Le meilleur de la GoPro 4 ?

3 nouvelles Gopro font leur entrée aujourd’hui : les GoPro Hero4 Black, GoPro Hero4 Silver et GoPro Hero.

 

On peut passer rapidement sur cette dernière, proposée à 125 euros, qui ressemble beaucoup à la plus simple des GoPro 3 (le modèle White) sans Wi-Fi ni fonction évoluée et se limitant au 1080/30 fps, soit le minimum syndical de toute caméra ActionCam concurrente ! GoPro se positionne visiblement sur un segment tarifaire destiné uniquement à couper l’herbe sous le pied des concurrents.

 

 

Les GoPro Hero4 Black et Silver, ergonomiquement semblables aux précedentes (pour cause de compatibilité d'accessoires), sont beaucoup plus dans la philosophie GoPro. Etanches à -40 mètres et proposées respectivement à 380 et 480 euros (un prix haut de gamme), elles associent un capteur CMOS de 12 Mp et un nouveau processeur sur lequel il ressort toutefois peu d’informations techniques.

 

On retiendra surtout que ce couple capteur-processeur permet de proposer du vrai 4K, à savoir du 4K 4096 x 2160 pixels en 30 fps. Les non-amnésiques se souviendront que GoPro avait entretenu une sacrée confusion (peu dénoncée sauf sur vos sites préférés) avec son modèle GoPro Hero 3+, présenté comme enregistrant en 4K mais limité en réalité à du 4K/15 fps, voire 4K/12 fps, indigne de ce format. La mise au norme d’un vrai 4K pose néanmoins des questions en termes de débit de cartes micro-SD. Ne comptez pas enregistrer en 4K avec une carte micro-SD de base. Il faudra y mettre le prix !

 

 

Cette nouvelle GoPro 4 propose aussi - selon qu’il s’agit du modèle Silver ou Black - du 4K/15fps (Silver), mais aussi une puissance accrue avec du 2,7K/50 fps (Black) alors que la GoPro 3+ Black plafonnait à 2.7Kp30. On recense aussi du 1440p/80p, du 1080p/120p, du 960p/120. On peut aussi obtenir l'indispensable ralenti en 720p/120. Une palette incontestablement étendue en termes de cadences d’images et de résolutions.. Côté photo, on a droit à des rafales à 30 images par seconde en 12 Mp. Pas mal.

 

La GoPro 4 se caractérise également - dans sa seule version Silver apparemment - par un écran arrière tactile, une première chez GoPro dont on peut d’ailleurs se demander pourquoi ils ne l'ont pas fait sur les modèles précédents... Sur cet écran, on peut notamment choisir les modes vidéo.

 

 

On trouve aussi un mode Protune cinestyle permettant de délivrer une image neutre qu’on retravaillera ensuite en étalonnage. L’activation de ce mode interfère cependant avec des paramètres comme la résolution ou la fréquence d'images, ou encore l’angle de vue.

 

La GoPro 4 améliorerait également des réglages fins comme le réglage ISO, le contrôle  d’exposition, ou encore le mode Timelapse qui propose des intervalles de 0,5 à 60 secondes. Pas beaucoup d'info pour le moment sur le stabilisateur, qui est peu mis en avant, un probable aveu implicite que les stabilisateurs de la concurrence font mieux.

 

 

Soucieuse d’offrir par ailleurs des fonctionnalités automatiques qui soient réellement utiles, la GoPro 4 intègre aussi un mode Auto Low Light qui modifie la fréquence d'images en fonction de l'éclairage ambiant. Au menu également, la faculté de saisir des prises de vues de nuit avec des temps d'exposition différents (10,15,20,30).

 

Côté audio, GoPro annonce une plage dynamique censée être deux fois supérieure à ses modèles antérieurs. Et l’intégration d’un convertisseur analogique-numérique qui rendra le modèle la HERO4 Black compatible avec des micros externes.

 

Enfin et bien évidemment, on retrouve la connectivité Wi-Fi et Bluetooth, et le couplage avec l’application GoPro App, permettant de télécommander à distance une ou plusieurs GoPro.

 

 

Et pour finir, 2 vidéos : la première prouve une fois de plus que quand on est un surfeur émérite, un simple unboxing qui vous prend 3 minutes en conception / réalisation, suffit à déclencher des centaines de likes et des dizaines de milliers de vues en quelques jours.

 

La seconde est sans doute le meilleur de la nouvelle GoPro 4 : je veux parler de sa vidéo promotionnelle, un montage vraiment malin sur une thématique "héros", "nature-écologie" et sports mécaniques, sur fond musical d'un remix d'un thème célèbre de Woodkid, le plus new-yorkais des frenchies lyonnais...