Après Sony, Hitachi, et Panasonic (et en
attendant Samsung), Canon se lance dans la bataille du DVDCam avec un 4e modèle qui suit les DC10, DC20 et DC100, mais le
fabricant d'optique accuse une longueur de retard encore à combler. Car Sony et Hitachi revendiquent
déjà leur 5e et 6e génération de camescopes au format mini-DVD de 8 cm.
Chez Sony, les modèles emblématiques ont pour référence DVD403 sorti en 2005 et DVD505 au capteur ClearVid sorti en 2006.
Le Canon DC40 est un ultra-plat aux courbes harmonieuses
de 60 x 87 x 126 mm au lieu de 66 x 90 x 147 mm chez Sony (DVD505), et 63 x 87 x 138 mm chez Panasonic
(VDR-D300). Seule la forme de l'Hitachi GX3300 (48x89x132 mm) concurrence un peu le Canon. Le Canon est en tout cas le plus léger et de loin : 480 grammes au complet,
la différence est de 150 grammes avec les Sony et Panasonic et d'une centaine de grammes avec
l'Hitachi (545 g nu) ! La stabilité ne s'en ressent pas et surtout l'ergonomie est améliorée
par une bonne prise en main grâce aux courbures du camescope.
Hormis ce point, le Canon reprend les grands principes
du camescope DVD : enregistrement MPEG-2 (débit de type VBR de 9 Mbits en moyenne pour Canon),
disque mini-DVD de 8 cm de 1,4 Go ou 2,6 Go.
Le choix des formats acceptés est celui
des précédentes modèles : DVD-R ou -RW. Donc pas d'alternative en +RW comme sur
les Sony de la gamme 2006, pas non plus de DVD-Ram comme chez Hitachi, mais on ne s'en plaindra pas
forcément.
La durée diffère selon le mode de
qualité choisi : 20 minutes en XP, 30 minutes en SP et 60 minutes en LP. On retrouve aussi ces
3 qualités et durées chez Sony (HQ/SP/LP). Les disques
double face de 2,6 Go existent mais ne sont pas utilisables sur cet appareil. L'enregistrement est "intuitif" au sens où seul l'espace restant
du disque est utilisé : ainsi vous ne risquez jamais d'effacer d'anciennes images, à la
différence de la K7.
Vidéos et photos cohabitent sans difficulté
sur un même disque. Le nombre de photos stockables sur un DVD 8 cm 1,4 Go peut atteindre 9999
vues en basse qualité et résolution 640x480. En
haute résolution (2304x1736, qualité d'image SuperFin), ce nombre atteint tout de même
545 vues.
Quant au prix du support, la fourchette est très
variable : comptez en théorie environ 10 euros le DVD-R 8 cm, jusqu'à 15 euros le DVD-RW
(parfois plus). Heureusement, des packs attractifs de 5 DVD existent auprès des grandes enseignes permettant de réduire
fortement la facture.
Le disque de 8 cm s'introduit aisément par
le côté mais il faut dégager, au moins partiellement, la sangle, et ce,
à chaque fois. Seul Hitachi fait mieux car le disque s'insère et s'extrait par le haut.
Bon point en revanche pour les fonctions principales, directement accessibles, même écran
fermé. On peut donc par exemple utiliser le viseur tout en effectuant des réglages manuels.
Autre surprise toujours déroutante, le temps
de mise en route entre l'introduction du DVD et la possibilité d'enregistrer, qui atteint 26
secondes ! D'accord, on ne change pas de disque (ou on ne refinalise pas) à tout instant. mais
un tel temps d'attente, semble une éternité ! Sinon, une fois le disque inséré
et le camescope éteint, le délai est de 5 à 6 secondes, soit quasiment celui d'un
camescope mini-DV. A noter un déclenchement quasi immédiat et le repère d'un décompte
de 10'' au démarrage.
Autre détail plus habituel, le chargeur
est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge. Toutefois, un chargeur
optionnel existe mais il est cher. Le viseur est complètement fixe, sans être
étirable, et n'est pas compensé par un écran haute résolution.
Comme sur les DC20/DC10, pas d'entrée micro
ni griffe porte-accessoires (le Sony en a une) ni entrée vidéo. Et la carte mémoire,
une mini-SD, n'est pas fournie, sans doute parce que le fabricant a estimé que le disque DVD
remplissait allègrement cette fonction. Mais ça fait toujours mesquin, les fabricants
devraient prendre en compte l'impact psychologique de l'absence de carte sur un modèle haut de
gamme ! Surtout quand on a 4 cartes SD au format classique mais aucune mini-SD !
L'optique, qui ouvre à f/1,8 (ouverture
classique) et de diamètre 37 mm, dispose d'un pas de vis qui permet l'adjonction d'un grand-angle
(tel que le Canon WD-H37C). Ce n'était pas le cas sur les DC20/DC10. Un bon point donc.
Le Canon DC40 enregistre au moyen de disques -R
("moins R") ou -RW ("moins RW"). Une fois enregistré, complètement
ou partiellement, le DVD doit être finalisé pour être relu sur un lecteur de salon
ou d'ordinateur. Cette finalisation requiert un certain temps, toutefois assez court (1' à 2'30''
si le disque est rempli). C'est une contrainte liée au format DVD-R/-RW exclusivement. Mais si
on n'extraie pas le disque du camescope, la finalisation n'est pas nécessaire.
La finalisation a une autre contrainte en tout
cas sur le Canon, contrainte apparemment non débrayable, celle de devoir brancher le cordon d'alimentation
secteur, sans quoi la finalisation ne peut s'opérer (Sony et son DVD505 s'en dispensent). Cette
précaution est sans doute prévue pour ne pas risquer d'endommager l'écriture des
données de finalisation suite à une brutale coupure d'alimentation. Mais c'est un peu
agaçant.
Autre point d'attention, la finalisation interdit
ensuite tout réenregistrement sur un DVD-R - et on oublie de le répéter - même
s'il reste de la place disponible. Il en va différemment à la réintroduction d'un
DVD-RW dans le camescope, ce dernier demande simplement que le disque soit "définalisé".
Cette opération - très rapide - et généralement accessible via le Menu,
permet alors de réenregistrer, y compris par un camescope DVD différent. Les anciennes
images seront naturellement préservées.
La finalisation n'affecte pas l'autre format, le
DVD+R/+RW ni le DVD-Ram d'Hitachi. Faut-il pour autant préférer ces formats ? Nous ne
pensons pas. Il faut relativiser l'inconvénient de ce phénomène de finalisation.
N'oublions pas que le rembobinage d'une cassette DV de 60 minutes nécessite de 3 à 4 minutes
selon les modèles. En fait, les contraintes existent pour chaque support excepté
peut-être pour les camescopes à disque dur.
Comme chez Sony, le Canon peut enregistrer - avec
un disque DVD-RW - dans deux standards nommés "Vidéo" ou "VR", (voir
ci-dessus simulation de formatage en mode VR). Le mode "Video" est le mode le plus préférable
car il assure la pleine compatibilité avec les lecteurs DVD de salon. Inconvénient, il
ne permet aucun montage interne. A l'inverse, le mode "VR", permet d'éditer les séquences
mais fait perdre quasiment toute compatibilité avec le parc de lecteurs DVD. Bien évidemment,
ce choix ne concerne que le DVD-RW, auquel cas vous devrez formater votre disque selon les circonstances.
Avec un simple disque DVD-R, seul le format "vidéo" est accessible.
Côté points forts visibles, le Canon
DC40 est muni d'emblée d'un capteur quadri-mégapixel (4 290 000 pixels pour 2 900 000
effectifs) assisté du fameux processeur Digic (séparateur de couleurs) et filtre RVB.
Sur le strict plan chiffré, c'est mieux que la concurrence, le Sony DVD505 "se contentant"
d'un capteur délivrant des vues fixes en 3 millions de pixels. On voit donc que Canon attaque
fort avec une résolution vidéo qui délivre jusqu'à 540 points/ligne environ.
L'image est limpide et n'a rien à envier à celle du concurrent Sony, la colorimétrie
est globalement bien respectée.
Côté photo, le DC40 fait un peu mieux
que le DVD505, hormis son incapacité à enregistrer des vues fixes en 16:9. Hormis ce
détail (qui sera peut-être important pour certains), la qualité est bien au rendez-vous
comme en attestent plusieurs
essais de photos réalisés pour l'occasion. Par ailleurs, la cible 1/2,8 pouce procure
une très bonne luminosité. Ce grand capteur est assez rare, il faut le souligner et ce
n'est pas sans incidence sur la sensibilité.
Déception en revanche pour la position
grand-angulaire : en vidéo 4:3, on frise les 44,5 mm. Et en vidéo 16:9, c'est pire (47,4-474
mm !). En mode Photo (4:3), à peine mieux : 41,6-416 mm. Par conséquent, un grand-angle
est si possible à prévoir au budget.
A noter le clapet coulissant automatique qui s'ouvre
et se ferme à l'allumage/extinction du caméscope. Au moins un qui ne pendouille pas !
Le viseur couleur 123 000 pixels
du DC40 n'est ni relevable ni étirable. Or il est loin d'être inutile dans certaines situations
de fort ensoleillement par exemple. Le moniteur 123 kp du viseur étant en 16:9 (0,3''), l'image
s'affiche à ce format en 16:9 et avec des bandes latérales en 4:3. Notez
aussi la disponibilité du réglage dioptrique, situé sous le viseur.
Comme la majorité des fabricants aujourd'hui
(Sony, Panasonic, Hitachi ), Canon arbore un écran 16:9, en cohérence avec l'amélioration
du mode 16:9 et la présence d'un bouton d'accès direct à ce mode. L'écran,
ouvrable sans difficulté, est toutefois moins sophistiqué que celui des Sony : pas de
zoom ou de second déclencheur. En revanche, la visualisation à deux ne pose pas problème.
La batterie fournie est encastrée dans le
corps de l'appareil, derrière l'écran. On devine immédiatement l'avantage et l'inconvénient
de ce dispositif. Côté plus, une absence de protubérance à l'arrière,
un encastrement parfait, voire même une certaine protection (des chocs). Revers de la médaille,
conséquence de la forme très longiligne de la batterie, les accus optionnels n'existent
pas hormis une batterie analogue proposée par Canon (BP-208 sans le "DG" à la
fin).
Heureusement, avec 40 minutes d'autonomie réelle,
la batterie d'origine reste insuffisante (contrairement à celle du MVX460 par exemple qui offrait
près de 80 minutes réelles).
Contrairement à Sony, on ne peut pas visualiser
précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. On se contente toujours
d'un symbole approximatif. On s'y habitue.
La charge nécessite 165 minutes environ. Evidemment, le chargeur est intégré,
il monopolise donc le camescope durant la charge. Autrement
dit, en voyage, le soir venu, pas moyen de filmer avec le camescope et une 2e batterie (cas classique)
tandis que le chargeur recharge la batterie utilisée dans la journée. Et pour éviter
le vol de son camescope dans sa chambre d'hôtel, il faut être obligatoirement présent
pendant que la batterie se recharge, ce qui contraint le plus souvent à une recharge la nuit.
Pénible à la longue ! Fort heureusement, un chargeur optionnel autonome existe, le Canon
CG-300E.
3 qualités d'enregistrement sont donc disponibles.
Elles ont une incidence directe sur la durée enregistrable qui peut être multipliée
par 3 sur un disque DVD monocouche. La différence entre les modes XP et LP est assez criante
(le LP correspond à une qualité VHS d'environ 300 pts/ligne, le XP environ 500). En revanche,
entre les modes XP et SP, l'écart est plus difficile à percevoir, le mode SP frisant les
450 lignes de résolution. Conclusion : on peut tourner en XP, ou en SP et porter ainsi la durée
de 20 à 30 min. dans une qualité MPEG-2 honorable. Et mieux vaut n'utiliser le mode LP
qu'en cas d'absolue nécessité.
Ces raisonnements de durée valent pour un
disque 1,4 Go. Mais il existe des mini-DVD 8 cm de 2,8 Go aptes à doubler ces durées.
En qualité haute (XP), cela procure 20 minutes x 2, soit 40 minutes.
Autre mode disponible, celui du format 16:9, disponible
en XP. Son affichage sur écran, accessible depuis la touche "Wide Scr" située
sur l'écran (au lieu de derrière sur le DC20), gouverne aussi le mode en lui-même.
L'affichage du 16:9 produit une image plein format puisque l'écran est 16:9 sauf si on décide
d'ajouter des bandes noires.
Dans le mode 16:9, il est difficile de voir la
perte de définition, bien qu'elle existe. Canon qualifie d'ailleurs son mode 16:9 de "haute
résolution". Toutefois, cette mention signifie juste que le mode 16:9 n'est pas compressé
à la capture, ni élargi comme le confirme la focale de base, moins bonne en 16:9 (47,4
mm) que dans le mode 4:3 (44,5 mm).
Contrairement aux DVDCam des 3 marques concurrentes
(Sony, Hitachi et Panasonic), le DC40 ne possède aucune griffe porte-accessoires. Cette absence
est confortée par l'inexistence d'une prise micro. Quel dommage ! Solution que Canon recommande
parfois : le bras de fixation optionnel SA1, à fixer sur le pas de vis. Toutefois, la notice
ne semble pas en faire état, parmi les accessoires en option.
Le disque s'extraie par le côté mais
le bouton-poussoir, pas toujours très accessible, est situé en bas. Conséquence,
sur trépied, c'est limite de gêner. Le
camescope est en ordre de marche en vingt secondes environ à partir de l'instant où on
introduit le disque. C'est beaucoup mais en matière de DVD, c'est fréquent et plutôt
moins long qu'avant !
Le Canon DC40 a peu de possibilités sonores
et ni prises micro ni casque. Son audio Dolby numérique 2 canaux (AC-3 2 cx), 48 KhZ, restitue
un son convenable. Le filtre anti-vent est à laisser sur Arrêt. L'appareil capte infiniment
peu les bruits de fonctionnement du disque. Et le zoom est peu ou pas audible, selon l'environnement
sonore. Bravo !
Vous pouvez vérifier la présence
ou non de bruits de fonctionnement ici :
Il existe de légers trous sonores entre
chaque prise, qui est surtout audible lorsqu'on relit le DVD sur un autre support. Nous avons déjà
signalé ce défaut qui était présent sur les modèles DC20 et DC10.
Un zoom x10 en optique. Malgré cette faible
puissance, classique sur ce type de capteur, on se dispensera des paliers à x40 et x200 numérique.
Pas de bruit de zoom à noter. Une remarquable attention : la possibilité de choisir dans
le Menu 3 vitesses fixes ou une vitesse variable (selon la pression exercée du doigt donc...).
C'est très pratique.
Enfin, la progressivité du zoom est suffisamment
rapide pour balayer l'ensemble des focales en 1 seconde environ. Et en même temps assez lente pour
se prolonger durant 20 secondes environ à sa vitesse minimale, à condition de régler
la vitesse du menu sur Vitesse 3 ou Variable.
A gauche, en focale "large", si l'on choisit le
mode vidéo 4:3 la focale minimale est de 44,5 mm. L'image
ci-dessus est captée sans le grand-angle additionnel du MVX460. le
diamètre du filtre du camescope est standard : 37 mm.
A droite, le même point de vue au zoom x10. La focale
télé est de 445 mm en 4:3 (un peu moins en 16:9, avec 416 mm). Une bonne stabilité
de ce fait, quelles que soient les circonstances de prises de vues. de plus, le stabilisateur fait correctement
son travail.
Fiabilité des automatismes (l'Autofocus
notamment est convaincant et l'iris pompe peu), nombreux modes programmés, accessibles via la
touche Func. Au programme, 6 valeurs de balance des blancs, de très nombreux pas d'exposition
et des modes de mise au point comme en Photo : pondéré central, focalisé sur un
point précis ou mesure de toute l'image ! Disponibles également, les réglages manuels
dont celui de la mise au point. Canon est un des rares à comprendre que c'est important ! Le
réglage de la MAP est assez intuitif grâce au Joystick de sélection (ci-dessus),
et manipulable sans notice Il peut même amener la MAP sur la position Infini en maintenant
la pression sur le bouton central Set.
Ce Joystick est en réalité multi-usage
puisqu'il sert plusieurs causes : la MAP, l'exposition, la déambulation/sélection des
options du Menu. Il est très pratique d'utilisation sur ce point.
De nombreux modes secondent par ailleurs la prise
de vues. Il y en a tant que les énumérer en serait fastidieux. Retenez que le DC40 peut
agir sur les tons chair doux, et les contrastes notamment. Et qu'il dispose d'un mode P donnant l'accès
à des modes "Priorités" (ouverture, vitesse ) comme en photo ainsi qu'aux
réglages manuels. Pratique...
Il faudra tout de même que Canon explique
la différence entre une balance des blancs "ombre" et "ombrage"... :-)
Petit détail appréciable également,
la possibilité de revoir immédiatement la dernière scène enregistrée
(grâce à une touche spécifique Retour). Et même de l'effacer si besoin. L'accès
immédiat aux scènes du DVD autorise ce genre de "prouesse"...
Gros reproche en revanche, pas de touche Contrejour.
C'est si difficile à concevoir ?
Le mode Photo produit des vues qui s'enregistrent au choix sur le DVD 8 cm (que c'est agréable, des centaines, voire des milliers de vues !) ou sur la carte mémoire mini-SD qui, rappelons-le, n'est pas fournie. Nous n'approuvons pas tellement le choix du support mini-SD même s'il est vrai que du strict point de vue de la résolution, on peut opter pour enregistrer ses vues sur DVD, avec les mêmes valeurs (2304x1736) selon 3 qualités (Superfin, Fine, Normale). Bien que moins cher, nous reprochons à la mini-SD d'être difficile à trouver, de compliquer le choix des cartes; de plus, certains lecteurs ne la relisent pas. La SD (non mini) est au contraire largement répandue. Pourquoi ce choix qui nous a nous-mêmes bien compliqué la vie !
Sur le reste, le DC40 possède de multiples fonctionnalités photo, en tous points comparables à celles du MVX4i. On peut notamment citer de nombreux modes d'acquisition : prises de vues en rafale à grande vitesse, mode Bracketing, (qui permet d'enregistrer 3 vues à des expositions différentes), le retardateur. On peut aussi recopier le contenu de la carte mémoire sur la K7 (et vice versa !). Au total, 15 modes sont disponibles ! De quoi faire... On peut aussi enregistrer en vidéo sur la bande et simultanément, générer une image fixe sur la carte (en 640x480 dans ce cas). Un filtre neutre, c'est assez rare, est également de la partie...
La plupart des paramètres vidéo sont disponibles en photo, hormis quelques rares fonctions comme le stabilisateur par exemple.
Un seul paramètre fait vraiment défaut : c'est l'impossibilité d'enregistrer des vues fixes en 16:9 (Panasonic et Sony font le choix inverse) : c'est probablement un choix de Canon visant à conserver la pleine qualité de ses vues fixes.
Le camescope est pourvu d'un Flash à 4 positions d'une portée de 1 à 2 mètres, secondé d'une mini-torche, ce n'est pas si fréquent d'avoir les deux. Le Canon DC40 peut aussi enregistrer plusieurs vues par seconde (jusqu'à 10 images à raison de 2 à 5 /images/seconde selon la résolution choisie).
L'introduction de la carte mémoire ne gêne pas une fonctionnalité importante, de même l'utilisateur n'est nullement contraint d'ouvrir l'écran pour accéder à la trappe, comme c'est parfois le cas.
Avec un capteur annoncé à 4 millions de pixels, il était intéressant de voir ce que ce camescope DVDCam avait dans le ventre. Voici le résultat avec des vues réalisées en 2304 x 1736 pixels par le Canon DC40 en enregistrement sur DVD. Sans concurrencer un APN, même entrée de gamme, les vues du Canon sont tout à fait probantes pour des agrandissements raisonnables.
Les plus fins détails sont assez bien reproduits. La colorimétrie est globalement respectée et le bruit dans le noir est tolérable.
Rappelons qu'il est très difficile de trouver des caméscopes capables d'exceller en vidéo et en photo. Celui-ci s'en tire plutôt mieux que beaucoup d'autres, à quasi égalité dirons-nous avec le MVX4i, ce qui n'est pas une mince référence !
Réglage de l'obturateur lent auto sur On ou Off. Sur On, cela signifie que la vitesse d'obturation va s'adapter selon les conditions de luminosité jusqu'au 1/25e de seconde maxi. Elle va donc évoluer entre le 1/50e et le 1/25e.
Avec la torche intégrée d'une portée de 1,5 mètre environ, on peut déboucher un avant-plan qui serait resté complètement dans l'obscurité sans cet accessoire.
obturateur auto sur On et obturateur auto sur Off
La sensibilité, annoncée pour 0,6 lux en mode Nuit, et 7,5 lux en mode Auto, n'est pas la plus mauvaise des caméscopes que nous avons pu tester, loin s'en faut ! Elle diffère selon la position de l'obturateur. Nous vous laissons comparer avec d'autres modèles au sein du comparatif vidéo (symbole bougie et )
Retenez que le DC40 dispose aussi d'un mode SuperNuit, équivalent d'une vitesse d'obturation lente de 1/6s provoquant des effets de saccades habituels.
La connectique est sommaire mais classique pour un camescope DVDCam : prise USB2, sortie audio-vidéo et c'est à peu près tout (!) alors que chez les rivaux, Sony arbore au moins une entrée analogique. Consolation, le câble fourni comporte, outre la prise composite jaune et les 2 Cinch audio rouge et blanc, un connecteur 4 broches s-vidéo (en noir).
Notez la commande d'Impression/Partage, compatible Windows XP (seulement) et permettant de vidanger le contenu du DVD sur un autre "graveur".
A chaque fois qu'une nouvelle séquence - ou photo - est enregistrée, elle est matérialisée par une vignette de la première image de la séquence. Ci-dessus, voici comment s'afficheront vos séquences (qui sont un peu floues, choix du fabricant, car très compressées). En cliquant sur l'une d'elles, on accède directement à celle-ci. Nous avons toutefois trouvé la navigation peu pratique car très lente d'une page à l'autre, quand le nombre de pages devient important. On peut préférer se constituer une "Playlist" (liste de lecture) qui permet de regrouper ses scènes et photos préférées, puis de les effacer ou de les permuter sans effacer les vues originales.
Côté montage, le logiciel Roxio myDVD est fourni. Prévu pour Windows exclusivement, il permet d'effectuer un montage de base. Pour monter des fichiers VOB issus d'un DVD, on pourra se référer à la procédure décrite dans notre article dédié à ce sujet, intitulé "monter avec un camescope DVD"
Le traitement des photos s'opère au moyen du logiciel fourni (Digital Vidéo Solution ver 19.0), compatible PC et Mac. Il comprend les logiciels CanonImageBrowser et CanonCamerawindow. Saluons tous les précieux renseignements obtenus sur les paramètres techniques lors du chargement des images.
(images capturées depuis un DC20, fonctionnement identique pour le DC40)
A noter la possibilité d'imprimer directement sur une imprimante Pictbridge, via le port USB2.
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