Du Stop-Motion au Pérou et en Bolivie

Tout le monde fait du Stop-Motion aujourd’hui, cet accéléré si particulier. Mais tout le monde, comme ce polonais talentueux, ne réunit pas 2500 photos dans un même film de 1’45” (sur 12000 shoots) ! il faut dire que leurs auteurs se sont spécialisés dans le stop-motion. On appréciera le changement de plan au “claquement” des mains du sujet. Et la maîtrise de la position du sujet, l’auteur ayant placé dans son viseur des points de repère.

 

Autre point intéressant, l’auteur a utilisé un “simple” reflex Sony Alpha 550 (modèle 2009), dénué de toute vidéo, et un objectif Fisheye 8mm.

 

Rappelons que le Stop Motion est est une technique simple à la base permettant de créer un mouvement à partir d’une succession de photos d’un sujet immobile qu’on déplace légèrement à chaque fois. Il s’agit donc bien de photographie même si le résultat final est celui d’un film d’animation.

 

 

photo : © Timelapse Media

 

Les difficultés du Stop Motion sont connues :

 

-la stabilité nécessaire à la prise de vues, nécessitant d’exploiter un trépied,

-la continuité du mouvement nécessitant de prendre des repères

-la décomposition du mouvement nécessitant beaucoup de patience lorsqu’un sujet vivant est filmé.

-L’un des summums pour moi du stopmotion reste le clip du compositeur Oren Lavie dont l’imagination fertile rejoint celle d’un Michel Gondry et compères. Il a remporté au moins une dizaine de prix.

 

 

Ce clip a nécessité :

 

-6 semaines de scripts

-3 semaines de storyboarding et d’animation

-48 heures de “shooting”

-2096 photos ont été shootées puis posées sur la time-line pour animation. 

 

Chronique : Thierry Philippon