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Test Panasonic AG-AC8

test complet sur le terrain

 

10 février 2014 par Thierry Philippon

 

Panasonic AG-AC8

L'AG-AC8 est une caméra d'épaule AVCCAM (dont Panasonic précise AVCHD sur la coque puisqu'il s'agit de l'équivalent pro) muni d'un seul capteur CMOS plutôt petit (1/4,5"), d'un écran tactile et d'un large viseur relevable. La caméra pèse 2,4 kilos au complet, un poids plutôt très léger pour une épaulière. Elle fonctionne sur carte mémoire SD / SDHC / SDXC (2 logements) à, partir de la Class 4 sans exiger de Class 6. Son prix de 1280 euros HT (1530 euros TTC) est en soi très attractif pour une épaulière qui la classe - schématiquement - en catégorie "pro low cost".


Panasonic destine l'AG-AC8 aux professionnels et semi-pros pour des documentaires et films de nature, des conférences, de la vidéo-mariage, ainsi que pour l'éducation ou le sport. Le modèle est distribué par la branche professionnelle de Panasonic.


L'AG-AC8 a une unique concurrente directe : il s'agit de la JVC GY-HM70, proposée à 200 euros de plus et qui partage certains points communs avec la Panasonic, sans être du tout identique. Passons au test !



> LIRE LA SUITE : Concept de la Panasonic AG-AC8

Concept de la Panasonic AG-AC8

Panasonic AG-AC8

Difficile de situer le positionnement de l'AG-AC8 une fois qu'on a dit qu'il s'agissait d'une épaulière low cost. D'un côté, la caméra dispose indiscutablement d'une allure et de certaines caractéristiques pro comme le concept épaulière avec 4 points d'appui, la bague de mise au point multifonctions (Focus, zoom, iris, balance, shutter), l'enregistrement sur 2 cartes mémoire, la batterie de 3 heures 20 minutes réelles (non testée), le puissant zoom optique x21 très progressif, l'audio manuel à l'enregistrement (+ prises casque / micro) ou le vrai viseur articulé avec son large oeilleton. Les habitudes ergonomiques pros sont aussi respectées avec le report de zoom et du bouton Record sur la poignée, le micro détachable, le large pare-soleil ou encore les 3 années gratuites de réparations couvertes par la garantie prolongée (détails accessibles ici). Un plus rassurant pour un acheteur en cas d'achat d'occasion et donc, argument de transparence pour le vendeur vis-à-vis de l'acheteur. L'G-AC8 testée avait par exemple 11 heures de "durée de vol."


Mais dans le même temps, le prix de l'AG-AC8 (1530 € TTC) et certains choix du constructeur, la démarquent des produits pros conventionnels : en effet l'AG-AC8 ne possède pas de prises XLR, les réglages personnalisables sont quasi inexistants, les réglages audio sont automatisés, son capteur est petit (1/4,5), le poids de la bête est excessivement léger pour une épaulière, il n'existe qu'une seule bague de réglages et bien sûr, pas d'objectif interchangeable ni de filtre gris neutre.


Ce qui est sûr, est que l'AG-AC8 est en quelque sorte la version épaulière du nouveau HC-W850 avec son capteur de 1/4,5'' de 4,1 Mp, le stabilisateur 5 axes, l'automatisme intégrale du mode iA, les différents modes Progressif, le grand-angle 28 mm (ouvrant à f/1,8) et l'intéressante capacité de décharger les rushes sur un DD externe grâce à la fonction Host.


Difficile de situer le positionnement de l'AG-AC8 ! D'un côté, la caméra dispose indiscutablement d'une allure et de certaines caractéristiques pro comme le concept épaulière avec 4 points d'appui, la bague de mise au point, par ailleurs multifonctions (Focus, zoom, iris, balance, shutter), la capacité à enregistrer sur 2 cartes mémoire (simultanément ou en relais), la batterie donnée pour 3 heures 20 minutes réelles (non testée), le puissant zoom optique x21 avec un zoom lent très progressif, l'audio manuel à l'enregistrement (avec prises casque / micro) ou le vrai viseur articulé avec son large oeilleton. Les habitudes ergonomiques pros sont aussi respectées avec le report de zoom et du bouton Record sur la poignée, le micro détachable, le large pare-soleil ou encore les 3 années gratuites de réparations couvertes par la garantie prolongée (détails accessibles ici). 

Mais dans le même temps, le prix de l'AG-AC8 (1530 € TTC) et certains choix du constructeur, la démarquent des produits pros conventionnels : en effet l'AG-AC8 ne possède pas de prises XLR, les réglages personnalisables sont peu nombreux, les réglages audio sont automatisés, son capteur est petit (1/4,5), le poids de la bête est excessivement léger pour une épaulière, il n'existe qu'une seule bague de réglages est unique et bien sûr, pas d'objectif interchangeable. Pas de filtre gris neutre par ailleurs.

Ce qui est sûr, est que l'AG-AC8 est en quelque sorte la version épaulière du nouveau HC-W850 avec son capteur de 1/4,5'' de 4,1 Mp, le stabilisateur 5 axes, l'automatisme intégrale du mode iA, les différents modes Progressif, le grand-angle 28 mm (ouvrant à f/1,8) et l'intéressante capacité de décharger les rushes sur un DD externe grâce à la fonction Host.

Comme chez JVC, on retrouve 2 slots pour cartes mémoires. Le principe de ces 2 slots est d'autoriser un Backup ou un relais automatique de la première carte sur la seconde. J'y reviens plus loin dans le chapitre consacré au support d'enrgistrement.


Notez enfin que le micro est fourni mais pas le chargeur indépendant (AG-B23E) disponible en option et bien pratique. De même, la batterie longue durée CGA-D54s permet d'atteindre une très bonne autonomie (5400 mAh, soit 6H35 à 7H05 réelles selon le mode d'enregistrement) mais à 1530 euros où chaque réduction de coût compte, il ne faut pas rêver, elle est... optionnelle. Au chapitre des accessoires toujours, une torche vidéo LED est disponible (VW-LED1).



(Test Panasonic AG-AC8)

Capteur, objectif-zoom

La cible est petite : 1/4,5 pouces. Même bien plus petite que celle du JVC (1/2,3''). Et ici, pas de tri-CMOS comme sur l'AG-AC90, pour lequel la colorimétrie gagnait en fidélité, mais un seul CMOS. L'ouverture maximale est par ailleurs moins bonne que chez JVC (f/1,8 contre f/1,2). Mais plusieurs contre-arguments sont opposables. Il existe d'autres modèles de qualité dont les dimensions de la cible sont quasi comparables : la plus proche est sans doute une autre épaulière, la Sony MC2000 (1/4", 4 Mp), mais on peut citer aussi les excellents modèles grands-publics Panasonic HC-X900 et HC-X920 qui revendiquent une cible (1/4,1'') quasi comparable à celle de l'AG-AC8. Et au moins, avec une petit capteur, on est sûr d'obtenir une grande profondeur de champ à tout instant ou presque... Si les opérateurs cherchent à produire une faible profondeur de champ sur une grande quantité de plans, qu'ils adoptent un boîtier photo ou un camescope NEX de Sony ! :) Voilà pour la cible.


Panasonic AG-AC8

L'objectif de l'AG-AC8 est coiffé d'un imposant pare-soleil qui n'est pas inamovible, contrairement à celui de l'AG-AC90. C'est un inconvénient en voyage, car certains sacs seront inadaptés à cette protubérance. Panasonic rétorque que ce "moulage" évite ainsi d'oublier le pare-soleil. Sans être taquin, le capuchon d'objectif, on risque bien plus de le perdre vu sa petite taille...


La plage de zoom 21x est une amplitude plutôt généreuse. La focale obtenue au télé (729,6 mm) est considérable, allant bien plus loin que celle du JVC et ses 476 mm "seulement" alors que la position grand-angle est comparable (28 mm contre 29,6 mm). Une telle focale n'est pas exagérée pour une épaulière, par ailleurs bien servie par un stabilisateur efficace. Il s'agit d'un stabilisateur hybride 5 axes qui est tout à fait remarquable. Il l'était déjà sur les modèles grands-publics. Alors vous imaginez sur une épaulière ?


A noter : renseignement pris, Panasonic France ne distribue pas le grand-angulaire VW-W4907H proposé outre-Atlantique.


izom Panasonic AG-AC8

L'iZoom 50x, ostensiblement mentionné sur la coque est de mon point de vue une hérésie avec un zoom x21 déjà très généreux qui couvre la majorité des situations de prises de vues, d'autant que le rendu de cet "iZoom", même sous de bonnes conditions de luminosité, n'est pas probant, dès qu'on dépasse un certain seuil. La perte de résolution reste visible par tout oeil exercé. Une vidéo sera proprosée pour le prouver si'il en était besoin.


L'objectif est garni d'une unique bague de réglages multifonctions (sur laquelle nous revenons dans le chapitre des Automatismes et Réglages) pour répondre a minima aux spécifications pros.


Panasonic AG-AC!

La commande de zoom à bascule s'avère bien agréable sur un camescope à petit prix (pour du pro). Les zooms lents se produisent sans à-coups. A la vitesse minimale du zoom, on balaie la plage des focales en 45 secondes environ, ce qui est relativement "rapide" pour un zoom x21. En fait, le zoom démarre très lentement et accélère sensiblement au delà du ratio x8 ou x10. Etrange. ...


Un regret toujours aussi surprenant car des modèles grands-publics (chez Sony notamment) en sont capables : pas de zoom avec effet "coup de poing", la vitesse maximale de l'AG-AC8 avec les plages du zoom optique x21 est finalement (relativement) limitée, de l'ordre de 2,5 secondes... On peut accélérer le zoom en affectant la commande de zoom à la bague de réglages mais le vrai effet coup de poing reste impossible à obtenir.


Panasonic AG-AC90

L'utilisateur peut zoomer également par la 2e commande de zoom du dessus. Attention celle-ci est à vitesse fixe quelle que soit la pression exercée dessus. On dispose toutefois de 3 vitesses au choix réglables dans le Menu.


Ultime moyen de zoomer, utiliser la bague de zoom, qui nécessite du doigté qui s'adapte bien à un zoom court entre deux focales.


A noter une aide visuelle que j'aime particulièrement : l'affichage du multiplicateur de focale de zoom, situé en haut à droite du viseur ou de l'écran.


 



(Test Panasonic AG-AC8)

Micro, audio

Panasonic AG-AC8

Le son est enregistré en Dolby Digital 2 canaux, sans distinction possible G-D à l'enregistrement. La caméra émet peu de bruit même du côté du zoom, c'est assez discret. Paradoxalement, des bruits peuvent provenir de la coque en plastique qui est très "sonore".


Les niveaux audio s'affichent sur écran et dans le viseur. Ils sont désactivables si l'on souhaite une meilleure visibilité du cadre.


Panasonic AG-AC8

Contrairement au rival JVC GY-HM70, un micro stéréo externe (VW-VMS10A) de type directionnel ("shotgun") est fourni en sus du micro intégré. Une bonne nouvelle qui tempère la déception due à l'absence de prise XLR même si JVC est logé à la même enseigne. Il était initialement proposé en option du camescope HC-X920 entre autres. Le micro se connecte à la Panasonic AG-AC8 via un connecteur conventionnel mini-jack 3,5 mm tandis qu'il se fixe au choix sur la griffe porte-accessoires centrale ou celle du côté droit. Malin, selon ses préférences personnelles...


Pour la prise de son d'une discussion par exemple, ce micro convient car il a tendance à limter les sons venant du côté ou de l'arrière pour se focaliser sur les sons placés devant lui. En revanche nous vous déconseillons d'utiliser ce micro car le souffle est assez présent (trop à mon goût personnel), masquant la "pureté" de la prise de son. Dans tous les cas, n'activez pas le filtre passe-haut intégré (ne le placez pas sur "On") car les fréquences graves sont coupées, et sauf effet spécial volontaire, c'est assez désastreux.


Signalons aussi que la qualité du haut-parleur, à défaut d'être exceptionnelle, est extrêmement pratique avec une gestion du volume du son (via les touches Zoom). A défaut, on peut préférer l'écoute au casque (à volume réglable), dont la prise est bizarrement située tout près du connecteur d'alimentation CC.


menu

Concernant le réglage du son, des bons et des mauvais points sont à distribuer.


Les bons : Panasonic est un peu moins limité que JVC concernant le réglage manuel audio à l'enregistrement. Ainsi on peut laisser les niveaux automatiques (Automatic Level Control) décider pour vous du niveau sonore à enregistrer ou débrayer cet automatisme. Lorsqu'on débraye, on peut ajuster les niveaux sonores selon une échelle -30 dB à 12 dB alors que JVC ne dispose que de 5 paliers (0, -1, +1, -2, +2).


Les mauvais : Comme chez JVC, il faut aller chercher le réglage audio au fin fond du Menu et il s'agit donc d'une commande qu'on peut difficilement manoeuvrer dans l'urgence, d'autant qu'il faut stopper l'enregistrement pour moduler les niveaux. On ne peut donc changer le volume en cours d'enregistrement.


Autre point désagréable, le peu de renseignements de la notice qui ne précise pas si le réglage manuel affecte les deux micros ou seulement le micro interne (il semble que ce soit less deux). La notice est également peu compréhensible sur la différence entre les 3 réglages possibles (Auto, Regl Ac On et ACL Off). Elle balance d'ailleurs le terme ACL sans en donner la définition (Automatic Control Level).


Il existe d'autres caractéristiques audio comme le filtre coupe-vent à utiliser avec précaution mais qui possède 2 niveaux (Normal ou Fort) au lieu d'un seul habituellement. Le micro intégré est également capable d'adopter 2 positions dont la fameuse configuration "micro-zoom" que je ne vous recommande pas trop pour le souffle qu'elle génère immanquablement. Laissez en position "Normal". On notera enfin que le connecteur audio RCA stéréo situé à l'arrière de l'AG-AC8 est une sortie, on ne peut pas entrer un son depuis une régie par exemple.



(Test Panasonic AG-AC8)

Viseur, écran

Viseur Panasonic AG-AC8

Viseur électronique et écran sont montés sur un même bras coulissant latéralement. Attention, le bruit du déplacement mécanique n'est pas discret ! En tirant ce bras, on a d'ailleurs tendance à ouvrir involontairement l'écran. Pas très grave, avec l'habitude, on évite. La visée au viseur est donc possible pour oeil gauche puisque le bras coulisse. Le viseur est par ailleurs relevable pour former un angle de 90° et réaliser des prises de vues en contreplongée par exemple.


Une bonne nouvelle, le viseur est identique à celui de l'AG-AC90 : 0,61 cm (0,24'') - 263 Kp. C'est aussi la résolution et la taille de celui du JVC GY-HM70. Petit mais bien défini pourrait-on résumer. Quand on referme l'écran, le viseur s'allume et vice versa. La simultanéité des deux afficheurs n'est pas possible, dommage.


Le viseur est bien sûr réglable en dioptrie mais surtout, on peut choisir la luminosité (3 positions brillant, normal, sombre).


Panasonic AG-AC8

Plus surprenant, le bras du viseur intègre donc... l'écran, positionné perpendiculairement. De mémoire de testeur, c'est la première fois que je vois une telle articulation. La position de l'écran est inhabituelle mais assez bien pensée finalement avec une distance d'environ 20 cm entre l'oeil de l'opérateur et l'écran. L'écran est de même taille que le JVC mais plus petit que celui de l'AG-AC90 (3" contre 3,5 pouces) . Ca se sent... Du coup, la résolution est limitée à 460 Kp, elle est malgré tout deux fois supérieure à celle du JVC GY-HM70 (230 Kp). A noter : la Couleur et la Luminosité du moniteur sont ajustables.


Panasonic poursuit sa logique d'écran tactile sur sa gamme pro mais il n'en a pas toujours été ainsi. Le confort de navigation sur les touches tactiles est très légèrement moins marqué que sur l'AG-AC90 en raison de l'écran plus petit. Toutefois vu le faible nombre de paramétrages, le recours à l'écran tactile n'est pas systématique, sauf à vouloir changer constamment de débit, d'assignation de la bague, ou de réglage audio. Et compensation, les touches sont correctement réactives. Pas de stylet inclus.



(Test Panasonic AG-AC8)

Batterie et Connectique

Panasonic AG-AC8

La batterie d'origine de l'AG-AC8 (VW-VBD29) est encastrée au fond de son logement, c'était déjà le cas avec celle de l'AG-AC90. La batterie est extractible quand on est sur trépied. C'est une batterie de très haute capacité, puisqu'en mode PS (1080/50p), elle tient 3H10 à 3H40 selon le mode d'enregistrement. C'est déjà plus que confortable. Mais ça l'est encore plus si vous optez pour la Panasonic CGA-D54s, (5400 mAh, s 7,2V, environ 170 euros), car vous tenez carrément plus de 6H30 à 7H05, soit une journée de tournage complète ... Mazette ! De plus, la batterie étant beaucoup plus profonde, elle est plus facile à insérer / extraire. A titre de comparaison, la GY-HM70, avec ses 2 logements batterie, fait mieux (4 heures) que la batterie de base de Panasonic mais JVC ne fournit qu'une seule batterie d'origine. JVC l'emporte sur la faculté de pouvoir enlever une batterie "à chaud", sans interrompre l'enregistrement.


   
La batterie Panasonic CGA-D54s est d'un prix public indicatif de 170 € HT, une dépense non négligeable pour un produit low cost. Mais on trouve une batterie apparemment équivalente chez Hahnel et par ailleurs, des "batteries-type" à la référence proche (CGA-D54 SE) mais d'une capacité égale ou inférieure (4000 mAh, voire moins) et soumise à des provenances et une qualité de fabrication moins sûres que les batteries d'origine Panasonic. Dans tous les cas, vérifiez bien qu'il s'agit du bon voltage et n'achetez pas vos batteries sur des sites exotiques.
Panasonic AG-B23

L'adaptateur secteur fourni s'occupe de la recharge, tandis que le connecteur d'alimentation (C.C) est logé à l'extérieur du logement pour batterie. Mais contrairement à l'AG-AC90 il n'y a pas de chargeur indépendant inclus. Le camescope est donc monopolisé pendant la recharge. Ce qui rend le chargeur externe bien tentant ! Celui-ci existe sous la référence Panasonic AG-B23E et vaut, lu aussi, une somme qui n'étonnera pas un pro (170€ HT) mais qui pourra dérouter un non-habitué. Le chargeur externe est d'autant plus précieux que la recharge de la CGA-D54s nécessite 4 heures de temps de charge. Ainsi, durant ce temps, si l'on a 2 jeux de batteries, le camescope n'est pas monopolisé. Signalons qu'on peut continuer à utiliser le camescope pendant la recharge, mais le temps nécessaire est à multiplier par x2 à x3.


Pour être complet, signalons l'indicateur ultra minimaliste de l'autonomie : juste un symbole batterie, on aurait préféré une indication en HMS.


Panasonic AG-AC8 Panasonic AG-AC8

La connectique est concentrée en deux endroits (flanc droit et arrière) hormis les prises Mic et casque. Les volets protecteurs en plastique à l'arrière font très "toc" mais Panasonic est logé à la même enseigne que JVC sur ce point. Hormis l'XLR, absente, on l'a déjà dit, la connectique est conforme au cahier des charges habituel avec 1 vraie prise HDMI (pas mini-HDMI), 1 USB 2.0, 3 composantes, 3 composites, 1 sortie casque (mini-jack stéréo 3,5 mm), 1 entrée micro (jack 3,5 mm). Le petit plus intéressant, une prise Host qui permet de synchroniser la caméra avec un disque externe pour décharger une carte mémoire (vidéos ou photos). On peut aussi sélectionner les fichiers que l'on souhaite décharger (par exemple les plus importants, les plus lourds, etc). Seul bémol, l'obligation d'utiliser le secteur pour exploiter la fonction Host, nécessitant d'êtra a minima dans un lieu desservi par le courant.


Notez qu'on dénombre quelques utilitaires pratiques, notamment un "récupérateur" Windows de fichiers AVCHD endommagés (AVCCAM Restorer est téléchargeable ici), et un réparateur de fichiers sur la carte mémoire (AVCCAM SD Card File Recovery),


 



(Test Panasonic AG-AC8)

Prise en mains

Prise en mains Panasonic AG-AC8

Le tout premier contact avec l'AG-AC8 procure une impression d'appareil massif. Les dimensions sont imposantes - 205 mm (L) x 217 mm (H) x 479 mm (P) - mais guère plus que chez JVC et son GY-HM70.


Les boutons font un peu "jouet" (pour grand), impression renforcée par le moulage en plastique de la coque. Le camescope n'est pas lourd mais son centre de gravité est équilibré. Il a tendance à glisser un peu de l'épaule car la section épaulière est très lisse et le poids de la bête, insuffisamment lourd pour compenser. Cela dit, la caméra reste stable tandis que l'emplacement raisonné de la plupart des commandes en font un "prêt à dégainer" efficace. Cette impression de solidité / maniabilité ne se démentira pas lors de prises de vues réelles en situation de "reportage". On peut réaliser des prises de vues en caméra portée, à ras de terre, en tenant la caméra par la poignée, à condition toutefois de faire coulisser l'ensemble viseur-écran vers la gauche, sinon la main se retrouve un peu prisonnière pour se servir du déclencheur ou du zoom sur poignée.


Sur le terrain, l'AG-AC8 est très réactif au démarrage, on l'a bien en mains, pas trop de déséquilibre vers l'avant mais plutôt une tendance à glisser légèrement sur le côté si l'on est à la fois en caméra portée et un peu... distrait. Si la caméra penche, un indicateur de niveau très pratique et très sensible - hérité du HC-X920 en grand-public - pallie ce problème. Toutefois il ne corrige pas l'inclinaison, il se contente de l'afficher (jusqu'à 45° sur l'axe horizontal).


Les 2,4 kilos au complet n'entraînent que peu de fatigue de l'opérateur. A mon goût, le camescope n'est même pas suffisamment lourd (par rapport à la JVC GY-HM70) mais le confort et la sensation à l'épaule sont souvent des avis très personnels en fonction de la morphologie de chacun et des caméras avec lesquelles on a travaillé (ou joué) antérieurement.


La sensibilité du déclencheur d'enregistrement est remarquable. Le "Record" se déclenche immédiatement sans déplorer d'erreur, j'avais déjà remarqué cet atout sur le modèle AG-AC90 de la marque. Autre détail pratique, il est possible de visionner les 2 secondes de la fin de la dernière vidéo enregistrée.


La bague unique multifonction est un plaisir même s'il n'y en a qu'une et même si la mise au point (ou autre fonction) est sans fin, donc sans point de repère. La distance minimum de mise au point est de 3 cm au grand-angle, c'est bien. Par contre il manque une touche contre-jour par accès direct.


Panasonic AG-AC8

On voit très distinctement que le camescope est en route, d'abord grâce à une petite diode rouge (c'est assez bien vu) située au-dessus du déclencheur principal. Ensuite grâce à un cercle de couleur bleu nuit (ou rouge) très visible qui s'allume au niveau de la base de l'objectif. Il est d'ailleurs tellement présent qu'on peut débrayer ce "tally" certes esthétique, mais un peu frime et peu discret ! Le vrai Tally existe, lui aussi débrayable.


La bascule du curseur vertical du mode iA au mode tout Manuel et au Focus Manuel (seul) est suffisamment intuitive pour qu'en aveugle, on parvienne à la manipuler sans se tromper (avec un peu d'habitude). C'est bien ! En revanche, à cause d'une grande proximité, on peut confondre ce curseur avec le second curseur Caméra / Photo / Lecture. Sans doute là aussi une question d'habitude de la caméra.


Côté boutons justement, on apprécie à sa juste valeur l'accès direct à la touche Stabilisateur (OIS), une (bonne) habitude de Panasonic qui décline également ce bouton extérieur sur sa gamme grand-public. La présence de ce bouton est d'autant plus nécessaire sur un modèle d'épaule que vous pouvez être amené à alterner souvent entre la caméra sur trépied (stabilisateur débrayé) et en caméra portée (stabilisateur activé). Ce bouton doit être combiné au réglage du menu "Hybrid O.I.S" sur "On", si vous souhaitez renforcer l'efficacité du stabilisateur, par exemple quand vous montez ou descendez un escalier ou que vous marchez. Pourquoi ne pas toujours laisser ce réglage activé ? Tout simplement parce qu'il est inutile que la stabilisation compense à l'extrême tout mouvement même quand vous ne marchez pas.


L'écran tactile - parfois boudé par les pros - est tout de même bien pratique, d'autant que la navigation est claire et les menus bien lisibles. Seul reproche, on tâtonne beaucoup au début car les trois premières catégories du Menu sont sémantiquement assez proches (Réglage caméra, Rég. Enreg et Rég SW&AFFICH). Par exemple l'iZoom est à trouver dans Rég. Enreg. Pas évident à deviner car j'ai plutôt le réflexe de chercher l'iZoom dans Réglage caméra...


Le Quick Start est aussi présent sur l'AG-AC8. IL est matérialisé par une diode verte qui clignote lentement mais qui démarre la caméra comme un éclair. La réactivité est inférieure à 1 seconde au lieu de 2-3 secondes classiquement. Le Quick Start consomme mais pour ne rater aucun événement, c'est indispensable. On peut aussi faire appel à la fonction Pre-Rec qui est également présente en mode Manuel.



(Test Panasonic AG-AC8)

Qualité d'image et réglages, sensibilité

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Du côté du réglage des fréquences d'images, Panasonic se concentre sur l'essentiel avec les mêmes modes intéressants que ceux que l'on retrouve sur le HC-X920 : 1080/50p (PS), 1080/50i (PH, HA, HE) 1080/25p (PH), et 576/50i (SA). Le plus intéressant reste le 1080/50p qui évite tout entrelacement et magnifie les Ralentis, et accélérés. Pas de 1080/25p, c'est étonnant. En revanche Panasonic conserve son 720/50p au débit de 8 Mbps.


Les durées sur une carte 64 Go sont les suivantes : 5H20 en mode PS, 6H en mode PH, 8H30 en mode HA, 11H en mode HG. Pour gagner un peu d'autonomie par rapport au mode PS, le mode PH, en 50i, à 24 Mbits/s, est de très bonne facture si le fait de vous priver de mode Progressif ne vous ennuie pas.


image 3
La qualité d'image de l'AG-AC8 était attendue au tournant compte de son unique et petit capteur. Le modèle fait plus que se défendre, se hissant presque au niveau de l'excellent HC-X920. Le niveau de détails et de contraste sont valorisants et on retrouve grosso modo le rendu chaleureux d'un HC-X920, si l'on excepte le mode iZoom x50, décevant comme pressenti et écrasant beaucoup trop la perspective. Par ailleurs, difficile, voire immpossible de jouer avec la profondeur de champ en raison de la petitesse du capteur toujours mais aussi de l'ouverture du diaphragme, assez moyenne (f/1,8). Sur ce plan, le rival JVC GY-HM70 fait (bien) mieux avec son ouverture remarquable à f/1,2 et son capteur un peu plus gros (1/2,3'') qui permet d'obtenir une profondeur de champ un peu plus réduite sur certains types de plans.
image 4
Le mode iA (l'Automatisme intégral) donne pleine satisfaction et c'est après tout le but de ce type de caméra de ne pas s'embarrasser de réglages manuels trop envahissants. Du coup, l'AG-AC8 a assez peu mis l'accent sur les réglages personnalisés. On recense le réglage de niveau de détail des teintes de la peau; ou encore l'amplificateur de plage dynamique (DRS) (*), déjà présent sur l'AG-AC90 et qu'il ne faut pas confondre avec la compensation de contre-jour, le résultat à l'image pouvant s'y apparenter.
DRS off AG-AC8 DRS on AG-AC8

Ce mode DRS est à la fois très utile et un peu piège. Très utile car comme on le voit à la fois sur les deux scènes comparatives ci-dessus et sur notre vidéo, le DRS, sorte de "HDR" de la vidéo, permet de renforcer la luminosité des zones de l'image qui sont dans l’ombre et donc difficiles à discerner. Le DRS supprime par ailleurs en même temps la saturation des blancs des zones lumineuses. Zones osmbres et clairs sont donc mieux équilibrées. Mais ce réglage DRS est à désactiver sinon car vos images risquent d'être trop lumineuses en toutes circonstances, éliminant un peu trop facilement toute zone d'ombre.


On trouve également des "réglages image" possibles affectant la couleur, l'exposition, la netteté ou la balance des blancs. Mais côté réglages personnalisés, cela se limite presque à ça : en effet ni gamma, ni coring (réduction du bruit), ni réglage du niveau de chroma, ou du master ped. Aucun bouton User ("Profil Utilisateur) n'est présent.


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A la peine également, les conditions de faible luminosité. Malgré l'assurance de la documentation Panasonic qui évoque un capteur capable d'une "nouvelle Haute Sensibilité", le rapport signal/bruit accuse le coup. Mais il y a moyen d'améliorer un peu le rendu. En fait, le Gain, accessible lorsque l'ouverture du Diaphragme est ouverte au maximum, grimpe de lui-même à +30 dB. Mais on a intérêt à limiter ce Gain en débrayant en manuel et en réduisant cette amplification hors de contrôle.
menu

Pour ma part, en passant en manuel et en réduisant l'iris / gain à 24 dB, j'ai réussi à réduire un bruit assez envahissant (voir les fichiers vidéo du test) au prix d'un léger obscurcissement des noirs, et donc du détail.


Il est à noter que le réglage du gain existe donc sans touche dédiée indépendante de l'iris, ce qui est assez peu pratique.


On peut aussi opter pour la très classique obturation lente automatique (à essayer en mode iA, sinon elle ne fonctionne pas) qui a l'avantage d'abaisser la vitesse d'obturation au 1/25, ce qui a pour effet d'améliorer la luminosité de la scène, sans augmenter le bruit. Inconvénient, une ambiance moins fidèle et un effet léger de filé sur les mouvements, cela vaut donc pour les scènes fixes. A ne pas confondre l'obturation lente avec le mode vision couleur nocturrne, effet quasi inutilisable tellement la vitesse d'obturation est basse (1/2s) sauf volonté de détecter un animal dans la nuit noire par exemple. Il existe aussi un mode "Scène" nommé Lumière basse qui revient un peu au même que l'obturation lente automatique puisqu'il descend l'obturateur au 1/25s. Il est donné pour 2 lux, mais à 2 lux, on ne voit pas grand chose, rappelons-le...


Au pire, on peut opter pour une LED optionnelle, celle de Panasonic (la VW-LED1) semble difficile à trouver sur le circuit de distribution français mais vous dénicherez d'autres lampes LED à prix raisonnable.


Panasonic AG-AC8

L'unique bague sert de "tour de contrôle" des réglages en association avec le bouton Camera Function. La manipulation est suffisamment intuitive pour que vous vous dispensiez de consulter la notice. En appuyant séquentiellement sur la touche Camera Function (ou sur les mêmes commandes sur écran), on donne la priorité aux paramètres WB (Balance des blancs), Shutter, Iris et même Zoom. Puis on tourne la bague pour moduler le paramétrage choisi. Le fait de passer à un autre paramètre ne modifie pas le précédent tant qu'on n'éteint pas la caméra ou qu'on ne change pas de mode. En cas de panique, on revient en mode iA.


La mise au point (Focus) bénéficie d'un régime de faveur. C'est à-dire qu'on peut passer en mode Manuel de mise au point en sollicitant le Focus depuis le curseur iA / Manual / Focus, puis en tournant la bague de réglage. En cas de besoin de revenir à l'automatisme de la mise au point, c'est c'est ce même Focus qui sert d'équivalent du "Push Auto". Il réagit d'ailleurs très bien.


La racativité de la bague dépend d'un réglage dans le Menu (Haut ou Bas), fonction par fonction. Par exemple, vous pouvez demander une réactivité haute pour le zoom et basse pour le réglage du Diaph.


Enfin, signalons qu'on retrouve le "minimum syndical" des aides à l'affichage sur un modèle pro : histogramme, intensification, zébra, zone de sécurité ou encore marqueurs, éléments qu'on retrouve toutefois aussi - pour une grande partie - sur les modèles grands-publics -hauts de gamme.


 



(Test Panasonic AG-AC8)

Support d'enregistrement

Panasonic AG-AC8 cartes mémoire

L'AG-AC8 stocke ses fichiers AVCCAM (AVCHD) sur carte SD / SDHC / SDX. On peut opter pour des Class 4 sans nécessiter de Class 6, même si certains vendeurs vous diront ou penseront le contraire. On peut mélanger sur une même carte 50i et 50p, car les logiciels affichent les fichiers à ces deux fréquences sans broncher. Ou mélanger vidéos et vues fixes.


Les cartes sont bien protégées par un petit "couvercle" en verre qui peut difficilement s'ouvrir par inadvertance. Je dis "les cartes" car il existe 2 logements pour carte comme chez JVC. Les deux cartes "se voient" sur écran avec pour chacune, l'indication de leur capacité restante. C'est assez clair. Le principe de ces 2 slots est d'autoriser deux intéressantes configurations :


ag-AC8

La première est un Backup, autrement dit un double enregistrement qui peut servir à sécuriser un enregistrement (Raid 1) ou pour confier la 2e carte à un collègue alors que la 1re carte se destine à l'opérateur principal. Cette simultanéité n'est pas proposée par JVC et son GY-HM70. On peut enregistrer si besoin des vidéos sur la carte 1 et des photos sur la carte 2, option à choisir au départ. Seul regret, l'impossibilité de choisir des formats d'enregistrement différents sur les 2 cartes qui permettrait d'enregistrer à un débit moins gourmand que le 1080p un signal vidéo sur une carte qui serait moins capacitaire.


Le second usage est un relais automatique de la première carte sur la seconde (enregistrement dit "enchaîné") si la première arrive en fin de course, une précaution bien utile pour filmer une pièce de théâtre ou un concert, voire une interview, sans interrompre la personne qui s'exprime face à la caméra.


L'usage de deux cartes n'est pas si anodin qu'il n'y paraît. Par exemple, je me suis surpris à enregistrer des scènes puis voulant les sauvegarder sur ordinateur, à extraire la mauvaise carte. La faute à une simple disposition des cartes : la carte 1 est à droite, la carte 2 à gauche. Or notre réflexe de lecture occidentale nous fait croire que la 1 est à gauche. Pas grave mais je n'ai pas compris la raison de cette inversion. Autre phénomène, si vous extrayez une des deux cartes et que vous omettez de la replacer, ce qui peut se produire assez souvent, vous obtenez à chaque nouvelle mise en route de la caméra un message transparent d'avertissement à l'écran qui vous prévient d'insérer la carte du slot correspondant. Message suffisamment gênant pour qu'il en devienne agaçant. Je n'ai pas trouvé comment débrayer ce message.



(Test Panasonic AG-AC8)

Montage

Montage

Pas de souci particulier avec le codec d'enregistrement AVCHD 2.0 dans lequel l'AG-AC8 stocke ses fichiers. Les fichiers obtenus portent classiquement l'extension MTS. Le mode progressif 1080/50p ne pose aujourd'hui plus aucun problème. Et si besoin, le 1080/50p peut être converti par un soft intermédiaire, inclus avec le logiciel (cas le plus courant), voire externe.



(Test Panasonic AG-AC8)

La concurrence

JVC GY-HM70

JVC GY-HM70


 


Panasonic AG-AC8

PANASONIC AG-AC8


 


Comme évoqué tout au long de ce test, la JVC GY-HM70 est la principale et quasi seule rivale en termes d'épaulière pour prosumer si l'on excepte la Sony MC2000 qui date de juillet 2011 et n'est plus officiellement distribuée.


Sur le papier, les deux modèles,time proches au niveau du prix (1530 contre 1700 euros environ, prix TTC), partagent pas mal de points communs au niveau du concept : ce sont deux épaulières, très à l'aise pour une utilisation automatique avec quelques débrayages manuels en secour. enregistrant toutes deux en 1080p (entre autres), elle sont munies de 2 logements pour carte mémoire, avec un grand-angle presque similaire, une même bague unique multiofonctions, un bon stabilisateur opérationnel en marchant, un report de commandes de zoom et d'enregistrement, et une très grande facilité de manipulation et une recherche de solution pour garantir une bonne autonomie de tournage. C'est le type de caméra idéale en termes de réactivité, pour de la vidéo de mariage par exemple car elle pratique d'utilisation, et peut en imposer auprès de certains clients. Elle peut aussi servir pour de la vidéo d'entreprise ou de la formation.


Les deux caméras partagent aussi les mêmes manques finalement : une connectique sommaire (pas de XLR, pas d'entrée audio), pas de boutons Utilisateurs externes, pas de chargeur inclus (il est optionnel). Même la sensibilité est finalement proche, car le capteur de la JVC, bien que plus grand, garni de 3 fois plus de pixels (12 Mp contre 4 chez Panasonic), ce qui aboutit quasiment au même résultat en termes d'éclairage standard.


Malgré toutes ces similarités, les deux produits se distinguent réellement : la JVC l'emporte par un capteur plus grand et une ouverture plus généreuse. Son poids, plus élevée n'est pas un handicap mais plutôt un avantage en termes de stabilité, moins à l'épaule qu'en caméra portée au ras du sol où la JVC est incontestablement plus stable. la JVC incorpore un porte-micros professionnel, ainsi qu'un système de double batterie qui permet de ne jamais être à court d'énergie. Enfin, la JVC intègre un effet time-lapse, une fonction pas si gadget que cela vu le succès que rencontre cet effet spécial.


L'AG-AC8 se distingue quant à elle par un zoom optique plus avantageux même avec l'apport du zoom dynamique de la JVC (qui fait passer l'optique de x10 à x16). Son stabilsiateur, sur 5 axes, peut aussi être considéré comme meilleur. Par ailleurs, l'AG-AC8 inclue un micro-canon ainsi qu'un écran mieux défini et une fonction Host permettant de décharger ses images sur un disque dur externe. Elle est aussi munie de 3 griffes (!), et peut enregistrer en simultané sur ses 2 cartes, ce que la JVC ne semble pas savoir faire. Enfin son prix est légèrement inférieur à la JVC mais il faudra ausculter les prix réels de la distribution qui parfois, aplanissent les écarts.



(Test Panasonic AG-AC8)

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