Le
DCR-DVD
201
enregistre
au
format
MPEG2
sur
support
DVD-R/-RW.
Il
s'agit
de
mini-DVD
monocouche
de
8
cm
au
lieu
de
12
(malgré
tout
encombrants),
d'une
capacité
de
1,4
Go,
atteignant
une
durée
différente
selon
le
mode
choisi
:
20
minutes
en
HQ,
30
minutes
en
SP
et
60
minutes
en
LP.
L'enregistrement
est
"intuitif"
au
sens
où
seul
l'espace
restant
du
disque
est
utilisé
:
ainsi
vous
ne
risquez
jamais
d'effacer
d'anciennes
images,
à
la
différence
de
la
K7.
Un
titre
peut
être
inscrit
au
départ,
y
compris
sur
les
DVD-R.
Vidéo
et
photos
cohabitent
sans
difficulté
sur
un
même
disque.
Le
DVD
doit
être
finalisé,
opération
qui
requiert
entre
3
et
10
minutes
selon
la
quantité
que
contient
le
disque
et
le
mode
choisi.
Bien
sûr,
c'est
une
contrainte
liée
au
format
DVD-R.
Le
DVD+R
n'aurait
pas
eu
ce
handicap.
Fin
2004,
le
mini-DVD
double
face
est
attendu
:
comme
son
nom
l'indique,
un
DVD
double
face
peut
contenir
le
double
de
capacité,
soit
2,8
Go,
autrement
dit
20
minutes
par
face
en
HQ
ou
60
minutes
par
face
en
LP.
Le
DVD201
-
comme
ses
petits
frères
DVD101
et
DVD91
-
dispose
de
2
formats
d'enregistrement.
Le
mode
"Video"
est
le
mode
classique
qui
assure
la
pleine
compatibilité
avec
les
lecteurs
DVD
de
salon
mais
ne
permet
aucun
montage
interne.
A
l'inverse,
le
second
mode,
nommé
"VR",
permet
d'éditer
toute
séquence
mais
fait
perdre
toute
compatibilité.
On
ne
pourra
pas
reprocher
à
Sony
de
ne
pas
prévenir,
l'avertissement
figure
dans
le
Menu
du
camescope
à
l'endroit
même
du
changement
de
format
!
Comme
un
camescope
DV
classique,
ce
modèle
DVD
est
doté
d'un
capteur
Mégapixel
1/5
de
pouce
et
une
optique
Carl
Zeiss.
le
temps
d'accès
au
disque
est
relativement
longuet
(40
secondes
!)
:
pas
l'idéal
pour
saisir
un
événement
imprévisible.
Le
disque
s'introduit
par
l'avant
du
camescope,
ce
qui
n'est
pas
très
pratique
à
l'usage
car
il
faut
dégager,
au
moins
partiellement,
la
sangle,
et
ce,
à
chaque
fois.
Le
concurrent
Hitachi
(modèles
DZ-MV550
et
DZ-MV580)
n'a
pas
cette
contrainte
:
les
disques
s'insèrent
et
se
retirent
par
le
haut.
Le
micro
se
situe
à
proximité
du
logement
du
DVD.
Pas
forcément
une
très
riche
idée,
compte
tenu
du
bruit
généré
par
la
rotation
du
disque...
3
qualités
possibles
d'enregistrement
:
HQ
(Haute
Qualité,
20
minutes),
SP
(30
minutes)
et
LP
(20
minutes).
Voir résultats
images
obtenus. Il
y
a
un
rappel
précieux
du
mode
choisi
et
de
la
durée
disponible
lorsqu'on
est
en
position
Caméra.
Viseur
couleur
123
000
pixels
(ça
reste
moyen...).
Relevable,
étirable
en
revanche.
On
préférera
exploiter
l'écran
(lui-même
un
peu
petit à
notre
goût et
ne
dépassant
pas
lui
non
plus
123
000
pixels
mais
bon...).
Zoom
X10
extensible
à
X120
en
numérique
(modéré
mais
fantaisiste)
avec
un
palier
intermédiaire
éventuellement
exploitable
à
x20.
Le
zoom
est
classique
:
assez
lent
pour
des
prises
de
vues
coulées
mais
pas
très
rapide
à
la
vitesse
la
plus
rapide.
Eventuellement
pénalisant
pour
des
scènes
d'action.
La griffe porte-accessoires, qui n'a pas été oubliée, permet d'y glisser un micro ou une torche. Elle est dite "intelligente",car elle alimente l'accessoire en question.
La sortie audio/vidéo se transforme en entrée analogique si besoin pour archivage éventuel (dans ce cas, l'entrée se commute automatiquement). Votre camescope, devient donc... un graveur ! Le câble fourni se compose d'un multiconducteur à 4 embouts : 1 Y/C, 1 Cinch vidéo et 2 Cinch audio. En revanche, pas de prise DV, ni entrée ni même sortie...
La
résolution
Photo
du
DVD
201
peut
aller
jusqu'à
1152X864.
Peut
mieux
faire...
En
revanche,
le
mode
Photo
peut
stocker
-
sur
un
DVD-RW
(un
tout
petit
moins
sur
un
DVD-R)
jusqu'à
8600
(!)
vues
en
640
x
480
et
jusqu'à
4300
vues
en
1152
x
864.
Les
fonctionnalités
Photo
bénéficient
aussi
de
divers
raffinements
dont
un
mode
Bracketing
permettant
de
choisir
entre
une
même
vue
exposée
avec
3
valeurs
de
diaphragme
différentes.
En
contrepartie,
pas
de
Flash,
on
ne
peut
pas
tout
avoir.
A
noter
:
le
mode
16:9
est
légèrement
amélioré
car
il
utilise
une
surface
plus
grande
du
capteur.
Derrière
l'écran,
on
trouve
comme
sur
de
nombreux
camescopes
les
touches
de
navigation
du
magnétoscope,
l'accès
au
Menu
(Setup),
le
réglage
de
la
mise
au
point
et
d'exposition.
Toutes
les
autres
fonctions
(hormis
le
NighTshot)
requièrent
de
déambuler
dans
le
Menu.
en mode HQ (cliquez sur l'image pour une vue en 768x576)
en mode SP (cliquez sur l'image pour une vue en 768x576)
en mode LP (cliquez sur l'image pour une vue en 768x576)
La
différence
entre
les
modes
HQ
et
LP
est
bien
réelle
et
assez
criante
(le
LP
correspond
à
environ
300
points/ligne,
le
HQ
environ
500).
en
revanche,
entre
les
modes
HQ
et
SP,
l'écart
est
beaucoup
plus
difficile
à
percevoir.
Conclusion
:
on
peut
tourner
en
HQ,
voire
en
SP
et
bénéficier
ainsi
de
20
à
30
minutes
de
bonne
qualité
MPEG-2.En
revanche,
mieux
vaut
n'utiliser
le
mode
LP
qu'en
cas
d'absolue
nécessité.
En
position
grand-angle
(vidéo) et le
même
point
de
vue
au
zoom
X10
(zoom
extensible
à
x120
si
besoin).
Le
stabilisateur,
pourtant
numérique,
est
d'une
rare
efficacité.
On
peut
visualiser,
même
camescope
éteint,
le
temps
d'autonomie
restant
ou
de
charge
en
cours.
C'est
infiniment
pratique.
A
noter
:
la
charge
nécessite
2H30
environ.
Avec
la
batterie
fournie,
l'autonomie
est
de
50
à
105
minutes
selon
le
mode
d'utilisation
(
normal
ou
en
continu).
Durée
extensible
jusqu'à
7H35
(!)
avec
une
batterie
optionnelle.
Balance
des
blancs
:
toutes
les
paramétrages
classiques
sont
possibles
dont
le
blanc
manuel
(Hold)
On
peut
utiliser
l'entrée
vidéo
analogique
(rappel,
pas
de
prise
DV,
ni
en
entrée
ni
en
sortie)
pour
recopier
un
signal
sur
le
camescope.
En
s-vidéo
(Hi-8
ou
S-VHS)
ou
composite
de
type
VHS
ou
8
mm.
La
prise
USB
(située
sous
le
viseur)
-
à
la
norme
USB2
-
est
bien
disponible
mais
ne
s'accompagne
pas
d'une
carte
mémoire
(les
vues
étant
enregistrées
sur
disque).
A
chaque
fois
qu'une
nouvelle
séquence
-
ou
photo
-
est
enregistrée,
elle
est
matérialisée
par
une
vignette,
constituant
ainsi
un
chutier.
Après
validation
d'une
vignette,
la
lecture
commence.
C'est
le
Joystick
qui
contribue
pour
une
grande
part
à
la
navigation
sur
le
DVD,
notamment
pour
déambuler
d'une
séquence
image
à
l'autre.
Ici,
le
menu
Vidéo
à
gauche,
Photo
à
droite.
Malheureusement,
ce
Joystick
n'est
vraiment
pas
au
point
pour
faciliter
la
navigation
en
raison
de
sa
taille,
mal
étudiée
pour
des
doigts
"normaux".
A
revoir.
Ces
vignettes
servent
aussi
pour
un
montage
sur
DVD-RW
en
mode
VR
à
l'enregistrement
uniquement.
Deux
choix
possibles
:
on
peut
constituer
des
Play-List
simple
(indexage
des
plans)
ou
déplacer
les
plans
ou
bien
les
supprimer.
On
élimine
dans
ce
cas
la
séquence.
Cette
méthode
de
montage
nous
laisse
toutefois
sceptique,
la
précision
est
très
aléatoire
et
des
gels
sont
observés.
On
peut
préférer
monter
sur
PC
via
le
port
USB
2.
Mais
là
aussi,
ce
n'est
pas
idéal.
C'est
le
logiciel
Pixela
Image
Mixer
(compatible
Windows
2000,
ME,
XP)
qui
s'en
charge
mais
ce
dernier
reste
très
bridé.
Si
l'on
veut
contourner
l'obstacle
et
utiliser
un
autre
logiciel,
ce
n'est
pas
mieux
:
en
réalité,
le
DVD201
délivre
un
"MPEG2
propriétaire"
qui
n'est
pas
reconnu
par
la
plupart
des
logiciels
comme
Pinnacle,
Premiere
ou
Vegas.
Et
ne
parlons
même
pas
du
Mac...
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