Test Blackmagic Video Assist 4K
le moniteur-enregistreur polyvalent
19 juin 2018 par Thierry Philippon
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BLACKMAGIC DESIGN VIDÉO ASSIST 5” 12G HDR Voir les accessoires |
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Prix fabricant : 900 Euros |
Sorti en 2017, le Blackmagic Video Assist 4K est un moniteur de terrain et un enregistreur HD / 4K (UHD en fait). Il existe en 2 versions 5’’ et 7’’ (4K). Il est en finition métal, d'allure plutôt costaude, limite austère, mais discrète. Les deux modèles Blackmagic sont conçus pour être emportés sur le terrain. Le Video Assist 4K 7’’ vaut 765€, le Video Assist 5’’ 425€. |
Nous avons testé le modèle 7'' avec un boîtier photo-vidéo hybride Lumix GH4 car ce "photocamescope" n'enregistre qu'en 4:2:0 8 bits en interne. Le Video Assist 4K permet donc d'étendre les possibilités au 4:2:2 10 bits via la sortie HDMI du Lumix. |
La vocation la plus immédiate du Video Assist 4K est de permettre un monitoring plus précis et plus efficace que les petits écrans 3,5 pouces - quand ce n’est pas 3,2 ou 3 pouces - de nos boîtiers photo et camescopes. Le cadrage y gagne en fiabilité tout comme l'exposition ou la mise au point manuelle. Pour cette dernière en effet, on sait que toutes les aides visuelles du monde en remplacent pas une vision agrandie du sujet que l’on met au point. Ce constat est encore plus vrai depuis l’avènement de l’UHD / 4K qui rend délicate la mise au point. En effet, le moindre écart se traduit par un flou de mise au point. |
En dehors de cette fonction de monitoring, le Video Assist 4K joue également le rôle d’enregistreur, permettant d’enregistrer dans des codecs que le boîtier photo-vidéo (ou le camescope) ne possède pas nécessairement en interne. C’est le cas avec un GH4 par exemple qui enregistre en interne en 4:2:0 8 bits mais qui délivre un signal 4:2:2 8 ou 10 bits en sortie HDMI que le Blackmagic va récupérer ! Eurêka ! Et le Lumix n'est pas seul dans ce cas. Rappelons que le 4:2:2 10 bits est nécessaire pour réussir ses incrustations ou que vous voulez jouer avec la Chroma de façon générale. Il est aussi mieux adapté au traitement du Log. L'autre intérêt de récupérer un signal du GH4, fusse-t-il même en 1080p, est de lever la limite des 29 minutes du boîtier photo-vidéo et ainsi pouvoir enregistrer un débat ou un spectacle en intégralité. Pour certains, c'est un bon moyen de débrider et retrouver ainsi les facultés du GH5 (qui n'est pas bridé). Hormis ces fonctions de base de monitoring et d’enregistrement, un tel accessoire permet aussi de bénéficier d’outils d’exposition, d’un écran plus lumineux en plein soleil, et de scopes précis tels que le contrôle de la forme d’onde, le vecteurscope et l’histogramme. Il peut aussi exploiter des LUT 3D, ce qui vous permet de visionner les images avec le rendu de votre choix, selon l’espace colorimétrique LOG dans lequel vous avez tourné. Le Video Assist chauffe, mais un ventilateur arrière est présent qui tourne doucement en émettant peu de bruit. |
Ici notre but consiste davantage à étudier les intérêts / limites d’un tel produit que de comparer ce même produit avec la concurrence, les rivaux potentiels (Aputure, Atomos Ninja…) n’ayant pas été confiés à notre rédaction (notamment Atomos qui n’a pas donné suite après un premier contact fructueux, pour des raisons bien mystérieuses). Toutefois le produit que nous avons choisi ne doit rien au hasard : même s'il n'est pas le précurseur dans ce domaine, Blackmagic a une réputation qui n’est plus à démontrer (caméras, mais aussi et peut-être surtout le logiciel DaVinci Resolve) et son moniteur / enregistreur est très attractif sur le papier. Test effectué sur modèle Video Assist 4K version 2.5. |
Le test du Blackmagic Video Assist 4K
Pour mettre en route le Video Assist 4K, il lui faut d'abord 2 batteries ! Attention, les batteries Lithium-ion Canon LP-E6N ne sont pas fournies, ce qui fait un peu râler puisque son usage premier est d'être emporté sur le terrain. Le tarif de ces batteries bien connues chez les possesseurs de 7D ou Eos 5D Mark II / III / IV évolue entre 50€ et 75€ TTC. C’est la rançon du prix très étudié du Video Assist 4K.
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En revanche, bon point : le Blackmagic fonctionne sur secteur, solution alternative à l’alimentation sur batterie, très pratique en configuration studio. Autre bon point : le hasard veut que nous avons cherché à formater une carte alors que la charge des batteries était sur la fin. Dans ce cas, l’extinction prime sur le formatage, afin de ne pas créer de problème de formatage sur la carte. Pour insérer la batterie, j'ai eu quelques difficultés pour l'une des deux. Peut-être une usure du modèle de prêt. |
La charge complète s’effectue en 3 heures environ (soit 6 heures pour les 2 !). La batterie ne dure que 80 minutes avec le modèle Video Assist 4K, la faute à l’écran très probablement, grand consommateur d’énergie… Alors qu’avec le modèle 5’’ sans 4K, l’autonomie est plus confortable : 180 minutes… A tout moment, on peut visualiser l'autonomie restante sur l'écran du Video Assist. Notez une sacrée erreur : l’absence de toute diode pendant la charge, aucun repère n’est disponible ! |
Côté connectique, les ports HDMI (2.0a) entrée et sortie sont sur le côté, ce qui est préférable à un emplacement peu confortable par le dessous comme on en voit sur certains moniteurs. Rappelons que le transfert des données via une prise HDMI 2.0 peut aller jusqu'à 18Gbps. En complément, on trouve aussi les entrées / sorties SDI (6G-SDI) pour une caméra qui dispose de de telles sorties / entrées. L'entrée permet de délivrer le signal provenant d'une caméra, tandis que la sortie permet de raccorder en chaîne un éventuel moniteur grand format. Vous trouverez le câble Din 1.0/2.3 vers BNC femelle (ou mâle) pour 19€ HT. De l'autre côté, on découvre les prises jack 3,5mm pour le casque et Lanc 2,5mm pour le Démarrage / Arrêt de l'enregistrement. Vous n'êtes toutefois pas contraint d'utiliser la prise casque, le haut-parleur monophonique est intégré. On aperçoit aussi l'alimentation Phantom et le bouton d'alimentation. Enfin, au-dessous, un peu planqué, vous découvrirez un connecteur mini-B USB 2.0 pour installer les mises à jour logicielles ou importer les LUT. |
Le Video Assist 4K s’avère aussi un enregistreur audio performant puisqu’il dispose de prises mini-XLR qui fournissent une alimentation fantôme de 48V, évitant d’utiliser l’audio de la caméra et ses éventuels bruits de fond dus au CAG. La connexion exige toutefois un cordon adaptateur spécial mini-XLR-XLR pour le raccorder à un appareil standard. Prix : 25€ HT, soit 30€ TTC. Attention seul le modèle 7'' dispose des entrées mini-XLR. Le pré-ampli intégré semble de bonne qualité d'après les retours que j'ai pu lire. En effet, je n'ai pas pu tester le raccordement pour cause de câble non-fourni et délai de commande incompatible avec le timing. |
J'ai pu constater néanmoins que le son du boîtier transite parfaitement jusqu'à l'enregistreur par la HDMI. Il suffit de sélectionner l'audio du Blackmagic en position Video sur CH1 et CH2 (ou sur un seul des deux canaux) On peut donc tout de même régler le son depuis le boîtier photo-vidéo même en l'absence d'XLR. En cas de sollicitation des XLR, on choisira la position XLR Mic ou XLR Line.
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L’enregistreur est affublé (sur le Video Assist 4K) de deux emplacements pour carte SD haut débit (1 emplacement sur le Vidéo Assist 5'') qui ont besoin d’être formatées en Exfat. Etant donné les débits en écriture imposés par les codecs en 4:2:2, les cartes doivent être performantes et répondre à la norme SDXC UHS-II, SDXC UHS-I ou SDHC UHS-I. Mais c'est un moindre mal. Le choix de faire appel à des cartes standard de type SD est bien vu de la part de Blackmagic qui aurait pu tomber dans le disque SSD comme chez Atomos, qui, à capacité égale, est plus cher. D'autre part, rien n'interdit de commencer sur une carte et de poursuivre sur la deuxième, permettant ainsi de prolonger l'enregistrement. Bien sûr, l'enregistrement sur le Vidéo Assist 4K, n'est absolument pas obligatoire dans le sens où le Video Assist peut fonctionner en tant que simple moniteur. Mais à plus de 700 euros, ce serait tout de même un peu dommage. Attention lors de l’introduction de la carte mémoire dans le Video Assist, il n’existe qu’un seul sens, la rangée de contacts vers soi. |
Le formatage révèle quelques surprises. Parfois tout se passe bien, à condition - première mini-contrainte - de formater la carte dans le Video Assist 4K. D'autre part, si si on formate la carte dans le slot 1, il semble qu'on ne puisse pas l'introduire dans le slot 2 sans la reformater. Parfois le chargement de la carte bloque (mention "Loading"), pas au point de ne pas la reformater mais il faut changer de slot pour la reformater ! Bref, il existe toujours une solution mais se munir d'au moins 3 cartes pour se sortir des cas difficiles...
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Le toucher tactile de l'écran 7 pouces (1920 x 1200) du Video Assist 4K est précieux qu'il s'agisse d'appeler un Menu, de passer d'un codec d'un autre, d'une fonction à l'autre, ou de régler un curseur de luminosité / contraste. L'écran est bien réactif, les mouvements de balayage sont possibles en horizontal comme en vertical, c'est à noter. Bien sûr, on ne peut éviter les traces de doigts qui se verront d'autant plus que l'écran est précis et lumineux ! Chiffonnette à portée de main à prévoir... L'écran détecte l'orientation comme avec un smartphone ou une tablette. Le 5'' est aussi tactile mais sa résolution d'écran correspond à du 1920 x 1080, soit du FullHD classique. |
Pour parfaire la mise au point, on dispose en plus d’un zoom à l’écran qui grossit par x2 en standby ou en mode Lecture. Le zoom fonctionne en HD comme en 4K. Seul regret, le zoom reste affiché tant qu'on ne rappuie pas dessus ou tant qu'on n'enregistre pas de séquence. |
En extérieur, le contraste de l'écran lui permet d'être d'être vu même en plein soleil. C'est évidemment un gros avantage par rapport au petit écran peu lumineux et très réfléchissant d'un boîtier photo ou d'un camescope. Cependant l'absence de visière du Blackmagic peut être ressentie comme un manque, d'autant qu'on ne la trouve même pas parmi les accessoires proposés par Blackmagic. il faudra chercher une visière sur Amazon, la marque la plus connue est Hoodman qui a équipé les écrans de nombreux camescopes. |
Comme le 7’’ est doté d’un armada de pas de vis standard (3 au-dessus, 3 au-dessous, soit 6 au total !), il est extrêmement simple de le fixer sur tout support muni d’un tel pas de vis...
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... par exemple sur ce simple mini-trépied. Les autres pas de vis peuvent servir à placer d'autres accessoires dessus ou dessous le Video Assist 4K ou le placer sur un RIG. |
Le Video Assist 4K peut aussi tenir : -incliné, il repose alors sur ses 2 batteries (il tient parfaitement bien), -debout, complètement à la verticale (c'est plus aléatoire), moyennant un petit socle qu’on déplie à sa base, mais je trouve cette position un peu risquée en cas de geste malencontreux, le Video Assist pourrait tomber de sa hauteur, et l’écran s’endommager. Le Video Assist 4K peut être tenu à la main car il reste relativement léger. Il pèse 790 grammes nu, soit environ le poids d'un boîtier photo nu. Avec les batteries toutefois, on dépasse le kilo. |
Voici une configuration avec un GH4. En pratique, le signal peut jouer des tours de passe-passe et ne pas s’afficher immédiatement en raison d'un paramétrage nécessaire du boîtier. Si cela se produit, il faut dans ce cas ne pas hésiter à rechercher la notice de son appareil de prise de vues au chapitre "HDMI". Et en dernier recours, éteindre / rallumer l'appareil de prise de vues, voire allumer / éteindre le Blackmagic, voire même déconnecter le port HDMI du Video Assist et le rebrancher. Dans mon cas, avec un GH4, je n'ai rencontré aucune difficulté. |
On peut tenter de placer le moniteur sur le boîtier à condition de filmer sur trépied. Des supports de fixation adaptés se trouvent chez les accessoiristes. Mais étant donné le caractère imposant du moniteur, il ne faudra pas envisager de rendre le boîtier mobile.
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Une anecdote : en attendant de recevoir un cordon mini-HDMI-HDMI nécessaire à la connexion directe de mon GH4, j’ai utilisé un câble HDMI-HDMI classique, et un adaptateur micro-HDMI / mâle-HDMI femelle branché directement sur le GH4. La connexion a fonctionné, si ce n’est que l’adaptateur bloque toute inclinaison de l’écran du GH4 et que surtout, je ne suis jamais parvenu à faire passer le signal 4K en sortie de la HDMI : soit le câble n'était pas prévu à cet effet, soit l'adaptateur était en cause. J'ai pu toutefois afficher le signal 1080p ou 720p. |
Une fois le bon câble connecté, la liaison en UHD 2160 10 bits s'est opérée immédiatement. On remarquera que l'utilisation d'un long câble de 5 mètres qui peut s'avérer pratique pour que le cadreur puisse communiquer avec un réalisateur situé à cette distance, n'a pas empêché la liaison de s'effectuer normalement. Je n'ai pas noté de perte de qualité visible.
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Les codecs supportés par le Video Assist 4K sont conçus pour la post-production : ils répondent au Prores 422 et dérivés (LT, Proxy) en 10 bits ou Avid DNx et dérivés en 8 ou 10 bits. L'encapsulage s'effectue en MOV ou MXF. Pas d'enregistrement RAW alors que certaines caméras Blackmagic en sont capables. Au total, ce sont 16 codecs qui sont disponibles sur le 7’’ contre 10 codecs sur le 5’’ mais on retrouve sur ce dernier tous les codecs Prores par exemple. Pour ma part j'ai beaucoup utilisé le codec Apple ProRes LT qui offre un niveau de compression plus élevé que le codec Apple ProRes, soit 70 % environ du débit de données de ce dernier et des dimensions de fichier inférieures de 30 %. J'ai pu ainsi enregistrer plus longtemps pour une baisse de qualité vraiment imperceptible. A titre d'information une séquence de 16 secondes seulement atteint 1 Go en ProRes, contre environ 700 Mo en Prores LT. On peut encore descendre de moitié avec le Prores PR (= Proxy). C'est encore jouable mais c'est un codec qui est normalement réservé aux flux de production nécessitant de faibles débits de données. |
Les codecs Avid sont davantage destinés à Premiere, Avid ou DaVinci Rsolve. Notez qu'on on peut enregistrer en 1080/60p, ce qu ne font pas tous les moniteurs / enregistreurs. Attention, lorsque vous enregistrez avec une caméra HDMI ou SDI, veillez à ce que les informations à l'écran soient désactivées sur le signal de sortie, car les infos présentes sur la vidéo provenant de la caméra seront enregistrées avec l'image. Notez aussi que si l'on enregistre en 1080p notamment, l'enregistrement sur le boîtier seul, ou en parallèle sur le Video Assist, est possible. Mais ça n'a pas un grand intérêt. |
La plupart des logiciels de montage professionnels "digèrent" tous ces formats, qu'il s'agisse de DaVinci Resolve, FCPX, Adobe Premiere Pro ou Avid Media Composer. Le montage et l'étalonnage des fichiers peuvent donc s'opérer sans transcodage ou conversion. Toutefois, si le ProRes n'a pas posé de difficulté, mon logiciel FCPX n'a pas réussi à relire le DNx. Notez au passage que le logiciel DaVinci Resolve est inclus avec le Blackmagic Video Assist 4K. |
Si on choisit cette option sur le boîtier photo-vidéo (sur un GH4 "Sortie enr. HDMI / Affichage info"), on peut incruster le Menu du boîtier photo-vidéo en PinP sur l'écran du Blackmagic afin de visualiser les réglages directement. Fort pratique !
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Le Video Assist 4K comporte aussi plusieurs réglages indispensables comme les fausses couleurs ou (plus connu) le zébra. Celui-ci peut être affiné finement entre 40% et 100% par incréments de 10%, puis de 5% après 70%. A ma connaissance, très peu de boîtiers photo-vidéo ou camescopes permettent cette souplesse.
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On peut aussi exploiter l'aide du Focus Assist, complémentaire du Focus Peaking, mais qui ne se trouve pas du tout au même endroit. Cette aide joue sur le niveau de détails dans les ombres. Il existe 3 niveaux : Low, Medium, High. Par exemple avec un contraste bas et peu de détails, choisissez High.
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Un des paramètres que je préfère est celui des Guides qui permet de configurer son écran en fonction du format dans lequel on a tourné ou de celui dans lequel on envisage de monter : ici du 2:35:1 par exemple !
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L'affichage d'une grille (Grid en anglais) est bien pratique pour visualiser les lignes de force en un clin d 'oeil ou pour certain de bien équilibrer la répartition de personnages dans une scène.
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Apparus à l'occasion d'une mise à jour du firmware, un certain nombre de scopes vidéo ont permis d’augmenter le potentiel du Video Assist 4K. Ainsi le Waveform apporte une aide précieuse à ceux qui veulent mesurer le signal dès la prise de vues. En effet, cette représentation graphique du signal n'est disponible que lors de la phase du montage. Mieux : vous pouvez superposer ces scopes sur l'image, en transparence. |
L'histogramme existe sur certains boîtiers mais on manque de confort pour le distinguer car il est souvent très petit. Ici rien de tel évidemment, on exploite tout la largeur de l'écran pour discerner le graphique.
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Le Trigger Rec est une fonction qui permet de déclencher l'enregistrement via la sortie SDI ou HDMI depuis le boîtier photo-vidéo lorsque cette fonction est disponible. A défaut, l'écran tactile possède un bouton d’enregistrement, et on dispose aussi d'une prise Lanc. |
Brightness, Contraste et Saturation du moniteur (ne pas confondre, pas de la scène enregistrée !) sont bien entendu réglables. Notez au passage qu'on peut calibrer le moniteur sommairement.
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6 LUT au choix sont chargeables, sauvegardables et affichables instantanément afin d'avoir une simulation sur écran du rendu de la LUT, une fois convertie. Le traitement le plus utile est tout ce qui est tourné en LOG par exemple. Il faut toutefois importer les LUT depuis un ordinateur en reliant le Video Assist 4K à ce dernier via la prise mini-USB située sous le Video Assist, ce qui peut s'avérer un peu fastidieux.
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Notez enfin qu’il existe un manuel d’utilisation en pdf mais c’est un doc unique de 21 Mo car il est traduit dans toutes les langues principales. Le français en fait partie. Ouf ! En contrepartie l'interface du Video Assist est 100% en anglais bien qu’il y ait un Menu permettant de choisir la langue. Incompréhensible…
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