Test complet Gimbal DJI Ronin-SC
C pour Compact
19 juillet 2019 par Thierry Philippon
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DJI Ronin-SC |
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Prix fabricant : 359 Euros |
Conçu par le chinois DJI, le Ronin-SC crée la surprise, un an après l'arrivée du Ronin-S. Il s'agit comme lui d'un stabilisateur 3 axes mécanique et électronique mais cette fois il se destine exclusivement aux boîtiers sans miroir, voire certaines caméras pas trop larges (BMPCC 4K sous réserve). Pour comprendre l'intérêt de ce nouveau produit, il suffit de jeter un oeil sur notre test du Ronin-S (voir test). Le poids conséquent, l'encombrement, faisaient partie des points contestés. Le Ronin-S était bien adapté pour des gros boîtiers, avec des optiques conséquentes mais s'avérait lourd pour des boîtiers plus légers ou intermédiaires. DJI doit aussi répondre à l'offensive de son concurrent principal, Zhiyun, qui a commercialisé le Crane3 Lab et le Weebill Lab (testé sur magazinevideo), deux modèles compacts autour de 1,2 kilos avec batterie. On pourrait aussi ajouter le Moza Air 2, autre gyro-stabilisateur rival que notre collaborateur Benjamin Tantot a testé sur sa chaîne YouTube. |
Se maniant à une ou deux mains (Ronin-S = 2 mains obligatoires), le Ronin-SC revendique une charge utile maximale de 2 Kg, une charge presque deux fois inférieure à celle du Ronin-S (3,6 kilos). Mais beaucoup de boîtiers avec optique font largement moins de 2 kilos. Nu, il est donc plus léger que son grand frère : 1,1 kilo (sans le mini-trépied) au lieu de 1,85 kilos avec nacelle pour le Ronin-S... Les dimensions sont aussi plus réduites : 220 x 200 x 75 mm contre 486 x 202 x 185 mm sur le Ronin-S. En volume d'encombrement, le Ronin-SC se situe même au-dessous du Weebill Lab de Zhiyun (300 x 190 x 70 mm) qui supporte toutefois une charge plus lourde (3 kilos). Ce moindre encombrement du Ronin-SC facilite en tout cas son rangement comme le montre la vidéo de démonstration (transport dans un sac à dos). Un concept qui convient bien aux voyageurs... et aux appareils photo hybrides (sans miroir). Car ce sont bien tous les appareils sans miroir qui sont la cible prioritaire du Ronin-SC. DJI fournit d'ailleurs une liste de boîtiers photo sans miroir compatibles. Autre surprise, le tarif subit également une sacrée cure d'amaigrissement puisque le prix du Ronin-SC descend à 359 euros ! Une version plus évoluée, le Ronin-SC Combo Pro, existe aussi à 459 euros avec la roue Focus, un moteur Focus, un support de barre, une sangle d'engrenage, et un dédoubleur de câble RSS (contrôle Start/Stop). Mais la version de base a tout le reste, support smartphone compris ainsi que tous les câbles de commande caméra ! Des prix qui restent agressifs. On est loin des 749 euros du Ronin-S ! Enfin malgré son prix plancher, le Ronin-SC argue de nouvelles fonctions détonantes, parmi lesquelles l'étonnante fonction ActiveTrack 3.0. Celle-ci permet, à l’aide de l'application du Ronin-SC, de sélectionner un sujet que la nacelle suivra automatiquement. On trouve aussi la fonction Force Mobile : inspiré de Force Pro, ce mode synchronise le mouvement de votre mobile (iOS) avec la nacelle du Ronin-SC. Les mouvements de la nacelle peuvent s'opérer à une distance de 25 mètres à l’aide de la nouvelle connexion Bluetooth 5.0. Mais passons au test du Ronin-SC... Test réalisé sur un appareil de série à partir d'un produit prêté par DJI. |
Le test terrain du DJI Ronin-SC
Le Ronin-SC hérite à la fois de l'expérience acquise par DJI en matière de nacelle portative, mais aussi des retours des utilisateurs (et des testeurs !) sur son produit précurseur acceptant des charges plus lourdes, le Ronin-S. Le nouveau venu est conçu pour les hybrides, l'idée étant de ne pas dépasser une charge utile (= Payload) maximale de 2 Kg théoriques. Sachant que le Ronin-SC pèse 1,1 kilo nu, on reste sur un poids total avec boîtier et optique qui se situe autour de 2 kilos, 2,5 kilos maxi. La liste (voir site DJI) des compatibilités testées est précisée par DJI qui recense entre autres le Nikon Z7 avec 24-70 mm, le GH5 avec 12-60 mm, le Fuji X-T3 avec 18-55mm, le Fuji X-H1 avec 18-135mm, le Sony A6300 avec 24-105 mm, le Sony A7M3 avec 24-105 mm ou 24-70mm, ou encore le Canon Eos R avec 35 mm. Certains appareils ne sont pas intégrés à la liste comme le A9 ou les A6500 / A6400 / mais devraient rester compatibles, par exemple on sait que les optiques micro 4/3 sont globalement assez légères même avec un boîtier un peu plus lourd comme le GH5 (725 grammes). Pour dépasser les 2 kilos, il faut vraiment le vouloir ! En revanche, seront éventuellement exclus des modèles non hybrides comme les Canon Eos 5D Mark II, III, IV / 6D, Nikon D850, et de manière plus générale, au cas par cas, les boîtiers associés à des optiques trop lourdes. Les camescopes, compatibles risquent aussi d'être rares, les dimensions de la nacelle du Ronin-SC étant moins grandes que celles du Ronin-S (205mm x 150mm x 98mm). Mais je ne pense pas que ce soit impossible. C'est moins avoué par DJI mais selon le modèle et les accessoires qu'on peut ajouter (type moniteur, micro, torche...), l'équilibrage peut devenir compliqué. Ce test a été réalisé avec un hybride GH4, boîtier plutôt léger et donc bien adapté, avec 2 optiques 12-35 mm et 14-140mm, soit un boîtier+optique de 900 grammes environ. On a ajouté un smartphone de 168 grammes, le support pour smartphone, et le mini-trépied (environ 160 grammes), autrement dit on a dépassé légèrement le kilo en charge utile (rappel 2 kilos environ autorisés pour une meilleure performance), soit environ 2,45 kilos en poids total à porter. |
Donc la légèreté a été améliorée. Mais dire qu'on sent à peine le poids, comme j'ai pu l'entendre de la bouche d'un réalisateur qui fait apparemment de la muscu, est se laisser emporter par l'enthousiasme !C'est aussi exagéré que de dire que c'est bien plus lourd qu'une GoPro Hero7 Black de 150 grammes ! Le Ronin-SC est certes plus léger que le Ronin-S mais on le sent, pour preuve on a souvent besoin des deux mains. |
Bonne nouvelle cependant, le transport du Ronin-SC est possible sans avoir besoin de séparer tous les différents éléments (Gimbal, poignée...) pour qu'il tienne dans un sac (à dos). On retire juste le trépied si besoin. On bloque les loquets. Cela permet un usage "run and gun" ou quasiment (si on refixe juste le trépied).
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Toujours côté transport, le Ronin-SC fait encore mieux que le Ronin-S, d'abord parce que ses dimensions sont plus réduites (rappel : 220 x 200 x 75 mm), permettant de l'emporter dans un sac à dos standard, ensuite car pour chaque axe, un verrouillage indépendant est proposé, qui facilite le transport. Le Ronin-S n'avait pas cet atout, les bras "se baladaient" et s'entrechoquaient dans le sac. DJI s'est visiblement inspiré du Zhiyun Weeebill Lab qui possède ce même verrouillage...
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Ce qui frappe également, c'est le nombre d'accessoires fournis à 359 (version simple) comme à 459 euros (version Combo Pro), sachant qu'on est 300 à 400 euros au-dessous que le Ronin-S de 2018 ! Parmi les accessoires, on trouve l'adaptateur de smartphone, 4 câbles, un adaptateur type-C vers micro-USB, toutes les vis nécessaires, et l'extension grip / mini-trépied comme sur le Ronin-S. La version Combo a le dédoubleur RSS, la roue Focus, le Focus Motor, le support de barre et sa sangle d'enregnage en plus. C'est un peu l'équivalent de la version du Ronin-S Essential Kit.
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Ce mini-trépied malin et dont l'assise tient bien au sol, a trois usages : il permet de reposer le stabilisateur pour des mouvements automatisés (voire des vues fixes), il sert ensuite pour calibrer le gimbal en position verticale. Enfin, replié, il sert d'extension de la poignée pour allonger la prise en mains. Pas mal... Son seul défaut : il est en plastique. |
A l'usage, la stabilisation du Ronin-S est toujours aussi agréable : marcher, courir, faire des vues au ras du sol, panoter, change tout avec un stabilisateur ! On peut user du mode "Pan Follow" où l’axe panoramique suit vos mouvements ou Pan&Tilt Follow (idem mais avec l’inclinaison Tilt) ou encore le mode FPV (axes pano, inclinaison et roulis suivent vos mouvements) qui n'existait pas avec le Ronin-S. On dispose même d'un mode très frime nommé "Roll 360 3D", dans lequel la nacelle pivote sur 360° (mode dit "lampe-torche"). Mais ce type de mouvement me semble réservé plutôt aux prises de vues d'artistes, et avec le smartphone sur la griffe, on ne peut pas l'utiliser, ce qui restreint son usage. Si les vues au grand-angle seront toujours privilégiées, on peut envisager éventuellement des focales "portrait" (maxi 60-80 mm). En revanche, ce type de Gimbal, contrairement à une Osmo Pocket, un Sony R0 II, ou même une simple GoPro sur poignée, n'est pas vraiment fait pour effectuer des VLOGS (Vidéo-blogs)... C'est lourd. Même si ça reste possible. Comme sur le Ronin-S, et aussi chez la concurrence (dixit DJI), la plateforme du Ronin-SC est plus haute (DJI a descendu le moteur arrière), du coup le boîtier et son écran se trouvent surélevés, ne gênant pas la vision de l'écran, du moins si l'écran s'ouvre sur le côté. Sinon c'est un peu juste. |
La prise en mains de la poignée est bonne, il s'agit d'une vraie poignée, pas juste un "tube" en aluminium, reproche qu'on pourrait faire à d'autres marques. Conséquence : la poignée ne m'a jamais glissé des mains. Notez que la batterie du boîtier photo s'éjecte généralement par le dessous, vous ne pourrez pas la changer sans retirer le boîtier. Mais il vous suffit de repérer sur l'échelle graduée à quel endroit vous l'aviez équilibrée, et le tour est joué ! Si vous voyagez, la batterie du Ronin-SC doit être déchargée au-dessous de 30%. |
On peut aussi retourner le Ronin-S pour effectuer une vue au ras du sol, à hauteur d'animal par exemple. Il faut que le mode Utilisateur permette cette circonvolution, à défaut votre Gimbal risque de trembler. Attention à ce qu'un bout de l'armature de la nacelle ne se voit pas à l'image en position renversée ! Il faut tenir la poignée bien verticale, voire légèrement en arrière pour éviter cette gêne. Attention aussi à ne pas trop frôler le sol, même si le loquet évitera toute rayure de l'armature. Bien sûr, l'écran se voit difficilement dans cette position, mais on peut l'incliner. Avec un GH4, et un 12-35 mm, la sensation de fluidité est plus grande en FullHD car avec un GH4, le crop factor est de 2x en FullHD au lieu de 2,3x en 4K, soit 24 mm au lieu de 27,6 mm. Avec un GH5, le crop factor est identique partout (x2). Si votre boîtier dispose d'un stabilisateur interne au capteur et / ou un stabilisateur côté optique, les micro-vibrations seront réduites grâce à eux. Donc oui, vous pouvez activer ce stabilisateur mais la différence ne sera pas forcément criante. Notez que le Ronin-SC a des moteurs plutôt très silencieux sauf à tendre très bien l’oreille, du coup le boîtier photo-vidéo enregistre peu de ce bruit. |
Le Ronin-SC est aussi fourni avec un système adaptateur pour smartphone, le mobile se fixant sur la griffe du boîtier photo. Ce smartphone va permettre de mieux monitorer la scène que sur votre petit écran d'appareil photo, mais il va surtout permettre de faire fonctionner l'Active Track 3.0 (voir chapitre suivant) en se basant sur la caméra avant du smartphone qui transmet les informations (par Bluetooth) aux moteurs du Gimbal. |
La présence de ce smartphone ne gêne pas exagérément comme on aurait pu le craindre de prime abord. Malgré tout, l'inconvénient est que le smartphone est fixé au-dessus du boîtier, du coup certains mouvements deviennent impossibles à réaliser : par exemple, on ne peut pas inverser le manche pour des prises de vues au ras du sol car le smartphone "cogne" contre l'armature. L'autre écueil est d'être obligé de rééquilibrer le Gimbal quand on décide de retirer le smartphone et son adaptateur. D'ailleurs le stabilisateur vous avertit par des bips et les moteurs se mettent en veille ! |
Si on souhaite bénéficier tout de même d'un peu de monitoring et surtout de l'accès aux réglages de l'application Ronin (autres que l'Active Track) tout en évitant les problèmes de gêne ou de rééquilibrage, le mobile peut être placé en latéral sur le port RSA à 8-pins (emplacement normal de la roue Focus). Par contre, à cet emplacement, l'Auto Tracking sera voué à l'échec, puisque la caméra du smartphone n'est pas du tout à la même hauteur et ne suivra pas forcément la même inclinaison que la tête du Gimbal. Le boîtier s'orientera en l'air, un peu n'importe où ! Notez aussi que ce même port RSA, comme sur le Ronin-S, peut a priori accueillir des accessoires tels que le transmetteur HF. |
On pouvait craindre l'autonomie car la poignée étant plus petite, la batterie, logée dedans, risquait de l'être également. Malgré cet handicap, le Ronin-SC revendique 11 heures d'autonomie, soit seulement 1 heure de moins que le Ronin-S ! On pourra d'ailleurs noter que la capacité de la batterie est passée de 2400 mAh à 2450 mAh. Au risque de choquer, je trouve même l'autonomie du Ronin-SC exagérée. Je n'ai jamais pu arriver au terme des batteries ! Peut-être dans des endroits dépourvus de courant ? Soit, mais ça reste un cas marginal. Je me demande si des batteries de moindre autonomie (6 ou 8 heures) n'aurait pas permis de gagner une centaine de grammes car la poignée pèse tout de même 400 grammes à elle seule. Si vous devez malgré tout recharger dans l'urgence, sachez que le temps de recharge est de 2,5 heures seulement. Notez que la batterie du grip ne se change pas. Il faudra donc changer le grip si la batterie tombait par hasard en rade complète. Interrogé sur cette question pour le Ronin-S, DJI ne connaissait pas encore le prix de cet éventuel changement, mais déclarait qu'utilisée correctement, la batterie avait une durée de vie de plusieurs années. |
Notez qu'on allume le Ronin-SC à droite du pavé de commandes du Gimbal, "derrière" le Joystick et plus du tout en bas du grip, à côté des diodes. Cela facilite beaucoup la vie par rapport au Ronin-S qui comporte deux commandes indépendantes de mise sous tension. On oubliait parfois celle d'en bas ! Il y a toujours un bouton en bas mais il sert uniquement de vérificateur de charge. |
Sur la face avant, on manipule le Ronin-SC avec le Joystick quadri-directionnel qui est à vitesse variable selon la pression exercée. Il est plutôt pratique d'utilisation mais nécessite une certaine concentration pour que le Joystick suive une ligne bien horizontale (ou bien verticale). On dispose aussi d'un bouton M qui offre un raccourci direct (autre que via l'application) aux fameux trois Profils Utilisateur. C'est aussi via ce bouton qu'on accède au mode Sport. Dans ce mode, le temps de réponse du Ronin-S est augmenté en conséquence, de telle sorte qu'on reste stable jusqu'à 75 km/h théoriques.?? Ce qui permet d'utiliser le Ronin-S sur un véhicule par exemple. Pour accéder au mode Sport, il faut maintenir le bouton M appuyé. Enfin à droite, on distingue le bouton Start / Stop qui - attention - ne fonctionne qu'avec les caméras compatibles. |
Le Ronin-SC dispose d'un déclencheur arrière (un "trigger") : le système est déjà connu chez DJI et même chez les rivaux : on bloque l'orientation du Gimbal (qu'on peut orienter à la main si besoin) en pressant et en maintenant le Trigger. Mais le plus courant est de cliquer deux fois pour recentrer le Gimbal, 3 fois pour obtenir un selfie. Vous presserez (très !) souvent 2 fois pour recentrer le Gimbal. Les selfies restent plus difficiles à obtenir que sur un système amateur type Osmo Pocket ou GoPro en raison de la lourdeur du Gimbal, bras tendu. Ce n'est pas trop fait pour ça mais ça reste possible. |
Comme sur le Ronin-S, on retrouve sur la verion Combo (seule) la roue Focus compatible entre autres avec les Sony A7 et les GH5 / GH5s. C'est un régal pour faire le point (à condition d'être dans une position où on voit l'écran bien sûr). Ici on peut même tenir la poignée de la main droite et actionner la roue de la main gauche, car le Gimbal est moins lourd que son grand frère. Par contre pour certains autres modèles, le Focus devrait faire l'objet d'un prochain firmware. Il faut toutefois relativiser l'utilité de ce Focus car stabiliser, cadrer et faire le point manuel en même temps est tout de même ardu. Du coup, le Ronin-SC de base 359 euros s'avère peut-être sufisant ? :) |
Le port "caméra" en USB-C du Gimbal se situe à hauteur du plateau, USB-C à ne pas confondre avec le port au-dessus du manche qui sert à recharger ! Ce port camera supérieur sert à connecter un boitier photo avec port USB-C via un des deux câbles de contrôle "Multi-Camera Control Cable" (fournis). L'un est pour les boîtiers Sony, l'autre est "universel". On dispose même, ultime raffinement, d'un adaptateur type-C vers micro-USB au cas où votre boîtier photo en serait équipé. On trouve enfin un câble long d'1 mètre en USB-C vers USB pour recharger le Gimbal. Cette liaison permettra de déclencher le Start / Stop et la Capture de photos. Sont compatibles (liste non exhaustive), les GH5 / GH5s / Sony A7sII, A6300, / A6400, Start / Stop. |
Le contrôle du start / stop s'opère par un des câbles fournis mais il existe également des câbles optionnels comme celui (non-disponible pour le moment) qui pilote un boîtier Panasonic type GH4 (prix : 19€), qui se branche sur le connecteur Remote du GH4.
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Il existe aussi un câble dédoubleur RSS (contrôle Start/Stop) plus anecdotique qui permet simultanément le contrôle de la caméra et l’alimentation du moteur Focus du Ronin-SC. Bien sûr ce câble ne vaut que si le boîtier est adaptable. Signalons aussi dans au catalogue des accessoires DJI l'existence d'une perche qui se visse sur la poignée du Ronin-S pour en étendre les possibilités. Notez aussi que la pluie n’est pas recommandée à cause des interfaces électroniques. |