Le site DIGIT-PHOTO est un spécialiste photo-vidéo, pour amateurs et professionnels. Le site est basé à Metz, il applique le droit français (TVA) et paye ses impôts... en France, ce qui vous évite tout problème ultérieur avec les douanes !
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Prix fabricant : 2600 Euros
Cinquième boîtier d'une série jalousée par ses concurrents, compact, robuste et silencieux, le GH5 succède plus qu’honorablement aux GH4 / GH4R, ce dernier ayant même inauguré la levée de la limitation des 30 minutes, transformant ce boîtier en « caméra vidéo ».
Le DC-GH5 (et non "DMC-GH5") est commercialisé depuis avril 2017 au prix de 2000 € TTC boîtier nu, soit 500 euros de plus que le GH4R à sa sortie. Cela reste un prix attractif, rendu possible par le design commun avec les précédents modèles de la gamme GH, et avec un partage des composants avec d’autres boîtiers Panasonic, permettant de faire des économies d’échelle.
Une version à 2600 euros TTC avec la nouvelle optique Panasonic Leica 12-60 mm f/2.8-4.0 ASPH. (H-ES12060) est la bonne affaire du moment (l’optique vaut 1000 euros à elle seule).
Un module XLR auto-alimenté par la griffe (DMW-XLR1), lui-même surmonté d'une griffe sur sa face supérieure, est proposé pour 400 euros, et un grip pour 349 euros.
Des mises à jour (gratuites) lui sont ou seront dédiées, selon le moment où vous lirez ces lignes :
- Enregistrement (en interne) en Full HD 4:2:2 10bit (depuis avril 2017)
- Enregistrement en 4K 4:2:2 10bit ALL-Intra (**)
- Enregistrement en Full HD 4:2:2 10bit ALL-Intra (**)
- Enregistrement haute résolution anamorphique (**)
- Enregistrement en 4K HDR grâce au standard Hybrid Log Gamma (**)
(**) Mise à jour 2e semestre 2017
Le GH5 est toujours compatible avec le V-Log (optionnel) mais la nouveauté du GH5 est l'intégration de tables de LUT (non testé).
J'avais consacré un long test au GH4, puis un test détaillé à l'apport du GH4R. Tout répéter serait fastidieux et en partie inutile, d'autant que de nombreux utilisateurs intéressés par le GH5, connaissent déjà bien le GH4. Aussi ce nouveau test se concentre-t-il sur les seules améliorations du GH5 (ou prétendues telles pour certaines) qui déjà, appellent de nombreuses explications et commentaires.
En vue d'ensemble, retenez la grosse amélioration de la stabilisation, l'enregistrement en 4:2:2 10 bits et débit à 150 Mbps, la vitesse variable en 4K, le double slot, le capteur 20 Mp avec photos possibles en 6K, l'amélioration de l'AF, la tropicalisation, le viseur amélioré, et la levée de limitation des 30 minutes. De nombreux autres petits perfectionnements seraient trop longs à lister pour le moment.
Le succès prévisible du GH5 est dû aux améliorations, pour certains, indiscutables et spectaculaires, mais aussi à un positionnement qui mange un peu à tous les râteliers : officiellement il s'agit d'une caméra grand-public (eh oui...). Pour preuve, à chaque fois que les ingénieurs du GH5 doivent considérer un point faible, ils répondent que le caractère grand-public du GH5 justifie de petits manquements. Par ailleurs, le prix du boîtier est davantage dans un segment grand-public haut de gamme comparé à une caméra professionnelle.
Mais surtout, sur tous les autres aspects, le GH5 est bien un outil pro avec de très nombreuses caractéristiques professionnelles que les futures mises à jour ne vont pas démentir. Alors que je tournais des débats avec un couple de GH4-GH5, j'ai vu débarquer un cadreur de Franc 3 Régions. Au bout de son trépied, un GH4... Nous nous sommes souri...
Le succès des GH est certainement dû aussi à un poids raisonnable de l'appareil et à des optiques moins chères que celles de ses concurrents.
Alors, parfait ou pas le GH5 ? Suivez le guide, grâce à de nombreux tests réalisés sur le terrain. Le test est uniquement vidéo, étant donné la concentration des performances du boîtier en vidéo et la spécificité de notre site.
Notez d'abord que le "facteur crop" présent sur tous les boîtiers 4/3 n'est plus différent en FullHD et en 4K comme c'était le cas avec le GH4. C'est un détail important. Il est désormais de 2x en FHD comme en 4K et non plus de 2,3x en 4K. On perd au téléobjectif mais on gagne en grand-angle en 4K. Une bonne nouvelle...
Ainsi un zoom 12-60 mm équivaut à un 24-120 mm, que ce soit en 4K ou en FullHD.
Il est incontestable que le stabilisateur 5 axes du GH5 est bien plus efficace que celui des GH4 / GH4R. Mais comme le stabilisateur était très mauvais, il était certainement prévu de l'améliorer.
L'amélioration concerne autant celle obtenue à main levée au téléobjectif qu'en marchant. De mon point de vue, la première est plus efficace que la seconde, même si la seconde est plus spectaculaire pour qui a essayé de marcher en filmant avec un GH4 !
Panasonic fait appel -pour simplifier - à plusieurs types de stabilisation : soit au niveau du capteur (du boîtier si vous préférez), soit au niveau de l’optique, soit encore au niveau de l'électronique. Les deux premiers types de stabilisation sont associés (sur écran, pictogramme d'une main avec la mention Dual 2), en activant ou désactivant le stabilisateur OIS sur l'optique, ce qui entraîne une première confusion avec la stabilisation électronique, totalement indépendante puisqu'elle s'active dans le Menu. Panasonic s'enorgueillit ainsi d'une stabilisation du boîtier sur 5 axes + 2 axes sur optique.
La stabilisation capteur et / ou optique se cumule, car elle permet ainsi de bénéficier d'une stabilisation partielle même avec des optiques non-Lumix. Ainsi, avec des téléobjectif Nikkor par exemple, la stabilisation du boîtier peut quand même intervenir. L’optique non-lumix est identifiée comme telle, et demande de préciser la longueur focale pour renseigner le système de stabilisation du GH5. En photo, le gain serait de 5-IL au maximum. En vidéo, les vidéos parlent d'elles-mêmes tout comme les fichiers-tests à votre disposition.
Seconde confusion toutefois, le stabilisateur 5 axes ne fonctionne qu’avec les optiques Lumix. Dans le futur, on peut espérer qu’il en soit autrement. Petit détail : selon la nature de l'optique Lumix, le sigle change : une petite main avec Dual 2 s'affiche si vous prenez la dernière optique Lumix 12-60mm par exemple. Avec une ancienne optique 12-35 mm, seule la main s'affiche. Pourtant la stabilisation semble aussi efficace.
En cas d'activation de l'électronique (oui / non dans le Menu), il y a deux conséquences : la main s'affiche avec des flèches directionnelles, traduisant les différents axes stabilisés. Et surtout, l’angle se réduit légèrement, d'environ deux mm en équivalence 24x36 d'après nos estimations. Normal, puisqu'on "retaille".
De haut en bas, stabilisation électronique GH5 sur Non, stabilisation électronique GH5 sur OUI, Olympus OM-D EM-1 Mark II sur Oui.
A ce sujet, la stabilisation par rapport à l’Olympus OM-D EM-1 Mark II, référence en matière de stabilisation, est moins forte en électronique, alors quelle est quasiment identique en mécanique. Après avoir effectué plusieurs comparaisons, le verdict est clair : l'électronique de l'Olympus retaille davantage, la sensation de stabilisation est donc meilleure qu'avec le GH5, surtout en marchant ou en descendant un escalier. La perte en termes de qualité d'image ne se voit pratiquement pas.
Par ailleurs, en marchant, en ne faisant aucun effort (voir notre vidéo), n'espérez pas atteindre la qualité de stabilisation d'un Zhiyun Crane : la stabilisation du GH5 est honnête mais dépendra surtout de la façon dont vous marchez. Donc contrairement à tout ce que j'ai pu lire, le GH5 n'a pas la meilleure stabilisation du marché. Mais oui, elle est meilleure en soi qu'avec un GH4 ou même certains boîtiers concurrents.
Notez -point obscur - que l'activation du stabilisateur sur l’optique ne change rien à l’angle avec un 12-60 mm, c'est l'activation électronique qui a cette incidence, mais avec un 12-35 ou un 14-140 mm , il en va autrement. En effet, si le stab. électronique est activé sur Oui, c'est bien le fait de commuter le stabilisateur sur l'optique qui a cette incidence. Panasonic est un peu difficile à suivre. J'ai sollicité des éclaircissements en attente...
Dernière confusion, plus classique celle-là : il ne faut pas confondre les capacités photo du stabilisateur et les capacités vidéo. Des possibilités sont dédiées à la photo (icone main avec flèche), que du coup, on ne retrouve pas en vidéo, donc ne la cherchez pas !
Attention, mettez le stabilisation sur Off si utilisation d’un trépied.
Un petit mot sur l'optique Leica Micro 4/3 12-60 mm. L'optique est pleinement compatible avec le système Dual IS intégré du GH5, mais qui peut le plus peut le moins, il est rétro-compatible avec d'autres GH (GH4, GH3...). Bien que le GH5 accepte, moyennant adaptateur, bien des optiques, les optiques 100% compatibles ne sont pas si nombreuses à démarrer à 12 mm. On se souvient du 12-35 mm de la gamme Lumix à ouverture constante f/2.8 qui a fait bien des heureux. Cela dit, Panasonic prépare un 8-18 mm (f 2.8-4) vu sur les salons et qui promet...
L'optique est constituée de 14 lentilles incluant 4 verres asphériques et 2 verres à faible dispersion. L'optique bénéficie de joints d'étanchéité (humidité, poussières) pour être en cohérence avec le GH5, lui-même tropicalisé.
L’ouverture glissante f/2-4 de cette nouvelle optique "transstandard" (5x) sortie en février 2017 est toutefois préférable à une ouverture constante qui aurait eu pour conséquence une optique beaucoup plus grosse.
La bague de zoom reste suffisamment courte pour tourner d'un seul coup comme le font les reporters télé. En vidéo, c'est très utile pour passer rapidement d'une position grand-angle à télé ou vice versa.
Des interrupteurs permettent soit de passer de l'AF au MF, soit de désactiver le stabilisateur.
On apprécie la distance minimale qui n'est que de 20 cm, là où l'optique 12-35 mm montait à 25 mm. Le poids est raisonnable à 320 grammes, mais significative en comparaison des 210 grammes du 12-60mm 3.3-5.6 de la gamme Lumix que j'avais testé. Par contre ,il reste assez compact (86 x 68,4 mm).
La bague de MAP tourne à l'infini comme souvent sur les optiques actuelles et il n'y a aucun repère de distance ni d'ailleurs de réglage de diaphragme, seuls les repères de focales sont présents. Dommage. Hormis cela, l'optique est lumineuse, mais concède un léger flou visible sur le bord gauche que j'ai retrouvé dans des vidéos à certaines focales... Je n'ai pas pu approfondir ce test pour cause d'incident de tournage avec cette optique.
Bref, en conclusion, et après réflexion, il n'est pas certain que le kit GH5 / 12-60mm composé de cette optique soit forcément le plus intéressant. Si vous détenez un ancien 12-35 mm, et que les focales vous suffisent, vous pouvez aisément l'adapter sur le GH5.
Chez Olympus, vous pouvez aussi lorgner du côté de l'excellent 12-40 mm à ouverture f/2.8 constante, testé avec l'OM-D EM-1 MII, ou du récent vrai transstandard Zuiko 12-100 mm qui ouvre à f/4. Plus cher (1300 euros) et forcément un peu plus lourd (560 grammes), c'est une option malgré tout fort intéressante pour bénéficier d'un 24-200 mm de qualité.
Signalons que les objectifs Sigma sont également compatibles avec les fameuses bagues d'adaptation Metabones Speedbooster. Elle sont chères (environ 750 euros)
Il faut citer aussi la tentative de percée moins connue des optiques Veydra, marque hong-konguaise qui propose des lentilles cinéma et que le site leblogphoto a évoquées. Parmi ces optiques, des lentilles fixes de 12mm, 16mm, 25mm, 35mm et 50mm.
Le fabuleux 18-35mm de Sigma (nommé "Sigma Art") à ouverture constante f/1.8 vous tend aussi les bras mais il requiert une bague adaptatrice Metabones Speedbooster XL qui vaut assez chère (environ 600 euros). Avec l'optique Sigma à 759 euros, c'est un investissement de plus de 1300 euros. Mais quand on aime...
Bien dosée, le GH5 produit une image resplendissante, piquée et sans dominante marquée, même si on peut noter une légère tendance à l'orangé. Que ce soit en FullHD, ou en 4K, les images "claquent". Les teintes chair sur la peau sont parfaitement respectées. Les fort contrastes sont difficiles à gérer, il faut s'en méfier. Mais la palette très importante de réglages (presque trop) rend possibles le dosage fin de l'image.
Le GH5 marque aussi sa différence sur les codecs utilisés. Premier signe distinctif, le GH5 devient le seul boîtier photo à ce tarif à enregistrer la vidéo en UHD (ou 4K) 50p (ou 60p) en LongGOP 4:2:0, alors que les autres boîtiers se contentent du 25p. La différence ne se voit pas forcément mais le 50p devient la "norme" pour permettre de figer des scènes en mouvement par exemple ou minimiser les saccades lors de panoramiques.
Mais le GH5 se caractérise surtout par sa capacité à enregistrer un signal 4:2:2 10 bits en 30p/25p, en 4K comme en FullHD depuis la mise à jour de la version 1.1 d'avril 2017. Pour rappel, le GH4 n’enregistrait qu’en 4:2:0 8 bits, talon d'Achille du boîtier. A l'époque, pour sa défense, Panasonic invoquait le fait qu'un tel enregistrement en interne provoquait une surchauffe trop grande. Le problème semble donc avoir été résolu...
Rappelons que le 4:2:2 correspond au rapport d'échantillonnage des composantes Luminance (Y) / Chrominance bleue (Cb) / Chrominance rouge (Cr) du signal vidéo. L'échantillonnage sert à réduire le poids du signal. En 4:2:2, le gain en information est considérable étant donné que la structure du signal se compose d'une "matrice" de 4 pixels de référence (c'est le 1er chiffre) et de 4 pixels suivants (constituant un bloc de 8 au total).
Pour les pixels de référence, 2 pixels (c'est le 2e chiffre) auront une information propre de chrominance. Il en va de même pour le 3e chiffre qui désigne les 2 pixels ayant une information propre parmi les 4 pixels suivants. C'est sur dernier point, que le 4:2:2 se différencie du 4:2:0, qui a la même information partout. En clair, on obtient ainsi de meilleurs traitements des couleurs en 4:2:2 qui facilitent énormément le travail d'étalonnage (voire qui le rendent possible) et le chroma-key. Autrement, difficile d'étalonner correctement avec du 4:2:0.
Les 8 bits désignent 256 nuances de couleurs tandis que les 10 bits correspondent à 1024 nuances.
Seule limitation : on ne peut pas enregistrer en 4.2.2 10Bits à 50p (Pal) ou 60p (NTSC), mais seulement en 25 / 30p. Pour du 50 / 60p, un enregistrement externe (Atomos Shogun par exemple) est nécessaire.
Les débits augmentent en parallèle à 100 Mbps dans plusieurs fréquences / résolutions et à 150 Mbps en 4K en 4:2:2 en 25p ou 4:2:0 en 50p. Des cartes rapides U3 sont nécessaires. Si votre configuration informatique ne suit pas, il existe aussi du "simple" et très bon 28 Mbps en mp4 en FullHD / 50p en 4:2:0. Malgré tout, j'ai regretté de ne pas disposer d'un débit plus modéré en UHD, par exemple de 50 Mbps en MOV comme en MP4. Le ticket minimum à 100 Mbps me semble un peu élevé.
Notez à ce sujet que le 4.2.2 10 bits à 150Mbp/s pose certains problèmes de compatibilité. A l'heure où j'écris ces lignes, Premiere pro vient juste de se rendre compatible, tout comme Davinci Resolve Studio (version 12.5.6) ainsi qu'Edius, souvent en avance, est compatible. Vegas est en suspens. Les logiciels amateurs ne sont pas testés, mais il y a peu de chance qu'ils soient tous compatibles. Sur Mac, FCPX importe correctement les fihciers. Quel que soit le logiciel, les risques de saccades sont certains avec une configuration informatique insuffisante.
Notez aussi un enregistrement à venir en 4K en 4:2:2 10 bits à 400Mbps (!) en All-Intra (All Intra = chaque image est encodée séparément) en 24p, 25p ou 30p. Cartes SD de forte capacité à prévoir puisque le 400 Mbits exigera des cartes SD Class SD60.
Le ralenti / accéléré est désormais disponible en UHD entre 2 im/s et 60 im/s ou en FHD jusqu'à 180 Im/s, là où le GH4 plafonnait à 96 Im/s. Il est d'une qualité absolument remarquable comme en attestent nos vidéos. L'enregistrement s'effectue en 25p 420 8 bits Long Gop à 100 Mbps mais ne fonctionne pas en 422 (faut pas rêver). Bien sûr, un éclairage suffisant de la scène est requis pour filmer à 150 ou 180 images / seconde. Autre bémol, pas de son mais c’est assez logique. Pas non plus d’AF, il faut donc l’anticiper mais la mise au point manuelle reste possible en cours de route fort heureusement, sans être bloqué.
Voici les cadences d'accélérés / ralentis disponibles :
Notez l'indisponibilité du ralenti lorsqu’un filtre créatif a été enclenché (éventuellement par erreur).
Si l'on veut pinailler, remarquez aussi que le GH5 n’offre pas d'enregistrement vidéo Raw interne. Mais c'est impossible à cause de la vitesse du lecteur de carte mémoire qui en termes de vitesse d’écriture, devrait être presque de 5 Go par seconde. Trop « gros » apparemment, même pour un GH5… ou un produit du marché « consumer » tel que le définit Panasonic.
Autre nouveauté, le GH5 enregistre en continu sans la fameuse limite taxière des 30 minutes comme le GH4R. Bref, c'est comme un camescope ! Attention, pas de frayeur, en lecture sur la caméra, l'enregistrement se présente sous la forme d'un seul fichier mais votre logiciel a toutes les chances de découper l’enregistrement en autant de fichiers de 4 Go (4,29 Go pour être précis) qu'il a stockés. Pour rappel, ce découpage automatique est dû au système de fichiers FAT32 qui limite les fichiers à 4 Go environ. Mais il suffira de les réunir, je n'ai pas constaté la moindre image "sautée". 4K séparés d’un seul tenant. Pour des débats d’1H15 à 1H45 chacun, filmé par 2 caméras, il était non-envisageable de filmer en 4K. J'en ai filmé un partie d’un en 4K.
Une nouvelle fonction 6K PHOTO voit le jour, elle reprend exactement la principe du Photo 4K, mais en 18 Mp au lieu de 8 Mp à 30 /images/seconde. Le Photo 4K est conservé avec même un choix désormais entre 30 et 60 /images/secondes, ce dernier étant pratique pour saisir un mouvement très rapide.
Pour rappel, cette fonction permet de prendre en rafale une séquence puis d'extraire la photo de son choix de cette séquence vidéo (mp4) en rafale dans une qualité supérieure. Mieux : grâce au nouveau processeur, les rafales 6K et 4K bénéficient d’une correction des distorsions ainsi que d’une réduction du bruit.
Il existe 3 modes de rafale différents : celui que je préfère est le mode de Rafale classique dans lequel on maintient le doigt sur le déclencheur. Par contre, il fait le bruit tonitruant d'une rafale de photos, sauf à modifier le volume dans dans [Vol décl elec] et [Tonalité décl. élec.].
Le 6K est disponible en 3:2 (5184 x 3456) ou 4:3 (4992 x 3744), mais pas en 16:9 ni en 1:1. On peut aussi enregistrer en 4K Photo et choisir l'option "enregistrement avant Rafale" pour combiner un enregistrement vidéo et le mode Rafale 6K.
Une carte UHS de vitesse 3 est nécessaire pour le 6K ou 4K.
Ci-dessus, un exemple de photo 6K (cliquez sur l'image pour la résolution en 3:2 (5184 x 3456).
Signalons deux types d'enregistrements marginaux mais intéressants que permet le GH5 :
-l'enregistrement en boucle.
-l'enregistrement anamorphique 4:3 en 4K en 50 ou 25p grâce au capteur 4/3, donnant un aspect cinématographique très allongé (3328x2496). Il faut bien évidemment utiliser un objectif ou un adaptateur anamorphique pour en profiter.
Un double slot SD fait son apparition, acceptant de plus les cartes de type UHS-II. Ce double logement est de plus en plus pratiqué en pro (Canon XF105, les JVC pro, PXW-Z150, AG-DVX200, etc.), on le retrouve même dès 2014 sur le Nikon D810, ou plus récemment, sur le boîtier Olympus OM-D EM-1 Mark II.
On bénéficie ainsi des méthodes d’enregistrement des caméras pros (backup, relais, simultané) avec l’option intéressante de pouvoir répartir sur les deux cartes l’enregistrement vidéo sur l'une, et photo sur le deuxième.
L'option qui me semble la plus intéressante est de « switcher » d’un slot à l’autre en cas de besoin. Avec des fichiers 4K pesant très lourd, ce n'est pas du superflu. J'y ai eu recours pour l'enregistrement d'un débat qui s'est prolongé au-delà de ce qui était prévu, et cela m'a bien servi. Aucun manque d'image n'est à noter durant le switch, c'est à l'image près, et c'est remarquable.
Un autre avantage du double slot auquel on ne pense pas : si un des deux lecteurs s’endommage, l’autre peut venir en secours.
Deux bémols à ce tableau idyllique : impossible d'enregistrer deux contenus dans deux résolutions distinctes, le 4K pour vous, le FullHD pour le client par exemple...
Autre petit ennui, j'ai constaté parfois que la priorité était donnée à la carte du slot 2. Je n’ai pas compris pourquoi, il a fallu que je le rétablisse dans le Menu. C'est probablement une erreur de manipulation ou le fait de laisser momentanément le slot 1 vide.
Enfin, j 'ai un doute à propos du loquet du logement cartes : il devient dur à ouvrir au fil du temps, sachant qu'il est plus imposant que celui du GH4 puisqu'il contient 2 cartes.
Notez qu'on peut exporter les réglages du GH5 sous la forme d'un petit fichier et ainsi les sauvegarder, de façon à appairer les réglages avec un autre GH5. Je n'ai pas pu tester la fonction, faut d'avoir 2 GH5, mais il n'y a pas de raison qu'elle ne fonctionne pas correctement. Bene évidemment, elle ne fonctionne pas vers un GH4.
Côté captation des images, on a affaire à un nouveau capteur 4/3 qui revendique 20.3 Mp (au lieu de 16 Mp sur le GH4) et une absence de filtre passe-bas, améliorant la colorimétrie. Conséquence de cette absence de filtre, le moiré, bête noire du GH4, est quasiment absent en FullHD mais dès qu'on passe en UHD, l'avantage au GH5 est nettement moins probant. Bref, les adeptes du FullHD seront contents... En 4K, c'est à tester davantage.
Le GH5 bénéficie aussi d'un nouveau processeur Venus Engine 10, dont Panasonic affirme qu'il analyse la luminance de façon 9 fois plus précise que sur le GH4.
En fait, le capteur 20 Mp est « le même » que celui du GX8 mais la vitesse de lecture est plus rapide que celle du GX8, ce qui rend ce capteur spécifique au GH5.
Le rolling shutter est présent mais reste raisonnable. Rien à voir en tout cas avec celui d'un Full frame.
La dynamique est un peu meilleure sur le GH5 que sur le GH4 mais cela reste modéré car chaque pixel est plus petit puisqu’on passe de 16 à 20 MP. La technologie a toutefois évolué depuis 3 ans, et chaque pixel est devenu plus efficient. Le gain dynamique (Dynamic range) dépend du capteur mais aussi du nombre de bits qu’on peut utiliser dans le convertisseur A/D. Du coup, le rapport signal bruit (S/N ratio) peut s’avérer meilleur que sur le GH4.
Autre aspect intéressant, la chauffe. Le capteur et le processus consomment moins, réduisant la chauffe. J'ai filmé pendant 5 jours des débats de 1H45 en continu, le boîtier était chaud mais s'est parfaitement bien comporté. Un test réel qui prouve que le GH5 tient la route en tant que "camescope" et peut rester allumé longtemps sans trop chauffer.
Côté sensibilité, on note une amélioration sensible (c'est le cas de le dire) par rapport au GH5 mais ne vous attendez pas à une différence marquée.
L'Iso 3200 est plutôt très bon, le 6400 moins bruité et le 1600 mieux exploitable. En descendant dans les Iso, on récupère les paliers de 500 Iso et 640 Iso qui étaient présents sur le GH4 mais avaient bizarrement disparu du GH4R alors qu'ils évitent de monter directement de 400 à 800 Iso. C'est donc un retour salvateur !
Notez au passage que le réglage des ISO n'est jamais accessible en vidéo IA AUTO, puisque par définition, c’est un mode tout-auto.
Différence de rendu GH4 puis GH5 en mode Auto.
En mode Créatif (vidéo) on bénéficie désormais d’une limite Iso auto réglable via 6 paliers (entre 400 et 12800) qui n’était réservé sur le GH4 qu’aux autres modes « Photo » comme le mode P par exemple. C'est intéressant car cela laisse bien plus de latitude à condition de bien veiller à re-régler cette limite Auto lorsque les besoins ne se font plus sentir. Le réglage de la limite auto inférieure existe dans le Menu mais semble inopérante ensuit quand on passe par la touche Iso.
On notera qu'un filtre de réduction de bruit se met en marche en Iso élevé. Grâce au nouveau processeur, cette réduction du bruit serait 4 fois plus performante d'après le fabricant.
Mais inconvénient de l'avantage, le réducteur de bruit ne peut pas être désactivé, ce qui a pour conséquence qu'on peut perdre en netteté. Panasonic argue que s'il intégrait des filtres désactivables dans le GH5, l’amateur à qui s'adresse prioritairement le GH5 (ah bon ?) risquerait de commettre des erreurs. Mais c'est un point que le fabricant peut reconsidérer dans le futur, selon les retours des utilisateurs. A mon avis, le fabricant va reconsidérer la chose car le GH5 ne s'adresse pas qu'aux amateurs, loin s'en faut...
De gauche en bas : avec une optique 12-35mm, au grand-angle, puis au télé (équivalent 70mm) , puis avec convertisseur x2,7 (équivalent 189 mm).
Le GH5 autorise aussi une augmentation de l’effet télescopique grâce à un téléconvertisseur intégré. Cet effet télescopique existait déjà partiellement sur le GH4 mais l'augmentation du capteur du GH5 à 20 millions de pixels rend cette faculté encore plus remarquable. Peu connue, cette fonction permet en vidéo de multiplier la focale de base par x1,4 en 4K / C4K et 2,7x en Full HD sans perte très visible de la qualité. Cette fonction n’était pas disponible en 4K et était limitée à 2,4x en FullHD. Elle reprend le principe que certains photographes ont pu connaître d'une focale longue obtenue grâce à un convertisseur optique comme le MC-14 par exemple.
J'ai utilisé cette fonction car l'un de mes téléobjectifs avait rendu l'âme, et je me devais me contenter d'une focale de 70 mm bien trop courte. En utilisant la fonction convertisseur, comme je filmais en FullHD "seulement", je bénéficiais d'une focale bien plus confortable... de 189 mm.
Conséquence indirecte, le recours au zoom numérique (2x, 4x) du GH5 paraît assez superflu en FullHD, et de moindre intérêt en 4K.
On peut aller presque partout avec le GH5 dans la mesure où les joints résistent aux éclaboussures, à la poussière et aux températures « extrêmes » (-10° C). Pas entièrement tropicalisé mais l’effort est louable…Si besoin, le Grip optionnel est tropicalisé comme le boîtier. Notez au passage que le Grip d'alimentation du GH4 n'est pas compatible avec le GH5.
Un poids de 645 grammes nu pour le GH5 contre 560 grammes pour le GH4. Le GH5 est objectivement un peu plus lourd. Mais comparons : un Eos 5D mark IV flirte avec les 900 grammes, soit 330 grammes de plus. Et généralement, les optiques micro 4/3 sont assez légères.
Pour preuve, avec l'optique 12-60 mm du kit, on dépasse juste le kilo (1045 grammes). Ca reste transportable pour un boîtier photo. Mais ce n'est pas le modèle le plus léger, le GH5 est d'une certaine lourdeur et un peu plus joufflu que son prédécesseur.
Le bouton rouge d'enregistrement vidéo qui a été un des premiers (le premier ?) sur un boîtier photo, passe de l’arrière (sur le GH4) sur le dessus (sur le GH5). Déroutant au début, il est finalement plus facile à enclencher. On s'habitue sachant qu'en plus, le déclencheur photo, si vous le paramétrez en vidéo, sert de second déclencheur vidéo. Notez à ce sujet qu'il est un peu moins dur que sur le GH4, avec le risque d'être plus sensible autrement dit. Il est aussi plus silencieux que celui du GH4.
Par contre, le témoin d'enregistrement à l'écran n'est toujours pas très convaincant, de mon point de vue, "noyé" parmi de nombreux affichages.
Ce qui frappe à l'arrière, hors bouton vidéo, c'est le joystick de mise au point, absent du GH4. Ce Joystick est malin-malin, car il permet d’effectuer une mise au point auto sur un cible précise, tout en filmant l’oeil collé au viseur…
Les boutons Fn permettant d'assigner un réglage parmi les 17 pages du Menu (!) sont à la fois pratiques et suffisamment nombreuses.
Saluons l'emplacement judicieux du bouton fn6 en bas de l’objectif qui est très facile d'accès quand on manipule la mise au point ou la bague du zoom. Comme pour les autres boutons Fn, on peut lui affecter le réglage que l’on veut parmi les 17 pages (!) du menu… Une pression brève pour appeler le réglage. Une pression longue pour choisir la fonction à affecter. Ultra simple.
L’écran tactile est légèrement plus grand (3,2’’ au lieu de 3’’) que sur le GH4 et mieux défini (1620K points au lieu de 1040K). Il accepte par ailleurs d'afficher des vues photos ou vidéo en HDR. Mais c’est surtout la résolution du viseur qui fait un bond en avant à 3680K avec un contraste de 10000:1. L’écran bénéficie par ailleurs du Wave Form et de réglages des niveaux de luminance 10 Bit.
Comme sur le GH4, le boîtier GH5 peut s'éteindre tout seul (mode Veille paramétrable) … sans actionner l’interrupteur On / Off. Il suffit d'appuyer sur le déclencheur pour le réactiver. Pratique ! Nouveau par contre : lorsque le cache est laissé sur l’objectif, l’écran passe en mode Veille (à peine lisible). Il faut le savoir si vous vous demandez un jour pourquoi votre écran devient tout noir !
L'autonomie est donnée pour 55 à 60 minutes réelles pour le GH5 en FullHD à 100 Mbps, au lieu de 105 à 115 minutes réelles avec le GH4. Cette autonomie double si on filme en continu, cas de l'enregistrement d'un spectacle par exemple, mais ce cas de figure n'est pas le plus courant.
L'autonomie entre le GH4 et le GH5 n'est pas strictement comparable car beaucoup de facteurs interviennent comme l'optique utilisée (elles peuvent différer du GH4 au GH5), le débit, ou certaines fonctionnalités qui accroissent la consommation énergétique (stabilisateur notamment...) mais globalement, on peut dire que l'autonomie baisse du GH4 au GH5. La charge, elle, ne bouge pas, nécessitant 220 minutes environ.
Pour minimiser cet handicap, les solutions - hors achat de batteries supplémentaires d'origine que je vous conseille fortement ! - peuvent consister à régler le viseur sur le mode Eco 3s, ce qui permet de diminuer la consommation. Panasonic revendique 1000 images avec une seule batterie et 1800 à 2000 vues avec le grip. Grip qu'on peut installer pour disposer de 2 batteries. On peut aussi adopter une stratégie d’économie qui va de la veille d'écran à l'utilisation minimale de l'écran en passant par la désactivation du stabilisateur sur pied ou la désactivation du Wi-Fi. Wi-Fi qui au passage, fonctionne remarquablement bien avec l'application Image App.
Notez que le nombre de barres est assez peu fiable, au sens où le nombre de barres peut mettre "longtemps" avant de passer de 4 à 3 puis descendre de 3 à 2 puis de 2 à 1 assez rapidement. Lorsque le voyant rouge de batterie clignote, il vous reste encore un petit sursis (environ 5 minutes) mais ne tardez pas trop.
La connectique change pour du mieux, avec une USB-C qui a l'avantage de se brancher dans un sens comme dans l’autre et une prise HDMI standard (et non la prise rikiki du GH4) qui s'avère bien plus costaude à manipuler.
Seul regret impardonnable, l'emplacement de la prise casque qui, lorsqu'un casque est branché, empêche toujours à la charnière de l'écran de s'incliner suffisamment. Un défaut déjà repéré sur le GH4.
Original, et inclus avec le GH5, un mini-boîtier protège-câbles se visse sur la connectique; un peu gadget mais éventuellement utile pour éviter d’endommager la connexion.
Le son est bon et réglabel, le GH5 ne répercute pas les bruits de manipulations, l'appareil reste pleinement silencieux même quand il a chaud... Que demander de plus ?
Prises casque et micro, volume audio sont de la partie : des essais réalisés avec un Videomic se sont avérés particulièrement probants.
L’adaptateur DMW-XLR1 (prix environ 400 €) est spécifique au GH5 et ne peut pas être utilisé sur un autre boîtier. Cette fois, sur le GH5, on dispose de 2 canaux XLR + un échantillonnage haute résolution 24 Bits 96 Khz.
Aux côtés des nombreux styles d'images (Cine-Like D, Cine-Like V, Standard, Naturel, etc.), et des très prolifiques réglages (Pedestal, Hautes Lumières / Ombres, Niveau de luminosité, Teinte, Saturation, Netteté...) le GH5 dispose d'un style supplémentaire : il s'agit du 709Like qui compresse les saturations hautes lumières (Knee = Coude).
En Auto, le 709Like règle automatiquement le niveau de compression des parties surexposées. Le réglage est très fin. En automatique, il se peut que vous ne perceviez aucune différence. Il existe alors un mode manuel qui vous permet de jouer sur le Point (contrôle du Coude) entre 80 et 107 et le Slope (la pente) entre 0 et 99. Testez et vous verrez la différence.
Il existe 2 balances des blancs désormais. Via la touche supérieure WB, on peut choisir entre la balance éabc ou éab classique : dans le premier cas, les tons rougeâtres sont supprimés et la tonalité de la scène peut être considérée comme un peu plus « froide ». Avec la balance éab classique, ils sont conservés. Notez qu'on peut toujours ajuster très précisément la balance grâce au pavé de couleurs.
La fonction V-Log est malheureusement optionnelle et chère (100€). Rappelons que c'est un profil extra de type « flat » hérité des caméras pros Varicam, qui autorise la plus grande dynamique d'exposition à l’heure actuelle. On pourra voir le détail de cette fonction dans le test du GH4R.
On retrouve sinon le très intéressant mode Hautes lumières / Ombres, déjà présent sur le GH4, et très souple d'utilisation. Ce mode est préférable à l'usage du Pedestal qui aboutit parfois au même résultat sur les ombres mais peut détériorer le signal. En effet le Pedestal n'apporte pas plus de détails dans les noir ni plus de dynamique.
Contrairement au FZ2000 de la marque (ci-dessus), le GH5 ne dispose d'aucun Filtre ND interne. Panasonic estime que compte tenu que le GH5 exploite un système Mirrorless, il n’y a pas suffisamment d’espace pour loger un tel filtre entre la lentille et le capteur. Pour que ce soit possible il aurait fallu qu’il n’y ait pas d’optique interchangeable. C’est donc le cas avec le bridge FZ2000 qui en dispose.
Le GH5 arbore un nouvel AF à technologie DFD (Depht From Defocus) qui calcule la distance avec le sujet en évaluant 2 images avec des niveaux de netteté différents mais analyse aussi la forme, la taille et le mouvement du sujet. Parallèlement, le nombre de collimateurs grimpe à 225 zones uniques et la mise au point se réalise en 0,05 secondes. On note aussi la faculté de mémoriser 3 zones de mises au point (sorte de Follow Focus). Post Focus et fonction Focus Stacking complètent ce tableau.
Ca, ce sont les données fournies par Panasonic. Que peut-on dire de l'AF du GH5 ? Son système de détection de contraste marche bien mais atteint probablement les limites du procédé. Panasonic conseille de sélectionner la zone 1-area AF en 30p ou 60p car la mise au point semble erratique (inconstant) à certains moments.
Les mode de Détection visage / oeil et de « Suivi « fonctionnent plutôt bien. Le premier permet de bénéficier du nouveau Joystick. Cette commande quadri-directionnelle est précieuse car elle permet d’effectuer une mise au point auto sur un cible précise, tout en filmant l’oeil collé au viseur… A l'usage, un carré apparaît (on peut l'agrandir / le diminuer), et avec le Joystick, on déplace ce carré pour pointer la zone à mettre au point. Notez que la même logique peut s’appliquer à l’exposition.
L'AF en "Suivi" est aussi très utile car ce mode AF s’applique à n’importe quelle forme et pas seulement à un visage. Personnellement, je l’utilise fréquemment car un visage qui tourne le dos, ça ne marche plus en détection visage !
Côté assistances visuelles, on retrouve l'Assistant MF qui agrandit la zone mise au point (loupe). Le GH5 permet cette fois de choisir entre un agrandissement Full ou en Pip. Le premier choix me semble préférable car on distingue bien mieux ce qu'on fait à l'écran.
Notez que la loupe s’affiche au départ mais ne s’affiche plus une fois l’enregistrement commencé. On peut régler sa durée de présence à l’écran avant qu’elle ne s’enlève toute seule (Long, Mid, Short).
Autre assistance visuelle bien connue, le Focus Peaking colorie la zone de mise au point. Le peaking fonctionne assez bien mais c’est une fonction dont le réglage peut complètement induire en erreur. En fait, lorsque le niveau de détection est placé sur Élevé, les parties mises en évidence sont affinées, donc réduites (!), et non pas amplifiées, afin de permettre d’effectuer une mise au point plus précise. Le changement Élevé / Bas influence aussi la couleur choisie (par exemple il n’y a pas de jaune en élevé). Je ne vous conseille pas de choix de réglage, cela dépend de vos préférences, y compris celle de ne pas utiliser de Focus peaking si cela vous gêne.
La mise au point du GH5 comporte de très nombreux réglages propres à la vidéo (il existe aussi des réglages propres à la photo inexistants en vidéo). On peut dire que Panasonic a chargé la barque, peut-être un peu trop d'ailleurs ! Bien sûr, on peut tout régler en automatique et ne s'occuper que du choix du bon mode AF (Suivi, Détection visage, 1 zone, 49 zones, multiple personnalisé...).
Mais on dispose de bien d'autres réglages qu'on est tenté d'essayer. Il existe d'ailleurs sur YouTube plusieurs vidéo qui ne portent que sur les réglages AF du GH5, c'est dire... !
On peut ainsi régler la Vitesse AF et la Sensibilité AF. La sensibilité est intéressante car plus vous l’augmentez, plus l’AF va réagir vite lorsqu’une personne (ou un animal) se dirige vers vous par exemple. On peut aussi placer des changements de Focus à l’avance… Un peu dur à manier mais pratique si on en a l’usage.
Le réglage AF Rapide, un peu perdu dans les arcanes du Menu « MAP / Relâcher déclencheur" est très précieux car aussi longtemps que le GH5 sera stable (ou sur trépied donc), il réglera automatiquement la MAP, la MAP sera par ailleurs plus rapide lorsque le déclencheur sera pressé.
Quant à la transition de mise au point (faculté de pouvoir paramétrer plusieurs positions de MAP) me paraît trop compliquée à mettre en oeuvre pour une utilisation très sporadique et ciblée. A réserver à ceux qui en ont vraiment l'utilité...
Le GH5 dispose d'une autre nouvelle fonction bien utile : la reprise position objectif . Elle ne doit pas être confondue avec la reprise de zoom qui existe sur d’autres appareils, notamment des camescopes. La reprise position objectif sert la mise au point : elle permet de récupérer sa mise au point manuelle telle qu'on l'a effectuée, car on la perd même quand on éteint l’appareil, même si on n’a pas tourné la bague (la MAP est électronique, pas mécanique). La fonction est donc fort utile lorsque la MAP est difficile à faire : animal, objet en contre-jour difficile à mettre au point. Il n’y a pas d’inconvénient à laisser le réglage de reprise d’objectif sur « Oui »
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