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Prix fabricant : 950 Euros
Le Lumix LX100 II est un compact expert muni d'un gros capteur 4/3". Il succède au LX100, qui avait fait grand bruit à sa sortie il y a 4 ans, en raison de son type de capteur et de sa bonne ouverture favorisant les bokehs. Le nouveau venu délivre toujours une bonne qualité d'image globale, mais n'apporte pas de révolution malgré les 48 mois écoulés, mais plutôt une évolution en douceur dans son boîtier de 392 grammes au complet.
L'évolution, c'est d'abord le capteur qui s'est pixellisé davantage, passant de 12 à 17 Mp effectifs (sur un total de 21,7 Mp) pour améliorer la qualité photo en Jpeg, et surtout, en RAW Le mode Photo 4K, déjà présent sur le LX100, bénéficie de petits perfectionnements. Et bonne nouvelle, l'écran de 7,5 cm est désormais tactile tandis que sa résolution s'est un peu améliorée (de 940.000 à 1.260.000 pixels). Ce sont les deux avancées les plus perceptibles auxquelles il faut ajouter l'ergonomie qui a très légèrement changé, au niveau de la texture du grip qui est une préhension agréable et toujours présente. Le mode Rafale s'est aussi légèrement amélioré à 5,5 /images/seconde en AFC et 11 /images/s en AFS (ou en MF) au format RAW, mais cela reste malgré tout modeste. La mémoire tampon met de plus un certain temps à emmagasiner le débit en Rafale.
Enfin, le LX100 M2 inclue désormais les fonctions Post Focus et Focus Stacking dont ont bénéficié plusieurs appareils de la marque depuis quelque temps.
Le boîtier LX100 M2 intègre un zoom plutôt lumineux (ouvrant à f/1.7-2.8) dont les focales de base restent identiques : 10.9-34 mm, soit 24-75 mm en photo ou en vidéo FullHD. Les chiffres peuvent être directement confrontés à ceux du Sony DSC-RX100 V qui revendique un même capteur 1 pouce, des focales très proches (24-70 mm) et une même ouverture. Le successeur de Sony est moins comparable car son ouverture est bien moins bonne (F 2.8/ F 4.5).
Mais revenons au Lumix. Les positions grand-angle varient beaucoup (6 au total !) en fonction de différents facteurs (mode, résolution, ratio), ce qui est un peu perturbant. Et comme le capteur est différent, Panasonic a fait régresser légèrement l'angle de champ de l'enregistrement 4K. Ainsi en Vidéo FullHD en 16:9, l'angle de champ reste à 24mm, mais en 4K 16:9, la focale grimpe à 30mm (crop x1,25), un angle de champ moins bon qu'avec le LX100 1 (26 mm, crop x1,08). La différence se sent surtout immédiatement lorsqu’on passe d'un enregistrement 1080p au 4K. Le zoom optique reste par ailleurs limité à x3 en raison de la nécessité d'une optique compacte, compensé en partie par un zoom dit Intelligent qui porte cette amplitude à 6,2x. Cette amplitude est exploitable sous certaines conditions.
L'Autofocus est satisfaisant en photo, il se fait davantage piéger en vidéo même sur des sujets "simples" parfois. Bonne nouvelle cependant : grâce à l'écran tactile, on peut sélectionner rapidement la zone AF de votre choix. Et ça c'est un plus.
Le LX100 Mark II reprend les très nombreuses fonctions automatiques et manuelles de son prédécesseur dont la bague de diaphragme et de mise au point (ou de zoom selon réglage) présents sur l'objectif non-interchangeable, ou le commutateur ingénieux pour passer d’un ratio à l’autre selon une logique Multi-aspect (3/2, 16/9, 1/1, 4/3). On retrouve aussi un commutateur pour passer d'un Autofocus (avec ou sans Macro) à technologie DFD avec 49 collimateurs, à une position MF.
Les aides à la mise au point sont nombreuses mais on apprécie tout particulièrement - héritage des autres gammes Lumix - l'écran d'assistance x3 (et même jusqu'à 6x) qui s'active automatiquement lorsqu'en réglage manuel de la mise au point, on manipule la bague. Cette "loupe", avec zone déplaçable, fonctionne bien sûr également en iZoom et c'est très pratique, surtout en 4K, où la moindre écart de mise au point est préjudiciable à la bonne qualité des images. Seule limite, cette loupe se désactive, aussitôt l'enregistrement vidéo commencé. On ne peut donc s'en servir comme d'aide à la mise au point en cours d'enregistrement, seulement pour la préparation. La loupe est couplée au "surlignement" (= Peaking) qui colorie les zones nettes, mais s'avère difficile à apprécier dans la pratique selon les cas.
Des touches raccourci donnent accès aux fonctions personnelles les plus fréquemment utilisées (Fn). Elles n'existaient pas en si grand nombre sur le LX100, et sont présentes à la fois à titre de boutons physiques mais aussi - tactile oblige - sous forme de raccourcis tactiles accessibles depuis l'écran ! Par exemple je trouve plaisant d'assigner le raccourci des Réglages de film.
Leur assignation est très simple et s'inspire de ce qui se fait par la marque sur ses produits plus hauts de gamme. Les touches physiques ne nécessitent qu'un appui prolongé, pour accéder directement aux paramétrages. C'est encore mieux ! C'est un avantage discret mais réel du LX100 II.
La mise en route du LX100 II est modérément rapide compte tenu qu'avec une optique au zoom modéré, on aurait pu s'attendre à un déploiement plus rapide du zoom et globalement, à une vélocité plus grande. Il faut par ailleurs ne pas oublier d'enlever le capuchon en plastique qui fait perdre du temps et peut s'égarer facilement vu sa taille, ne protégeant plus l'optique dans ce cas. On peut même pinailler et considérer le curseur de démarrage comme malaisé à manipuler avec nos gros doigts d'européens...
On renoue aussi avec le réglage des niveaux audio (un peu en contradiction avec l'absence de prise casque mais bon...), mais notez qu'il s'agit d'un réglage minimaliste, en gros, 3 positions de réglages, donc pas de vrai réglage manuel sonore. On trouve aussi le Peaking pour améliorer la mise au point.
L'enregistrement vidéo 4K (UHD) a les mêmes caractéristiques sur le LX100 M2 que sur son prédécesseur : du MP4 en 24p / 25p / 30p en 4K (UHD) à 100 Mbps (pas de 60 Mbps) ou du 1080/25p/30p/50p/60p à 28 Mbps ou 20 Mp; enfin de l'AVCHD pour ceux qui y tiennent vraiment en 50p, 50i ou 24p "et pis c'est tout". :)
Le choix des cartes SDHC ou SDXC nécessaires ne sont imposées que si vous filmez en 4K. Dans ce cas, il faut des cartes SDXC classées UHS de classe de vitesse 3. Panasonic mentionne UHS-I, et pas UHS-II, mais je peux confirmer que les UHS-II (Lexar) fonctionnent très bien.
Le LX100 est compatible Wi-Fi et s'accompagne du Bluetooth pour connexion avec l'application Image App. Cette application fort bien conçue, pour rappel, permet d'avoir accès aux réglages les plus importants du compact depuis son smartphone / tablette mais aussi de piloter l'appareil à distance, voire de télécharger les images de la carte mémoire vers son smartphone.
Le fabricant n'a donc pas beaucoup fait évoluer les données vidéo de son boîtier. Même le bouton d'enregistrement n'a pas bougé d'un pouce. On peut éventuellement s'en féliciter car la version précédente délivrait une bonne qualité d'image, et les évolutions ne sont pas toujours synonymes d'améliorations; par ailleurs, c'est souvent oublié chez mes confrères qui font de la vidéo en dilettante, de nombreux paramètres photo sont utilisables en vidéo : c'est par exemple le cas des réglages Ombres / Lumière, de l'iDynamique ou les bagues de diaph et de mise au point ou encore les modes de Mesure de l'expo ou le réglage des Iso.
Mais une autre réaction, toute aussi légitime, serait de s'offusquer de l'absence d'évolution car en 4 ans, la vidéo a évolué. Surtout, on regrette l'absence de Profils v-Log ou d'enregistrement HDR (ce dernier n'existe que dans le mode Photo) ni aucun Ralenti comme sur les GH4 / GH5. Du coup, on a surtout le sentiment que Panasonic veut préserver ses arrières, même si on recense certains filtres couleurs plus "artistiques" comme le L.Monochrome D.
Côté manques, on déplore aussi l'absence de prises micro / casque et surtout l'obstination à maintenir un écran non-inclinable, ce qui peut nuire à des prises de vues au ras du sol par exemple. Mais pas seulement : inclinez simplement votre appareil en position de contreplongée, sur un trépied de table, et votre vision deviendra inconfortable car elle ne sera plus en face de l'écran.
Grimace aussi pour l'autonomie de la batterie qui est toujours limitée à 35 à 45 minutes réelles en 4K et FHD, avec écran (340 vues en photo) ! C'est vraiment une autonomie ridicule. Ou encore l'absence de tropicalisation, ou de protection à la poussière, au sable, un peu antagoniste avec l'idée d'un compact de voyage et qui peut faire du LX100 II un bijou fragile. La non-tropicalisation est aussi un problème lorsqu l’objectif est fixe car en cas de tâches sur le capteur, il est impossible de nettoyer soi-même son boîtier sans le porter au S.A.V.
Dans une moindre mesure, petite déception pour le viseur, certes excellent et qui reste indispensable en cas de fort ensoleillement, mais qui n'a pas bougé en 4 ans : toujours 2 764 000 points pour un grossissement de x0,73 alors qu'on trouve désormais des viseurs OLED à 3,6 MP (chez Panasonic, amusant, non ?). Enfin, un grand-angle en 4K qui démarre au 30 mm, c'est moins bien que le prédécesseur (26 mm).
Pas non plus de filtres ND. Enfin le flash livré n'est pas orientable.
Si l'on pinaille, à l'usage, on constate aussi que le commutateur de changement de ratio n'est pas très pratique à utiliser et qu'on a tendance à bouger la bague des focales, parfois sans s'en rendre compte : je me suis pris en défaut d'avoir fait bouger la position grand-angle sans le vouloir.
Pour le reste, vous pouvez vous référer quasiment les yeux fermés au test du LX100 1re génération que nous avions opposé à l'époque au Sony DSC-RX100 IV.
Vous retrouverez de nombreuses photos (en Jpeg et en RAW) et de nombreuses scènes vidéo natives du LX100 Mark II dans ce dossier, mais contrairement à d'autres sites ou magazines qui passent rapidement certaines caractéristiques, nous nous attardons sur certains paramètres moins connus (vidéo ou photo) du LX100 II. Certains sont d'ailleurs communs aux LX100 et LX100 II, d'autres sont spécifiques au LX100 II.
Vous pouvez vous rendre compte de la qualité réelle de certains fichiers bruts du Lumix DC-LX100M2 en consultant la section Téléchargements du Forum.
Le multi-aspect (multi-formats) est vraiment la patte de Panasonic qui en équipe certains modèles depuis quelques années et qui continue de le faire, puisque outre le LX100 II, le GH5S par exemple dispose d'un multi-aspect également. Panasonic fait preuve d'originalité car il permet à l'utilisateur de passer d'un format à l'autre (3:2, 16:9, 4:3 ou 1:1) sans recadrage en exploitant le maximum de la résolution à chaque fois. Ce petit "miracle" est rendu possible en recadrant dans un capteur avec une monture qui est légèrement supérieure en taille à la propre taille du capteur. La résolution est optimisée à chaque fois, en tenant compte du format choisi (3:2, 16:9, 4:3 ou 1:1).
En prise de vues photo, l'angle de champ ne se modifie quasiment pas : que ce soit en 3:2, 16:9 ou 4:2, la focale du LX100 M2 se maintient toujours à 24-75 mm. C'est seulement en 1:1 où le champ est recadré puisqu'il se rétrécit à 28mm. On sait toujours où on en est car l'affichage de l'écran s'adapte au format choisi.
Le multi-aspects est dévolu à première vue à la photo mais ce qu'on sait moins, est qu'on peut exploiter en vidéo cette astucieuse manière de profiter de ratios différents. Pour la vidéo, le seul moyen de changer de ratio, est de "ruser" et d'exploiter le mode Photo 4K. Ce mode est normalement destiné à permettre de capturer une image dans une suite séquentielle, mais comme le procédé délivre un fichier vidéo (en .mov), il est tout à fait possible de l'exploiter en vidéo. Seul détail, il faudra post-sonoriser, car la séquence est muette. C'est logique puisque le mode Photo 4K est normalement destiné à sélectionner et capturer la meilleure vue fixe d'une séquence. En revanche, faire de la Photo 4K fait du bruit puisque c'est comme un mode Rafale en continu. Tant que vous ne relâchez pas le bouton, la séquence s'enregistre dans le buffer.
Pour utiliser le mode Photo 4K sur ce type d'appareil, ce n'est pas évident du premier coup puisqu'il faut aller chercher la fonction via la touche Raccourci Fn1. Autre détail, le commutateur du multi-aspect est un peu malaisé à manipuler, il ne faut pas le bouger tous les 4 matins !
Un autre aspect : pour la vidéo, réglez le Paramètre "zone d'enregistrement" (ou prêtez-y attention) selon votre préférence sur Photo ou Vidéo. En effet, l'affichage différera entre la position Standby et l'enregistrement si vous êtes par exemple en Zone d'enregistrement Photo et que vous souhaitez enregistrer une scène en vidéo en 16/9.
Ratio 3:2
Ratio 16:9
Ratio 1:1
Ratio 4:3
Pour finir, à quoi peuvent être utilisés les différents ratios d'aspects ?
-Pour le 16:9, on est avec un format "naturel" beaucoup plus vidéo que photo, c'est donc un format destiné à la vidéo. Mais comme vous pouvez obtenir du 16:9 sans passer par le mode Photo 4K, cette dimension d'image se justifie moins sauf si vous voulez absolument extraire une image fixe en 8 Mp. L'angle de champ est de 30 mm en Photo 4K 16:9.
-Pour le 3:2, vous gagnerez en hauteur ce que vous concéderez en largeur, c'est un format photo par excellence. Il peut permettre de saisir toutes sortes de scènes comme des paysages par exemple.
-Pour le 4:3, plus haut que large, ce format délivre le plus grand nombre de pixels, c'est donc un format prédestiné en priorité aux photographies que vous comptez agrandir.
Enfin le 1:1, le fameux format carré cher à certains réalisateurs comme Xavier Dolan (Mommy), était le format en vigueur dans les premiers temps du cinéma ! Il permet d'adapter la vision à des scènes dont la verticalité est intéressante comme ce chat grimpant sur cet escalier en pierres. En Photo 4K, il restreint malheureusement un peu plus le champ avec du 34 mm. Ce format recadre forcément.
Pour finir, vous trouverez ci dessous plusieurs photos prises avec le LX100 II essentiellement dans le format photo le plus courant (3:2).
Le LX100 II possède un zoom optique que d'aucuns considéreront comme un peu juste au télé compte tenu de sa faible amplitude (x3,1). On atteint les 75 mm au maximum si l'on se base sur la focale standard de 24mm. Un peu plus en vidéo lorsque la focale minimale commence au 30mm, ce qui procure un 94 mm par exemple.
Pour contrecarrer cette limitation, Panasonic propose un zoom optique étendu (en photo) de 6,2x mais l'amplitude supplémentaire ne fonctionne qu'avec les résolutions allant de 2 Mp et 8,5 Mp, elle est inopérante si la taille est de 17 Mp, 16 Mp, 15 Mp ou 12,5 Mp.
Pour la vidéo, on dispose aussi d'un système proche, nommé "zoom Intelligent" (ou iZoom dans le Menu) qui peut aller jusqu'à 2 fois en 4K comme en 1080p. Un certain nombre de cas de figure rend le zoom non-disponible, c'est par exemple le cas si vous êtes en mode HDR ou en mode Photo 4K. Hormis ces cas, le zoom produit une image moins qualitative mais exploitable si l'on ne force pas trop la dose, je vous conseille de ne pas dépasser 50% de cette amplitude.
Enfin, sauf impérieuse nécessité, laissez tomber le zoom numérique, qui multiplie par 4 fois l'amplitude du zoom optique, il est difficilement utilisable. Et n'oubliez jamais que les meilleurs images s'obtiennent en s'approchant du sujet, et non en le photographiant / filmant de loin.
Petit coup de semonce au passage face à la profusion des termes à géométrie variable d'un fabricant à l'autre qui compliquent, voire faussent les comparaisons. Le zoom peut être ainsi qualifié de zoom optique, zoom étendu, iZoom, Clear zoom, zoom intelligent, zoom numérique, sans que ces termes ne recouvrent toujours les mêmes réalités !
Notez par contre la bonne idée de la "reprise de zoom" que seul Panasonic propose. Il s'agit d'un retour à la dernière position du zoom connue avant extinction de l'appareil. Attention juste à ne pas vous faire surprendre par cette reprise de position qui peut passer inaperçue lorsque vous allumez le compact expert. Par exemple si avant extinction, vous avez zoomé de 24 mm à 28mm sans le faire exprès, vous retrouverez la position de 28mm lorsque vous rallumerez le LX100 II, sans forcément en prendre conscience.
Autre plus du LX100M2 : l'affichage de la focale en mm en bas de l'écran : c'est très clair ainsi.
Sur le LX100 II, le stabilisateur intégré remplit son rôle avec les moyens que le fabricant lui a donnés. Il est donc efficace sur la plage du zoom optique, comme sur la plage du iZoom. La relative "lourdeur" du LX100 II contribue aussi à rendre le LX100 II un peu plus stable mais c'est subtile, sans comparer avec un autre compact plus léger doté d'une technologie proche de stabilisation.
Même au simple zoom x3,2 correspondant à environ 100 mm, la différence de rendu avec et sans stabilisation (le mode le plus simple de stabilisation, voir ci-après) est réelle. Elle n'est pas énorme en raison de l'amplification modeste du zoom. L'efficacité de la stabilisation est un peu plus visible en iZoom. Logique et c'est une bonne nouvelle. Autre satisfaction, aucun recadrage n'est à déplorer avec et sans stabilisation, l’angle de champ est bien le même, or c'est parfois le cas sur d'autres modèles, y compris chez Panasonic.
Cela étant dit, Panasonic propose - et cette distinction n'est pas si connue ni si bien comprise -2 types de stabilisations réglables dans le Menu. La première est classique et concerne les tremblements haut-bas, droite-gauche. Elle est efficace dans les limites exprimées plus haut. La seconde est plus étonnante, elle agit sur l'axe vertical. A quoi cela sert-il ? A suivre en panoramique un sujet qui se déplace rapidement comme un coureur ou une voiture. L'efficacité est aussi au rendez-vous mais moins visible en raison du type de mouvement exercé, n'attendez pas de "voir" la stabilisation.
Notez que le fabricant déconseille l'utilisation du stabilisateur sur trépied. Avec des photos 4K, le stabilisateur sera réglé obligatoirement sur Panoramique.
Le stabilisateur peut aussi servir la photo en cas d’obturation trop réduite, pour éviter le flou de mouvement.
Précisons que l'optique du LX100 II est dénuée d'aberration visible ou de vignettage, ce qui n'est pas très étonnant étant considérée l'amplitude raisonnable du zoom qui garantit une certaine qualité optique sur un compact expert.
Cette fonction est née chez Panasonic en 2015. Elle permet sur une photo de faire la mise au point sur la zone désirée, en avant-plan, au second plan, voire en arrière-plan par exemple, après enregistrement de la photo. Si l'on simplifie l'explication, le Post-Focus se destine à un contrôle de l'arrière-plan pour obtenir un fond net ou flou. Cela sert beaucoup également pour les photos Macro, à la profondeur de champ classiquement très limité (avec beaucoup de plans ratés du coup). Il suffit après coup de toucher la zone désirée à même l'écran du LX100 II pour choisir et sélectionner sa zone. Pour cela, dans le Menu, [Prév.auto] doit être active.
La fonction photo Post-Focus utilise une séquence vidéo mp4 (non sonore) puisqu'elle exploite la fonction Photo 4K qui effectue un décalage automatique de la mise au point.
Ce mode est très pratique mais souffre de quelques exceptions. D'abord, des vidéos ne peuvent pas être enregistrées avec ce mode de mise au point (dommage mais c'est sans doute trop complexe), ensuite le mode de mise au point manuelle est désactivé.
En complément en photo Macro, on dispose par ailleurs de la fonction Focus Stacking qui fusionne des mises au point sur une même photo. Ce Focus Stacking a donc pour intérêt de permettre d'obtenir une profondeur de champ très grande en fusionnant les zones de mise au point. L'intérêt est évident dans bon nombre de situations dont en Macro.
Ci-dessus, les 2 mises au point successives enregistrées puis le fusionnage des deux vues afin d'avoir une profondeur de champ maximale. L'image est recadrée car les 2 vues du haut sont prises avec un angle de champ photo de 24 mm, alors que le fusionnage est en 4K à 30 mm.
Le Lumix LX100 II dispose d'une autre fonction bien utile : la reprise de position d’objectif qui inclue à la fois la reprise de zoom qui existe sur d’autres appareils, notamment des camescopes, et la reprise de mise au point. Mais quel est donc ce double avantage ?
La reprise de position d’objectif permet de retrouver automatiquement la focale exacte de son zoom et sa mise au point manuelle telle qu'on l'a effectuée, car lorsqu'on éteint le boîtier, on perd ces repères (l'objectif revient au grand-angle) et ce, même si on n’a pas dézoomé ni manipulé la bague de MAP. La fonction est donc fort utile lorsque le zoom ou la focale du zoom a besoin d'être retrouvée immédiatement et / ou que la MAP est difficile à faire. Le reprise d'objectif fonctionne même si on éjecte la batterie.
Retrouver sa focale peut s'avérer utile si on souhaite photographier / filmer un type de sujet (des personnes, des éléments d'architecture) avec la même focale tout le temps. Côté mise au point, l'avantage est de retrouver exactement sa mise au point pour shooter un animal, ou un objet en contre-jour délicat à mettre au point par exemple.
Mais indirectement, la reprise fait surtout gagner un peu de temps et ce laps de temps peut s'avérer précieux en cas d'événement soudain. La reprise fonctionne d'ailleurs même en iZoom, or retrouver la valeur exacte d'une focale en iZoom peut obliger à tâtonner et perdre du temps.
Le zébra assure un contrôle de l'exposition pour qu'elle soit la meilleure possible. "Assiste" signifie que le zébra apporte une aide visuelle et signale quelque chose d'anormal ou qui risque de ne pas convenir au cadreur. Lequel doit alors jouer avec l'iris et / ou parfois le gain et / ou la vitesse d'obturation. Le plus souvent, c'est l'iris.
Le zébra s'affiche au moyen de hachures (nommées aussi zébrures ou rayures), hachures qui ne s’enregistrent pas bien entendu.
Sur certaines caméras et c'est le cas ici, on bénéficie de 2 zébras au choix
Sur les appareils comportant un seul choix de zébra basique, le niveau du zébra est standard et correspond généralement à 70%. Cela signifie que le zébra commence à s'afficher à 70%. Sur les boîtiers dotés d'un double zébra, on retrouve classiquement un zébra à 70% par défaut, l’autre à 100% et on peut choisir l'un des deux, voire additionner les deux seuils. Ici c'est ou l'un ou l'autre mais ce n'est déjà pas si mal pour un petit compact, fusse-t-il "expert".
Pour régler Zebra 1 ou Zebra 2, Il suffit de paramétrer l'un ou l'autre (ou l'un et l'autre) et de sélectionner celui qu'on choisit.
Le paramétrage du zébra s'effectue par pas de 5% entre 70 et 105%. En réglant sur 70%, on discerne les zones correctement exposées, tandis qu'à 100%, les zones surexposées sont hachurées franchement. En réglant sur 70%, la logique est plutôt de chercher à faire apparaître les zébrures sur les zones claires, sans quoi on risque d’être sous-exposé alors que la logique du 100% est de chercher à faire disparaître les zones surexposées, c'est à dire trop hachurées.
En tout cas bien utilisé, le zebra, est très utile en vidéo. A noter que le LX100 II dispose aussi d'un histogramme.
Comme son prédécesseur, mais l'ergonomie s'est améliorée, le LX100 II dispose d'une conversion possible de RAW en JPEG. Cette solution de "dérawtisation" est loin d'être totalement superflue quand l'ordinateur sur lequel on décharge ses images, ne dispose pas de dérawtiseur ou lorsque la version du catalogueur d'images s'avère incompatible avec le Raw propriétaire du fabricant. On sait en effet que le RAW, contrairement au JPEG, dispos d'un contenu propriétaire. Et qu'il existe quasiment autant de sortes d'enregistrements RAW que de fabricants d'appareils photo ! Par exemple, la version 6.14 de LightRoom, qui n'est pourtant pas si ancienne, ne parvient pas à lire le RAW (RW2) du LX100 II.
La conversion interne du LX100 II est donc la bienvenue.
La procédure est assez simple à partir de la lecture des medias, et après activation de la conversion Raw dans le Menu, le programme interne du LX100 II vous demande si vous souhaitez sauvegarder la nouvelle photo JPEG à partir de l'enregistrement RAW. Il vous montre même une photo comparative Avant / Après.
Mais ce qui est encore plus intéressant est que vous pouvez appliquer un certain nombre de réglages à vos fichiers lors de la conversion Raw-Jpeg, un peu comme si vous possédiez un logiciel de dérawtisation (de matriçage si vous préférez) tels que LightRoom, Camera Raw ou Capture One.
Les réglages disponibles sont très nombreux, parmi les plus intéressants on trouve : équilibrage des blancs, Contraste, Saturation, Netteté, Réduction du bruit, Hautes lumières, ou encore Correction de Luminosité. Pour chaque paramètre, on dispose d'un réglage des niveau (par exemple de -5 à +5).
Toute la procédure de conversion des fichiers Raw en Jpeg, il faut le souligner, est très simple, très intuitive, on peut quasiment se passer de la notice.
Notez, indépendamment de la la conversion RAW / JPEG, que le LX100 II peut capturer des vues RAW seules ou peut enregistrer des prises de vues à la fois en RAW et en Jpeg Fin ou Standard. Dans tous les cas, le RAW du LX100 II met en lumière la relative bonne dynamique du capteur 1 pouce puisque grâce au RAW, on peut aisément affiner les seuils de luminosité ou de contraste en fonction de l'effet recherché ou pour contrer une vue délicate à exposer.
Nous vous fournissons ci-dessous plusieurs vues :
-en RAW converties en Jpeg. Vous pouvez voir les JPEG plein format en cliquant sur la vignette. Les RAW pesaient 19 Mo à l'origine. Une fois converties en Jpeg, leur poids est réduit de moitié environ (9 Mo).
-vous pouvez aussi télécharger les fichiers RAW originaux dans l'espace Téléchargements (accès Premium) pour pouvoir étudier comment se comportent les fichiers natifs en RAW (sans conversion) avez votre logiciel de dérawtisation.
La sensibilité du compact est assez étonnante (pour un compact) et permet de pousser jusqu'à 1600 Iso sans trop de dégâts, voire à 3200 Iso (voir nos exemples en rubrique Téléchargements) et à la qualité du capteur du LX100 M2. Toutefois la forte concentration de pixels tempère un peu l'enthousiasme et les résultats. A défaut, la griffe porte-accessoires est là pour accueillir un Flash plus évolué.
Aussi bien en photo qu'en vidéo, le LX100 II gère la sensibilité avec des moyens automatiques ou manuels classiques. La sensibilité est d'autant plus intéressante avec le LX100 II que ce compact est à mon avis injustement critiqué pour son flash amovible non-orientable alors que son ouverture à f/1.7 au grand-angle (F/2.8 au Télé), son capteur 1 pouce et sa construction optique raisonnable (zoom optique 3,2x) sont une combinatoire intéressante en faveur d'une assez bonne gestion des intérieurs obscurs par temps d'hiver. Seule ombre au tableau, la concentration plus forte de pixels par rapport au précédent LX100, à capteur et technologie comparable, impacte mécaniquement la sensibilité. Je n'avais pas les deux compacts en même temps pour pouvoir comparer mais vous trouverez probablement des vidéos comparatives anglo-saxonnes sur ce thème sur YouTube.
Pour la photo, notez la possibilité de choisir entre un mode Auto et Iso Intelligent? Dans ce dernier cas, le LX100 II se règle automatiquement sur la sensibilité ISO et la vitesse d’obturation la mieux appropriée pour s’adapter aux mouvements du sujet et à la luminosité de la scène, ce qui permet de minimiser le flou du sujet. Par ailleurs, on peut grimper en Sensibilité Etendue jusqu'à 25600 Iso.
Pour la vidéo, le LX100 II se comporte plutôt agréablement par faible sensibilité, même en automatique. On délaissera toutefois l'automatisme en faveur des réglages manuels qui s'échelonnent entre 400 Iso et 6400 Iso.
On peut paramétrer en vidéo (comme en photo) une limite auto supérieure, sorte de plafond que le compact ne dépassera pas pour ne pas générer trop de bruit à l'image (selon le paramétrage que vous avez choisi). Il est très pratique de bénéficier de deux réglages distincts de Limite supérieure Auto, une pour la Photo, une pour la Vidéo. Ce n'est pas toujours aussi clair sur les compacts.
Notez aussi qu'on peut connaître les Iso en enregistrant une séquence vidéo en Photo 4K puis en lisant les données Exif de ladite séquence sur un logiciel comme LightRoom par exemple.
La montée en Iso est jouable jusqu'à 1600 iso en vidéo. Vous pouvez retrouver dans nos fichiers-tests natifs les exemples ci-dessous au complet, entre 400 et 6400 Iso. La griffe porte-accessoires laisse en plus entrevoir la possibilité d'y ajouter une petite torche LED pour surseoir aux cas de pénombre les plus problématiques...
Iso 400
1600 Iso
Iso Auto (correspondant approximativement à 3200 Iso)
Une autre option possible, et pas la moins inintéressante, est de monter une petite torche LED sur le LX100 II pour filmer en vidéo dans l'obscurité. On perd un peu en maniabilité du compact, mais en l'utilisant seulement de temps en temps, une torche LED vous sauvera de bien des situations de pénombre. Une torche comme la Metz Mecalight S500-BC que nous avons testée est idéale car elle est d'un encombrement modéré et surtout, elle est très légère. Elle se fixe sans difficulté aucune sur la griffe porte-accessoires du LX100 II prévue initialement pour un Flash.
Ci-dessus : au grand-angle à 3200 Iso sans torche d'appoint, puis en Iso Auto avec torche d'appoint.
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