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Test DJI Osmo Pocket

La caméra qui aurait plu à Antonioni

 

30 novembre 2018 par Thierry Philippon - Mis à jour le 30 janvier 2019

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DJI Osmo Pocket

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Prix fabricant : 359 Euros
 

osmo pocket

Les caméras actuelles auraient pu inspirer les cinéastes de renom. Ainsi l'Osmo Pocket de DJI aurait peut-être intéressé... Michelangelo Antonioni ! Je reviens dans le test sur les raisons de cette évocation audacieuse. :)


Pour 359 euros, prix (sans accessoires) situé entre une GoPro Hero 7 Silver et Black, l'Osmo Pocket reprend le concept des Osmo dont nous avons testé plusieurs modèles (Osmo, Osmo+ et Osmo mobile 2). Rappelons que les Osmo ont joué les précurseurs, ayant popularisé le concept des Gimbals grands-publics. Il existe également une version pro.


Mais ce nouveau modèle pourrait venir bousculer un peu plus le segment des caméras sportives et de caméras-stylos car la Pocket a les avantages des petites caméras type GoPro et des gros Gimbals, sans leurs inconvénients. L'Osmo Pocket offre en plus des modes d'utilisation (sur lesquels je reviens) qu'on n'avait pas encore inventés.


osmo pocket

Le principe de l'Osmo n'a pourtant pas changé tant que cela. Il s'agit toujours d'un concept combinant une tête de caméra de petite taille fixée sur une nacelle stabilisée 3 axes, prolongée par une poignée qui sert de prise en mains. La nouvelle nacelle serait celle du Mavic 2 Zoom mais sans le zoom, plutôt une référence de qualité autrement dit.


osmo pocket 60fps

Avec la plus récente mise à jour, l'Osmo enregistre en 1080p en 25p, 30p, 50p ou 60p (pour des mouvements rapides) et en 4K (en UHD), où l'on dispose des mêmes fréquences d'images. Du 50p / 60p en 3840x2160, peu de caméras le revendiquent... On a même du 120fps en 1080p.


Sur la base de ce concept, DJI a considérablement réduit la taille (121 x 28,6 x 36,9 mm), le poids (116 grammes), et incorporé deux "nouveautés" : d'une part un petit écran couleurs tactile carré de 1 pouce qui faisait défaut aux autres Osmo. Le revêtement est en matière plastique bien sûr. La navigation sur écran est simplissime et bien pensée, j'y reviens dans le test.


L'écran est tactile, et profite à fond de cet avantage.


osmo pocket smartphone

Mais même si l'écran procure une quasi-totale autonomie de fonctionnement au stabilisateur de poche, ce dernier peut s'accoupler avec un smartphone. En effet, l'Osmo Pocket est (aussi) conçu pour s'associer à un smartphone, voire même une tablette, pour offrir une visualisation plus grande. C'est un grand confort supplémentaire, parfois indispensable car pour être honnête, le petit écran 1 pouce intégré à l'Osmo ne peut pas servir toutes les situations de prise de vues.


DJI Mimo

Cependant, nous verrons que le smartphone doit disposer d'un port USB-C ou Lightning, ce qui élimine plus d'un smartphone ! Cette compatibilité est d'autant plus cruciale que lors de la première utilisation, l'utilisateur doit obligatoirement activer l'Osmo avec la nouvelle application gratuite DJI Mimo (voir chapitre 2). C'est incontournable, sinon l'Osmo est bloqué !


Pour ma part, comme il s'agissait d'un Osmo déjà activé par le fabricant ou d'autres testeurs, je n'ai pas subi cette contrainte. Mais je signale cette info très importante !


Comme on le voit déjà, il est prématuré de parler de "GoPro killer", d'autant que les produits n'ont pas le même usage, la GoPro étant souvent fixée à un support alors que l'Osmo Pocket a justement les prétentions contraires.


Voici le test complet.


osmo pocket

> LIRE LA SUITE : Le test du DJI Osmo Pocket

Le test du DJI Osmo Pocket

osmo pocket

Dès la première prise en mains, ce qui frappe, c'est l'immédiateté du fonctionnement de l'Osmo Pocket : ici nul besoin d'équilibrage du boîtier caméra sur la nacelle ni de prise de tête. Débonnaire ou prévoyant, DJI a tout de même inclus dans les Préférences la possibilité d'un étalonnage, c'est tout et souvent, il n'y rien à faire d'autre. Il faut aussi saluer la grande rapidité de la mise en route : à partir de la position Arrêt, il suffit de 6 secondes pour que le Gimbal s'allume, passe de sa position "repos" à "droit devant" et que vous puissiez commencer à enregistrer, c'est évidemment plutôt rapide. C'est une logique de prêt-à-filmer, du "Run and Gun" comme disent les anglo-saxons, ce qui favorise les réactions à chaud face à un événement inattendu. La GoPro Hero Black (6 ou 7) est aussi rapide mais elle n'a pas de tête de caméra à positionner dans le bon sens.


comparaison osmo pocket gopro hero 7 black

Autre joie - Small is Beautiful - c'est la légèreté et la petitesse de l'engin ! A côté d'une Hero 7 fixée sur une mini-poignée, cette dernière, pourtant pas très grande, dépasse de 50% l'Osmo Pocket qui porte bien son nom. On peut donc ranger l'engin de DJI dans une poche et garantir une assez bonne discrétion de tournage. La taille de l'Osmo Pocket lui permet aussi de se faufiler dans des endroits où les stabilisateurs plus gros (professionnels de surcroît), ne peuvent pas forcément s'introduire.


antnoioni osmo pocket
osmo pocket osmo pocket

Par exemple, une Osmo Pocket peut passer à travers les barreaux d'un portail.


Une idée de prise de vues qui aurait sans doute plu au réalisateur Michelangelo Antonioni, lui qui dans le film Profession reporter, a réalisé un plan-séquence de plus de 6 minutes immensément célèbre (le plus célèbre du film) où la caméra passe très lentement à travers les solides barreaux d'une pièce. Plan qui a suscité bien des interrogations pendant des années sur la manière dont le maître s'y était pris, sans aucun ordinateur ni retouche ni raccord. Avec l'Osmo Pocket il aurait pu réaliser ce plan-séquence facilement (d'ailleurs sans son talent bien sûr, on a essayé) ! Bref, avec cet engin, de nouveaux mouvements sont à reproduire ou à inventer...


osmo pokcet
dépouillement

Ce qui frappe aussi, c'est l'extrême dépouillement de l'Osmo Pocket avec ses deux seuls boutons visibles sur la face avant et rien à l'arrière ni sur le côté hormis le logement pour carte mémoire. Le bouton Enregistrement n'a qu'une seule fonction, en revanche le bouton de droite sert tout à la fois d'allumage / extinction, de changement de mode (Vidéo, Photo, Ralenti, Time-lapse...), de recentrage (2 coups) ou de mode Selfie (3 fois). Pas mal...


Notez que la poignée (en fait le corps de l'Osmo Pocket), dont le revêtement est en grès, est antidérapante et peut être tenue d'une seule main. DJI affirme que l'on peut définir des modes ou des paramètres avec un ou deux gestes du pouce. On a essayé. Oui c’est possible mais pas forcément très pratique...


Autre satisfaction, l'extrême rapidité de mise en route : à peine appuyé sur le bouton d'allumage et vous êtes prêt à filmer. Voilà un des plus rapides Run and Gun que j'ai eu l'occasion de tester.


osmo pocket suivre

L'écran 1 pouce est tactile et c'est tant mieux. Tapez deux fois sur l'écran et vous accédez au suivi de Tracking (Auto-Track), technique familière à DJI, qui permet d'identifier un sujet (vous ou autre chose) que l'Osmo suivra en s'orientant sauf s'il le perd de vue. On doit cibler un sujet pour délimiter son aspect. C'est nettement plus pratique depuis l'écran du smartphone et surtout, on peut y exercer un mouvement "d'encadrement" du sujet pour mieux le délimiter, mouvement impossible sur le petit écran 1 pouce de l'Osmo.


affichage osmo pocket

L'écran est affichable en 16:9 ou en 4:3 via les Préférences, et sa luminosité est modifiable selon 2 positions (Clair ou plus sombre). Atttention, un écran clair ou sombre peut influencer l'affichage de l'image mais pas la scène enregistrée, et donc cela peut vous tromper. Il faut faire des essais avant de modifier.


Dans un autre registre, l'écran sert aussi à orienter verticalement la nacelle grâce à un tout petit curseur semi-transparent situé sur le bord droit. Toutefois, comme sur d'autres Gimbals, rien n'interdit de "forcer" l'orientation de la nacelle manuellement. Et de rester au besoin dans cette position en verrouillé.


écran

La navigation sur écran est également très réactive et bien pensée. A la base, elle s'inspire de ce qu'on peut trouver sur les smartphones, voire sur les GoPro Hero récentes, avec des mouvements du doigt qui appellent des Menus de paramétrages. Les mouvements, notamment pour sortir d'un Menu, sont bien plus faciles à réaliser que sur d'autres caméras grâce à une aide visuelle inspiré en partie de GoPro : un trait blanc central indique depuis quel côté on doit revenir au point de départ : chez GoPro, il est aussi présent mais pas unifié et les sous-menus sont beaucoup plus nombreux. Chez DJI, on ne se trompe quasiment jamais grâce à cette aide.


L'autre petit détail qui facilite la déambulation est qu'une fonction choisie n'a pas besoin d'être validée. On se positionne dessus et c'est tout. Ce principe reprend celui de GoPro entre autres, excepté qu'il est plus systématisé et que surtout, il n'y a aucune fonction en "cul-de-sac", reproche que j'avais fait au sujet des GoPro ! Ajoutez le fait que chez DJI, il y a bien moins de fonctions et de combinatoires que chez GoPro : moins de possibilités certes chez DJI mais c'est plus facile de s'y retrouver !


4K 40p

DJI a choisi du H264 uniquement (extension MOV ou MP4), sans s'encombrer de H265, contrairement à GoPro qui autorise les deux sur sa Hero7 Black. Avec la plus récente mise à jour, l'enregistrement est en 1080p en 25p, 30p, 50p ou 60p et pour l'UHD (dit "4K"), c'est encore plus spectaculaire puisqu'on dispose des mêmes fréquences d'images élevées. Du 50p / 60p en 3840x2160, peu de caméras le font...


Le débit est de 100 Mbps en 50p / 60p. Notez qu'il existe un mode Superfin (flux binaire amélioré) aux côtés du mode Élevé, mais cela ne joue pas en 30p, 50p, 60p, mais seulement en 24/25p (4K ou 1080p). Cela paraît donc un peu superflu de proposer de façon assez ostensible deux modes dont on n'utilisera qu'un seul la plupart du temps ! Notez aussi l'existence d'une fréquence de 120p en 1080p. Mais ce 120fps s'obtient en mode Ralenti en multipliant x4 la fréquence de 30 fps. Ce n'est pas une fréquence accessible comme le 50 / 60 fps.


Notez que l'Osmo chauffe un peu aux fréquences et résolutions les plus élevées. C'est d'ailleurs précisé à l'écran parfois. Mais ça ne m'a jamais empêché de filmer. Toutefois je n'ai pas poussé l'Osmo dans un usage extrême.


En marge des vitesses normales, il existe un mode Ralenti 4x en FullHD, dénué de son comme souvent, de relative bonne qualité, mais qui entraîne un recadrage (crop) assez important du centre de l'image (environ 2x), comme chez GoPro entre autres. L'image au Ralenti reste exploitable, sans être exceptionnelle. Elle fourmille vite car elle nécessite de la luminosité. Il importe grandement que vous consultiez nos fichiers-tests pour évaluer la vraie qualité de l'image.


Attention à la durée de la séquence au Ralenti, on a souvent trop de matière "déchet" !


Une alternative possible au mode Ralenti est d'utiliser (sans crop et à pleine résolution) les fréquences de 50p / 60p. Cette fréquence est d'ailleurs destinée à cet usage bien souvent.


ralenti

Alors que GoPro est à 78 Mbps au maximum en 4K, DJI a opté pour du 100 Mbps. Dommage qu'il n'y ait pas un débit plus raisonnable ou un choix possible : en effet du 100 Mbps peut rendre la vie compliquée à des configurations informatiques pas assez musclées ou "anciennes" (l'ancienneté est relative en informatique !) et suppose des cartes suffisamment capacitaires.


Heureusement, on peut toujours contourner le problème en utilisant un mode Proxy, généralement en vigueur sur tous les logiciels de montage évolués. Et on conforme avec les rushes originaux.


Second problème, le poids : une séquence de 12 secondes atteint tout de suite les 150 Mo. Pensez-y.


Osmo pocket

L'Osmo Pocket est un outil vidéo avant tout mais il sait aussi prendre des photos en 3:2, 4:3 ou 16:9 (pas de 1:1) avec même une fonction Retardateur de 7 secondes, et il possède une fonctionnalité qui détecte et illumine automatiquement les scènes insuffisamment éclairées. Ne vous attendez pas à une qualité photo exemplaire, d'autant qu'habitué à shooter au smartphone, vous les trouverez peut-être pas meilleures chez DJI sur un smartphone ! On notera l'absence de HDR, dommage. Compensation, on a du RAW (DNG) à disposition. Et on a un mode Time-lapse, sorte d'hyperlapse où l'on peut poser deux points ou quatre points selon qu'on le fait depuis l'Osmo ou depuis l'application..


DJI prétend aussi que son Osmo peut prendre des poses longues de 2 à 3 secondes sans trépied en mode Pro. Pas de réglage d'ouverture, c'est classique.


Notez que l'Osmo est capable de s'orienter de 180° vers la gauche ou la droite, pour passer en mode Portrait à la place du mode normal, et ainsi passer ainsi en mode Renversé.


pa,o 180
osmo pocket
osmo pocket
osmo pocket
Même si on n'achète pas l'Osmo pour faire des photos, DJI a prévu un mode à part entière nommé mode "Panoramique" à 180° ou en assemblage 3x3 (soit 9 clichés) qui vient se substituer à sa façon à l'absence de très grand-angle. Les photos panoramiques à 180° sont constituées d'un assemblage de 3 photos. C'est amusant, car l’Osmo prend les 3 vues fixes en s'orientant de lui-même de façon à pouvoir réaliser l'assemblage au mieux. Les vues à la base sont capturées dans le format et la résolution de l'Osmo (4000 x 3000 pixels). Une fois assemblées, on obtient une unique vue d'environ 3926 x 990 pixels.
osmo pocket
osmo pocket
osmo pocket

Variante de ce procédé, le mode assemblage 3×3 est basé sur 9 vues : l'Osmo procède de même, il s'oriente tout seul, en partant du haut, puis à droite, puis de haut en bas. Au final, on obtient dans ce mode des vues de taille légèrement variable, par exemple en 1662 x 2100 pixels ou encore en 1713 x 2164 pixels...


Une restriction à ce procédé : Osmo trop incliné, un message d'avertissement empêchera la prise de vues et vous préviendra de relever l'Osmo.


osmo pocket panoramique
osmo pocket pano

Pour assembler les vues du mode Panorama, la bât blesse (un peu). Primo, on ne peut pas les voir directement sur l'écran de l'Osmo Pocket. Deuzio, il faut recourir à l’application DJI Mimo car le traitement ne s'effectue pas en interne de la caméra alors que techniquement, je pense que ça devrait être possible. Pour preuve, il existe d'autres caméras avec des modes HDR qui assemblent 3 vues fixes, et comme preuve supplémentaire, l'alternative existe de concevoir le Panorama directement depuis l'application DJI Mimo. Dans ce cas, l'assemblage s'opère directement dans l'application et votre photo est toute prête. Cela fait gagner une étape et simplifie grandement l'assemblage.


L'assemblage ne prend pas beaucoup de temps mais inexplicablement, parfois il "ralentit". Je n'ai pas eu d'échec


Notez dans l'absolu que les photos originales sont stockées sur la carte mémoire, vous pouvez par conséquent les utiliser avec votre propre logiciel d’assemblage si vous en convoitez un en particulier. Si vous avez paramétré l’Osmo Pocket pour stocker les versions RAW des images, elles seront disponibles pour les panoramas.


carte mémoire

Concernant les cartes mémoire acceptées, DJI recommande dans sa FAQ un certain nombre de cartes, vous pouvez suivre ces recommandations ou pas, car elles ne sont pas exhaustives : on trouve par exemple la micro-SDHC Samsung EVO Plus 32 Go UHS-1, la Samsung Pro 64 Go UHS-3 MicroSDXC, Samsung Pro Endurance 64 Go UHS-1 MicroSDXC, Samsung Evo Plus 64 Go UHS-3, la Sandisk Extreme 16/32 Go UHS-3 MicroSDHC ou encore la Lexar 633X 32 Go UHS-1, ou toute carte microSD avec une vitesse d'écriture supérieure à 30 Mo/s. La capacité Max acceptée est de 256 Go. De quoi faire ! Les cartes supportées sont en FAT32 si elles sont inférieures ou égales à 32 Go. Ou en EXFAT, si elles sont supérieures ou égales à 64 Go.


Notez que la carte est comme souvent sur les GoPro et les DJI, pas évidente à insérer avec des grosses paluches. Un coup de main à prendre avec l'ongle !


Dernière info vérifiée suite à la question d'un abonné du site : on peut parfaitement enregistrer les vidéos dans la mémoire de stockage du smartphone, en retirant la carte mémoire de l'Osmo.


autonomie

L'autonomie est parfois le parent pauvre, sachant qu'on ne peut pas remplacer la batterie, c'est un élément à prendre en compte. Celle-ci, de capacité 875 mAh, est annoncée pour 140 minutes en 1080/30p... L'autonomie réelle est en-deçà. Disons 2 heures. A défaut d'avoir une prise de courant à proximité, ce temps peut s'avérer juste, car surtout, répétons-le, la batterie n'est pas interchangeable, et aucune solution n'existe en Accessoires, ce qui est fâcheux... La seule débrouille possible est de posséder une batterie chargée de type Powerbank (de type TECKNET (par exemple Tecknet ou Anker PowerCore) à relier en USB-C. En effet, l'Osmo accepte de fonctionner tout en étant relié en USB-C. Mais bon, bonjour la portabilité !


Deux certitudes objectives : le temps de recharge est de 73 min et la batterie n'est pas remplaçable. Ce concept se développe alors qu'il pose en théorie toujours le même problème : si la batterie, hors période de garantie, rend l'âme après un certain nombre de charge / recharge, cela signifie-t-il que l'Osmo est bon à jeter ? En théorie, "oui".


Osmo pocket FPV

L'Osmo Pocket a aussi des aspects empruntés à ses drones... Ainsi le mode FPV permet d'orienter la nacelle qui suit les mouvements de vos scènes. Comme alternative, on dispose du mode Suivre qui garde votre visage (ou autre chose) au centre de l’écran. Et enfin, le mode Verrouillage permet de conserver l'inclinaison dans une certaine position. C'est très réussi et amusant d'avoir cette fonctionnalité sur un Osmo. Vous pouvez aussi jouer avec le Panorama 3x3 d’une résolution que DJI qualifie de "saisissante". C'est vrai qu'elle n'est pas mal. Enfin, DJI a intégré une fonction Timelapse en mouvement, sorte d'hyperlapse limité.


osmo pocket
L'audio n'est pas le grand absent avec 2 capsules intégrées (en fait un orifice stéréo). DJI affirme que cette capsules intègrent un algorithme de réduction des nuisances sonores (paramétrable via l'application), ce qui améliore considérablement la qualité d'enregistrement de l’Osmo Pocket. On veut bien le croire car la qualité audio en atmosphère normale, m'a convaincu (écoutez notre fichier-test), à égalité avec celui d'une GoPro en WAV. Et pour des besoins plus pointus, DJI a prévu en option un adaptateur USB-C/mini-jack 3,5mm pour prise Micro qui se fixe à la base de l'Osmo. Pas forcément très pratique mais ça a le mérite d'exister. Bien sûr, en situation venteuse, le son souffre davantage. Comme n'importe quelle caméra. D'où pour les mordus du son, l'appoint d'un micro externe, via l'adaptateur 3,5mm.
osmo pocket

Et si je veux faire tenir l'Osmo tout droite ? C'est plus compliqué et assez dangereux sans accessoire complémentaire proposé au catalogue. Un coup de vent un peu violent et l'Osmo est par terre. On peut utiliser le module sans fil de l’Osmo Pocket comme base plate. Mais on peut aussi fixer l'Osmo Pocket à la barre d’extension qui est munie d'un support de trépied de 1/4" sur lequel vous pouvez fixer un trépied ou une base tiers. Enfin, vous pouvez fixer le Pocket au support pour accessoires qui peut également être connecté à un trépied.


connecteur

Côté connexions, un connecteur USB-C sous la poignée permet tout autant de recharger que de relier le Pocket à l'ordinateur pour décharger / transférer vos images. L'opération est relativement aisée (mon logiciel a reconnu la Pocket sans difficulté). Mais attention, le transfert est lent - très lent. Mieux vaut extraire la carte mémoire et transférer à partir de votre lecteur de cartes.


Attention à un piège systématique : si vous voulez relier l'Osmo à votre ordinateur (pour transférer vos images), veillez bien à placer le connecteur à enficher dans la glissière dans l'autre sens (en plus vous ne le perdrez pas ainsi), sinon la connexion ne s'opère pas.


accessoires osmo pocket

Un peu à la manière de GoPro, DJI déploie de nombreux accessoires :


-d'abord un Boîtier étanche plongeant jusqu'à 60 mètres de profondeur (prix NC). Rappelons que la Pocket n'est pas étanche à la différence des GoPro Hero 6 et Hero7, étanches sans caisson par -10 mètres..


-un module Bluetooth et Wi-Fi sans fil (59€),


-une barre d'extension avec Joystick de contrôle


-une roue de commande (ingénieux, voir vidéo Youtube ici !) pour contrôle précis de l'axe panoramique et de l'inclinaison verticale de la nacelle grâce à une molette (59€).


-un support pour accessoires divers de type GoPro (voir vidéo ici). Prix : 25€


-un kit d'extension Osmo Pocket. Prix : 109€


-un adaptateur USB-C / mini-jack 3,5mm (pour connecter un micro externe dédié),


filtre osmo pocket

-un ensemble de filtres ND,


-un adaptateur de rechange pour smartphone (Lightning, USB-C). Prix : 15€


-un étui de recharge; Assez malin, cet étui permet de ranger deux cartes microSD, quatre filtres ND et deux adaptateurs pour smartphones.


-un étui simple,


-une base à démontage rapide (pour fixation solide sur casque ou planche),


osmo pocket housse

DJI ne fournit d'origine aucun de ces accessoires, hormis les adaptateurs pour smartphones Lightning ou BSB-C. On a juste droit à une astucieuse coque de protection dans laquelle on peut glisser la caméra et qui a un orifice permettant de la recharger sans enlever cette coque, ce qui permet de la poser n'importe où. Côté transport de base par contre, on regrettera qu'aucune lanière ne soit prévue pour l'Osmo elle-même.


Terminons par une fausse note : la documentation très indigente. En fait DJI fonctionne sous forme de FAQ (en français, 38 questions / réponses) à découvrir sur le site du fabricant qui tente de circonscrire les questions que l'on peut se poser, et de tutos très simples (en anglais sous-titrés en anglais) via l’application DJI Mimo. Reconnaissons que le maniement n'est pas ultra complexe et les fonctions, pas si nombreuses. Mais si l'on s'affranchit des tutos en anglais, on passe à côté de certaines fonctions, et on déplore l'absence d'explication comme celle sur la différence entre le mode Sport et Marche, etc. On aurait vraiment aimé un PDF complet d'utilisation.



(Test DJI Osmo Pocket )

Qualité d'image et stabilisation, AF

qualité osmo pocket

Et la qualité de l'image dans tout cela ? L'Osmo Pocket vaut-elle les dernières GoPro 6 et 7 Black ? La qualité est celle à laquelle on s'attend d'un petit capteur 1/2,3'' (Sony ?) ouvrant à F/2.0 et un capteur de 12 Mp. L'image est correcte mais dure, un peu "charbonneuse", pas très douce autrement dit, sans dominante marquée cela dit. L'image correspond au mode "Standard" de certains appareils. Les hautes lumières ne sont pas toujours bien encaissées, moins bien que chez GoPro.


Hormis cela, la qualité d'image est tout de même proche de celle d'une GoPro Hero 7 Black même si le rendu est différent (notamment en raison de l'angle de champ). L'image est peu déformée pour les raisons qu'on évoque plus bas (angle de 80°).


osmo pocket

La sensibilité donnée pour 100-3200 est plutôt remarquable pour un si petit capteur, le bruit est fort bien maîtrisé, mieux que chez GoPro en Auto (images comparatives disponibles) où le bruit est moins bien maîtrisé (les pixels "dansent" davantage chez GoPro), et si l'automatisme ne vous convient pas, les Iso sont même réglables entre 100 et 3200 Iso (ou Auto).


Mais en conclusion : la sensibilité n'est pas parfaite mais elle est rudement mieux maîtrisée chez DJI.


qualité image

Pour sortir des automatismes, on dispose - qualificatif qui n'engage que DJI - d'un "mode Pro", accessible depuis les Paramètres de l'application DJI Mimo, permettant de sélectionner ensuite le mode M pour régler manuellement l'obturateur, l'ISO et d'autres paramètres. On regrette toutefois l'absence de mode Cinelike qui avait pourtant été annoncé par DJI, ni d'équivalent au mode Protune comme sur la GoPro. Les filtres disponibles sont donc peu nombreux (effet Glamour, valable en photo seulement) ou sont physiques et s'ajoutent devant l'objectif, ils sont donc optionnels à trouver au catalogue de DJI.


Surprise à propos de l'angle de champ qui est "limité" à 80 degrés, équivalent d'un 26 mm environ. A titre de comparaison, l'angle le moins déformant d'une GoPro est l'angle Linéaire à 90 degrés (d'après calculs), ce qui ne fait pas une énorme différence, sauf que l'angle Linéaire n'est pas disponible chez GoPro en 4K par exemple, passant tout de suite en Large (127°), voire en SuperLarge (170°).


osmo pocket selfie
Du coup en 4K, l'angle de champ de l'Osmo Pocket est ostensiblement moins large que celui d'une GoPro en Wide. Certains s'en réjouiront car les déformations très marquées sur les côtés peuvent lasser, quand la situation ne le justifie pas (hors sport). D'autres regretteront que DJI n'ait pas laissé de choix. Par exemple, en mode Selfie, si l'on parle à la caméra, il faudra tenir compte de cet angle étroit et ne pas approcher son visage de trop près pour qu'il soit correctement cadré. Il faudra aussi bien veiller à activer l'Autofocus sur le visage (en mode Activetrack par exemple) car contrairement à une GoPro, le visage peut virer au flou partiel, selon les mouvements de la tête.
osmo pocket
Osmo pocket

Car petite surprise, la Pocket a recours à une mise au point automatique et non à une très grande plage de netteté (hyperfocale) de 30 cm à l'infini comme chez GoPro. Depuis l'application, vous pouvez même choisir, comme sur un reflex (!) différents réglages Autofocus comme AFC, ou AFS pour filmer des sujets immobiles. S'il est mode Auto, c'est un AF en continu. La seule limite de mise au point, comme sur une GoPro (contrairement à ce qu'on croit souvent), est la distance minimale : au-dessous de 25-30 cm, vous êtes irrémédiablement flou.


Du coup, avec un bon éclairage, libre à vous de créer un flou d'arrière-plan par exemple (bokeh), puisque l'Osmo fera le point sur l'avant-plan. Comme on le voit sur les deux images ci-dessus (cliquez si besoin), la mise au point peut s'exercer sur le tronc en avant-plan (fenêtre) ou sur l'arrière-plan. On peut donc - à la différence d'une GoPro - jouer davantage sur le "langage" de l'image, sur ce qu'on cherche à montrer, en plus d'un éventuel effet esthétique.


L'Autofocus, c'est un peu plus compliqué à traiter d'autant qu'il n'y a pas de mise au point manuelle. On peut juste appuyer sur l'écran pour que le point se fasse si le point ne s'est pas activé automatiquement. Dans 80-90% des cas, vous ne rencontrerez pas de problème d'AF, étant donné qu'on reste toujours en plan large. Mais dans 10 à 20% des cas restants, c'est moins sûr, d'autant que l'AF se corrige au départ ou à la fin du plan, par un bref mais visible rattrapage de point (= effet de pompage). Je me suis même surpris - quand on n'aide pas l'AF à faire le point - à rater complètement des plans faciles en vue générale alors que je pensais la mise au point du plan faite. Cette réaction surprendra les possesseurs de GoPro habitués à une plage de mise au point hyper grande et aucun problème de point (sauf en plan très rapproché.


Enfin, sans interfacer le smartphone, la mise au point ne se voit pas nettement sur le petit écran.


osmo pocket

Placée sur sa nacelle, la stabilisation de la Pocket est vraiment remarquable, faisant quasiment jeu égal avec celle d'une GoPro Hero 7 Black (système Hypersmooth) de mon point de vue. Je dis quasiment, moins en raison du système électronique que de l'effet produit par le grand-angle plus important de la GoPro en Large ou Superview qui a tendance à renforcer la sensation de fluidité. En Linéaire en revanche (sur la GoPro), l'écart est plus difficile à sentir, même si l'Osmo l'emporte. Il l'emporte en tout cas, avec smartphone qui a la propriété d'équilibrer assez astucieusement l'ensemble. Sans smartphone, les superlatifs sont moins de mise. J'ai vérifié plusieurs fois que sans smartphone les plans étaient plus difficiles à stabiliser aussi bien qu'avec smartphone. Le smartphone concoure donc à l'équilibre de la prise de vues.


Une certitude : avec la légèreté de l'engin, hormis en mode Selfie, on ne se fatigue absolument pas, contrairement aux Gimbals pros, parfois épuisants.


joystick osmo pocket

Mais plus encore que la bonne stabilisation de l'Osmo, c'est la manipulation des mouvements qui est très plaisante et concoure à une maniabilité d'ensemble. En effet, l'Osmo s'oriente assez facilement volontairement, en sus du suivi des trajectoires ou des mouvements. On peut avoir recours sans crainte au Joystick sur écran qui permet d'orienter la caméra en cours d'enregistrement avec une grande souplesse. Même avec peu d'entraînement, on arrive à des résultats vite intéressants, car l'orientation de la nacelle est assez douce et souple avec les deux Joystick horizontaux et verticaux. Scrutez nos fichiers-tests pour vous en convaincre.


On peut même probablement obtenir mieux avec la roue de commande (non testée) disponible dans les accessoires optionnels, qui pilote l’axe d'inclinaison et l’axe panoramique de l’Osmo Pocket.


On ne peut pas totalement annihiler l'effet de "gondolage" de la marche, mais c'est déjà très bon.


Pour ceux qui aiment les données techniques, DJI a conçu un nouvel algorithme assurant une précision de contrôle plus importante (+0,005°) et une vitesse de contrôle maximale de 120°/s, chiffres toutefois difficilement vérifiables.


Notez qu'il existe 2 modes de stabilisation : Marche ou Sport, dans ce denbrier cas, la nacelle réagit plus vite, mais la stabilisation n'est pas meilleure pour autant (elle peut même être moins bonne).


osmo pocket chauffe

Signalons l'existence d'un mode "Torche". Pour y arriver, il faut verrouiller la nacelle, tenez la poignée de l'Osmo verticalement, incliner la caméra jusqu'à ce que le viseur soit bien orienté vers l’avant, et l'Osmo Pocket passe automatiquement en mode Lampe torche. Un peu compliqué pour un usage que votre smartphone produit sûrement...



(Test DJI Osmo Pocket )

Liaison smartphone, application DJI Mimo

Osmo pocket

La question la plus épineuse - et celle sur laquelle de nombreux débats vont voir le jour - reste celle du smartphone qui pose un certain nombre de questions, voire de problèmes :


-d'abord un détail, la nécessité de recharger deux appareils au lieu d'un. L'expérience montre que plus on dispose d'appareils, plus le risque d'un oubli de recharge est démultiplié. Certes, l'Osmo Pocket peut fonctionner toute seule dans l'absolu. Et certes, on se fait avoir 1 ou 2 fois, rarement davantage...


-ensuite on sort un peu de l'idée d'un appareil totalement de poche, les smartphones, même de 5 pouces en moyenne, étant plus larges que la hauteur totale de l'Osmo Pocket !


osmo pocket

-enfin, et surtout, l'association avec le smartphone est conditionnée à la connexion physique (juste sous l'écran) d'un smartphone muni d'une prise USB-C ou Lightning (Apple), ce qui ne garantit malheureusement pas la connexion avec tous les smartphones. DJI le reconnaît lui-même, précisant sur ses descriptifs produit "Veuillez noter que les smartphones dotés d'un port Micro USB ne peuvent pas être connectés à l'Osmo Pocket via le port universel.


Du coup, de nombreux smartphones moyenne gamme sont incompatibles. En effet, beaucoup "d'anciens" téléphones portables ont un connecteur micro-USB, connecteur physiquement moins large que l'USB-C qui ne s'adapte donc pas à l'Osmo Pocket ! DJI fournit en effet "seulement" un adaptateur Lightning (type Apple) et un USB-C mais pas de micro-USB standard. Rappelons que depuis 2014, la prise USB-C s'impose peu à peu. Mais pas complètement. La preuve.


Contourner par le Wi-Fi ? Aucun Wi-Fi intégré d'origine, seulement en option, et de toute façon, le Wi-Fi ne sert à rien lors de l'activation de l'Osmo.


osmo pocket mimo

En effet, le meilleur (ou le pire) est pour la fin : l'Osmo s'active la première fois par le seul connecteur physique, moyennant la connexion à l'application DJI Mimo !


C'est une sécurité qu'on retrouve d'ailleurs déjà sur certains drones de la marque. Pour ma part, comme il s'agissait d'un Osmo prêté déjà activé par le fabricant ou un autre testeur, je n'ai pas subi cette contrainte. Mais je signale cette info très importante !


Donc pas de connexion = pas d'Osmo ou l'obligation de se procurer un smartphone en USB-C ou un iPhone. Il existe des adaptateurs avec un câble, mais ça ne remplit donc pas tout à fait la même fonction, le smartphone risque de pendouiller... Je suis quand même amer de voir que mon smartphone Android n'a que 2 ans et qu'il est incompatible. J'ai été contraint d'utiliser un iPhone de secours...


Tenez compte aussi d'un problème éventuel avec la coque de protection du smartphone qui peut s'avérer trop épaisse.


osmo pockt

Je pense (espérons) que DJI va prendre peu à peu la mesure du problème, en proposant un accessoire micro-USB au catalogue, mais cela nécessitera peut-être une mise à jour parallèle du firmware. DJI doit faire attention : les laissés-pour-compte qui restent sur le carreau à cause de leur prise micro-USB, pourraient freiner les ventes de l'Osmo Pocket !


Un détail aussi : l’adaptateur pour iPhone est difficile à enlever, il faut forcer. Pas normal. Et ça peut être préjudiciable à la longue.


osmo pocket

photo © DJI


 


osmo pocket
Si l'on franchit l'obstacle de la liaison physique, l'ensemble constitue un assemblage cohérent. Il n'est pas trop conseillé de tenir ce duo d'une seule main, en tout cas pas par l'Osmo, cela exerce une tension trop forte sur le connecteur. On tient dans ce cas le smartphone de la main gauche sans appuyer sur un bouton, et on saisit l'Osmo de la main droite.
DJI mimo iphone

L'application DJI Mimo (en français, c'est bien) est riche et vient remplacer l'ancienne application que l'on connaissait bien chez DJI (DJI Go). Vos identifiants DJI Go vous serviront à vous connecter à la nouvelle application DJI Mimo. L'application permet de piloter et paramétrer toutes les fonctions de l'Osmo Pocket par le biais du connecteur (ou par Wi-Fi mais avec un boîtier Wi-Fi / Bluetooth en option qui est cher). La connexion entre les deux est très rapide, et sans échec (50 essais effectués environ !), un vrai plus.


On peut paramétrer les fréquences, les résolutions, la qualité, changer de mode (Vidéo, Photo, Ralenti, Time-lapse, Panoramique), piloter le suivi sur écran, régler la balance des blancs (parmi 6 choix préréglés), ou ajuster l'exposition (EV) et l'AF directement sur écran.


L'appli DJI Mimo permet aussi de modifier la fréquence en 24 fps, pour des vues plus "cinéma".


osmo pocket mimo
L'application propose donc de nombreux réglages qui ne sont pas d'origine implémentés sur l'Osmo. Toutefois, DJI a dédoublé certaines fonctions pour que l'Osmo puisse s'utiliser seul si besoin. Par exemple, le changement de résolution, de fréquence et de mode est possible sur l'Osmo comme sur l'application.
osmo pocket histogramme

Parmi les paramètres secondaires, on peut choisir d'activer les zones surexposées, afficher ou non l’histogramme, opter pour l'un des deux modes de mise au point, et réduire les nuisances sonores (4 positions).


On peut recentrer, passer en mode Selfie, etc.


osmo pocket joystick

Le must, c'est peut-être l'action directe sur la nacelle au moyen de 2 Joystick, l'un horizontal, l'autre vertical. Un excellent moyen d'orienter la nacelle en maîtrisant le mouvement qu'on lui ordonne. C'est mieux que le seul mouvement vertical et peu pratique d'utilisation accessible depuis l'écran de l’Osmo.


osmo pocket glamour
C'est aussi grâce à l'application DJI Mimo que l'on peut opter pour le mode Photo RAW (DNG) + Jpeg à la place des seules vues Jpeg. Et même choisir un filtre photo soft nommé Glamour. Pas de réglage vidéo équivalent en revanche, pas de Protune ou de filtres de ce genre ni (pour l'instant ?). Dommage.
osmo pocket

Depuis une vignette en bas à droite visible seulement depuis l'application DJI Mimo, on accède aux medias qui permettent de voir tout ou de fragmenter les types de vues (photo, vidéo) pour un meilleur repérage, ou encore d'en sélectionner certaines.


dji mimo
On dispose aussi d'un mode automatisé de montage - le mode Story - basé sur une combinaison automatique de modes de prise de vues, de mouvements de caméras prédéfinis et de musique, qui ne sont pas forcément du goût de chacun, même "smartphonistes".


(Test DJI Osmo Pocket )

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