La photographie de mariage, tendance anti-paillettes

La photographie de mariage, c’est le truc de William Lambelet. Mais pas les paillettes, et les images convenues. Encore moins les effets de mode, les retouches pastel et autres filtres. Ce photographe préfère aborder le mariage à l’état brut et montrer les mariés et leurs invités dans un contexte naturel. Son credo : l'approche documentaire et créative, tendance envers du décor.

 

Et ça marche ! William Lambelet a été élu récemment « photographe de l’année » à l’international en 2018 par la Wedding PhotoJournalist Association, prolongeant d'autres distinctions qu'ils a déjà reçues.

 

 

En fait, William Lambelet se présente comme un « journaliste qui documente la vraie vie », celle qui se compose de détails se déroulant plutôt en coulisses. Ainsi les simples « figurants » d’un mariage peuvent devenir les acteurs principaux, et les moments anodins peuvent se présenter comme cruels. L'oeil du photographe est suffisamment aiguisé pour révéler les scènes avec une succession de plans (1er plan, arrière-plan, etc;), et montrer des clichés proposant une double lecture. 

 

 

Mais le plus remarquable n'est-il pas que les clients de William Lambelet font confiance à son angle décalé ? Car le photographe saisit des instants parfois comiques, loin de la solennité habituelle des mariages. L’ironie exige toujours une forte complicité et un respect entre le photographe et les mariés. 

 

 

Le photographe rencontre toujours les futurs mariés avant d’accepter toute commande afin de s’assurer que tous trois s’accordent sur le travail attendu, ce qui lui permettra de mettre en œuvre, le jour J, sa « liberté de voir ». Bref, du photojournalisme appliqué au mariage et  beaucoup d’enseignements à tirer de l’expérience de ce photographe autodidacte, ancien ingénieur d’étude.

 

D’origine lyonnaise, William Lambelet vit à La Boissière, au nord de Montpellier.

 

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