Quand les drones DJI filment l'ours polaire

Polar Obsession raconte l'histoire de Florian Ledoux, un photographe et cameraman animalier qui a passé plusieurs mois dans l'Arctique à suivre l'ours polaire, icone vivante de cet écosystème fragile. Il a épié, scruté, mais surtout attendu des jours durant, ce magnifique plantigrade dans son habitat naturel et l'a filmé seul, en chasse, en train de se relaxer ou dans ses interactions mère-petit. Les images parlent d'elles-mêmes : de longs et magnifiques travellings lents ainsi que des vues stabilisées parfois stupéfiantes découvrant l'animal dans son environnement. 

 

 

La démarche de Florian Ledoux ne se borne pas à capturer des images, mais à raconter l'histoire de l'Arctique à travers les yeux de son habitant le plus iconique. Ses observations servent aussi et surtout à étudier l'impact du changement climatique, et comment l'ours polaire tente de s'adapter à cette bascule. La quête de patience et d'abnégation du réalisateur, son obsession, ont donné son titre à son film (Polar Obsession).

 

Pour survivre dans ce milieu hostile, le cinéaste a passé plusieurs mois en immersion dans une "capsule", un espace très réduit en dur, adapté aux conditions extrêmes et servant de "camp de base". A l'intérieur, de quoi vivre / dormir / se réfugier mais aussi consulter / recharger plusieurs appareils électroniques, des caméras... et des drones. L'aéronef est un outil nouveau pour le réalisateur qu'il qualifie de "game changer" pour filmer l'Arctique et ses rares habitants.

 

Certaines vues ont ainsi pu être appuyées par les capacités aériennes d'un Mavic 3 Pro Cine et de ses zooms. Ces facultés techniques ont permis au réalisateur de s'approcher de l'habitat de l'ours polaire, de mieux scruter son comportement, tout en se tenant à une distance respectable. La garantie d'obtenir ainsi des images intimes de l'animal sans le déranger. 

 

 

Les zooms du drone DJI permettent de supprimer l'impact négatif qu'aurait l'aéronef sur l'animal. Le plantigrade ne stresse pas et ne modifie pas son comportement en fonction de la présence humaine ou technologique, comme c'est parfois le cas. On se souvient à ce sujet de la célèbre vidéo d'un drone volant trop près d'une ourse brun dont le petit glissait désespérément le long d'une falaise de neige...

 

Florian Ledoux défend la noble idée que malgré le changement climatique, lorsqu'on se reconnecte à la nature, on la protège... "Quand vous perdez quelque chose, vous la protégez, vous ne la détruisez pas" conclue-t-il...

 

On souhaite que l'optimisme du cameraman animalier puisse être entendue dans les hautes sphères pour mieux protéger l'Arctique et son magnifique emblème. En attendant, on peut découvrir son film.

 

 

Vous pouvez aussi suivre Florian sur Instagram...

https://www.instagram.com/florian_ledoux_photographer/?hl=fr

 

ou sur son site :

https://en.florian-ledoux.com/