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Le Crime de l'Orient-Express avec DaVinci Resolve Studio

12 décembre 2017 par magazinevideo


(Communiqué synthétisé)
 
Blackmagic Design vient d'annoncer que son célèbre logiciel d'étalonnage DaVinci Resolve Studio a été utilisé pour gérer le workflow d’étalonnage, comprenant les rushes sur le plateau et l’étalonnage final, du film « Le Crime de l’Orient-Express » adapté du célèbre roman d’Agatha Christie par Kenneth Branagh.
 
Le workflow du DI a été réalisé par Goldcrest Post London, en collaboration avec Digital Orchard, une agence spécialisée dans les rushes sur pellicule et numériques. Le DP Haris Zambarloukos a travaillé avec Goldcrest pour déterminer la colorimétrie et créer les LUTs du films, destinées à être intégrées au workflow des rushes.
 
« Nous avons finalement réussi à créer une LUT qui fournisse un rendu cinématographique authentique », indique Rob Pizzey, étalonneur sénior chez Goldcrest Post. « Nous avons réglé le point blanc sur des tons chauds, ce qui nous a aidé à conserver les couleurs et le contraste originaux des négatifs de la pellicule numérisée. Le film est extrêmement riche, ce qui fait ressortir les couleurs. Nous ne voulions donc faire aucun compromis. »
 
Sam Spurgeon, de chez Digital Orchard, était responsable de l’étalonnage des rushes pour le film. Il a travaillé au format CDL pour la compatibilité avec les VFX et a créé un workflow pour Rob Pizzey afin que ce dernier puisse réaliser un étalonnage initial qui reflète l’esthétique souhaitée par le DP.
 
« Nous avons étroitement collaboré avec Goldcrest pour créer des LUTs qui serviraient de base à l’étalonnage des rushes. », révèle-t-il. « Nous avons utilisé l’espace colorimétrique DCI-P3 pour étalonner les rushes sur un projecteur compatible DCI. Ensuite, les images ont été rendues avec la même LUT mais recréé pour l’espace Rec709. »
 
 
Le film a été tourné à la fois sur pellicule et sur format numérique. Le workflow des rushes, dirigé par Callum Just, devait prendre en compte les deux formats.
 
Sam continue : « Nous avons numérisé la pellicule 65mm en séquences 2K 10 bits au format DPX, et nous avons atteint une moyenne de 100GB à 300GB par bobine. Nous nous sommes retrouvés avec 10 à 20 grosses bobines à envoyer au labo chaque jour. Une fois numérisé, le film a ensuite été étalonné et transcodé sur DaVinci Resolve Studio.
 
« Les valeurs des couleurs, les bobines, les pellicules, le keycode et le timecode étaient tous essentiels pour la conformation. Il était donc primordial que les informations soient communiquées à tous les intervenants du workflow. Nous avons facilement ajouté des métadonnées clés dans Resolve, et inséré les notes dont nous avions besoin. Nous avons ensuite tout envoyé au montage et à la deuxième conformation de numérisation. »
 
L’analyse des images pour le contrôle qualité faisait également partie intégrante du workflow. « Il y avait des problèmes qui se manifestaient sur des canaux de couleurs spécifiques. Le fait d’avoir pu isoler ces canaux dans Resolve pour visionner les images en noir et blanc nous a aidé à établir des diagnostiques. »
 
(...)
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