Sony HDR-XR520VE / HDR-XR500VE

Le HDR-XR520VE succède aux HDR-SR11/SR12 avec brio. Sony s'est bien gardé de modifier les caractéristiques qui ont forgé le succès de sa gamme précédente et se permet en outre d'affubler son nouveau modèle d'atouts séduisants. Bref, ceux qui pensaient que les SR11/SR12 étaient au top avaient raison jusqu'à l'arrivée de ce trublion ! En effet, le Sony HDR-XR520VE, tout en étant plus léger, se targue d'un disque dur de 240 Go (29H20 en haute qualité !), soit le double de la capacité du HDR-SR12. Il ajoute un capteur un peu plus performant, un démarrage ultra rapide, une étonnante fonction GPS et une sensibilité objectivement améliorée grâce au mode Low Lux. Pas mal !

On trouve aussi à l'étranger - mais Internet aidant, on devrait pouvoir se procurer ces modèles - les références HDR-XR520E et XR500E (sans le "V") qui sont dénuées de GPS intégré.

Le XR520 est aussi compatible à l'enregistrement avec les signaux SD (MPEG-2) pour offrir une solution de flux alternative, compatible avec la confection de DVD SD par exemple. Cela évite de se lancer tout de suite tête baissée dans l'aventure de l'AVCHD.

Le camescope est livré sans station d'accueil.

Disque dur oblige, les facultés de découpage et de "nettoyage" des séquences enregistrées sont toujours aussi abouties : outre les listes de lecture qu'on peut éditer, il est possible de supprimer, copier et même diviser une scène à l'endroit de son choix : nous avons essayé, c'est assez simple. Toutefois, on perd dans ce cas la séquence originelle entière divisée en deux sections sans possibilité de faire machine arrière.

Les fichiers issus du XR520 sont enregistrés et restitués dans différentes résolutions. Comme on le voit ici, les options d'enregistrement en AVCHD HD (4 modes) et MPEG-2 SD (3 modes) varient beaucoup. En HD, on dispose d'un enregistrement en 1920 x 1080 dans le mode FH et pour les trois modes suivants (HQ, SP, LP), en 1440 x 1080. Cet enregistrement en 1440x1080 est précisé très discrètement dans la notice. Dans la qualité la plus haute (FH) en AVCHD, retenez que vous pouvez enregistrer jusqu'à 29H20 de rushes, soit l'équivalent de 29 bandes mini-DV (de 60 minutes), et dans la qualité la plus basse (LP), plus de 100 heures !

La solution "carte mémoire" procure 110 minutes supplémentaires en mode FH avec une carte de 16 Go. Mais autant l'intérêt d'une plus grande contenance était réel avec le SR11, modèle limité à 60 Go, autant il devient tout relatif avec le XR520 et ses 29H d'autonomie en haute qualité !

Vous obtiendrez les meilleurs résultats de visionnage en connectant directement le HDR-XR520 à une TV HD (Ready ou Full HD) via le port HDMI ou la prise composante. Dans l'absolu, rien ne vous interdit de relier une TV classique via la simple prise composite (câble fourni) à condition d'accepter que le signal soit converti en qualité SD.

Sony a réussi une belle combinatoire entre plusieurs éléments : d'une part un capteur CMOS Exmor R considéré comme plus sensible. En fait, la conception du capteur a été entièrement revue et la surface photosensible bénéficie d’un meilleur éclairage, ce dernier n'étant plus amoindri par la grille métallique qui fait obstacle à la lumière dans les capteurs traditionnels. Sony évoque une sensibilité deux fois supérieure.

Enfin Sony a intégré son processeur BIONZ (hérité des APN de la série Alpha) capable de prendre en charge les données grande vitesse de la haute définition.

Notons au passage également l'excellence du stabilisateur optique. Il était déjà satisfaisant sur le HDR-SR11, il l'est encore plus sur le HDR-XR520VE/500VE, comme en atteste notre vidéo.

Le viseur existe, et il faut déjà saluer cette constante sur les modèles hauts de gamme, Sony a compris qu'un viseur avait un intérêt pratique mais aussi commercial ! Nous l'avons utilisé par fort ensoleillement car l'écran ne peut parer les situations de ce type. Autre bon point, le viseur s'étire et se relève. On dispose donc d'un couple détonant composé d'un d'un viseur relevable et d'un bon écran. Qui dit mieux ?

Nous avons toutefois un peu à redire sur le viseur qui n'est pas identique à celui, excellent, du SR11. Ce dernier conserve une supériorité de visée car son viseur ne s'étire pas mais se relève franchement à 70° environ. A l'inverse, celui du XR520 s'étire un peu et se relève à 45° seulement environ. Conséquence, avec une batterie de forte capacité (NP-FH100 ou une générique par exemple), le nez (ou la joue) vient s'écraser contre la batterie de façon très inconfortable, ce qui n'est pas le cas du SR11.

L'écran en revanche n'a pas changé et il est toujours aussi bon ! De nature "hybride", il totalise 921000 pixels (640 (H) x 3 (RVB) x 480 (V)), ce qui est aussi bien que sur certains camescopes pros (comme le Sony PMW-EX1). Mais ce chiffre est quelque peu remis en cause par les spécialistes. L'écran est muni du report de commande start/stop et du zoom à vitesse constante. Rien d'autre ! Nous sommes toujours aussi "fans" de l'écran tactile et ce n'est pas la récente adoption de ce même système par Panasonic (sur toute sa gamme HD, excusez du peu), qui risque de nous faire changer d'avis.

C'est bien sûr par ce même écran qu'on accède au Menu avec 2 modes d'accès possibles. C'est un peu déroutant au début. Il faut simplement comprendre que le Menu symbolisé par une maison est le Menu complet alors que celui situé en bas à droite de l'écran est le Menu Options permettant d'affiche un menu contextuel (comme en informatique), c'est-à-dire en rapport avec l'opération du moment.

Côté batterie, la NP-FH60 livrée en standard tient 65 minutes réelles en HD et même 80 minutes en SD. Ce sont plutôt des autonomies supérieures à la moyenne, contribution de la mémoire embarquée qui consomme peu. La charge dure 135 minutes. Pour être tranquille, on peut acquérir la Sony NP-FH100 (environ 169€) offrant une autonomie de 230 minutes réelles en HD (la NP-FH70, limitée à 100 minutes, est moins intéressante). Cela vaut vraiment le coup. Il existe aussi des batteries génériques chez les accessoiristes. Enfin, signalons un très pratique chargeur séparé sous la référence Sony BC-TRP (env. 80€).

La griffe est moins spectaculaire. Déjà elle est tellement protégée qu'on a du mal à faire coulisser le volet protecteur ! Ensuite, elle est propriétaire comme à l'accoutumée chez Sony car elle communique avec les accessoires de la marque.

La télécommande est classique chez Sony. Elle pourra s'avérer utile pour déclencher la caméra à distance dans le cadre de prises de vues animalières.

Rien à redire de répréhensible à ce niveau. Le XR520 reste assez stable, un peu plus lourd qu'un Panasonic HDC-HS300, (590 grammes au complet pour le Sony contre 520 grammes pour le Panasonic) ce qui n'est pas plus mal car cela stabilise davantage les prises de vues. Le camescope a toutefois une très légère tendance à être déséquilibré avec l'objectif additionnel grand-angle Sony VCL-HG0737X. Rien de bien méchant toutefois.

Comme à l'accoutumée chez Sony, on peut piloter le camescope depuis l'écran (start/stop + zoom). Notez que le maniement du bouton-molette n'est pas gêné à l'avant (contrairement aux boutons Manual et Focus des HS300/TM300 par exemple).

Autre point de satisfaction, le camescope, même éteint, est opérationnel en peu de temps en ouvrant l'écran ou en tirant le viseur. En fait, on épargne à l'utilisateur l'étape intermédiaire classique qui consiste à enclencher le Power On (qui a donc disparu sur le XR520) puis d'ouvrir l'écran ou de tirer le viseur. Ici une seule étape suffit. C'est un atout indiscutable en termes de rapidité et de réactivité par rapport à l'imprévu.

Les photos peuvent s'enregistrer sur carte mémoire ou sur le disque dur au choix. Inutile de dire que la capacité d'enregistrement de vues fixes est assez gigantesque, même au maximum de résolution (une photo à pleine résolution pèse environ 4,8 Mo).

Nouveauté du XR520VE, le passage au mode Photo s'effectue par l'intermédiaire d'un bouton de commutation situé à droite du viseur. Il s'avère assez pratique. Dans ce cas les photos peuvent être enregistrées en 12 Mp au maximum (4000 x3000 pixels) et sinon, on dispose de 4 autres tailles et 2 qualités. On peut toutefois également capturer également des vues fixes pendant l'enregistrement vidéo (Dual Record) à une résolution de 8,3 Mp (16:9) ou 6,2 Mp (4:3). Il suffit pour cela d'enclencher le bouton Photo. Ces vues fixes prises en simultané restent exploitables comme en attestent nos exemples (ci-après).

Evoquons aussi le fait que par défaut, une photo est automatiquement enregistrée lorsque le caméscope détecte le visage d’une personne lors de l’enregistrement de film.

On retrouve aussi de nombreuses fonctionnalités photo parmi lesquelles un retardateur, un Flash à 3 niveaux de puissance possibles et 3 modes, un anti-yeux rouges. Enfin, la plupart des fonctions vidéo sont aussi valables pour la Photo, c'est par exemple le cas du stabilisateur ou de l'assignation de la bague de réglages à l'avant.

Vues fixes réalisées avec le Sony HDR-XR520VE en résolution 3840 x 2160 pixels (équivalent 8 Mp) , excepté la dernière (en bas à droite) en 1600x1200 pixels (2 Mp).

Il équipe des modèles comme les Sony HDR-XR520VE, XR500VE ou même XR200VE et sert aux vidéos comme aux vues fixes d'ailleurs. Mais à quoi peut bien servir un GPS sur un camescope ? Le GPS vous permet de mémoriser un lieu que vous avez filmé en fonction de sa position satellittaire. L'indication, qui s'affiche sur l'écran du camescope, se matérialise par une carte zoomable dont l'échelle va de 6000 kilomètres à 25 mètres ! Plus on zoome, plus les noms des lieux (*) deviennent précis au point que deux points distants de quelques dizaines de mètres seulement seront parfaitement nommés. Les lieux filmés sont tous représentés par une petite tête d' épingle. Celle en rouge correspond à l'image qui s'affiche dans le menu de gauche. Vous pouvez donc faire correspondre toute tête d' épingle avec tout lieu !

Une telle info est précieuse à plus d'un titre. La localisation par GPS s'avère utile lorsqu'on a filmé des séquences dont on ne se souvient plus exactement le lieu. Pour un safari, le GPS pourra s'avérer bien utile pour retrouver un lieu indéfinissable où un couple de guépards, repérés et filmés la veille, avait l'habitude de se prélasser. Le GPS vous permet aussi - sans enregistrer de vues - d'appeler la carte pour connaître votre position actuelle : utile si vous cherchez votre chemin alors que l'orage gronde au loin et que vous ne retrouvez pas votre voiture ! Le GPS peut s'avérer très précis, de l'ordre de 1 ou 2 mètres près, mais si le signal est faible, la marge d'erreur peut aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres. Il ne fonctionne pas ou très difficilement en intérieur.

Techniquement, une fois le commutateur GPS sur ON (un symbole s’affiche sur l’écran LCD), votre caméscope tente d’effectuer une "triangulation" (principe du GPS) renouvelée toutes les 10 secondes environ. Lorsque la triangulation est réussie, le caméscope enregistre les informations sur la position qui deviennent indélébiles des films et des photos prises à ce moment.

Notez que Picture Motion Browser, fourni avec tout camescope Sony HDD ou à carte mémoire, peut afficher de surcroît les films et les photos sur une carte à l’endroit où vous les avez enregistrés. Enfin, la notice prévient : assurez- vous que le commutateur GPS est réglé sur OFF pendant le décollage ou l’atterrissage d’un avion.

Comme on le voit ici, le GPS permet différents niveaux de zoom, permettant une grande souplesse d'utilisation.

On retrouve l'astucieuse molette "Cam Control" située à l'avant du camescope. Par défaut, celle-ci est paramétrée sur la mise au point manuelle mais on peut choisir d'assigner 3 autres réglages depuis le Menu : Exposition, Réglage EA (Expo auto), et Réglage WB (balance des blancs). Alternativement, la touche Manual permet de passer du manuel à un retour à l'automatisme. Ce dispositif est un des plus pratiques. Il l'est davantage par exemple que celui des Canon HV20/HV30/HV40. Et ici, pas de gêne comme sur le Panasonic HS300/TM300. En effet, l'emplacement avancé de la molette Cam Control permet de saisir la grosse molette avec le pouce et l'index de la main gauche, voire avec l'index seul, moyennant un peu d'habitude.

Il est juste dommage qu'on ne puisse pas passer d'un débrayage à l'autre sans réassigner une nouvelle fonction depuis le Menu (et c'est un sous-sous menu !). Petite consolation, les réglages sont mémorisés tant qu'on ne les modifie pas.

Hormis cela, les automatismes du XR520 sont globalement fiables à l'exception de l'Autofocus que nous avons souvent pris en défaut de flagrant délit de mise au point intempestive. En fait, l'Autofocus semble trop rapide, Par exemple pour un panoramique entre deux bâtiments où l'AF va identifier une zone de ciel bleu, il va se mettre à "pomper" sur le ciel. Vous serez donc amenés à débrayer l'automatisme dans ce type de cas, plus souvent que prévu.

On retrouve sinon les fonctions Spotmeter (Expo) et Spotfocus (Mise au point) qui s'opèrent depuis l'écran tactile par pression sur la zone de son choix. C'est une alternative possible.

On regrette l'absence de vitesses lentes d'enregistrement réglables en manuel mais aussi, et c'est plus étonnant, de vitesses rapides d'obturation. Plus grave, on note l'éviction pure et simple de la touche Contrejour qui était directement accessible à l'avant du camescope (sur les SR11/SR12), sans passer par le Menu. Et qui était redoutablement efficace. Sony est difficile à suivre sur ce point. Le démarrage rapide (Quick) est également supprimé. Là on comprend mieux étant donné les facultés de mise en route -globalement rapides du XR520 par simple ouverture de l'écran. Pas de réglage du Gain non plus mais c'est habituel chez Sony et l'utilité reste discutable.

Dernière déconvenue, mais nous l'avions déjà observé avec le SR11, le fameux mode "Ralenti" qui procure un Ralenti très "fluide" sur 3 secondes (au ralenti 12 secondes) mais reste toujours aussi difficile à exploiter tant la qualité est médiocre… Laissez tomber sauf usage spécifique.

On retrouve aussi les Détecteur de visages et cette fois, de sourires. Rappelons que lorsqu’une frimousse est détectée, la qualité d’image autour du visage est automatiquement optimisée sur les paramètres de mise au point, exposition et colorimétrie (balance des blancs). Vous évitez ainsi par exemple qu'un visage ne devienne complètement flou si un élément en avant-plan (comme la feuille de notre exemple) masque celui-ci. Vous épargnez aussi à vos spectateurs les visages trop sombres, phénomène qui se produit lorsque l'environnement proche autour du visage est très clair. Seul revers de la médaille, si le visage est vu de profil ou même de trois-quarts, il risque de ne plus être identifié correctement.

Initiée pour la première fois sur le Sony HDR-CX11 en 2008, la fonction de détection de sourires (Smile Shutter) est une variante de la Détection de visages. Si le camescope détecte une risette, l'appareil déclenche automatiquement une photo de 8 Mp en HD en cours d'enregistrement vidéo ! L'utilité d'une telle application est évidente quand on sait à quel point il est parfois difficile de conserver une spontanéité du sujet lorsqu'on lui demande de sourire. Avec ce dispositif, le souci disparaît puisque les sourires sont photographiés à l'insu de la personne. De plus, on peut ajuster la Sensibilité et la Priorité du sourire pour que, par exemple, seuls les rires des enfants ou des adultes, soient captés ou seuls les rires francs. Encore plus fort : en mode "Toujours actif" (Always On"), la prise de vues se déclenche même si le camescope est en veille Vidéo ou Photo !

Des bémols toutefois. L'automatisme se méprend assez souvent, ne faisant pas nécessairement de différence entre un sourire… et une grimace ! De plus, l'obligation que le sujet soit de face, limite l'usage de cette fonction.

Les prises Micro (mini-jack 3,5 mm) et casque (indépendante de la sortie audio) sont parfaitement présentes, et bien placées, un double régal ! On note juste la même absence d'enregistrement manuel du son. C'est bien dommage, le camescope est en recul sur ce point par rapport à un Canon HV30/40 ou un HS300/TM300. On dispose "à la place" d'un son ambiophonique en 5.1. à l'utilité moins évidente. Cette faculté est d'ailleurs débrayable. A noter que l'obtention d'un son 5.1 est possible avec le micro intégré ou un micro externe en 5.1
Côté nuisances sonores, le XR520 reste un camescope très silencieux. Il est muni, d'une fonction micro-zoom, si besoin, qui amplifie les sons lointains mais génère du souffle.

Originalité des HDR-XR520/HDR-XR500, un algorithme spécifique sélectionne pour vous des portions de vos séquences vidéo ou photos. Cette fonction, nommée "Highlight Playback", acccompagne vos séquences "montées" d'un petit fond musical puisé dans un des quatre thèmes musicaux intégrés préenregistrés dans la mémoire du camescope. On peut même transférer sur le camescope, via le logiciel Picture Motion Browser et la connexion USB, des musiques supplémentaires provenant de sources externes. On retrouve un dispositif un peu semblable sur la gamme Everio avec la fonction "Digest Playback" qui sélectionne les scènes clé d'un enregistrement. Ainsi 60 minutes de vidéo sont compressées en 5 minutes de scènes clé. Astucieux pour qui ne dispose d'aucun système de sonorisation/montage. Gadget pour les autres bien évidemment.

Grief récurrent, l'absence de grand-angle qui m'a vraiment gêné. Il faut dire que la position grand-angle équivaut à un 43 mm (comme sur le HDR-XR520). La solution est d'adopter le complément optique x0,7 Sony VCL-HGA07, de diamètre 37 mm, toutefois un peu cher (environ 200 €) ou d'opter pour un complément Cokin, Hama ou Vivanco.

Au Télé, on obtient un équivalent 516 mm. Pour sa part, le zoom numérique a été limité à x24 et x150. Bravo d'avoir mentionné "x12 optical zoom" sur la coque. C'est fini le temps où Sony mentionnait un ronflant x200 !

Le Sony HDR-CX520 est plus sensible que la plupart des camescopes (et davantage que l'ex-HDR-SR11). Le camescope est par ailleurs indifférent au Smear comme tous les modèles CMOS. Pour ne pas confondre les différentes options proposées :

On recense d'abord le mode NightShot à O lux - directement accessible depuis une touche extérieure - pour filmer dans l'obscurité totale, mais procurant une tonalité monochrome verdâtre. Son intérêt est bien moindre étant donné les performances du HDR-CX520 / CX505 en mode Low Lux (voir ci-après).

Ensuite on dispose d'un mode Low Lux (débrayable) donné pour 3 lux et qui s'avère de qualité tout aussi étonnante que sur le HDR-XR520. Il faut chercher le secret de cette réussite dans le capteur CMOS EXMOR R qui offre une image à la fois légèrement plus lumineuse dans ce mode Low lux et moins bruitée, quoique ayant tendance à virer vers le rose saumon. La surface photosensible profite d’un meilleur éclairage. Le Low lux exploite par ailleurs une vitesse d'1/25s mais la stroboscopie qui en résulte est si faible sur un sujet en mouvement (ou si l'on bouge le camescope) que l'enregistrement est parfaitement exploitable (affaire de goût personnel). Petit reproche, l'accès au mode Low Lux du CX520 ne se règle pas au moyen d'un curseur extérieur qu'il suffit de faire coulisser (comme sur le HDR-XR520 à disque dur) mais nécessite de plonger dans le Menu. Pourquoi ne pas avoir remplacé la touche NightShot qu'on sollicitera bien moins souvent par une touche Low Lux ? Bref.

Sinon, sans Low lux, la sensibilité du HDR-CX520 correspond à 11 lux.

Pour finir, une éventuelle petite torche d'appoint pourra séduire ceux qui ont compris que la sensibilité la meilleure reste celle qui fait appel à une lumière d'appoint comme la torche Sony HVL-20DMA ou une torche indépendante. Le prix oscille entre 50 et 100 euros. L'angle d'éclairage dépasse rarement 15° et la portée se limite à 1,5 à 3 mètres. Mais ce petit accessoire dépanne . La torche est auto-alimentée par contact avec la griffe du camescope, anticipez le fait qu'elle tirera sur la batterie.

La navigation au sein des pages reste intuitive, évitant ainsi de lire la notice (excepté pour se constituer une liste de lecture). Un effleurement du doigt sur les vignettes qui s'affichent en mode Lecture et la séquence est lue plein cadre. Touche Stop et on revient au Menu.

Le nombre de pages enregistrées est indiqué clairement, tout comme le nombre de scènes enregistrées quand on est en mode de lecture de scène. Toutes les indications peuvent être enlevées au moyen de la touche Display. On peut passer de scène en scène avec une telle facilité qu'on a du mal ensuite à revenir au camescope traditionnel et son bobinage poussif. Par ailleurs, d'un point de vue pédagogique, le camescope à disque dur est un outil très pratique pour revisionner immédiatement une scène. A noter qu'on peut aussi effectuer une recherche "intelligente" par date. Bref, les atouts ne manquent pas !

On peut aussi faire défiler une séquence par sauts répétés rapides, à la façon d'un DVD, tout comme lire une séquence au ralenti avant ou arrière.

On passe très facilement du stockage des vidéos à celui de photos, en cliquant simplement sur l'onglet correspondant. De même si on souhaite établir une liste de lecture.

On peut se constituer des listes de lecture (jusqu'à 99 scènes) qui permettent d'agencer ses images (vidéo uniquement) comme désiré. La manoeuvre est un peu poussive mais jouable car on peut sélectionner plusieurs images à la fois. L'ordre est modifiable.

Une première sur des Handycam, les HDR-CX520/505 - par le biais de leur connexion HDMI - convertissent automatiquement les signaux entrelacés de manière à effectuer une lecture 50p (Progressive) sur un téléviseur 1920 x 1080/50p compatible. Nous n'avons pas eu le temps de tester pleinement cette fonctionnalité mais elle ne peut que donner de bons résultats en termes de fluidité.

On peut activer la gravure directe depuis le HDR-CX520 à l'aide par exemple du graveur Sony VRD-P1 (voir notre test express) ou du graveur DVD Sony VRD-MC6 (environ 229 euros). Ce dernier permet de prévisualiser ses fichiers sur l’écran LCD puis de transférer ses clips vidéo, photos numériques ou vieilles cassettes vidéo (VHS, Hi8, …) sur un DVD, sans besoin d’ordinateur. A noter également la fonction BRAVIA Sync qui permet, lorsque vous branchez le CX520 sur votre BRAVIA via un câble HDMI, de contrôler le camescope à l'aide de la télécommande de la TV.