Le test du boîtier sans miroir Lumix DC-S1

Prenant le contrepied de sa gamme GH, Panasonic a sorti à la fin du printemps deux boîtiers 35 mm dont l'un, le DC-S1, est clairement destiné autant à la photo qu'à la vidéo. Ou autant à la vidéo qu'à la photo ! :)

 

C'est la première fois que Panasonic lance un capteur plein format. La finalité à peine voilée est de relancer un marché des reflex qui s'effrite et de suivre la voie engagée par Sony et ses Alpha, Nikon et ses Z6 / Z7 ou Canon et ses Eos R. 

 

Panasonic a une grosse expérience en matière d'hybride photo-vidéo acquise depuis de nombreuses années à travers la gamme GH. Et avouons-le, c'est un gros succès que seuls les fins observateurs de la marque avait anticipé lors de la sortie du premier GH1.

 

Avec le DC-S1, le fabricant tente un produit osé car le boîtier est plus lourd et encombrant que la concurrence, beaucoup plus proche d'un reflex et assez différent des GH. D'ailleurs son écran, moins articulé, rompt avec la tradition des GH dont l'écran s'oriente en tous sens.

 

Mais l'audace et le doute laissent vite la place à des qualités pures sur le papier : impression de solidité, qualité d'image prometteuse, sensibilité annoncée comme extrême, viseur surpixellisé, stabilisation pressentie de qualité, Profils variés dont du V-log, et à la fois du 4K 50 / 60p en 4:2:0 8 bits et en 4:2:2 10 bits en 24,25 ou 30p. Ajoutez un ralenti en 4K jusqu'à 60 fps ou en FullHD jusqu'à 180 fps.

 

J'étais donc sacrement curieux de vérifier - fichiers natifs à l'appui - ce que ce DC-S1 avait dans le ventre. Et le résultat est à la hauteur des attentes malgré quelques petites déceptions, sur fond de choix cornéliens.

 

Test complet Lumix DC-S1

 

Fichiers natifs DC-S1