Test DJI Osmo Pocket
La caméra qui aurait plu à Antonioni
30 novembre 2018 par Thierry Philippon - Mis à jour le 30 janvier 2019
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DJI Osmo Pocket
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Prix fabricant : 359 Euros |
Les caméras actuelles auraient pu inspirer les cinéastes de renom. Ainsi l'Osmo Pocket de DJI aurait peut-être intéressé... Michelangelo Antonioni ! Je reviens dans le test sur les raisons de cette évocation audacieuse. :) Pour 359 euros, prix (sans accessoires) situé entre une GoPro Hero 7 Silver et Black, l'Osmo Pocket reprend le concept des Osmo dont nous avons testé plusieurs modèles (Osmo, Osmo+ et Osmo mobile 2). Rappelons que les Osmo ont joué les précurseurs, ayant popularisé le concept des Gimbals grands-publics. Il existe également une version pro. Mais ce nouveau modèle pourrait venir bousculer un peu plus le segment des caméras sportives et de caméras-stylos car la Pocket a les avantages des petites caméras type GoPro et des gros Gimbals, sans leurs inconvénients. L'Osmo Pocket offre en plus des modes d'utilisation (sur lesquels je reviens) qu'on n'avait pas encore inventés. |
Le principe de l'Osmo n'a pourtant pas changé tant que cela. Il s'agit toujours d'un concept combinant une tête de caméra de petite taille fixée sur une nacelle stabilisée 3 axes, prolongée par une poignée qui sert de prise en mains. La nouvelle nacelle serait celle du Mavic 2 Zoom mais sans le zoom, plutôt une référence de qualité autrement dit. |
Avec la plus récente mise à jour, l'Osmo enregistre en 1080p en 25p, 30p, 50p ou 60p (pour des mouvements rapides) et en 4K (en UHD), où l'on dispose des mêmes fréquences d'images. Du 50p / 60p en 3840x2160, peu de caméras le revendiquent... On a même du 120fps en 1080p. Sur la base de ce concept, DJI a considérablement réduit la taille (121 x 28,6 x 36,9 mm), le poids (116 grammes), et incorporé deux "nouveautés" : d'une part un petit écran couleurs tactile carré de 1 pouce qui faisait défaut aux autres Osmo. Le revêtement est en matière plastique bien sûr. La navigation sur écran est simplissime et bien pensée, j'y reviens dans le test. L'écran est tactile, et profite à fond de cet avantage. |
Mais même si l'écran procure une quasi-totale autonomie de fonctionnement au stabilisateur de poche, ce dernier peut s'accoupler avec un smartphone. En effet, l'Osmo Pocket est (aussi) conçu pour s'associer à un smartphone, voire même une tablette, pour offrir une visualisation plus grande. C'est un grand confort supplémentaire, parfois indispensable car pour être honnête, le petit écran 1 pouce intégré à l'Osmo ne peut pas servir toutes les situations de prise de vues. |
Cependant, nous verrons que le smartphone doit disposer d'un port USB-C ou Lightning, ce qui élimine plus d'un smartphone ! Cette compatibilité est d'autant plus cruciale que lors de la première utilisation, l'utilisateur doit obligatoirement activer l'Osmo avec la nouvelle application gratuite DJI Mimo (voir chapitre 2). C'est incontournable, sinon l'Osmo est bloqué ! Pour ma part, comme il s'agissait d'un Osmo déjà activé par le fabricant ou d'autres testeurs, je n'ai pas subi cette contrainte. Mais je signale cette info très importante ! Comme on le voit déjà, il est prématuré de parler de "GoPro killer", d'autant que les produits n'ont pas le même usage, la GoPro étant souvent fixée à un support alors que l'Osmo Pocket a justement les prétentions contraires. Voici le test complet. |
Le test du DJI Osmo Pocket
Dès la première prise en mains, ce qui frappe, c'est l'immédiateté du fonctionnement de l'Osmo Pocket : ici nul besoin d'équilibrage du boîtier caméra sur la nacelle ni de prise de tête. Débonnaire ou prévoyant, DJI a tout de même inclus dans les Préférences la possibilité d'un étalonnage, c'est tout et souvent, il n'y rien à faire d'autre. Il faut aussi saluer la grande rapidité de la mise en route : à partir de la position Arrêt, il suffit de 6 secondes pour que le Gimbal s'allume, passe de sa position "repos" à "droit devant" et que vous puissiez commencer à enregistrer, c'est évidemment plutôt rapide. C'est une logique de prêt-à-filmer, du "Run and Gun" comme disent les anglo-saxons, ce qui favorise les réactions à chaud face à un événement inattendu. La GoPro Hero Black (6 ou 7) est aussi rapide mais elle n'a pas de tête de caméra à positionner dans le bon sens. |
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Autre joie - Small is Beautiful - c'est la légèreté et la petitesse de l'engin ! A côté d'une Hero 7 fixée sur une mini-poignée, cette dernière, pourtant pas très grande, dépasse de 50% l'Osmo Pocket qui porte bien son nom. On peut donc ranger l'engin de DJI dans une poche et garantir une assez bonne discrétion de tournage. La taille de l'Osmo Pocket lui permet aussi de se faufiler dans des endroits où les stabilisateurs plus gros (professionnels de surcroît), ne peuvent pas forcément s'introduire. |
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Par exemple, une Osmo Pocket peut passer à travers les barreaux d'un portail. Une idée de prise de vues qui aurait sans doute plu au réalisateur Michelangelo Antonioni, lui qui dans le film Profession reporter, a réalisé un plan-séquence de plus de 6 minutes immensément célèbre (le plus célèbre du film) où la caméra passe très lentement à travers les solides barreaux d'une pièce. Plan qui a suscité bien des interrogations pendant des années sur la manière dont le maître s'y était pris, sans aucun ordinateur ni retouche ni raccord. Avec l'Osmo Pocket il aurait pu réaliser ce plan-séquence facilement (d'ailleurs sans son talent bien sûr, on a essayé) ! Bref, avec cet engin, de nouveaux mouvements sont à reproduire ou à inventer... |
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Ce qui frappe aussi, c'est l'extrême dépouillement de l'Osmo Pocket avec ses deux seuls boutons visibles sur la face avant et rien à l'arrière ni sur le côté hormis le logement pour carte mémoire. Le bouton Enregistrement n'a qu'une seule fonction, en revanche le bouton de droite sert tout à la fois d'allumage / extinction, de changement de mode (Vidéo, Photo, Ralenti, Time-lapse...), de recentrage (2 coups) ou de mode Selfie (3 fois). Pas mal... Notez que la poignée (en fait le corps de l'Osmo Pocket), dont le revêtement est en grès, est antidérapante et peut être tenue d'une seule main. DJI affirme que l'on peut définir des modes ou des paramètres avec un ou deux gestes du pouce. On a essayé. Oui c’est possible mais pas forcément très pratique... Autre satisfaction, l'extrême rapidité de mise en route : à peine appuyé sur le bouton d'allumage et vous êtes prêt à filmer. Voilà un des plus rapides Run and Gun que j'ai eu l'occasion de tester. |
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L'écran 1 pouce est tactile et c'est tant mieux. Tapez deux fois sur l'écran et vous accédez au suivi de Tracking (Auto-Track), technique familière à DJI, qui permet d'identifier un sujet (vous ou autre chose) que l'Osmo suivra en s'orientant sauf s'il le perd de vue. On doit cibler un sujet pour délimiter son aspect. C'est nettement plus pratique depuis l'écran du smartphone et surtout, on peut y exercer un mouvement "d'encadrement" du sujet pour mieux le délimiter, mouvement impossible sur le petit écran 1 pouce de l'Osmo. |
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L'écran est affichable en 16:9 ou en 4:3 via les Préférences, et sa luminosité est modifiable selon 2 positions (Clair ou plus sombre). Atttention, un écran clair ou sombre peut influencer l'affichage de l'image mais pas la scène enregistrée, et donc cela peut vous tromper. Il faut faire des essais avant de modifier. Dans un autre registre, l'écran sert aussi à orienter verticalement la nacelle grâce à un tout petit curseur semi-transparent situé sur le bord droit. Toutefois, comme sur d'autres Gimbals, rien n'interdit de "forcer" l'orientation de la nacelle manuellement. Et de rester au besoin dans cette position en verrouillé. |
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La navigation sur écran est également très réactive et bien pensée. A la base, elle s'inspire de ce qu'on peut trouver sur les smartphones, voire sur les GoPro Hero récentes, avec des mouvements du doigt qui appellent des Menus de paramétrages. Les mouvements, notamment pour sortir d'un Menu, sont bien plus faciles à réaliser que sur d'autres caméras grâce à une aide visuelle inspiré en partie de GoPro : un trait blanc central indique depuis quel côté on doit revenir au point de départ : chez GoPro, il est aussi présent mais pas unifié et les sous-menus sont beaucoup plus nombreux. Chez DJI, on ne se trompe quasiment jamais grâce à cette aide. L'autre petit détail qui facilite la déambulation est qu'une fonction choisie n'a pas besoin d'être validée. On se positionne dessus et c'est tout. Ce principe reprend celui de GoPro entre autres, excepté qu'il est plus systématisé et que surtout, il n'y a aucune fonction en "cul-de-sac", reproche que j'avais fait au sujet des GoPro ! Ajoutez le fait que chez DJI, il y a bien moins de fonctions et de combinatoires que chez GoPro : moins de possibilités certes chez DJI mais c'est plus facile de s'y retrouver ! |
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DJI a choisi du H264 uniquement (extension MOV ou MP4), sans s'encombrer de H265, contrairement à GoPro qui autorise les deux sur sa Hero7 Black. Avec la plus récente mise à jour, l'enregistrement est en 1080p en 25p, 30p, 50p ou 60p et pour l'UHD (dit "4K"), c'est encore plus spectaculaire puisqu'on dispose des mêmes fréquences d'images élevées. Du 50p / 60p en 3840x2160, peu de caméras le font... Le débit est de 100 Mbps en 50p / 60p. Notez qu'il existe un mode Superfin (flux binaire amélioré) aux côtés du mode Élevé, mais cela ne joue pas en 30p, 50p, 60p, mais seulement en 24/25p (4K ou 1080p). Cela paraît donc un peu superflu de proposer de façon assez ostensible deux modes dont on n'utilisera qu'un seul la plupart du temps ! Notez aussi l'existence d'une fréquence de 120p en 1080p. Mais ce 120fps s'obtient en mode Ralenti en multipliant x4 la fréquence de 30 fps. Ce n'est pas une fréquence accessible comme le 50 / 60 fps. Notez que l'Osmo chauffe un peu aux fréquences et résolutions les plus élevées. C'est d'ailleurs précisé à l'écran parfois. Mais ça ne m'a jamais empêché de filmer. Toutefois je n'ai pas poussé l'Osmo dans un usage extrême. En marge des vitesses normales, il existe un mode Ralenti 4x en FullHD, dénué de son comme souvent, de relative bonne qualité, mais qui entraîne un recadrage (crop) assez important du centre de l'image (environ 2x), comme chez GoPro entre autres. L'image au Ralenti reste exploitable, sans être exceptionnelle. Elle fourmille vite car elle nécessite de la luminosité. Il importe grandement que vous consultiez nos fichiers-tests pour évaluer la vraie qualité de l'image. Attention à la durée de la séquence au Ralenti, on a souvent trop de matière "déchet" ! Une alternative possible au mode Ralenti est d'utiliser (sans crop et à pleine résolution) les fréquences de 50p / 60p. Cette fréquence est d'ailleurs destinée à cet usage bien souvent. |
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Alors que GoPro est à 78 Mbps au maximum en 4K, DJI a opté pour du 100 Mbps. Dommage qu'il n'y ait pas un débit plus raisonnable ou un choix possible : en effet du 100 Mbps peut rendre la vie compliquée à des configurations informatiques pas assez musclées ou "anciennes" (l'ancienneté est relative en informatique !) et suppose des cartes suffisamment capacitaires. Heureusement, on peut toujours contourner le problème en utilisant un mode Proxy, généralement en vigueur sur tous les logiciels de montage évolués. Et on conforme avec les rushes originaux. Second problème, le poids : une séquence de 12 secondes atteint tout de suite les 150 Mo. Pensez-y. |
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L'Osmo Pocket est un outil vidéo avant tout mais il sait aussi prendre des photos en 3:2, 4:3 ou 16:9 (pas de 1:1) avec même une fonction Retardateur de 7 secondes, et il possède une fonctionnalité qui détecte et illumine automatiquement les scènes insuffisamment éclairées. Ne vous attendez pas à une qualité photo exemplaire, d'autant qu'habitué à shooter au smartphone, vous les trouverez peut-être pas meilleures chez DJI sur un smartphone ! On notera l'absence de HDR, dommage. Compensation, on a du RAW (DNG) à disposition. Et on a un mode Time-lapse, sorte d'hyperlapse où l'on peut poser deux points ou quatre points selon qu'on le fait depuis l'Osmo ou depuis l'application.. DJI prétend aussi que son Osmo peut prendre des poses longues de 2 à 3 secondes sans trépied en mode Pro. Pas de réglage d'ouverture, c'est classique. Notez que l'Osmo est capable de s'orienter de 180° vers la gauche ou la droite, pour passer en mode Portrait à la place du mode normal, et ainsi passer ainsi en mode Renversé. |
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Même si on n'achète pas l'Osmo pour faire des photos, DJI a prévu un mode à part entière nommé mode "Panoramique" à 180° ou en assemblage 3x3 (soit 9 clichés) qui vient se substituer à sa façon à l'absence de très grand-angle. Les photos panoramiques à 180° sont constituées d'un assemblage de 3 photos. C'est amusant, car l’Osmo prend les 3 vues fixes en s'orientant de lui-même de façon à pouvoir réaliser l'assemblage au mieux. Les vues à la base sont capturées dans le format et la résolution de l'Osmo (4000 x 3000 pixels). Une fois assemblées, on obtient une unique vue d'environ 3926 x 990 pixels.
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Variante de ce procédé, le mode assemblage 3×3 est basé sur 9 vues : l'Osmo procède de même, il s'oriente tout seul, en partant du haut, puis à droite, puis de haut en bas. Au final, on obtient dans ce mode des vues de taille légèrement variable, par exemple en 1662 x 2100 pixels ou encore en 1713 x 2164 pixels... Une restriction à ce procédé : Osmo trop incliné, un message d'avertissement empêchera la prise de vues et vous préviendra de relever l'Osmo. |
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Pour assembler les vues du mode Panorama, la bât blesse (un peu). Primo, on ne peut pas les voir directement sur l'écran de l'Osmo Pocket. Deuzio, il faut recourir à l’application DJI Mimo car le traitement ne s'effectue pas en interne de la caméra alors que techniquement, je pense que ça devrait être possible. Pour preuve, il existe d'autres caméras avec des modes HDR qui assemblent 3 vues fixes, et comme preuve supplémentaire, l'alternative existe de concevoir le Panorama directement depuis l'application DJI Mimo. Dans ce cas, l'assemblage s'opère directement dans l'application et votre photo est toute prête. Cela fait gagner une étape et simplifie grandement l'assemblage. L'assemblage ne prend pas beaucoup de temps mais inexplicablement, parfois il "ralentit". Je n'ai pas eu d'échec Notez dans l'absolu que les photos originales sont stockées sur la carte mémoire, vous pouvez par conséquent les utiliser avec votre propre logiciel d’assemblage si vous en convoitez un en particulier. Si vous avez paramétré l’Osmo Pocket pour stocker les versions RAW des images, elles seront disponibles pour les panoramas. |
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Concernant les cartes mémoire acceptées, DJI recommande dans sa FAQ un certain nombre de cartes, vous pouvez suivre ces recommandations ou pas, car elles ne sont pas exhaustives : on trouve par exemple la micro-SDHC Samsung EVO Plus 32 Go UHS-1, la Samsung Pro 64 Go UHS-3 MicroSDXC, Samsung Pro Endurance 64 Go UHS-1 MicroSDXC, Samsung Evo Plus 64 Go UHS-3, la Sandisk Extreme 16/32 Go UHS-3 MicroSDHC ou encore la Lexar 633X 32 Go UHS-1, ou toute carte microSD avec une vitesse d'écriture supérieure à 30 Mo/s. La capacité Max acceptée est de 256 Go. De quoi faire ! Les cartes supportées sont en FAT32 si elles sont inférieures ou égales à 32 Go. Ou en EXFAT, si elles sont supérieures ou égales à 64 Go. Notez que la carte est comme souvent sur les GoPro et les DJI, pas évidente à insérer avec des grosses paluches. Un coup de main à prendre avec l'ongle ! Dernière info vérifiée suite à la question d'un abonné du site : on peut parfaitement enregistrer les vidéos dans la mémoire de stockage du smartphone, en retirant la carte mémoire de l'Osmo. |
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L'autonomie est parfois le parent pauvre, sachant qu'on ne peut pas remplacer la batterie, c'est un élément à prendre en compte. Celle-ci, de capacité 875 mAh, est annoncée pour 140 minutes en 1080/30p... L'autonomie réelle est en-deçà. Disons 2 heures. A défaut d'avoir une prise de courant à proximité, ce temps peut s'avérer juste, car surtout, répétons-le, la batterie n'est pas interchangeable, et aucune solution n'existe en Accessoires, ce qui est fâcheux... La seule débrouille possible est de posséder une batterie chargée de type Powerbank (de type TECKNET (par exemple Tecknet ou Anker PowerCore) à relier en USB-C. En effet, l'Osmo accepte de fonctionner tout en étant relié en USB-C. Mais bon, bonjour la portabilité ! Deux certitudes objectives : le temps de recharge est de 73 min et la batterie n'est pas remplaçable. Ce concept se développe alors qu'il pose en théorie toujours le même problème : si la batterie, hors période de garantie, rend l'âme après un certain nombre de charge / recharge, cela signifie-t-il que l'Osmo est bon à jeter ? En théorie, "oui". |
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L'Osmo Pocket a aussi des aspects empruntés à ses drones... Ainsi le mode FPV permet d'orienter la nacelle qui suit les mouvements de vos scènes. Comme alternative, on dispose du mode Suivre qui garde votre visage (ou autre chose) au centre de l’écran. Et enfin, le mode Verrouillage permet de conserver l'inclinaison dans une certaine position. C'est très réussi et amusant d'avoir cette fonctionnalité sur un Osmo. Vous pouvez aussi jouer avec le Panorama 3x3 d’une résolution que DJI qualifie de "saisissante". C'est vrai qu'elle n'est pas mal. Enfin, DJI a intégré une fonction Timelapse en mouvement, sorte d'hyperlapse limité. |
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L'audio n'est pas le grand absent avec 2 capsules intégrées (en fait un orifice stéréo). DJI affirme que cette capsules intègrent un algorithme de réduction des nuisances sonores (paramétrable via l'application), ce qui améliore considérablement la qualité d'enregistrement de l’Osmo Pocket. On veut bien le croire car la qualité audio en atmosphère normale, m'a convaincu (écoutez notre fichier-test), à égalité avec celui d'une GoPro en WAV. Et pour des besoins plus pointus, DJI a prévu en option un adaptateur USB-C/mini-jack 3,5mm pour prise Micro qui se fixe à la base de l'Osmo. Pas forcément très pratique mais ça a le mérite d'exister. Bien sûr, en situation venteuse, le son souffre davantage. Comme n'importe quelle caméra. D'où pour les mordus du son, l'appoint d'un micro externe, via l'adaptateur 3,5mm.
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Et si je veux faire tenir l'Osmo tout droite ? C'est plus compliqué et assez dangereux sans accessoire complémentaire proposé au catalogue. Un coup de vent un peu violent et l'Osmo est par terre. On peut utiliser le module sans fil de l’Osmo Pocket comme base plate. Mais on peut aussi fixer l'Osmo Pocket à la barre d’extension qui est munie d'un support de trépied de 1/4" sur lequel vous pouvez fixer un trépied ou une base tiers. Enfin, vous pouvez fixer le Pocket au support pour accessoires qui peut également être connecté à un trépied. |
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Côté connexions, un connecteur USB-C sous la poignée permet tout autant de recharger que de relier le Pocket à l'ordinateur pour décharger / transférer vos images. L'opération est relativement aisée (mon logiciel a reconnu la Pocket sans difficulté). Mais attention, le transfert est lent - très lent. Mieux vaut extraire la carte mémoire et transférer à partir de votre lecteur de cartes. Attention à un piège systématique : si vous voulez relier l'Osmo à votre ordinateur (pour transférer vos images), veillez bien à placer le connecteur à enficher dans la glissière dans l'autre sens (en plus vous ne le perdrez pas ainsi), sinon la connexion ne s'opère pas. |
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Un peu à la manière de GoPro, DJI déploie de nombreux accessoires : -d'abord un Boîtier étanche plongeant jusqu'à 60 mètres de profondeur (prix NC). Rappelons que la Pocket n'est pas étanche à la différence des GoPro Hero 6 et Hero7, étanches sans caisson par -10 mètres.. -un module Bluetooth et Wi-Fi sans fil (59€), -une barre d'extension avec Joystick de contrôle -une roue de commande (ingénieux, voir vidéo Youtube ici !) pour contrôle précis de l'axe panoramique et de l'inclinaison verticale de la nacelle grâce à une molette (59€). -un support pour accessoires divers de type GoPro (voir vidéo ici). Prix : 25€ -un kit d'extension Osmo Pocket. Prix : 109€ -un adaptateur USB-C / mini-jack 3,5mm (pour connecter un micro externe dédié), |
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-un ensemble de filtres ND, -un adaptateur de rechange pour smartphone (Lightning, USB-C). Prix : 15€ -un étui de recharge; Assez malin, cet étui permet de ranger deux cartes microSD, quatre filtres ND et deux adaptateurs pour smartphones. -un étui simple, -une base à démontage rapide (pour fixation solide sur casque ou planche), |
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DJI ne fournit d'origine aucun de ces accessoires, hormis les adaptateurs pour smartphones Lightning ou BSB-C. On a juste droit à une astucieuse coque de protection dans laquelle on peut glisser la caméra et qui a un orifice permettant de la recharger sans enlever cette coque, ce qui permet de la poser n'importe où. Côté transport de base par contre, on regrettera qu'aucune lanière ne soit prévue pour l'Osmo elle-même. Terminons par une fausse note : la documentation très indigente. En fait DJI fonctionne sous forme de FAQ (en français, 38 questions / réponses) à découvrir sur le site du fabricant qui tente de circonscrire les questions que l'on peut se poser, et de tutos très simples (en anglais sous-titrés en anglais) via l’application DJI Mimo. Reconnaissons que le maniement n'est pas ultra complexe et les fonctions, pas si nombreuses. Mais si l'on s'affranchit des tutos en anglais, on passe à côté de certaines fonctions, et on déplore l'absence d'explication comme celle sur la différence entre le mode Sport et Marche, etc. On aurait vraiment aimé un PDF complet d'utilisation. |