, il n'y a pas de délai (latence) préoccupant entre le déclenchement et l'enregistrement : un délai de 0,5" semble la norme. Par contre chaque déclencheur est assez sensible, on peut l'actionner par erreur.
Sur trépied, on peut éjecter la batterie sans difficulté, le logement batterie étant situé en contrebas de la poignée-grip.
Autre chose qu'on apprécie bien : pouvoir affecter le bouton caché Fn (c'est le bouton audio" i") à tout autre paramètre. Pour ma part, je l'ai assigné au changement de zone de capteur "Pixel - Pixel / FullFrame". Libre à vous de choisir autre chose.
Le GH7, ce sont aussi de nombreux Styles d'images (17 au total !) qui ont fait le succès des GH, tels que les Cine-Like V2 et D2, Flat, HLG, V-Log ou encore LClassicNeo ... On retrouve donc fort logiquement tout ce beau monde implémenté sur le GH7. Observez que la dénomination est celle de "Styles photo" mais bien entendu, ces styles s'appliquent aussi à la vidéo.
Déjà observé sur le GH6, on peut personnaliser entièrement un style photo.
Parmi les Styles, le V-Log est inclus d'origine, ce qui représente une économie de 100€ par rapport aux pratiques du passé de faire payer cet additif.
Le rendu V-Gamut est intégré pour la troisième fois dans la gamme GH. Initié sur le S1H, il importe beaucoup pour la colorimétrie car il est plus large que la norme BT.2020.
On peut aussi importer de (très) nombreuses LUT "Temps réel" gratuites qu'on applique directement dans le boitier, faisant ainsi gagner du temps et dont on peut modifier les paramètres : Ombres, Hautes lumières, Contraste, ou Opacité. Toutefois les puristes rétorqueront qu'une LUT est faite pour être traitée après coup au montage.
Toute LUT doit simplement être placée sur "On" pour être exploitée.
J'ai pu importer sans difficulté plusieurs LUT qui étaient présentes gratuitement dans l'application Lumix Lab (par exemple Smoky Color-S ou Backlight-N) et les retrouver sur mon boîtier photo.
La procédure est tout à fait intuitive et se déroule en trois temps : il faut d'abord télécharger l'une des LUT qui s'affiche dans la rubrique "Téléchargement" de l'application Lumix Lab puis sélectionner la LUT ainsi téléchargée depuis la rubrique adjacente "LUT" pour la transférer vers l'appareil photo ("Transf. vers App. ph."). Puis enfin aller chercher la LUT dans l'appareil photo. Presque plus long à décrire qu'à réaliser !
La visibilité des LUT en Aperçu sur écran est donc très facile.
Enfin, le GH7 se singularise par la faculté d'acquérir une mise à jour logicielle du LOG-C3 d'ARRI (pour 199€). C'est un LOG-C développé par ARRI et utilisé habituellement dans les caméras cinéma d'ARRI ! Les images peuvent ensuite être converties à votre look préféré. Le LOG-C s'enregistre dans tous les formats, ProRes RAW mis à part.
On peut afficher ce mode à l'aide des nombreux LUTS (87 !) en 3 intensités de la bibliothèque ARRI LOOK ou à l'aide de LUT que l'utilisateur ajoutera.
Le GH7 est correctement "tropicalisé", je l'ai d'ailleurs testé sous une pluie réelle et simplement essuyé après coup. La "tropicalisation" signifie que l'alliage en magnésium et l'électronique interne résistent aux éclaboussures d'eau et à la poussière, à des températures froides jusqu'à -10°C à 40°C et à un taux d'humidité de 10% à 80%. Bon, mieux vaut ne pas abuser des intempéries ni mettre votre boîtier sous la douche, cela va de soi !
Pour refroidir l'enregistrement, contrairement au G9 Mark II, un dispositif de dissipation de la chaleur a été intégré, à la fois sur le côté gauche et plus discret, derrière l'écran. Il s'agit d’un mécanisme de ventilation à refroidissement forcé, sans génération de bruit à l’enregistrement. Toutefois, la température est réglable dans le Menu selon deux niveaux : Standard ou High. Le mode Standard provoque l'arrêt du boîtier en cas de trop haute température alors que le mode High permet de continuer à utiliser le boîtier mais au prix d'une grande chaleur du boîtier qui peut provoquer (théoriquement) ... des brûlures !
C'est évidemment un point central du GH7 : les résolutions / fréquences atteignant des sommets relatifs, le GH7 doit absolument évacuer l'air chaud.
La connectique est solidement protégée. On y découvre un port HDMI type-A 2.1, ce qui octroie une bande passante supérieure. On peut utiliser cette HDMI pour sortir un signal RAW Cinema 4K 120p vers un enregistreur ATOMOS Ninja V+.
Cette même sortie HDMI permet de délivrer un signal vidéo 4K 120p en Live View.
On trouve aussi un port USB-C 3.2 Gen 2 pour décharger les vues sur ordinateur, relier un SSD tel que l'Atomos Ninja V+, ou le Ninja Ultra, ou chez Blackmagic, le Video Assist 5" 12G HDR, ou le Video Assist 7" 12G HDR.
Attention, si vous débranchez votre SSD alors que le paramètre de sortie SSD du GH7 est sur On, à chaque nouvel allumage du boîtier, un message s'affichera vous signalant que l'enregistreur SSD n'a pas été trouvé (idem pour les cartes mémoire cela dit).
Prises casque et micro 3,5 mm, prise synchro-flash, complètent la connectique. Du côté opposé, on trouve aussi une entrée Télécommande 2,5mm pour utiliser par exemple un mini-trépied à poignée tel que le Panasonic DMW-SHGR1 (environ 80 euros) en option.
Avec le câble USB-C fourni, on se connecte sans difficulté à un ordinateur pour décharger ses images. On sélectionne dans ce cas "PC(Storage)" et la connexion s'établit en quelques secondes. Je n'ai jamais rencontré de souci, hormis qu'il faut parfois éteindre le boîtier et le rallumer pour que la connexion s'établisse.
N'oublions pas les assistances vidéo : les Waveform, Zebra, Spotmètre, mais aussi un cadre rouge servant de repère d'enregistrement.
On apprécie grandement de pouvoir lire les données d'enregistrement des images vidéo directement sur le boîtier photo-vidéo : à travers 5 pages de données, on est ainsi renseigné non seulement sur les données classiques de type Exif (Iso, ouverture, vitesse...) mais aussi sur le Profil utilisé, la norme d'enregistrement, la fréquence, la longueur focale utilisée, et même d'autres paramètres plus fins : à quel type de stabilisation vous avez recouru, si vous avez exploité la réduction du bruit. On peut aussi retrouver les paramètres détaillés du Profil utilisé : par exemple si vous avez modifié le contraste et les ombres d'un Profil donné, vous retrouverez les valeurs exactes utilisées.
En vrac :
Un nivellement de l'exposition est automatiquement généré qui permet ainsi d'éviter les trop grands écarts de luminosité d'une prise à l'autre.
Le GH6 est compatible Wi-Fi 2.4-GHz / 5-GHz et Bluetooth 5.0 (Bluetooth Low Energy).
Le boîtier peut être associé à la nouvelle application Lumix LAB, également rencontré sur le récent Lumix S9. Compatible iOS/Android, cette application gratuite permet de charger des profils de couleurs dans le boîtier, de recadrer les vidéos dans un autre ratio ou encore mieux, d'enregistrer des fichiers LUT présents sur le smartphone dans la [Bibliothèque LUT] de l’appareil photo. Via l'application, on peut aussi partager les vues fixes et de courtes séquences sur les réseaux sociaux.
Le GH7 reste compatible avec l'ancienne application LUMIX Sync et avec Lumix Theter qui permet de gérer les enregistrements à distance, tandis que SILKYPIX Developer Studio, ou SILKYPIX RAW Converter, tous deux valables pour Windows/Mac, sont également disponibles si vous souhaitez "développer" vos photos RAW. Attention, Sylkipix est payant (respectivement environ 136 dollars et 47,87 dollars) après période d'essai gratuite respective de 30 jours pour SILKYPIX Developer Studio et de 14 jours pour SILKYPIX RAW Converter.
A défaut, sachez que le GH7 dispose aussi d'un dérawtiseur interne gratuit (ci-dessus) sommaire mais efficace qui peut dépanner utilement.
A noter enfin une facétie bien pratique du mode Lecture que je n'avais pas repérée jusqu'à présent. Si, en mode Lecture, vous voulez revoir une partie d'une même séquence un nombre infini de fois, il vous suffit de sélectionner "Répéter la lecture" puis définir un point début / de fin et la séquence se jouera indéfiniment ! Très pratique pour observer attentivement un comportement furtif sportif ou animalier.
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