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Sony DCR-SR75 / DCR-SR55 / DCR-SR35

P'tit dur mais costaud !

 

28 février 2008 par Thierry Philippon

 

Sony DCR-SR75   Sony DCR-SR75
DCR-SR75
Format : HDD

Equipé d'un DD de 60 Go mais capable aussi d'enregistrer sur carte mémoire Memory Stick (d'où son qualificatif de "hybride"), le Sony DCR-SR75 est en haut de la gamme des camescopes HDD sans être en haute définition. On peut l'emmener en voyage sans craindre de tomber en rade puisque le SR75 procure (sur le DD) un temps d'enregistrement de 14h40 minutes en HQ, 21h40 minutes en SP et jusqu'à 41h50 minutes en LP si l'on y tient ! Un Memory Stick peut augmenter cette durée de 115 minutes en HQ avec une 8 Go. Bref, de quoi faire… Les débits s'échelonnent de 3 à 9 Mbps.


Il faut se méfier lors de la première utilisation car le mode par défaut est le mode SP correspondant à la qualité moyenne et non optimale.


Attention, la gamme DCR-SR qui comprend 3 modèles (SR75, SR55, et SR35) enregistre en SD Mpeg-2, c'est-à-dire en 720x576. Vous ne pouvez donc prétendre à la haute définition. Mais du coup, les séquences sont plutôt bien gérées au montage puisqu'un ordinateur peu vitaminé suffit.


Les avantages et les inconvénients du disque dur sont connus. Côté plus, la haute capacité de stockage, l'accès direct aux séquences, le faible encombrement, l'économie de support ou selon les cas, le relatif silence de l'appareil par rapport aux modèles à cassette. Un HDD se comporte comme n'importe quel autre camescope : il suffit de le relier par USB à l'ordinateur ou par la prise AV à une TV. A cette fin, le camescope est livré avec une station d'accueil qui permet de laisser la connectique branchée à l'ordinateur ou la TV.


Côté inconvénients, la mécanique des disques durs peut être théoriquement fragilisée mais les accidents semblent rares. On reproche aussi aux fichiers du disque dur de poser des problèmes de qualité de conversion en vue d'un montage, voire de qualité tout court dès la prise de vues (sur les images très mobiles). Enfin, point systématiquement passé sous silence par les fabricants et les revues non spécialisées, le stockage des rushes, voire des montages, peut s'avérer contraignant si l'on veut conserver ses rushes d'origine. Il s'agit donc de bien apprécier l'équilibre entre avantages et inconvénients.


Disque dur oblige, on peut bien entendu supprimer des séquences assez facilement en les éditant dans le camescope. Les possibilités de découpage et de "nettoyage" des séquences enregistrées sont ici abouties : outre les listes de lecture qu'on peut éditer, il est possible de supprimer, copier et même diviser une scène à l'endroit de son choix. Toutefois, on perd dans ce cas la séquence originelle entière divisée en deux sections sans possibilité de faire machine arrière.



> LIRE LA SUITE : Le test

Le test

Sony DCR-SR75


Le zoom est capable d'une relative lenteur : 20'' environ avec la puissance optique x25, ce qui permet d'obtenir des zoomings assez lents. Pour sa part, le zoom numérique a été limité à un premier palier à x50, sinon il atteint un stupide x2000 !


Le stabilisateur numérique a un peu de mal au zoom x25 mais c'est normal ! D'ailleurs, un détail agaçant déjà signalé : l'absence de toute indication (où est passée la petite main ?) quand le stabilisateur est activé. En fait, il faut désactiver le stabilisateur pour afficher un picto. Cela dit, il suffit de le savoir...


Comme à l'accoutumée chez Sony, la griffe est propriétaire car elle communique avec les accessoires de la marque.


Côté batterie, la NP-FH40 livrée en standard ne tient que 45 à 50 réelles, selon le support choisi. Pour être tranquille, on peut acquérir la Sony NP-FH100 optionnelle (environ 169€) offrant une autonomie de 255 à 285 minutes pour 6H30 de charge. Un chargeur séparé existe sous la référence Sony BC-TRP.


L'écran tactile est un classique 2,7'' de 123 000 pixels. Il est muni du report de commandes start/stop et du zoom, c'est bien pratique. Nous défendons l'écran tactile car nous considérons qu'il est parfaitement adapté à la navigation d'un système non-linéaire. D'autant que l'accès au mode Lecture peut s'opérer sans quitter le mode "Caméra" grâce au picto Lecture.


C'est bien sûr par ce même écran qu'on accède au Menu avec 2 modes d'accès possibles. C'est un peu déroutant au début, la recherche d'une fonction spécifique peut prendre beaucoup de temps tant qu'on a pas saisi la logique.


Les menus ont changé. A présent, le Home Menu, accessible depuis le symbole "Maison", situé sur le bord de l'écran (ou depuis l'écran), ouvre la voie de tous les réglages du camescope. Mais il existe aussi "l'Option menu" accessible à tout moment depuis une touche tactile de l'écran. On affiche alors seulement les fonctions disponibles en rapport avec celle choisie via le Home Menu. Inutile de vous dire qu'on met un peu de temps à s'habituer ! Mais à l'usage, c'est assez pratique. Par exemple en lecture des vignettes des séquences, la touche "Option Menu" donnera accès à un sous-menu, proposant différentes options de Suppression, d'Ajout ou de Division de séquences.


A noter enfin que la notice papier est expurgée. Pour obtenir la version complète, il faut la copier depuis le CD-Rom fourni.


Les automatismes du SR75 ne faillissent pas aux principes Sony : ils font preuve d'une grande fiabilité, notamment l'Autofocus, rarement pris en défaut. Par contre, tout débrayage manuel implique de passer par le Menu et manque de souplesse. En réalité, l'accès aux réglages manuels ainsi qu'à toutes les modes et fonctions annexes, est exclusivement régie par l'écran. Ce n'est pas gênant une fois habitué. Seuls les Spotfocus et Spotmeter permettent de régler la mise au point et l'exposition avec une relative dextérité en effleurant la zone de l'écran sur laquelle on souhaite que le point soit fait.


Heureusement, la touche Contrejour, maintenue, est directement accessible sur le côté du camescope, sans passer par le Menu. Autre bon point : le démarrage rapide (1 seconde environ), rendu possible grâce à la fonction Quick on, place le DCR-SR75 en Veille.


Par contre, les ingénieurs ont jugé pertinent de supprimer le viseur. Sony n'est pas seul à vouloir réduire l'encombrement du camescope, le coût et peut-être les risques de panne. Problème, l'utilisateur est assez handicapé lors des prises de vues extérieures ensoleillées pour changer un simple paramètre du menu ou contrôler son cadre, car l'écran est pratiquement impossible à lire distinctement. A la place du viseur, on trouve - c'est une première absolue - le logement pour carte Memory Stick (non fournie) situé verticalement !


Sony DCR-SR75   Sony DCR-SR75
Sony DCR-SR75   Sony DCR-SR75

Parmi les autres petites ombres au tableau, l'absence de grand-angle. Et pour cause, la position grand-angle équivaut à un 41 mm en 16:9 et 43 mm en 4:3. On pourra recourir au x0,7 Sony VCL-HG0730X, de diamètre 30 mm, ou opter pour un complément optique Cokin, Hama ou Vivanco.


Même si elle ravira tout nouvel utilisateur qui n'a jamais eu un camescope entre les mains, la qualité d'image du SR75 offre un rendu un peu "pixellisé", le rendu des teintes chair n'est pas excellent, la peau est comme légèrement vieillie. Et en présence de mouvement, la problématique s'accentue. Aussi recourez le moins possible aux modes SP et LP dont le débit de données n'est pas suffisant, surtout pour des images très mobiles.


Côté son, l'appareil est plutôt silencieux. Il est muni, d'une fonction micro-zoom, que nous vous conseillons toutefois de débrayer car elle génère un peu de souffle.



La connectique est sommaire. Située sur la station d'accueil et doublée sur le flanc droit du camescope, elle se compose d'une prise AV/S et USB. Les câbles USB et AV sont fournis. Le câble spécifique AV/S reste optionnel. Sur le camescope, les prises sont protégées derrière une trappe coulissante, c'est bien vu (on retrouve ce dispositif en HD sur le HDR-SR11). L'emplacement de cette connectique est surélevé, c'est bien, cela évite d'incliner le camescope à chaque branchement.


A noter depuis le Menu la faculté d'activer la fonction One Touch Disc Burn pour une gravure directe (fonctionne sous Windows).


Le logiciel fourni - Picture Motion Browser ver. 2.0.06 (pour PC), sert à gérer les fichiers du disque dur.


Sony DCR-SR55   Sony DCR-SR35
DCR-SR55
 
DCR-SR35

Différences DCR-SR75 et DCR-SR55, DCR-SR35


Par rapport au SR75, les SR55 et SR35 se rabattent sur un capteur 800000 pixels et ils intègrent un disque dur de 30 Go. Le SR35 perd la griffe, la station d'accueil et la télécommande qui n'existe pas non plus en option). En outre, son écran est en 4:3 (2,5''). En revanche, son grand-angle est plus généreux en 4:3 puisqu'il descend à 36 mm (39 mm en 16:9). Et son zoom optique est boosté à x40. Pour plus d'infos, nous vous invitons à comparer ces 3 modèles au sein du comparatif.


 



(Sony DCR-SR75 / DCR-SR55 / DCR-SR35)

Sensibilité

Sony DCR-SR75   Sony DCR-SR75

Vues du SR75 réalisées avec le mode Obt. lent Auto sur Marche, ce qui correspond ici à une vitesse standard entre 1/25 et 1/50s. On notera un rapport signal/bruit défaillant, se traduisant par une élévation importante du bruit numérique.


On retrouve aussi chez Sony les alternatives possibles en matière de sensibilité : Nightshot, Color Slow Shutter, etc… Pas de torche en revanche.



(Sony DCR-SR75 / DCR-SR55 / DCR-SR35)

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