08 octobre 2004 par magazinevideo.com - Mis à jour le 17 novembre 2004
De
gauche
à
droite
:
PC109,
PC330
et
PC350:
3
modèles
qui
partagent
bien
des
points
communs.
Le
1er
est
un
mégapixel,
les
2
autres
des
trimégapixels.
Ne
pas
tenir
compte
de
l'échelle.
Une
allure
qui
évoque
naturellement
celle
de
son
prédécesseur,
le
PC330,
mais
aussi
la
forme
d'un
autre
modèle
2004,
le
PC109
(voir
ce
modèle).
440
grammes
nu,
510
au
complet,
le
PC350
s'est
allégé
de
100
grammes
par
rapport
à
son
illustre
prédécesseur
et
son
châssis
est
20%
plus
compact.
Ca
compte,
en
voyage
par
exemple.
Sa
robe
bicolore
avec
une
dominante
gris
foncé,
le
côté
ramassé
du
modèle,
procure
l'agréable
sensation
d'un
concentré
de
technologie.
La
mise
en
route
entre
la
position
d'Arrêt
et
de
Pause
à
l'enregistrement
est
tout
à
fait
probante
:
entre
3
et
4
secondes.
Du
coup,
le
camescope
est
rapide
"à
dégainer".
D'autant
plus
rapide
que
l'enregistrement
est
quasi
instantané
entre
la
position
Standby
et
Record.
En
revanche,
le
start/stop
est
un
peu
dur
:
du
coup,
les
erreurs
du
style
"filmer
ses
chaussures
et
rater
la
scène
suivante"
ne
sont
pas
rares
!
Le
DCR-PC350
est
un
trimégapixel
(à
ne
pas
confondre
avec
un
tri-CCD)
muni
d'un
unique
capteur
1/3
pouce
de
3,3
millions
de
pixels,
de
même
résolution
que
son
prédécesseur
PC330
(550
points/ligne).
La
technologie
est
celle
du
DXP
14
bits.
Il
en
résulte
une
très
flatteuse
résolution,
une
belle
colorimétrie
et
un
mode
16:9
amélioré
exploitant
toute
la
surface
du
capteur.
La
résolution
photo
est
supérieure
à
la
moyenne
avec
2016
x
1512
pixels
comme
chez
le
prédécesseur.
Le
PC350
sait
aussi
enregistrer
en
mode
Progressif
25p,
procurant
une
petite
touche
Cinéma.
L'
optique
signée
Carl
Zeiss
comme
à
l'accoutumée
chez
Sony,
ouvre
pour
sa
part
à
f/1,8
(f/1,6
sur
le
Sony
HC1000).
L'objectif
se
couvre
d'un
capuchon
classique,
qui
pendouille.
Dommage.
La
focale
minimale
du
PC350
correspond
à
un
équivalent
Photo
24x36
de
45
mm,
un
grand-angle,
sans
être
obligatoire,
est
donc
conseillé.
Viseur
couleur
de
bonne
résolution
(180
000
pixels).
Mais
ni
étirable
ni
relevable,
fixe
autrement
dit
!
On
préférera
exploiter
l'écran
tactile
et
hybride
de
2,5
pouce
(soit
6,3
cm)
et
123
000
pixels
(la
norme...).
Le
principe
de
l'écran
tactile
est
avant
tout
affaire
d'habitude.
Comme
sur
toute
la
gamme
Sony,
un
précieux
2e
déclencheur
est
placé
au
niveau
de
la
gauche
de
l'écran,
épargnant
une
contorsion
du
pouce
et
le
bougé
qui
pouvait
s'ensuivre.
Mieux
:
le
zoom
est
lui-même
doublé.
Cependant,
la
vitesse
est
fixe
et
plutôt
lente.
Avec la batterie fournie (NP-FF51), l'autonomie est de 55 à 60 minutes réelles (et pas plus !) avec écran, selon que le Backlight est placé sur On ou Off. C'est un peu insuffisant. Vous pouvez acquérir toutefois une batterie NP-FF71 pour environ 99 euros. L'autonomie est alors portée à 115-125 minutes.
Comme toujours chez Sony, on peut visualiser précisément le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. A noter : la charge nécessite 2H10. Le chargeur est intégré, il monopolise donc le camescope durant la charge.
Située
près
du
viseur,
la
griffe
porte-accessoires
permet
d'y
glisser
un
micro
ou
une
torche.
Elle
est
dite
"intelligente",car
elle
alimente
l'accessoire
en
question.
Le
système
d'éjection
s'effectue
par
le
bas,
ce
qui
interdit
de
changer
de
K7
lorsque
le
camescope
est
posé
sur
un
trépied
et
reste
une
contrainte
sur
une
simple
table.
Pire,
le
camescope
est
normalement
prévu
pour
reposer
sur
sa
station
d'accueil.
Pour
extraire
la
K7,
il
faut
donc
l'enlever
de
sa
station.
La
résolution
Photo
du
PC350
peut
aller
jusqu'à
2016
x
1512
pixels,
soit
10
images
dans
cette
résolution
(en
mode
"haute")
avec
la
Memory
Stick
fournie
(16
Mo).
Cette
valeur
est
portée
à
96
images
en
640
x
480.
Le
PC350
est
muni
de
l'essentiel
de
l'arsenal
photo,
prise
USB1
(pas
d'USB2),
flash
intégré
d'une
portée
de
0,3
à
2,5
mètres,
3
puissances
d'éclair
et
même
un
anti-yeux
rouges.
L'appareil
est
immédiatement
reconnu
par
un
PC
ou
un
Mac.
On
peut
transférer
le
contenu
de
la
K7
vers
le
Memory
Stick
et
vice
versa
!
L'utilisateur
dispose
aussi
d'un
mode
vidéo
très
compressé
(nommé
"e-Movie)
sur
carte
mémoire
en
320
x
240
(2,40
min)
ou
160
x
112
pixels
(10
minutes
environ).
Le
flash
ne
réagit
que
lorsque
la
lumière
vient
à
manquer.
Mais
on
peut
forcer
son
déclenchement
ou
au
contraire,
l'en
empêcher,
via
un
réglage
du
Menu.
Derrière
l'écran
du
PC350,
on
ne
trouve
aucun
bouton
et
pour
cause
puisque
l'accès
aux
nombreux
réglages
s'effectue
via
le
Menu
tactile.
C'est
un
peu
déroutant
au
début
(surtout
pour
les
commandes
du
Magnétoscope)
mais
les
plus
réfractaires
semblent
s'y
faire...
La
balance
des
blancs
(4
positions),
de
même
que
l'expo
manuelle,
se
règlent
via
le
menu.
On
trouve
aussi
les
réglages
de
MAP
(Spotfocus)
ou
d'expo
(Spotmeter)
par
toucher
de
la
zone
souhaitée
sur
l'écran.Pas
de
réglage
de
la
vitesse
d'obturation
ni
de
gain
ni
de
réglage
manuel
de
l'audio.
Dommage
quand
on
sait
que
(le
Canon
MVx35i,
à
300
euros
de
moins,
dispose
d'un
tel
débrayage
audio.
Heureusement,
la
mise
au
point
se
règle
via
la
touche
Focus
en
manoeuvrant
la
bague
(sans
fin)
de
mise
au
point.
A
noter
:
une
précieuse
fonction
Intervallomètre.
On
dispose
d'une
fonction
Easy
Handycam
permettant
de
ne
sélectionner
que
les
seules
fonctions
de
base.
Dans
ce
mode,
les
menus
sur
écran
apparaissent
en
gros
caractères.
Comme
on
le
discerne
aisément
sur
ces
images
prises
exactement
dans
les
mêmes
conditions,
la
différence
est
peu
sensible
entre
le
grand-angle
en
mode
Vidéo
et
Photo.
Ce
que
confirment
les
chiffres
fournis
par
Sony
:
un
équivalent
45
mm
en
vidéo
et
44
mm
en
Photo.
Le
micro,
situé
classiquement
sur
le
dessus,
ne
capte
pour
ainsi
dire
aucun
bruit
de
fonctionnement
de
la
section
magnétoscope.
De
même,
les
bruits
de
manipulation
du
zoom
passent
quasiment
inaperçus
(pour
vous
en
convaincre,
écoutez
notre
vidéo).
Par
ailleurs,
la
restitution
des
voix
est
très
correcte.
Filtre
coupe-vent
intégré.
Le zoom x10 (X20 et X150 en numérique), est classique mais la motorisation est agréable : assez lent pour des prises coulées et rapide à vitesse maxi. Comme en atteste notre petit film, le PC350 est vif comme l'éclair pour balayer l'ensemble des focales. Pour rappel, le zoom est répercuté sur le côté de l'écran, c'est le seul modèle à disposer de cette fonctionnalité.
En position grand-angle (vidéo), la focale n'est que de 45 mm. On peut acquérir un grand-angle additionnel haut de gamme X0,7: le VCL-HG0730. Diamètre filtre : 30 mm. Prix : 229 euros environ (prix Web). Autre option : un Sony X0,6 VCL-0630S à 95 euros seulement (prix Web).
La stabilité au maximum de l'amplitude du zoom est assurée par le stabilisateur d'une bonne efficacité bien qu'il s'agisse d'un dispositif numérique et non optique.
Le
PC350
a
regroupé
une
partie
de
sa
connectique
sur
une
station
d'accueil
amovible,
ce
qui
permet
de
gagner
en
encombrement
sur
le
camescope
et
de
ménager
sa
connectique
(quand
on
utilise
le
camescope,
il
suffit
de
l'extraire
de
sa
base).
Cette
base
se
compose
d'une
entrée/sortie
DV
et
d'une
entrée/sortie
analogique,
prise
USB,
prise
ushiden
et
DC
In.
La
sortie
audio/vidéo
se
transforme
en
entrée
analogique
si
besoin
pour
archivage
éventuel
en
numérique
(dans
ce
cas,
l'entrée
se
commute
automatiquement).
La
fonction
de
conversion
du
signal
est
également
au
programme.
La
prise
USB
permet
de
transférer
le
contenu
de
la
carte
mémoire
sur
un
ordinateur.
Le
camescope
(PC
mais
aussi
Mac)
est
immédiatement
reconnu
à
condition
de
bien
positionner
la
base
multifonction
sur
"On"
!
La
prise
d'alimentation
secteur
(au
centre)
est
doublée
sur
cette
base
car
on
peut
recharger
le
camescope
en
branchant
la
prise
directement
à
même
le
camescope.
Dans
le
cas
où
on
oublie
la
base
!
Sur
le
corps
du
camescope,
on
ne
retrouve
pas
la
prise
DV.
En
revanche,
on
dispose
de
l'Ushiden
(s-vidéo)
et
de
la
prise
audio/vidéo
(jaune).
On
y
recense
aussi
les
prises
Lanc
et
Micro.
Pas
de
prise
casque,
bizarre,
non
?
A
noter
l'existence
de
la
fonction
Click
to
DVD.
Et
d'un
petit
montage
programmé
interne
au
PC350.
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