Des conseils simples en photo pour débutants et amateurs éclairés
30 juin 2006 par Michel Vincent - Mis à jour le 01 janvier 2009
Choisir son APN, ce n'est pas simple, surtout depuis l'augmentation de puissance des compacts, la percée des bridges et la segmentation multiple des reflex.
Le compact
C'est le type d'appareil qui offre le plus grand choix de modèles. Cette appellation recouvre bien sûr des réalités assez différentes. Mais les compacts partagent certains points communs : ils possèdent toujours des automatismes d'exposition, et de mise au point de qualité minimum, un zoom motorisé, un flash intégré, un écran et parfois un viseur. Le nombre de débrayages manuels reste relativement limité, tout comme la gamme d’accessoires pouvant se greffer dessus. Actuellement, on trouve des compacts jusqu’à 8 millions de pixels.
Le reflex
Il permet d’exploiter toute une gamme d’accessoires dont, bien évidemment, des objectifs différents : grand-angle, très grand-angle, téléobjectif, fisheye... Il se caractérise par des performances optiques, et une robustesse mécanique, sans commune mesure avec les compacts. On trouve de nombreux programmes d’exposition (mode sport, portrait, paysage…) et une mise au point sophistiquée capable par exemple de suivre la vitesse de déplacement d’un élément mobile.
A noter que des repères dans le viseur permettent de compenser les erreurs de parallaxe en plan rapproché, l’axe de prise de vue de l’objectif n’étant pas celui de l’axe de visée.
Le capteur des reflex est généralement de type "APS-C" (C=classique). Cette appellation recouvre 3 réalités différentes. D'une part, le capteur full frame 24x36 (analogie au film 135 mm) de type Canon. On trouve aussi le capteur 4/3 (17,3 x 13 mm) de type Olympus. Enfin, Nikon puis Pentax et Konica-Minolta ont adopté le DX (23,5x15,7 mm).
La qualité de fabrication du reflex est généralement sans reproche.
Les reflex se développent en numérique, même s'ils sont encore un peu chers. Ils ne sont donc pas prêts de remplacer l'immense parc de reflex argentiques. Mais ils feront probablement leur chemin...
Le " bridge "
Appareil photo à mi-chemin entre le compact et le reflex. L'optique est fixe mais à l'instar d'un reflex, on dispose (sauf exception) d'un viseur électronique couleurs et d'une ergonomie très proche du reflex. A la revente éventuelle, un bridge accusera une cote moindre qu’un reflex.
Flash, écran ACL, électronique... tout cela consomme énormément sur un APN. Bien sûr, les batteries sont
rechargeables mais vous faudra - les vidéastes connaissent cela depuis longtemps - vous munir d'une seconde
batterie. problème, elles sont chères. Il existe quelques trucs pour réduire l'autonomie comme abaisser
la luminosité de l'écran, annihiler les bips que produit votre APN et bien sûr, brancher son appareil
sur secteur (même si on a la flemme de chercher où est l'adaptateur secteur...) lorsque vidange l'appareil
sur son ordinateur.
Les APN (Appareils photos numériques) sont pourvus de capteurs dont le nombre de pixels varie entre 1
million et plus de 10 millions de pixels. Les plus courants tournent entre 2 et 5 millions. Au-dessous
de 1 million, c'est un peu n'importe quoi. En théorie, plus le nombre de pixels est important, plus la
définition s'accroît. On considère qu'un 3 millions de pixels, c'est déjà très bien.
En fait, il existe par exemple des "mauvais" 4 millions de pixels et de très bons 3 millions. Il vaut
donc mieux acquérir un bon 3 millions qu'un 4 millions passable. Car l'ensemble des autres composants
de l'APN (objectif, circuits, etc.) concourent à la qualité globale de l'image. Une certitude : plus
le nombre de pixels s'accroît, plus la taille d'impression possible est importante.
La
carte mémoire stocke vos vues. Il existe 6 types de cartes mémoire : Memory Stick (MS), Secure Digital (SD), MultiMedia Card (MMC), SmartMedia (SM), CompactFlash (CF), xD-Picture (xD). La SD, moins onéreuse que la Memory Stick de Sony ou que
la xD, tend à se généraliser.
Les compacts basiques se limitent généralement à un zoom X3. Mais un nombre croissant
de modèles sont équipés d'un zoom x4 ou X6 et plus, procurant au photographe une réelle latitude pour
réaliser des vues de portrait ou des détails architecturaux par exemple. Par ailleurs, une grande amplitude
contraint le fabricant à soigner l'optique : Leica chez Panasonic, Carl Zeiss chez Sony par exemple.
Revers de la médaille, un poids et un encombrement légèrement supérieurs.
A noter l'existence du zoom numérique qui prend le relais puisqu'il part du centre du
capteur et agrandit l’image électroniquement (jusqu'à X12 sur certains appareils). Attention, plus le
zoom est exploité dans toute son amplitude, plus la résolution de l'image s'altère.
L'objectif dispose presque toujours d'un zoom optique (en général X3 ou X4 mais on rencontre aujourd'hui
des X12 stabilisés comme le Panasonic FZ20) et numérique (jusqu'à X12 également). En équivalent 24x36,
le grand-angulaire correspond généralement à un 35 mm, plus rarement un 28 mm.
A noter l'existence du zoom numérique qui prend le relais puisqu'il part du centre du
capteur et agrandit l’image électroniquement (jusqu'à X12 sur certains appareils). Attention, plus le
zoom est exploité dans toute son amplitude, plus la résolution de l'image s'altère.
L'ouverture (du diaphragme), c'est la quantité de lumière que reçoit le capteur (APN) ou le film (argentique).
L'ouverture d'un objectif a une incidence sur la profondeur de champ (qui se réduit ou augmente).
On
parle de pleine ouverture à f/1,4, f/2,8 et de petite ouverture à f/8, f/11, f/16.
Les
fabricants indiquent jusqu'à 4 valeurs :
-l'ouverture maxi en grand-angle (ex
: f/2,8)
-l'ouverture mini en grand-angle (ex
: f/5.6)
-l'ouverture maxi en télé (ex : f/5.2)
-l'ouverture mini en télé (ex : f/10)
Mais le plus souvent, ils en indiquent
2 correspondant aux ouvertures maxi en grand-angle et télé.
Les
formats d'images disponibles sont - selon les cas - le Jpeg, le Tiff et le Raw.
Le
JPEG est de moindre qualité que le TIFF mais présente l'avantage indéniable de stocker plus de vues car
son taux de compression est plus élevé. On trouve toujours les modes Normal et Fin mais ils restent de piètre qualité, même s'ils sont tentants, de
par le nombre de vues qu'on peut stocker.
On
peut préférer le mode Super Fin, s'il est disponible, autrement
dit le TIFF. C'est une alternative intéressante car ce format est moins destructif mais il finit par
être délaissé au profit du Jpeg et du Raw.
Pour
sa part, le RAW est un format haute résolution plus compact, sans compression,
donc la vue "brute", dans sa pleine qualité. On ne peut engranger que quelques vues avec une carte mémoire
standard. Par ailleurs, ce standard... n'est pas un standard ! Vous devez utiliser le driver du fabricant
pour visualiser vos photos.
Il
existe un 4e format d'image, c'est la vidéo ! Un nombre croissant d' APN peuvent en effet enregistrer
de courtes séquences (30 secondes le plus souvent, 1 minute maxi) en général à 16 /images/seconde. La
vidéo est au format AVI ou MPEG.
La
capacité détermine le nombre de vues qu'il est possible de prendre en fonction de la propre capacité
de la carte mémoire bien entendu. Par exemple, vous trouverez une capacité de 12-491 images pour une
carte de 32 Mo.
Le
1er chiffre désigne le nombre de vues dans la résolution la plus haute (ex : 2592x1944) en mode Qualité
Fine.
Le
2e chiffre désigne le nombre de vues dans la résolution la plus faible (ex : 640x480) en mode Qualité
Standard.
Tous les appareils photo numériques sont livrés avec des logiciels photo comme Pixela
Image Mixer ou PaintShop Pro. Ces logiciels servent principalement à retoucher vos photos.
(Choisir son APN)
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