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Cet appareil est à la croisée de deux chemins - photo et surtout vidéo - puisque le Lumix GH1 revendique 4 modes d'enregistrement en AVCHD dont un mode entrelacé Full HD en 50i (en 1920 x1080) et un second mode véritablement progressif en 720p (1280 x 720). Le mode Full HD sort en réalité en 25p en sortie de capteur. Les deux modes affichent un débit de 17 Mbps, ce qui correspond au débit que l'on connaît sur les camescopes (même si certains atteignent 24 Mbps).
L'intégration de l'AVCHD comble la lacune du prédécesseur, le Lumix G1, dépourvu de mode vidéo. On dispose également d'un mode mjpeg ("vidéo animée"), moins intéressant car il n'enregistre pas en AVCHD, sa fréquence est à 30 /images/seconde et ce mode ne délivre au maximum que du 1280x720 pixels. Mais c'est le concept du GH1 qui en dit long sur son positionnement puisque tout est conçu pour faciliter la prise de vues vidéo.
Transformer un APN en "camescope" revient à repenser trois sections : l'AF, l'optique et le son. Pas simple. Déjà pour commencer, un 2e processeur indépendant couplé au processeur photo permet de mieux traiter la vidéo. Ensuite, les objectifs sont optimisés pour la vidéo, avec asservissement de la mise au point et de l'ouverture. L'Autofocus est spécialement étudié pour être réactif et ne pas gêner l'enregistrement. Citons aussi l'audio Dolby Digital (un gros progrès par rapport aux APN faisant de la vidéo) et même une prise Micro.
On peut aussi adjoindre un micro stéréo optionnel Panasonic DMW-MS1 sur la griffe (comme sur le Canon 5D Mark II). Panasonic va jusqu'au bouton dédié à la vidéo (il existe donc deux déclencheurs distincts pour la photo et la vidéo), ce qui change des petits déclencheurs mixtes photo/vidéo. Seule la commande de zoom, absente, contraint à changer de focale manuellement. Par ailleurs, curieusement, on ne peut pas enregistrer de photos en mode vidéo, alors que n'importe quel camescope en est capable.
Et ce n'est pas tout. Toutes les fonctionnalités photo ou presque profitent au mode vidéo. Ainsi, l'enregistrement de films est possible en mode P A S M ainsi que dans le mode (Symbole caméra) M, correspondant grosso modo à un mode manuel (ce mode permet de configurer manuellement l'ouverture et l'expo).
De même, le mode mode Gros plan (macro) est disponible à la vidéo tout comme le mode Sports, etc.
L'enregistrement est stocké sur carte SDHC, Panasonic recommandant les Class 6 même si nous avons pu vérifier que les Class 4 convenaient pour des usages courants. Une carte de 8 Go permet d'enregistrer une heure de vidéo Full HD. Une carte de 16 Go vaut moins de 50 euros, les 32 Go sont encore trop chères (en 2009).
Le GH1 est un reflex dit compact, il préfigure sans doute une nouvelle génération de reflex. Par exemple, par comparaison avec un Canon Eos 500D, dont les dimensions atteignent 128,8 x 97,5 x 61,9 mm, celles du GH1 ne dépassent pas 124 x 89,6 x 45,2 mm. Cette compacité est obtenue grâce à l'adoption d'un "nouveau" capteur de 12 Mp de type micro 4/3 (Micro Four Thirds, développé conjointement par Olympus et de Panasonic ) qui revendique notamment une bonne réduction du bruit. Il peut enregistrer en 4:3, 3:2, 16:9 et même en 1:1. Ici, pas de miroir mais un capteur électronique Live MOS un peu comme en vidéo. Le GH1 et livré en kit avec un 14-140 mm (multipliez par 2 pour l'équivalent 24x36).
Le GH1 est bien sûr truffé de paramètres techniques enthousiasmants ou critiquables, tous intéressants à étudier pour les technophiles. Mais l'intérêt de cet APN-vidéo nous semble ailleurs, car par dessus tout, l'utilisation de cet appareil pourrait changer radicalement notre approche de la vidéo (nous revenons sur ce point dans ce test).
Si l'on veut faire simple, on pourrait dire : pas mal, mais peut mieux faire ! Beaucoup mieux même ! La marge est encore considérable avec un éventuel futur GH2 ! D'abord le débit de 17 Mbits semble insuffisant, là où il convient à bon nombre de camescopes.
Autre déconvenue qu'aucun essayeur ne semble avoir remarqué : chaque séquence est précédé d'un très léger silence à l'enregistrement. Attention lors d'un montage, vous obtiendrez des heurts sonores de courte durée (toujours au début de chaque fichier) à répétition ! Le phénomène est relativement simple à résoudre (il suffit de rogner de quelques images sur le début) mais c'est crispant. Et c'est surtout un "gros" défaut qui rappelle naguère les affreux camescopes DVD, affublés de la même coupe.
L'absence de zoom est l'autre point litigieux car finis les beaux zooms lents que vous avez pu pratiquez si vous avez déjà pris en main un camescope. Ici, on peut passer d'une focale à l'autre (comme en photo) mais franchement, cela reste difficile en cours d'enregistrement. D'abord parce que le changement de focale de l'objectif est bien moins souple et fluide qu'une bague de camescope pro. Ensuite parce que cette manipulation s'entend distinctement à l'enregistrement. Notre film en montre une brève illustration.
Mais à tout bien y réfléchir, n'est-ce pas le moment de se poser la question : a-t-on vraiment besoin de zoomer en vidéo ? Tous les pros vous le diront : ils ne zooment pas ou très peu. Et le GH1 permet très facilement de changer de focale. Alors pourquoi s'embêter : adoptez le langage cinéma (pas de zoom), en plus la texture de l'image du GH1 s'y prête parfaitement !
A noter que le Lumix GH1 est disponible en trois coloris (sable, rouge, noir) pour casser avec la froideur des teintes habituelles (le noir seul pour les reflex). Il est bien étendu doté d'un dispositif anti-poussières à ultrasons qui nous a paru convaincant mais seule une utilisation régulière du GH1 permettra d'affirmer l'efficacité réelle sur le long terme de l'anti-poussières.
Le GH1 est aussi doté d'un double système de reconnaissance des visages (face recognition en plus de face detection). En revanche, le GH1 est dépourvu de télécommande filaire qu'il faut se procurer en option (référence : DMW-RSL1). Dommage.
3 objectifs micro 4/3 sont proposés pour l'instant : un x10 14-140 mm f/4.0-5.8 (équivalent 28-280 mm, le coefficient étant de x2) offert en kit (objectif seul = 850 euros), un 7-14 mm f/4.0 (équivalent 14-28 mm) à 1300 euros (on peut consulter un essai vidéo réalisé avec le 7-14 mm disponible sur Vimeo). On dispose aussi d'un bon complément avec le 45-200 mm (équivalent 90-400 mm) à 330 euros. On évoque enfin un objectif pancake (ultra-plat). On peut adjoindre d'autres objectifs 4/3, objectifs Leica D inclus, au moyen d'un adaptateur Panasonic DMW-MA1 mais au prix de la perte des automatismes. L'argument de l'adaptation est donc peu convaincant sauf peut-être pour la vidéo animalière, domaine d'application où les vidéastes peuvent souhaiter adapter une longue focale photo (à condition qu'elle s'adapte).
L'annonce d'un automatisme intégral mérite une précision : si l'automatisme est total avec le 14-140 mm fourni en bundle avec le Lumix GH1, il ne l'est pas avec le 45-200 mm du test, à savoir que le 14-140 mm autorise de réajuster la mise au point automatiquement en cours d'enregistrement (par simple pression du déclencheur) alors que le 45-200 ne le permet pas. On ne peut le faire qu'entre deux enregistrements. Bien sûr, on peut tourner manuellement la bague de MAP en cours d'opérations mais il est étrange qu'un objectif dédié au GH1 ne soit pas 100% compatible.
Les optiques sont faciles à démonter/monter (nous sommes souvent passés de l'un à l'autre pour les besoins de ce test), la baïonnette 4/3 ne pose pas de difficulté particulière. Aucune des deux optiques que nous avons testées ne fait réellement "piquer du nez" le Lumix GH1.
La distance minimale du 14-140 mm est de 50 cm.
C'est dans l'objectif que se niche le système de stabilisation. Le système optique du zoom X10 est amélioré selon Panasonic dans sa mise à jour téléchargeable 1.1. C'est bien la version qui était installée sur l'appareil du prêt et le système de stabilisation n'est pourtant pas pleinement convaincant comme en atteste notre vidéo. Il est meilleur que sur un camescope Sanyo HD2000 par exemple, réputé médiocre sur ce point et rivalise avec quelques stabilisateurs moyens. Mais aujourd'hui, sur des zooms x10 de surcroît, on parvient normalement à une certaine excellence de stabilité qui ne se remarque finalement que sur le 45-200 au maxi du télé (équivalent 400 mm) qui lui, est sans reproche, probablement en raison de la puissance de la focale qui rend l'efficacité de la stabilisation plus spectaculaire.
Inutile de dire qu'il est plutôt agréable d'exploiter une vraie optique grand-angle (ou Télé) en bénéficiant d'un angle de champ qui démarre au 28 mm (en équivalent 24x36) et qui grimpe à 200 mm, offrant une plage de focales appréciable. Par ailleurs, l'optique subit assez peu d'aberrations ou de flous sur les bords comme on rencontre avec les compléments optiques en vidéo (avec lesquels on ne peut pas toujours zoomer, il faut le rappeler). Une comparaison (camescope avec grand-angle et GH1 avec optique 14-140 mm) nous a d'ailleurs confirmé ce que nous pressentions : l'image est supérieure d'un point de vue optique.
Par rapport aux camescopes actuels, le Lumix GH1 bénéficie à la fois d'un viseur et d'un écran (il faut rappeler que les viseurs sont assez rares aujourd'hui sur les camescopes). Coup double en quelque sorte, d'autant que les deux afficheurs sont parfaitement exploitables. Le premier car il s'agit d'un viseur électronique de nouvelle génération de 1,44 Mp. Retenez que nous l'avons autant utilisé, sinon plus, que l'écran. Rappelons que le viseur est exploitable en cours d'enregistrement et que c'est une différence marquée avec les autres reflex.
L'écran n'est pas totalement en reste puisque outre ses caractéristiques alléchantes (3 pouces pour 460 kp), il est orientable à 180° horizontalement et 270° verticalement de telle manière qu'il facilite les prises de vues "acrobatiques" en plongée ou contre plongée.
En outre, le système de visée est de type à détection oculaire, c'est-à-dire que lorsque vous approchez l'oeil (ou un objet), le viseur s'allume tandis que l'écran s'éteint et vice versa lorsque vous éloignez votre oeil. Un système inconnu à ma connaissance sur les camescopes (pour les modèles avec viseur) et pourtant, si pratique ! S'il vous agace, ce dispositif est débrayable au besoin dans le Menu.
Ajoutez un champ de vision de 100%, ainsi qu'un réglage dioptrique bien entendu et vous obtenez un dispositif de visée très performant. Seul bémol, comme tout écran, en plein soleil, le recours au viseur est obligatoire.
Panasonic a soigné l'audio et cela s'entend ! Le rendu est excellent, qu'il s'agisse des sons du terrain ou de personnes qui s'expriment à proximité de la caméra. Le fabricant s'est penché sur cette question car c'est habituellement le parent pauvre des fonctions vidéo sur les APN. Ici non seulement on bénéficie des spécifications propres à l'AVCHD (son "Dolby Digital") mais de plus, on dispose d'un véritable micro stéréo situé sur le dessus de l'appareil, à un endroit où en principe, on ne risque pas d'obstruer les capsules. Bref, nous voilà avec un ensemble audio-vidéo très complet ! On peut aussi fixer sur la griffe un micro stéréo optionnel Panasonic DMW-MS1 qui prend le dessus dans ce cas sur le micro interne (pas de "mixage" possible). La griffe n'est pas de type "Active", il s'agit "juste" d'une griffe qui permet de placer le micro. A noter que dans ce cas, tout Flash optionnel est exclu.
L'appareil est globalement silencieux et cela n'a pas été une mince affaire car l'Autofocus se devait de faire preuve de la plus grande discrétion sonore. Pari gagné ! Toutefois, deux phénomènes n'ont pu être évités : l'action de la bague des focales s'entend distinctement, sa manipulation est donc à proscrire en cours d'enregistrement (à moins de tolérer ce bruit). D'autre part, la molette avant, située à l'aplomb du déclencheur photo, s'entend si on l'actionne en cours d'enregistrement. Cette molette permet de modifier l'exposition du sujet en mode Manuel.
Un filtre coupe-vent à plusieurs positions a également été prévu. Je vous conseille de l'utiliser si vraiment, vous filmez à la pointe du Raz car il modifie substantiellement l'intelligibilité des sons en coupant une partie des basses fréquences. Surtout, n'oubliez pas de le replacer sur Off quand vous n'en avez plus l'usage. A noter que dès qu'on passe en enregistrement vidéo, le " bip" du déclenchement photo se désactive de lui-même pour éviter d'être entendu. Une prise Micro (en sus de celle sur la griffe) est également intégrée. Mais pas de prise casque tout de même !
Dès la prise en main, on comprend vite que la stabilité sera meilleure qu'avec un camescope, tout simplement parce que le GH1, muni de son optique, quelle qu'elle soit, atteint un certain poids : le boîtier seul pèse 385 grammes nu, 460 grammes avec batterie, et avec l'optique 14-140 mm embarquée dessus, on flirte rapidement avec les 900 grammes. C'est plus qu'avec un camescope. Par exemple un Sony HDR-XR520VE qui est un modèle relativement lourd, pèse 590 grammes au complet. Même en lui ajoutant un grand-angle comme le Sony VCL-HGA07 (200 grammes), on ne dépasse guère les 800 grammes en vidéo.
De plus, une meilleure stabilité est obtenue avec l'oeil collé au viseur.
On peut saisir l'appareil par le grip anti-dérapant sur le côté. La préhension n'est pas optimale mais sur le terrain, on finit par s'y faire. Le risque de lâcher le boîtier est minime. Une bandoulière est évidemment fournie si vous êtes du genre inquiet.
Le bouton d'enregistrement vidéo situé sur la face arrière tombe bien sous le pouce droit. On note un léger retard sur le déclenchement mais vous n'y prêterez probablement pas atention. Signalons aussi un Menu rapide (Q.Menu) en sus du Menu complet.
L'autonomie batterie est assez confortable avec la batterie fournie de 1250 mAh puisqu'elle tient environ 150 minutes (ou 300 images photos) avec l'objectif 14-140 mm monté sur le boîtier, un peu plus avec le seul viseur (160 minutes, 320 images). C'est en tout cas beaucoup plus qu'avec un camescope qui dépasse rarement l'heure d'autonomie. Appréciable ! Si besoin, une batterie optionnelle est proposée sous la référence DMW-BLB13E. Quant au temps de charge, il est de 155 minutes. Le chargeur est séparé, ce qui est habituel chez Panasonic, même avec ses camescopes. Un adaptateur secteur est également fourni. La seule impossibilité est de ne pouvoir alimenter le GH1 sur secteur tandis qu'on recharge une batterie en même temps.
En cours de tournage, le viseur (ou l'écran) affiche 3 voyants qui sont affectés à l'enregistrement vidéo. Mais était-ce bien utile d'afficher autant de stimuli visuels encombrants ?
On pourrait aussi longuement ergoter sur la discrétion d'un tel APN par rapport au camescope. Il va s'écouler bien des années avant que les gens sur lesquels vous pointez votre objectif, ne comprennent que vous n'êtes pas en train de les photographier mais de les filmer ! Surtout avec un appareil reflex qui est profondément associé, dans l'imaginaire de chacun, à la photo.
L'air de rien, c'est une petite révolution qui s'amorce car filmez avec un reflex est un moyen d'être beaucoup plus discret et de filmer (et de capter le son) sans que l'entourage ne perçoive très bien ce que vous faites ! Immoral ? Peut-être. Seul hic : on trouvera que vous mettez bien du temps à prendre vos photos ! :-
Le piqué de l'image ajouté au bénéfice d'une profondeur de champ réduite sur les différents plans d'une image, procure ce rendu photo-cinéma si souvent recherché en vidéo. L'image est belle et ça se voit ! Bien sû, on peut tiquer sur la dynamique ou sur les noirs, pas très profonds. La balance des blancs, réglable selon plusieurs positions, n'a rien à se reprocher par ailleurs, en tout cas je n'ai rien noté d'anormal.
Ce sont les modes FHD et SH, tous deux au débit de 17 Mbps, qui sont les plus intéressants. Le premier car il permet de filmer en Full HD (d'où son nom en forme d'abréviation "FHD") 50i (25p en sortie de capteur). Le second car il s'agit d'un mode Progressif en 1280x720 (en 50p), une dimension qui peut suffire pour bien des usages parfois. Tous les modes du Lumix GH1 permettent de filmer en 25 /images/seconde et non en en 24 /images/seconde comme certains communiqués ont pu le laisser croire.
On peut mélanger plusieurs qualités d'enregistrement sur une même carte mais selon le logiciel de montage utilisé, les séquences pourront devenir difficiles à distinguer, la priorité étant parfois donnée au mode dans lequel le 1er clip a été enregistré.
Si la qualité d'image est globalement superbe à bien des égards, le premier échec du GH1 est de ne pas bien encaisser les mouvements trop rapides, certaines surfaces unies ou des zones de faible sensibilité. Ces points n'ont pas du tout été relevés par la presse photo, ils sont pourtant criants ! J'ai noté pour ma part des artefacts clairement visibles comme sur les deux vues ci-dessus, idem pour une oie nageant sur les vagues d'un lac. En dehors du débit, c'est peut-être la façon dont l'algorithme a été conçu qui explique ces "ratages", plusieurs fois objectivés. C'est un point gênant pour les vidéastes experts, mais reconnaissons que ce sera insignifiant pour les autres, d'autant que le phénomène peut passer inaperçu selon la résolution affichée de l'image et il ne se remarque absolument pas pour tous les autres types d'images.
En dehors de ces images "complexes", les séquences du GH1 sont pleinement satisfaisantes sur des images vidéo à sujet fixe ou faiblement mobiles. Nous ne pensons pas que notre carte Class 4 soit en cause. Certes Panasonic préconise des cartes Class 6 mais nos récents tests de cartes SDHC ont clairement montré dans l'ensemble que les cartes SDHC Class 4 (moins chères et plus faciles à trouver) suffisent amplement puisque leur débit minimal d'écriture est de 4 Mo/s alors que le flux AVCHD culmine à 3 Mo/s. Toutefois, comme nous l'a fait observer Michel (membre du Forum), les Class 6 peuvent toutefois s'avérer éventuellement utiles pour le mode Rafale.
Le gros capteur du GH1 permet d'obtenir une sensibilité correcte. Toutefois, il ne s'agit pas d'un capteur Full frame (comme sur le Canon 5D Mark II).
Les automatismes et plus spécifiquement, la mise au point, ont été particulièrement soignés sur ce modèle. C'est assez réussi car l'Autofocus (qui repose sur la détection de contrastes) existe en vidéo (co,traitement à d'autres APN reflex) et réagit plutôt correctement. Contrairement à la prise de vues photographique, sa vitesse a été réduite en vidéo pour offrir un effet de mise au point progressif. Il est donc assez lent, ne vous attendez pas à un foudre de guerre.
La mise au point par détection de constraste a un autre avantage : elle vous permet d'opter pour la zone du cadre où vous souhaitez faire la mise au point. Mieux : avec l'objectif du kit (le 14-140 mm), il suffit d'appuyer à mi-course sur le déclencheur photo, pour effectuer une sorte de mise au point (rapide cette fois) instantanée, à la façon de la fonction "Push Auto" des camescopes. Mais attention, cette mise au point peut être précédée d'un mouvement avant-arrière, rendant votre séquence pas toujours exploitable.
En marge de ces deux solutions subsiste en plus le débrayage manuel de la MAP qui se règle depuis la molette gauche. Il suffit ensuite de tourner la bague de mise au point qui est très précise par rapport à ce qu'on connaît en vidéo. Une loupe grossissante permet via ce mode, d'obtenir une mise au point encore plus fine.
Les deux autres modes - Single (AFS) et Continu (AFC) - initialement destinés à la photo - sont réunis en un seul en vidéo.
Le mode iA est également accessible en mode vidéo. Il offre en outre une fonction de détection automatique de scène et un mode couleur personnalisable.
Les fichiers du GH1 - en 1920x1080 ou 720p - sont parfaitement lisibles sous Windows comme sur Mac puisqu'ils sont à la norme AVCHD que tous les principaux logiciels de montage acceptent (ici ci-dessus écran de Final Cut Express 4 via la commande Lister et Transférer). Rappelons pour mémoire que le format AVCHD est géré par Studio, Premiere Elements, Premiere Pro, Vegas, Videostudio, Video Deluxe, Edius et bien d'autres ainsi que sur Mac, iMovie 8/9, Final Cut Express et Final Cut Pro 6.
Côté connectique, le Lumix GH1 dispose d'une connectique appropriée puisqu'on recense une prise mini-HDMI et une sortie analogique/Digital Pal/NTSC. Le DMC-GH1 peut être raccordé (entre autres) à un Panasonic VIERA via un câble mini HDMI (optionnel) et sortir le signal en 1080i ou 720p : dans ce cas, la télécommande du téléviseur peut être utilisée pour profiter de la lecture d'une manière plus confortable. La durée de visualisation est de 260 minutes au maximum.
En lecture vidéo, une fois les séquences stockées sur carte SDHC, le nombre d'imagettes est réglable (jusqu'à 30 par page) très facilement. De plus, on peut paramétrer la lecture des photos/vidéos de telle manière de privilégier le seul mode vidéo.
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