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Test PowerDirector 16

Le plein de nouveautés de montage

 

09 novembre 2017 par Thierry Philippon

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PowerDirector 19 Ultimate
Prix fabricant : 99,99 Euros
 

Cyberlink poursuit son bonhomme de chemin en améliorant ses versions au fil du temps. Il reste un logiciel de montage très simple d'emploi, ou plutôt très intuitif, sans renier une certaine dose d'inventivité et un potentiel qui s'accroit de version en version. PowerDirector permet d’aller loin et de personnaliser ses titres, ses effets, son audio à travers des "chambres" (des modules si vous préférez). Il dispose même d'un module de sous-titrage et peut poser des points-clés et ajouter des masques pour incruster des formes (géométriques par exemple) dans vos vidéos ou de créer une forme libre.


La manipulation des fenêtres est souple, avec un redimensionnement libre des fenêtres. C'est fort pratique.


PowerDirector 16

Contrairement à Magix ou Pinnacle Studio, il ne propose plus que deux versions Ultra et Ultimate (la version Deluxe a sauté). En fait, il fait comme Vegas Movie qui ne propose que 2 versions. C'est moins attractif au niveau tarifaire (pas de premier prix) mais c'est moins piège pour le vidéaste lambda, la version la plus basique des concurrents étant souvent incapable d'accéder à des fonctions élaborées, sans que ce soit très évident à décrypter au premier coup d'oeil.


Pour une centaine d'euros (comme ses rivaux à version comparable), PowerDirector 16 - la version 2017 avec un numéro de décalage habituel chez Cyberlink - ne révolutionne pas les éditions précédentes mais apporte des fonctionnalités nouvelles.


Parmi les nouveautés de PowerDirector 16, on trouve :


  • Concepteur de collage vidéo
  • Stabilisation vidéo 360°
  • Appliquer des titres et images à un mouvement 360°
  • Effet Petite Planète
  • Convertir des titres et PiP en objets 360°
  • Color Match (Correspondance des couleurs)
  • Table de correspondance (LUT)
  • Split Toning et effet HDR
  • Audio Ducking (atténuation audio)
  • TrueVelocity 7 (*)

 


(*) Le nouveau moteur TrueVelocity 7 prend en charge les processeurs 64 bits en natif et sont optimisés pour les processeurs Intel de dernière génération ou le décodage matériel NVidia pour les puces H.265 (HEVC). En théorie, les rendus et les encodages sont plus véloces.


Les trois avancées les plus intéressantes selon moi (pour tous) sont le fantastique Concepteur de collage vidéo (testé) et dans une moindre mesure, les fonctions Color Match (testé) / Tables de correspondance (LUT) et l'Audio Ducking, qui n'est autre que l'atténuation de l'audio en fonction de la musique.


powerdirector 16

Les fonctions relatives au 360 degrés sont également intéressantes mais concernent ceux qui possèdent le matériel ad hoc et les sont passablement marketées, au contraire des autres fonctions vraiment utiless.


Ce n'est pas la première fois que Cyberlink sort des fonctions vraiment intéressantes et bien conçues comme le suivi du mouvement avancé que j'avais décortiqué dans la version de 2015 (PowerDirector 14).


Pour rappel, les versions antérieures de PowerDirector ont aussi amélioré cette sélection de fonctions :


  • -enregistreur d'écran (30fps) avec audio
  • -stabilisateur Multi-Axes et en Pivot,
  • -espace de sauvegarde de 20 Go
  • -compatibilité avec le XAVC-S en 4:2:0,
  • -capacité de synchroniser les pistes par l'audio,
  • -compatibilité du H.265/HEVC permettant d’alléger la taille des fichiers de 32% (données Cyberlink),
  • -concepteur de Titres entièrement personnalisable,
  • -sauvegarde et le partage de Projets et Modèles sur CyberLink Cloud.
  • -la gestion des vidéos verticale
  • -le mode rapide de montage Express Project
  • -le Montage de vidéos à 360 degrés
  • -le Concepteur de masques

 


truevelocity

Rappelons que la quasi totalité des formats grands-publics sont pris en charge par PowerDirector comme le XAVC-S, l'Ultra HD / 4K en importation / exportation 4K ou 3D, l'édition multicam 4 caméras, la gravure sur disque BD, ou DVD AVCHD (seule la gravure de base sur DVD est autorisée)... En revanche, contrairement à Pinnacle Studio21 par exemple, PowerDirector ne sait pas importer des fichiers XAVC-L (extension MXF) comme ceux de la Sony PXW-X70 et probablement pas non plus ceux de la PXW-Z90 (à confirmer)...


Rappelons que PowerDirector se caractérise par 3 modes principaux de montage ( Mode Ligne de temps, Mode Storyboard, Créateur de diaporamas), correspondant à trois modes d'usage. Le mode Ligne de temps est le plus complet.


Le téléchargement est désormais obligatoire. Le contenu des effets dits "Premium" change selon les années.


Vous pouvez les découvrir ici et comparer les versions.


Vous pouvez aussi comparer la version 16 avec les versions antérieures


Une version d'essai de PowerDirector 16 (Ultra), limitée à 30 jours, est téléchargeable, moyennant des restrictions comme la présence d'un filigrane au début de chaque vidéo produite, ou les fichiers H.264 de résolution 2K/4K non pris en charge.


PowerDirector 16

Les versions PowerDirector 16 :


  • -PowerDirector 16 Ultra : 99,99 €. Promo : 84,99 €
  • -PowerDirector 16 Ultimate : 129,99. Promo : 109,99 €
  • -Mise à niveau (depuis PowerDirector 11 à 15) : 69,99€. Promo: 62,99 €.

Cyberlink propose aussi PhotoDirector 9, ColorDirector 6, et AudioDirector 8, formant un ensemble qui constitue avec PowerDirector la suite Director Suite + 50Go Cloud (1 an) & 7 nouveaux packs d'effets : Pack de Contenu Essentiel, Pack de Contenu Premium, Pack de Contenu Premium 2, Pack de Contenu Premium 3, Pack Voyage 4, Pack Mariage, Pack Noël 8.


  • -PowerDirector 16 + PhotoDirector 16 : 139,99 €. Promo : 114,99 €
  • -PowerDirector 16 Director Suite : 249,99€

Ces trois plug-in additionnels sont interfacés avec PowerDirector de telle sorte que vous pouvez les appeler depuis PowerDirector et une fois vos corrections audio, photo ou colorimétriques terminées, vos scènes sont réinjectées dans PowerDirector.


AudioDirector 8 permet notamment d'éliminer les sons parasites d'une vidéo. vous pouvez aussi générer des sons et bien sûr modifier ceux de vos vidéos avec infiniment plus de précision que dans PowerDirector.


PhotoDirector 8 n'est pas à proprement parler un logiciel utile pour PowerDirector puisqu'il se charge de retoucher vos photos. Mais si vous intégrez des photos dans vos montages, sachez que PhotoDirector offre de très nombreuses fonctionnalités proches des possibilités d'Adobe Photoshop Elements. Vous retrouverez un test express de la version 6 ici.


ColorDirector 6 gère la colorimétrie des vidéos avec des options HDR en prime. Retouches et correcteur de couleurs sont ici plus précis qu'avec PowerDIrector seul.


Voyons à présent le détail du Concepteur de collage vidéo et de la fonction Color Match (Correspondance de couleurs). Ces deux fonctions existent aussi en tuto en français sur magazinevideo.



> LIRE LA SUITE : Concepteur de collage vidéo

Concepteur de collage vidéo

PowerDirector 16
PowerDirector 16

Valable sur les versions Ultra comme Ultimate, le Concepteur de collage vidéo, terme un peu impropre puisqu'il ne s'agit pas de "coller" des plans les uns après les autres, est une fonctionnalité qui n’existait pas dans les versions antérieures, même avec les mises à jour. Par contre, les concurrents proposaient depuis quelque temps cette fonctionnalité, peut-être avec une moins grande facilité que chez Cyberlink. Une certitude, ce dernier était en retard et comble le manque !


PowerDirector 16


On accède à cette fonctionnalité via le petit puzzle situé en haut à gauche puis en cliquant sur la dernière ligne qui porte le nom de cette fonction.


Une grande fenêtre s’ouvre. On retrouve une bibliothèque de médias classique et à droite, vous visualisez plusieurs dispositions d’écran, ainsi qu'une fenêtre d’aperçu au centre, des boutons de commande en bas, et enfin, à droite un pavé d’options.


PowerDirector 16
PowerDirector 16

Les choix possibles de disposition d’écran sont fort nombreux. Par défaut, l’écran est divisé en deux horizontalement. Cyberlink propose aussi des écrans divisés en 2, 3, 4 et jusqu’à 7 sections possibles dans un même écran. L'éditeur a poussé le bouchon un peu loin, mais pourquoi pas…


J’ai tenté une configuration modeste avec 2 sections. On constate d’emblée qu’un glisser-déposer suffit pour créer un multi-écran. D’autre part, on voit immédiatement les compteurs de chaque rush qui s’affiche. L’écart de durée entre les séquences est une notion primordiale puisque le principe est de jouer simultanément plusieurs scènes en même temps, mais sous Cyberlink, c’est gérable.


On peut changer de disposition d’écran à tout moment, sans reprendre tout à zéro. Ainsi on peut passer d’une disposition d’écran en 2 parties égales à 2 parties inégales sans avoir à tout recommencer.


La Preview n’est pas ralentie sauf sur notre vidéo en raison des ressources consommées pour capturer l’écran dans une très bonne qualité.


externe
correction PowerDirector

Si une séquence commence ou se termine mal (un flou de mouvement par exemple), ce qui risque statistiquement de se produire avec plusieurs séquences, Cyberlink offre une édition possible pour chaque séquence (symbole Ciseaux). Il suffit alors de couper la portion gênante.


On peut aussi repositionner les images (horizontalement ou verticalement selon le sens de la séparation d’images), à condition d’être sur Arrêt. C’est pratique. PowerDirector donne aussi la faculté de zoomer pour recadrer. Cependant, tenez compte de la perte de résolution avec un zoom numérique logiciel. Un léger recadrage est toutefois tolérable.


paramètrs


Cyberlink a un peu prévu différentes options pour les scènes qui n'ont pas la même durée. Bien sûr, on peut "s'arranger" pour que les scènes durent le même temps. Mais le procédé est hasardeux.


Cyberlink préfère donner différentes options comme celle de geler la vidéo. On peut aussi afficher une carte de couleurs (un pavé de couleurs) ou on peut jouer en boucle la séquence la plus courte pour qu’elle se cale sur la durée de séquence la plus longue.


Côté options, on peut afficher une bordure de la couleur ou pas, avec une taille réglable entre 1 et 100. On peut aussi animer la séquence avec une animation au début, à la fin ou ou peut désactiver complètement cette fonction.


Dans le fonctionnement par défaut de l'éditeur, toutes les scènes sont jouées en même temps, mais le timing de lecture offre 3 possibilités :


-le timing de base correspond à un lancement « tout ensemble », c’est à dire en synchronisme de lecture,


-on peut aussi affecter un délai (réglable au choix), ce qui a pour conséquence que vos séquences ne démarreront pas en même temps mais l'une après l'autre, avec un délai que vous maîtrisez.


-dernière option : on peut lancer les séquences carrément l’une après l’autre en attendant que la première se termine, avant que la deuxième ne se lance. Il est à préciser que cette dernière option ne fonctionne que si vous choisissez l'option "séquence la plus longue".


Notez aussi que lorsque vous choisissez l’animation, vous pouvez démarrer la séquence en synchronisme ou pas avec l’animation. Cette option paraît moins importante.


PowerDirector 16


Une fois que tout vous satisfait, vous validez et vous retrouvez votre composition d’images dans la time-line sans besoin d’intervenir. C’est très souple. Vous pouvez même - en cas de remords - revenir à l’écran pour modifier vos séquences, que vous retrouvez intactes. L’accès à cette modification s’effectue via le bouton Collage vidéo ou via un clic droit.


PowerDirector 16


Quand on compose plus de 2 images (par exemple 4 ou 7 images), le synchronisme des séquences va être prépondérant. Si les séquences démarrent avec l’option de décalage (délai ou l’une après l’autre), l’ordre est imposé par Cyberlink (on le vérifie en regardant le modèle nu), il est donc à anticiper attentivement.


Côté petits détails, notez qu’on peut intervertir deux images. Il s’agit d’une permutation : vous permutez 2 images en même temps. Une seule opération est donc requise.


PowerDirector 16


(Test PowerDirector 16)

Correspondance des couleurs / LUT

La fonction Color Match (Correspondance des couleurs) fait correspondre des colorimétries de manière à faire bénéficier une séquence B de la colorimétrie d'une séquence A servant de référence, et vice versa. Le procédé est automatisé mais on peut affiner l’intensité de la correspondance de couleurs, une fois le résultat obtenu.


Petit détail précieux, on peut intervertir l'image corrigée et l'image de référence. Cette option s'avère utile car on peut être déçu par le résultat et vouloir tenter de faire correspondre A avec B au lieu de B avec A. On peut aussi simplement se tromper dans la manipulation.


PowerDirctor

Les deux images de référence et "à copier" sont placées sur la ligne de scénario. Comme on le voit, la chanteuse et le violoniste sont situés sur un fond totalement différent qui heurte le regard. Ce n'est pas dû à la balance des blancs mais au décor de la salle qui était ainsi (ce n'était pas une salle de concert à l'origine). En lecture des images, les raccords choquent à chaque passage de l'une à l'autre.


powerDirctor
C'est là qu'intervient la fonction Color Match de PowerDirector 16. La fonction est accessible depuis l'outil Corriger / Améliorer situé au-dessus de la time-line, puis Correspondance des couleurs.
PowerDirctor
PowerDirector
Grâce à cette fonction Color Match, ici, on a calé la tonalité du fond de la chanteuse sur la colorimétrie du violoniste. Mais le résultat est un peu criard, et pour le coup, tirant trop vers l'orange.
PowerDirector

Au final, c'est grâce à la possibilité d'inverser le processus en un clic (flèche à double sens située au centre en haut des images), qu'on a fait correspondre la chanteuse à la tonalité du violoniste, créant ainsi un environnement moins criard et plus harmonieux.


Pour avoir utilisé d’autres systèmes de correspondance de couleurs, et avoir souvent galéré, je peux vous dire que celui de PowerDirector est vraiment bien pensé. Un bon point.


Captures d'écran : Merci à Dorsaf Hamdani et Zied Zouari qui se sont produits dans le cadre de la manifestation culturelle La Manufacture d'Idées.


table des LUT

PowerDirector 16 offre aussi une gestion des LUT (LookUp Tables) sous l'appellation CLUT. Le grand-public connaît parfois mal cette notion issue du monde professionnel, qui consiste à permettre à l'utilisateur d'importer un Profil d'image défini (couleurs, contraste, teinte, saturation, etc.) à appliquer sur ses images. Cela s'avère utile pour des images qui ont été tournées dans un mode Neutre (Flat ou s-log 2 / s-log3) sachant que de plus en plus de caméras semi-pros et appareils photo sophistiquées proposent de tels modes. Dernière en date : la Sony FDR-AX700.


Il vous faut pour cela rechercher et télécharger des tables de couleurs dans divers formats (3DL, CSPO, CUBE, M3D, MGA, RV3DLUT, VF) puis les importer et les utiliser dans vos projets Cyberlink. Ceryians LUTS sont gratuits, d'autres payants, vous pourrez faire votre marché.


L'application de LUT est déjà intégrée à des logiciels plus sophistiqués que PowerDirector : Premiere Pro 2017, FCPX, Edius 9, ou DaVinci Resolve pour ne citer qu'eux. C'est donc une belle avancée que PowerDirector proposer de gérer des LUT à son tour.



(Test PowerDirector 16)

H.265, sous-titrage, export, gravure, divers

J'ai vérifié un certain nombre de fonctions et paramètres dont la plupart existaient dans les versions antérieures de PowerDirector. J'ai aussi découvert quelques nouvelles fonctions annexes, moins spectaculaires que le Concepteur de collage vidéo ou la fonction de Correspondance de couleurs. Notez que l'interface, l'ajout de clips, la suppression, édition, ajout de titrage et de musique, la modulation du son, le Multicam, sont souples d'utilisation et relativement intuitifs.


Deux points sont à la traîne : la stabilisation, sans possibilités très abouties et le Ralenti, sans fusion d'images comme sur FCPX par exemple.


Le nouveau moteur TrueVelocity 7 remplit son rôle et semble s'améliorer au gré des versions, mais les limites matérielles existent dès lors qu'on est en UHD par exemple.


Notez que Cyberlink adopte la technologie intelligente de rendu vidéo (SVRT) qui permet d'adapter la configuration de sortie à votre contenu en analysant celui-ci. Il en résulte en théorie une vitesse optimale d'export réellement plus rapide.


sous-titrage
-Sous-titrage : une rareté en matière de logiciels de montage. On apprécie. Le module est bien fichu. On peut paramétrer finement l'allure des sous-titres (gras, italiques, corps, couleurs, police, profondeur, avec une visualisation des sous-titres dans la ligne de scénario. Le sous-titrage reste un exercice difficile et laborieux, mais PowerDirector a le mérite d'offrir un module de sous-titrage utilisable.
multicam powerdirector
éditeur Multicam : Rappelons que PowerDirector a un éditeur Multicam très performant depuis la version 12 du logiciel. L'éditeur Multicam est capable de gérer 4 caméras avec la possibilité de réorganiser les séquences à tout moment, par exemple en ajoutant un clip sur une piste donnée. Pour les modifications - par exemple pour changer 1 en 2 ou 2 en 1, la palme de la simplicité revient je pense à PowerDirector puisqu’il suffit de se positionner sur le bloc et de choisir une autre caméra par un clic droit. Magique. On peut découvrir le test complet ici.
PWD16

-Export d'un long montage : en H.264 avec un mélange de résolutions et d'extensions différent(e)s : pas de mauvaises surprises. J'ai obtenu un fichier de 8 Go parfaitement utilisable qui n'a souffert d'aucun bug. Ca valait le coup d'être dit.


Les projets lourds sont gérés à peu près correctement (essai effectué avec un projet long d'1H10) grâce au Smart Rendering.


L'export d'un fichier offre des choix de base comme le réglage de la résolution, de la fréquence, du débit, du type du Profil d'images, et la priorité à la vitesse ou à la qualité. Mais n'allez pas chercher des profils professionnels (du genre export en 4:2:2), ils ne sont pas prévus. Il xist d'autrs logiciels pour cela.


On peut aussi exporter vers YouTube, Vimeo, Facebook, etc.


atténuation
attéunation
-Atténuation audio : une nouveauté de PowerDirector 16. Le procédé permet de réduire, de façon semi-automatique, le niveau sonore d'une musique sur un commentaire. C'est utile, même si le procédé existe déjà sur bien d'autres logiciels (PowerDirector est en retard de ce point de vue). En revanche, l'explication à propos des réglages n'est pas très bavarde dans l'aide en ligne, or l'atténuation audio est un phénomène délicat à manier, et qui aurait mérité plus de détails. Du coup, j'ai des doutes sur le fait que cette fonction semi-automatique soit très utilisée.
360

Gestion du 360° : déjà géré depuis PowerDirector 15, le 360° se complète de pluiseurs nouvelles fonctions propres à la version 16. On y trouve désormais à la fois la stabilisation vidéo 360°, l'application possible de titres et images à un mouvement 360° (sous conditions), la conversion de des titres et PiP en objets 360° (sous conditions), enfin un concepteur de vue à 360°. Bref, de quoi mieux gérer les vidéos capturées en 360 degrés qui sont proposées par un nombre croissant d'actioncams. Cyberlink n'est pas seul à proposer du 360 (Magix Video Deluxe le fait aussi), mais PowerDirector reste le plus simple des deux.


La stabilisation à 360 degrés est particulièrement appréciable car elle est rare. Vous en trouverez une démo ici. De même, PowerDirector prend en compte le titrage dans des vidéos à 360 degrés, en tulisant les mêms titres que ceux pour des projest 2D classiques et en les convertissant pour qu'ils s'adaptent à des vidéos à 360°.


Enfin, le concepteur de vue à 360° intègre une vue captée en 360 et la restitue, moyennant la pose de points-clés, comme s'il s'agissait d'une vue standard en 2D. Pas mal.


Sur le reste, on a des doutes sur l'utilité réelle du 360 (en général) et on craint que Cyberlink surfe juste sur le concept du moment... ON verra bien.


production


-Délais d'attente : on met un certain temps pour passer du module Éditer à Produire, au point qu'on croit la première fois que la commande n'a pas été prise en compte. Mais cette attente est due uniquement aux longs projets (au-delà de 30 minutes) ou aux projets avec beaucoup d'effets, et c'est surtout vrai au premier lancement du module Production. Sur les projets courts, le passage de l'un à l'autre est rapide. Les tests ont été effectués avec un PC standard, peu musclé (i7, 2,8 GHz avec 8 Go de Ram). Mais c'est le minimum pour des montages un peu longs ou complexes.
HEVC
-Export en H.265 / HEVC : cette "nouvelle" norme de compression, succède au H.264 et s'avère très prometteuse (qualité égale, voire meilleure, pour un poids bien moindre), mais elle est encore trop récente pour s'imposer d'autant que tous les Players ne la relisent pas ou pas correctement.
décodage

VLC assure une relecture complète à condition de mettre à jour le Player. En cas de souci, allez dans Outils / Préférences de VLC et dans Entrée / Codecs, placez Décodage matériel sur "Sortie vidéo DirectX Accélérée DXVA 2.0".


produce

J'ai fait un test avec le même fichier d'1H10. En H.264 (Produce.mp4), le fichier pèse environ 8,3 Go et il fallu environ 53 minutes d'encodage en 1080p/25, alors qu'en H.265 (Produce_0.mp4), le fichier ne pèse que 4,9 Go mais il a fallu 4H15 d'encodage en 1080p/25. Le poids du fichier s'est donc allégé de 40% (!) mais il a fallu multiplier par 4 le temps d'encodage, du moins avec ma machine et mes réglages.


L'export est donc effectivement bien plus compressé, et pèse moins lourd, pour une qualité que j'ai jugé égale, en tout cas pas inférieure. C'est bien que le choix du H.265 soit possible.


chapitres

Gravure sur DVD / blu-Ray : en dehors de l'export "dématérialisé", l'autre choix possible est la gravure auquel PowerDirector consacre une section entière (Créer un disque). La gravure est bien sûr sur possible sur DVD (1,4, 4,7 Go ou 8,5 Go) ou blu-Ray (25, 50, 100 Go et même 128 Go) ou encore en AVCHD (sur DVD 4,7 ou 8,5 Go ou sur carte SD / Memory Stick). Même si on est à l'heure de Youtube et Vimeo, la galette, pour des usages d'archive par exemple, est encore préférée par beaucoup d'utilisateurs et il est bien que Cyberlink conserve cette option.


gravure

Des thèmes variés pour les Menus sont disponibles à foison, d'autant que de nombreux menus sont disponibles via DirectorZone (c'est gratuit). On peut concevoir autant de chapitres que l'on veut qui seront préparés - avant export - dans la chambre des chapitres. On peut demander à ce que les chapitres soient créés tous les x minutes par exemple. C'est bien vu, même si ça ne recouvre pas tous les besoins, la fréquence pour créer des chapitres étant dépendante de la nature des images et non d'une temporalité définie. A moins de le prévoir dès le montage...


En revanche la souplesse de positionnement des menus est, comme souvent avec les logiciels grands-publics, assez rigide et restrictive. Il n'existe pas non plus de sous-menus, ce type de découpage n'est pas possible. Bref, on peut faire des choses mais dans une certaine limite.


centre caméra cation
Centre de caméra d'action : la "mission" de ce Centre est très axée "GoPro" permettant de stabiliser sa vidéo, corriger l'optique de sa caméra, ajuster la balance des blancs ou ajouter un préréglage colorimétrique. On peut également appliquer un effet de vitesse, ou figer et zoomer la vidéo.

En soi, chacune de ces fonctions, prise individuellement, existe déjà, mais la logique est d’accélérer l'efficacité de ces fonctions en les regroupant.


suivi de mouvement

Suivi de mouvement : depuis PowerDirector 14, cette fonction très intéressante permet de suivre un sujet. Magix l'a d'ailleurs aussi adopté. Nous avons décortiqué cette fonction ici. A quoi sert-il ? Il permet de générer un effet de mosaïque pour masquer un visage ou la plaque d'immatriculation d'une voiture tout en suivant le mouvement de "l'objet". Le suivi sait aussi créer un effet créatif dynamique comme ceux qu'on put générer avec After effects (sans en égaler la qualité). Par exemple, suivre un skateboarder avec un texte qui le suit dans ses déplacements.



(Test PowerDirector 16)

Conclusion

PowerDirector 16

PowerDirector est un logiciel de montage toujours en pointe sous l'apparence familiale de simplicité trompeuse qui pourrait faire penser qu'il est un logiciel limité. L'accent de cette version PowerDirector 16 est mis sur des fonctionnalités intéressantes à appliquer et qui apportent de la souplesse (Correspondance de couleurs, atténuateur audio, compatibilité étendue du 360°) ou de la créativité (Concepteur de collage vidéo, gestion des LUT) ou encore un pari sur l'avenir (export en H.265).


Parallèlement, on apprécie toujours le caractère intuitif du logiciel, les "chambres" (chambre d'effets, chambre de transitions, chambre audio, chambre de sous-titres, chambr chapitres) particulièrement bien conçues et claires. J'ai eu très peu souvent recours à l'aide en ligne, un signe qui ne trompe pas.


Le caractère intuitif n'empêche pas le logiciel d'être puissant. D'ailleurs en matière de colorimétrie par exemple, on s'interroge sur l'opportunité de disposer de ColorDirector 6 tant les effets de colorimétrie intégrés à PowerDirector sont déjà nombreux et performants.


La réactivité du logiciel est bonne, l'export (en H.264) particulièrement rapide, les plantages ont été peu nombreux.


Les bémols : la stabilisation, sans possibilités très abouties et le Ralenti, sans fusion d'images comme sur FCPX par exemple. Par ailleurs, la gestion des gros projets semble toujours poser question bien qu'elle se soit améliorée. Un essai que j'ai réalisé avec un montage d'1H15 parsemé de résolutions et extensions difdérentes, a digéré tout cal sans broncher. Un bilan malgré tout assez positif donc.


N'hésitez pas à poser des questions sur le Forum de discussion consacré à PowerDirector pour donner ou recueillir des témoignages - favorables ou pas - sur ce logiciel. Et si vous faites l’acquisition de PowerDirector, dites-nous ce que vous pensez des fonctions décrites et de celles dont nous n'aurions pas parlé.



(Test PowerDirector 16)

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