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Prix fabricant : 800 Euros
Nous avions testé le Sony Alpha 350 l'année dernière, un appareil encore à cheval sur l'héritage Minolta et une innovation Sony : la visée écran aussi rapide que la visée optique. Un an après, Sony propose déjà son successeur, le modèle Alpha 380. Le capteur est le même, la qualité photo très proche et le système de visée écran n'a pas changé. Nous nous attacherons donc à décrire les évolutions entre les modèles. Pour avoir une vue complète, n'hésitez pas à relire le test du Sony Alpha 350.
C'est l'évolution la plus visible. Nous avions écrit en 2008 qu'il restait une marge de progression pour la compacité du boîtier, face aux concurrents plus compacts, Sony était d'accord. Le boîtier est donc moins encombrant et il rentre dans le rang pour cette gamme de reflex. Le principal reste : même écran 2,7", maintenant encadré d'un plastique brillant, bien plus fragile que le verre de l'écran. L'aspect plastique n'est pas à son avantage et les rayures rapidement envahissantes. L'écran, qui était plutôt décevant sur l'Alpha 350, n'a pas progressé : l'angle de vision est toujours limité et le brillant toujours gênant. Déception sur ce point. Un capteur de luminosité (en bas à droite de l'écran) alimente une fonction de luminosité automatique intéressante : l'écran gagne en luminosité lorsque ce capteur détecte un fort éclairage et inversement. L'articulation a évolué et permet une inclinaison vers le bas légèrement supérieure. La prise de vue avec l'appareil au dessus de la tête est donc plus facile.Le viseur n'a pas évolué : il est toujours inférieur à celui des appareils concurrents, mais l'Alpha 380 n'est pas destiné aux inconditionnels du viseur optique. Nous restons sur l'impression que le viseur optique est là en dépannage...
Le dessus du boîtier en plastique lisse et gris donne un aspect bon marché à un appareil qui ne le mérite pas. D'autres pays semblent apprécier ce design... Le revêtement de la poignée est agréable et antidérapant, la prise en main reste correcte malgré la moindre taille de cette poignée.
La critique sur les boutons à gauche de l'écran qui étaient difficiles à atteindre n'est plus de mise : ils ont simplement migré à d'autres endroits. Voilà une amélioration bienvenue. Le bouton de mise en route migre lui aussi autour du bouton de déclenchement, façon Nikon. Encore une amélioration bienvenue, qui laisse la place au bouton MENU, plus accessible. Par contre, l'enfoncement de la molette des modes dans le carter n'apporte rien, à part l'obligation de la manipuler avec le pouce gauche, alors que l'index pouvait le faire auparavant : dommage.
L'interrupteur du stabilisateur disparaît, remplacé par une option de menu. Pas vraiment gênant, vu qu'il est presque tout le temps enclenché (sauf à utiliser un objectif stabilisé, dans ce cas l'option du menu suffit).
Nous avions critiqué la faible hauteur du flash sur l'Alpha 350. Sony a résolu le problème en rallongeant ses "pattes" sur l'Alpha 380. Bon point ! Par contre, plus moyen de le sortir en appuyant sur un bouton, il faut activer une option à partir de la touche Flash et il résiste à une manipulation manuelle. Sa puissance diminue aussi au passage, probablement pour moins pomper sur la petite batterie.
De même, la roue codeuse verticale n'était pas la plus pratique. Encore un errement corrigé sur la nouvelle version : elle devient horizontale, bien placée sous l'index.
Le bouton de zoom numérique passe au-dessus du boîtier, dans un endroit peu accessible. Sony aurait pu pousser jusqu'à sa suppression, ça ne nous aurait pas gênés outre mesure. Par contre, le bouton AE Lock (verrouillage de l'exposition) a simplement disparu. Très grosse déception : voilà une fonction utile que Sony a choisi de supprimer sur son reflex. Impensable sur un reflex, cette absence pourra bloquer plus d'un photographe. Autant être clair : c'est LA grosse gaffe de Sony sur cet appareil.
Des fonctions, pourtant attendues et présentes tant chez les concurrents que sur d'autres appareils de la marque, ne sont pas arrivées : toujours pas de grille de repérage à l'écran (pourtant, sur un écran, c'est simple), pas d'intervallomètre (étonnant pour un Sony). Le zoom numérique reste inutile, vues ses limitations : visée à l'écran seulement, mauvaise définition, AF central seulement, exposition multizone uniquement.
Les menus évoluent peu, des réorganisations simplifient les choix. L'absence de réglage du mode Flash (plus de Flash ADI ou TTL) pose question. La touche Fn affiche de nouveaux écrans, plus informatifs. Les anciens écrans étaient peu loquaces, les nouveaux le sont plus, avec deux niveaux d'aide : l'intitulé en français du choix, puis une explication succincte après deux secondes. Très bien fait. D'ailleurs, si les utilisateurs des boîtiers précédents en bénéficiaient lors d'une MAJ du firmware, ils en seraient reconnaissants ! Les modes créatifs passent du menu général à la touche Fn, à la place libérée par le mode Flash (qui a son bouton direct dorénavant). Mieux pour ceux qui s'en servent.
La transformation du pavé de navigation a permis de supprimer des boutons sur le boîtier, mais a considérablement dégradé l'usage de l'autofocus localisé. Il faut maintenant passer par la touche Fn et le mode Mode AF pour sélectionner le collimateur de mise au point. Encore un mauvais point pour les experts, alors que c'était direct sur l'ancienne gamme. Dans la même veine, le dessin du cercle de mesure de l'exposition "spot" n'est plus présent dans le viseur.
Le mode rafale n'a pas progressé, contrairement aux concurrents pressés : l'appareil prend un rythme tranquille de plus de deux photos par seconde. Si l'optimiseur de dynamique est enclenché, seules les trois premières prises sont rapides, les autres traînent à une par seconde.
A noter : l'indication du pourcentage précis de la capacité de la batterie a disparu, remplacé par une classique indication à 4 niveaux. Dommage.
Sony introduit une nouvelle gamme d'objectifs avec cette série. Ils comportent un nouveau suffixe SAM (Smooth Autofocus Motor), ce qui signifie qu'il adoptent un moteur de mise au point interne, qui est plus silencieux et un peu plus rapide que le moteur du boîtier. Mais ce n'est pas encore un moteur dit "supersonique" qui accélère notablement la mise au point, dont des boîtiers concurrents bénéficient. Un des avantages sur l'ancienne gamme, outre un bruit moins présent, est la moindre consommation électrique de ce moteur.
Cette gamme d'objectifs n'est plus l'héritière de celle de Minolta, ce qui était encore le cas du DT18-70 livré avec la série des Alpha 200/300/350. On peut supposer que Sony (Minolta) n'est plus le fabricant réel, mais qu'il a sous-traité cette fabrication, car ce zoom ressemble trop à ceux des concurrents. La plage de focale y laisse des plumes du côté des longues focales, puisqu'on passe d'un 18-70 (équivalent 27-105 en plein format) à un 18-55 (équivalent 27-82 en plein format), très standard. L'objectif donne des images de qualité, sans défaut trop visible dans les situations normales. C'est un progrès de ce côté.
Amélioration côté confort (la retouche manuelle du point en mode autofocus devient possible) et qualité, régression coté focale, Sony n'a pas augmenté la valeur de l'objectif du kit. Au passage, plus de pare-soleil dans le kit... Livreront-ils encore le capuchon sur la prochaine évolution ?
La connectique évolue. Tout d'abord, la carte Compact Flash est abandonnée, sacrifiée sur l'autel de la compacité. Remplacée par un double slot SD et MemoryStick, avec un commutateur pour passer de l'un à l'autre. Deux slots, c'est très bien, car cela permet des usages mixtes comme deux séries de photos, une séparation professionnelle/personnelle, etc. Pourquoi un double emplacement dans un appareil d'entrée de gamme ? Pour placer un slot MemoryStick Pro Duo dans cet appareil Sony, sans abandonner pour autant (pour la prochaine version ?) un type de carte standard : les fans de Sony ne comprendraient pas qu'un appareil de la marque n'utilise pas la carte propriétaire - achetée au prix fort - et les acheteurs adeptes des standards - répandus et peu coûteux - seraient rebutés par l'utilisation de carte Memory Stick.
La bonne surprise de la nouvelle connectique, c'est la prise mini-HDMI. Pas de câble correspondant livré avec l'appareil, mais Sony en vend un et ce type de câble se trouve maintenant facilement dans le commerce. Une connexion USB est aussi possible, si vous aviez la drôle d'idée d'utiliser un APN comme lecteur de carte. Elle est devenue standard comme souhaitée et le câble est livré. Il n'y a plus de possibilité de connecter une téléviseur standard. Sony vend aussi des écrans HD, vous saviez ?
La mauvaise surprise, c'est l'abandon de la connexion de la télécommande optionnelle. Encore un usage expert qui disparaît des fonctionnalités de l'appareil.
La batterie participe largement à l'allégement et la compacité du boîtier. C'est maintenant une NP-FH50, que l'on retrouve aussi dans les caméscopes Sony. La capacité diminue, ce qui est aussi le cas de l'autonomie, surtout que le mode LiveView consomme pas mal. Emmener une seconde batterie devient impératif.
Peu de photos d'exemple pour cet essai, vu que nous n'avons pas relevé de grosses différences avec celles prises l'année dernière avec un Alpha 350. A noter que certaines photos de l'Alpha 380 ont été prises avec un ... Alpha 300 !
100 ISO, 1/60e, f/6,3, 20 mm (équivalent 35 mm)
100 ISO, 1/80e, f/9,0, 18 mm (équivalent 27 mm)
100 ISO, 1/100e, f/4,5, 30 mm (équivalent 45 mm)
400 ISO, 1/30e, f/4,5, 30 mm (équivalent 45 mm)
400 ISO, 1/4 s (vraiment), f/3,5, 18 mm (équivalent 27 mm), mise au point manuelle, sans flash.
Hauteur : 97 mm (132 mm avec le flash déployé)
Largeur : 128 mm
Epaisseur : de 139 mm à 156 mm avec l'objectif du kit
Epaisseur du boîtier nu : 83 mm
Diamètre de l'objectif SAL1855 : 69 mm
Diamètre du filetage : 55 mm
Diagonale de l'écran : 68 mm (2,68"), soit 54 x 40 mm
Poids du boîtier nu : 495 g
Poids de l'objectif SAL1855 du kit : 212 g
Poids de la batterie NP-FH50 : 49 g (pour une taille de 45x 32 x 18 mm)
Poids de l'appareil en ordre de marche (carte, batterie, capuchon) : 770 g
(Un Alpha 300 (identique à l'Alpha 350) à gauche, l'Alpha 380 à droite).
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