Stabilisation, 4K et rapidité d'Autofocus chez Olympus

Avec Panasonic, Olympus a été à la genèse du fameux format micro 4/3. Un standard hybride (Mirrorless) moins probant que le Plein Format car moins sensible et procurant des bokehs moins somptueux. Mais un compromis plus qu'intéressant en termes de légèreté, de prix et de stabilisation du boîtier. C'est donc avec respect qu’il faut juger cette 2e mouture (Mark II) de l'OM-D E-M1 après 3 années de bons et loyaux services du prédécesseur.

 

Entre 2014 et 2017, le 4K a fait son "trou". Fort logiquement, l’OM-D E-M1 Mark II passe donc en 4K et en UHD (vrai et "faux" 4K). Pour le vrai, le débit atteint 237 Mbit/s (), une valeur très au-dessus de la moyenne des rivaux qui tourne autour de 100 Mbit/s. D'ailleurs en UHD, on retrouve une valeur plus raisonnable tournant autour de 102 Mbps. 

 

Autre fait marquant, l'Olympus revendique une stabilisation optique et mécanique sur 5 axes qui profite aussi à la gamme d’objectifs M.ZUIKO PRO. Elle permet - en photo - de gagner jusqu’à 6,5 vitesses d’obturation couplé au nouvel objectif M.ZUIKO Digital ED 12-100mm 1:4.0 IS PRO, et en vidéo, de filmer en marchant, sans secousses intempestives.

 

 

Le mode Rafale vaut également le détour. Il s'étend jusqu'à 60 vues en Rafale en Pleine définition, ce qui en dit long sur la qualité du processeur TruePic VIII et du capteur. Un capteur pixellisé à 20 Mp qui devrait produire des photos suffisamment éloquentes.

 

L'Autofocus à détection de phase (comme sur le précédent boîtier) est aussi annoncé comme remarquable avec ses 121 collimateurs.

 

L'Olympus, quoique bien plus léger qu'un reflex, est aussi un peu plus lourd que son prédécesseur, et a gagné en embonpoint. Le volume plus important a toutefois permis de concevoir une nouvelle batterie annoncée comme plus performante.

 

L'OM-D E-M1 argue également d’un viseur électronique haute définition à 2,36 Mp avec couverture de 100 %, et d’un écran tactile de 3 pouces malheureusement seulement de 1037 000 points. En revanche, il est tactile et articulé comme sur les GH4 / GH5, rompant avec l'inclinaison plus basique du prédécesseur. Notez les modes Zebra et peaking, permettant d'optimiser les réglages d'exposition / mise au point. Le boîtier accepte par ailleurs 2 cartes mémoire (comme sur le GH5, tiens tiens...)

 

Enfin, la tropicalisation protège l'Olympus OM-D E-M1 Mark II contre les intempéries et la poussière. 

 

Seule déception persistante, l'absence de prise casque qui ne semble possible que moyennant un adaptateur.

 

Globalement, l’Olympus OM-D E-M1 est un beau boîtier, riche en qualités vidéo. Il sera intéressant à tester. Rappelons que la gamme d'optiques, sans être aussi large que celle de Panasonic, propose de nombreux objectifs comme le 12-100 mm f/4 et le 300 mm f/4 IS Pro.