Le DCR-DVD505 enregistre comme ses prédécesseurs
au format MPEG2 sur support DVD-R/-RW et +RW. Il s'agit de mini-DVD Monoface ou Double face de 8 cm
d'une capacité de 1,4 Go ou 2,8 Go, La durée diffère selon le mode de qualité
choisi : 20 minutes en HQ, 30 minutes en SP et 60 minutes en LP. Doublez cette durée pour des
disques double face. Comme pour les modèles JVC ou Sony à disque dur, l'enregistrement
est "intuitif" au sens où seul l'espace restant du disque est utilisé : ainsi
vous ne risquez jamais d'effacer d'anciennes images, à la différence de la K7. Un titre
peut être inscrit au départ, y compris sur les DVD non RW. Vidéos et vues fixes
cohabitent sans difficulté sur un même disque.
2 modes d’enregistrement existent avec un
support DVD-RW (et lui seul) : il s'agit des modes vidéo et VR.
Quant au prix du support, la fourchette est variable
: comptez en théorie environ 3 à 5 euros le DVD-R 8 cm monoface (1,4 Go), 4 à
8 euros le DVD-RW et autant pour le DVD+RW 8 cm. Ces prix s'obtiennent grâce à des packs
de 5 DVD au prix attractif.
Le disque de 8 cm s'introduit aisément par
le côté mais il faut dégager, au moins partiellement, la sangle.
Le DVD505 se singularise par ailleurs par un son
multicanal 5.1 qui s'enregistre sans micro optionnel. Les petits frères DVD405 et DVD404, en
sont équipés également, alors que le DVD304 requiert un micro optionnel. Quant
aux DVD205 et DVD105, ces modèles n'en sont pas équipés.
Côté poids, le DVD505 est assez lourd
: 630 grammes au complet. C'est un peu plus que le Sony DCR-SR90
à disque dur par exemple qui n'est pas un des plus légers. Mais c'est moins que le HDV
Sony HDR-HC1. Bénéfice de ce poids, une meilleure stabilité.
Le DVD505 est capable d'enregistrer des vidéos
et photos de haute résolution en même temps ! C'est le fameux mode Dual Record qui permet
ici de prendre des photos haute résolution tout en filmant.
Le DVD505 est aussi muni d'un vrai Ralenti (voir
ci-après).
Les camescopes DVD ont réalisé de
louables progrès en matière de temps de mise en route : entre 5 et 6" seulement sont
nécessaires au DVD505 entre l'allumage de l'appareil et l'enregistrement. En revanche, depuis
l'introduction du DVD, jusqu'à 25 secondes peuvent être requises en fonction de la nature du DVD
: s'il est finalisé, non finalisé, si c'est un DVD+RW, etc.
Les DCR-DVD405 et DVD404 se différencient
par un poids plus léger (40 grammes de moins), allégement rendu possible en partie par
l'écran moins volumineux. L'appareil perd aussi 4 cm en longueur.
Avec un disque DVD-RW, le DCR-DVD505 - comme ses
petits frères - dispose de 2 formats d'enregistrement. Le mode "Video" est le mode
classique qui assure la pleine compatibilité avec les lecteurs DVD de salon mais ne permet aucun
montage interne. A l'inverse, le second mode, "VR", permet d'éditer les séquences
mais fait perdre toute compatibilité sur des appareils non VR. Bien évidemment, ce choix
ne s'offre que si vous introduisez un disque DVD-RW, auquel cas vous devrez formater votre disque. Avec
un simple disque DVD-R, seul le format "vidéo" est accessible.
Avec un disque DVD-RW, offrant donc le choix entre
2 modes, Sony ne prend pas l'utilisateur en traître, l'avertissement du choix entre le format
Video ou VR figure en toutes lettres dans le Menu du camescope à l'endroit même du changement
de format !
Les DVD-R et -RW doivent être finalisés.
C'est une contrainte liée au format DVD-R/-RW, la finalisation est obligatoire si on veut relire
immédiatement son DVD-R/-RW sur un lecteur de salon. Généralement, le temps requis
ne dépasse pas 1' à 2'30''. Mais si l'espace utilisé est inférieur à
1 Go, l'appareil créera des fichiers pour atteindre un seuil minimal de "remplissage"
du disque, puis le finaliser. Du coup, la finalisation sera d'autant plus longue. Attention, un DVD-R,
même s'il reste de la place disponible sur le disque, ne peut plus être réutilisé
dès l'instant où on l'a finalisé ! On ne pourra pas dire que Sony ne prévient
pas : les avertissements sont très clairs, le système de double validation, évite
toute erreur.
A l'inverse, un DVD+RW n'a pas besoin d'être
finalisé. Du moins le croit-on, car il existe un certain nombre de cas particuliers (plus nombreux
qu'il n'y paraît). Les cas qui font exception : si on crée un menu d'authoring (le camescope
vous avertit d'ailleurs au moment de l'éjection du disque), si l'enregistrement dure moins de
5 minutes en HQ (ou de 8 minutes en SP, 13' en LP), ou si on souhaite relire son DVD+RW sur un lecteur
DVD informatique. Dans tous les cas, le DVD+RW se refuse à tout montage interne.
Si on utilise un DVD-RW finalisé, il est
très simple de réenregistrer dessus. A la réintroduction du DVD-RW dans le camescope,
ce dernier demande que le disque soit "définalisé". Cette opération -
très rapide (quelques secondes) - permet alors le réenregistrement. A noter que durant
les étapes de finalisation/définalisation, il vaut mieux éviter toute vibration
de l'appareil. Sony recommande d'être sur secteur, mais contrairement à Hitachi et Panasonic
qui l'imposent, ce qui est pénible à la longue, Sony le suggère, ou ne l'impose
que lorsque l'autonomie de la batterie devient trop faible, c'est nettement plus malin
Relativisons ce phénomène de finalisation.
N'oublions pas que le rembobinage d'une cassette DV de 60 minutes prend en général de
3 à 4 minutes. Mais il est vrai que le caméscope à disque dur s'affranchit désormais
de cette contrainte.
Attention, parmi les nombreux pièges de
la compatibilité, on ne peut pas changer de format (16:9 ou 4:3) en cours de route sur un DVD+RW,
alors qu'on peut effectuer cette modification sur un DVD-R/-RW. La suppression immédiate du dernier
enregistrement est en revanche possible, quel que soit le format (DVD-RW/DVD+RW), sauf en DVD-R.
Le DVD505 est muni d'un capteur bimégapixel
avec une large cible 1/3 pouce. Mais c'est surtout la nature du capteur qui est frappante. La technologie
est celle du CMOS ClearVid. Le CMOS, on connaît déjà, c'est celui qui équipe
les HDV Sony HDR-HC1
et HC3 : plus facile à fabriquer, insensible à l'effet Smear Avec le CMOS ClearVid,
entre autres choses, les dimensions des pixels sont plus grandes, favorisant ainsi une meilleure sensibilité.
Le nombre de pixels vert y est aussi plus élevé. Or l'oeil humain y est plus sensible.
Traduction pour vos images : la perception d'une résolution améliorée.
La résolution annoncée flirte avec
les 530 points/ligne. Les couleurs sont flatteuses, le piqué, impressionnant pour du DVDCam qui
nous avait habitués à une qualité moindre. Le capteur est servi par une belle optique
Carl Zeiss comme à l'accoutumée, identique à celle du prédécesseur,
le DVD403, laquelle ouvre à f/1,8-2,9.
La technologie de ce capteur profite également
au mode 16:9 et bien sûr au mode Photo qui atteint une résolution de 2304 x 1728 pixels
en mode 4:3 et une résolution comparable en mode 16:9 (ramenée aux dimensions du format)
: 2304 x 1296 pixels. le capteur n'est "que" bimégapixel" mais la résolution
peut être doublée pour atteindre 4 millions grâce au procédé d'interpolation
des pixels, rendu apparemment possible par le capteur ClearVid CMOS.
A noter le capuchon automatique qui s'ouvre et
se ferme selon qu'on utilise ou pas l'appareil. Au moins un qui ne pendouille pas !
Le capteur des DVD405 et DVD405 est également
trimégapixel avec une cible 1/3 pouce mais il ne bénéficie pas de la technologie
du CMOS Clearvid. Conséquence, la sensibilité est un peu moins bonne. Par ailleurs, le
grand-angle disparaît en mode 4:3 (45-450 mm). Le mode 16:9 fait un peu mieux (42,8-495 mm) ainsi
que le mode Photo (37 - 370 mm). Enfin, le smear est présent.
Avec la batterie fournie du DVD505 (NP-FP60, 1000
mAh), l'autonomie est de 40 minutes réelles avec rétroéclairage de l'écran.
C'est assez peu. Pour accroître son potentiel, on recense la batterie optionnelle NP-FP90, d'une autonomie de 110 à 150 minutes réelles avec écran
et coûtant 150 euros environ. Solution moins onéreuse, une batterie NP-FP70
(ou FP71) à 50 euros environ. Attention les batteries génériques présentées
comme compatibles, ne semblent pas pouvoir s'adapter (ruse de Sony pour promouvoir ses propres batteries
?).
Comme toujours chez Sony, on peut visualiser précisément
le temps d'autonomie restant ou de charge en cours. La charge de la batterie fournie nécessite
135 minutes.
Le chargeur est intégré, il monopolise
donc le camescope durant la charge.
D'ordinaire, le viseur s'étire
mais ne se relève pas et nous le regrettons. Pour nous contredire sans doute :-) , Sony a conçu
cette fois un viseur qui ne s'étire pas mais se relève ! C'est
tout de même plus pratique ! Le moniteur intégré est
au format 4:3. Par conséquent, en cas d'utilisation du format large 16:9, l'image peut s'afficher
de deux manières. Soit en mode Letterbox (avec deux bandes noires en haut et en bas). Soit - et c'est très rare qu'un camescope offre
les deux options - en mode Squeeze (étirement), procédé qui allonge l'image verticalement
pour remplir le cadre 4:3, au prix d'une déformation de type anamorphose.
Ajoutez un réglage dioptrique est disponible en bas de l'oeilleton. Et un paramètre du
Menu qui permet de le positionner sur Bright ou Normal (préférez Normal a priori).
211 200 pixels : c'est la résolution
de l'écran géant tactile de 8,8 cm que Sony a créé pour son modèle
DCR-DVD505. Il s'agit d'un écran Clear Photo LCD+. Traduisez : une qualité d'image et
une colorimétrie améliorées. Les camescopes à disposer d'une telle taille
d'écran sont quasiment inexistants puisqu'on recensait jusqu'ici l'écran 9 cm du GS400
au format 4:3. Ici ce 3,5'' permet un choix entre l'affichage du mode 16:9 ou 4:3. En cas de 4:3, la
diagonale se réduit à environ 7,5 cm, ce qui reste encore très appréciable
!
Un aussi bel écran antireflet requerrait
des réglages à la mesure de sa superbe. Le Menu en dénombre trois : on peut ajuster
le niveau de couleur, le niveau de luminosité et le niveau de contre-jour. De quoi faire.
Autre motif de satisfaction, l'angle de visualisation
est plutôt satisfaisant, autorisant une prise de vues de côté ou la relecture des
images à plusieurs.
Comme à l'accoutumée chez Sony, l'écran
comporte le zoom (fixe) et un second déclencheur qui concourent à une certaine stabilité.
Pour économiser la batterie, ou en cas de
très fort ensoleillement, on peut utiliser le rétro-éclairage qui laisse l'écran
actif.
Les DVD405 et DVD404 ont un écran 16:9 moins
généreux de 2,7'' et 123 000 pixels.
La griffe porte-accessoires, qui n'a pas été
oubliée, permet d'y glisser un micro ou une torche. Elle est dite "intelligente", car
elle alimente l'accessoire en question.
L'éjection du DVD s'opère par le
dessus, ce qui est bien vu mais le retrait du DVD s'opère avec l'obligation de dégager
au moins partiellement la sangle-lanière, ce qui occasionne une (petite) contrainte pour l'utilisateur,
notamment sur pied. Il peut être difficile d'extirper le DVD de son logement.
Un zoom X10, extensible à x120 en numérique. La progressivité du zoom est bonne, très
rapide pour balayer l'ensemble des focales (en 1'' pile), et en même temps assez lente pour se
prolonger durant 30'' à sa vitesse minimale. Mais le zoom a tendance à aller vite, il
faut bien le maîtriser. Pas de "toc" du zoom à signaler. Un report de zoom, à
vitesse fixe, est placé sur écran.
En mode vidéo 4:3, la focale minimale est
de 37,9 mm, c'est tout à fait rare, les modèles à descendre sus les 40 mm étant
très peu nombreux. Elle est moins bonne en mode 16:9 : 41,3 mm . Et un peu mieux en mode Photo
: 37 mm. Diamètre filtre du camescope : 30 mm.
Le même point de vue au zoom x10, soit l'équivalent
d'un 445 mm. Peu impressionnant mais suffisant pour un usage courant. De plus, la stabilité du
zoom numérique est optimisée par ce faible ratio.
Balance des blancs avec ses 4 positions habituelles.
La colorimétrie obtenue en Auto est satisfaisante, sans dominante marquée.
L'Autofocus est à la fois rapide et précis.
Mais il ne peut parer toutes les situations. La
MAP manuelle étant quasiment inutilisable, on peut exploiter le Spotfocus (Mise au point centrée).
Ce dispositif permet de fixer la zone de mise au point de son choix, en cours d'enregistrement si besoin.
C'est efficace mais on risque de faire bouger le camescope et l'affichage du cadre n'est pas désactivable.
C'est quand même une bonne solution.
Même principe pour l'exposition qui bénéficie
du Spotmètre, à défaut de faire appel à la correction d'exposition manuelle.
L'utilisateur dispose aussi de 7 modes Programme. Le gain n'est pas modifiable, sans
doute en raison de la bonne sensibilité du produit. Mais tout de même.
A noter l'existence d'une précieuse touche
Backlight (Contrejour), parfois oubliée ou logée dans un Menu. Ici, elle s'avère
parfaitement accessible.
Les inquiets ou les débutants pourront aussi
exploiter la touche Easy qui verrouille le camescope, pour ne donner la main qu'aux automatismes et
fonctions principales.
Contrairement au DVD403 en 2005, le mode Photo du DVD505 bénéficie d'un logement pour Memory Stick Duo qui vient appuyer les capacités de stockage de vues fixes du DVD. La capacité de stockage sur le Memory Stick dépend bien sûr de la contenance de la carte.
Au programme également, le Retardateur qui fonctionne tant en mode Photo que Vidéo. L'enregistrement ou la capture se déclenche au bout de 10 secondes environ.
Le flash intégré, d'une portée de 30 cm à 2,5 mètres, peut adopter 3 puissances d'éclair. L'anti yeux rouges est également de la partie. Les DVD405 et DVD404 ont également un flash.
La résolution Photo du DVD505 est prometteuse puisqu'elle peut aller jusqu'à 2304 x 1728 en 4:3 et 2304 x 1296 en 16:9 puisque le mode Photo est désormais disponible à ce format. Le tout en 2 qualités Haute et Standard. On est très loin des 1152 X 864 du premier camescope DVD Sony DVD201 ! Du coup, le mode Photo peut stocker - sur un DVD-RW (un tout petit moins sur un DVD-R) jusqu'à 670 vues en résolution 4M de pixels et qualité Haute et jusqu'à 8600 vues en 640x480 et mode standard. La quantité de vues stockables sur un DVD+RW est un peu moins grande : 590 vues fixes en 4M de pixels et qualité Haute, 3800 vues en base qualité en VGA.
Parmi les actions très spectaculaires, on peut enregistrer jusqu'à 3 vues fixes pendant la prise de vues vidéo sans stopper l'enregistrement vidéo, ni passer dans un mode Photo quelconque. C'est ce que Sony appelle le mode Dual Record : les vues saisies sont capturées en 3M de pixels (2016x1512 pixels en 4:3 et 2016x1134 pixels en 16:9) et s'enregistrent sur DVD ou sur Memory Stick en fonction de votre choix antérieur.
Les fonctionnalités Photo bénéficient aussi de divers raffinements tels que la faculté de copier le contenu du disque sur le Memory Stick et vice versa. Pas de mode Bracketing en revanche.
Sony DVD505 en 2016 x 1512 pixels
APN 5 millions de pixels en 2048 x 1536 pixels
Comparaison à résolution proche (autour de 3M de pixels), entre une vue produite par le DVD505 et celle réalisée avec un APN. Malgré la qualité du capteur du DVD505, la prise de vues photo reste en retrait.
Autres vues en 2016x1512 pixels en 4:3 (ci-dessus) et 2016 x 1134 pixels en 16:9 (ci-contre). A noter la résolution est limitée à 2016 x1512 comme ici, si on reste en mode "film" alors qu'elle s'étend à 2304x1728 si on commute en mode "Photo".
Autres vues dans la résolution maimale en 2304 x 1728 pixels en 4:3 (ci-dessus et ci-contre), en utilisant le mode Photo.
Les DCR-DVD405 et DVD404 se contentent d'une résolution un peu moins élevée à 2016x1512 en 4:3. Ils ne disposent pas non plus du mode Dual Record.
3 qualités d'enregistrement sont donc disponibles sur le DVD505 comme sur ses prédécesseurs. Elles ont une conséquence directe sur la durée enregistrable qui peut être multipliée par 3 sur un disque DVD mono-face. Notre conclusion : sans contestation possible, la différence entre les modes HQ et LP est bien réelle et assez criante (le LP correspond à environ 300 points/ligne, le HQ environ 500). En revanche, entre les modes HQ et SP (SP = environ 450), l'écart est un peu plus difficile à percevoir. On peut donc tourner en HQ, et à la rigueur en SP et porter ainsi la durée de 20 à 30 minutes dans une bonne qualité MPEG-2. En revanche, mieux vaut n'utiliser le mode LP qu'en cas d'absolue nécessité.
Dans une logique "DVD-Home Cinéma", le DVD505 se singularise par un audio multicanal 5.1 qui s'enregistre sans micro optionnel. C'est aussi le cas des DVD404 et DVD403. Des vu-mètres s'affichent à l'écran, ce qui laisse croire qu'on peut régler le son (il n'en est rien). ces vumètres symbolisent les 2 voies avant, les 2 voies arrières, et la voie centrale ! Le rendu est très spectaculaire, évidemment à condition d'avoir une restitution de type Home Cinéma car le camescope n'offre qu'une sortie stéréo classique. Attention, il existe une énorme différence entre le niveau "Normal" et "Bas" que propose le Menu. Restez en Normal sauf si vous souhaitez atténuer fortement le niveau sonore.
Le micro est situé sur le dessus. Le rendu sonore du DVD505 est agréable, quoiqu'un peu grave. L'appareil produit un bruit léger qui s'enregistre à 2 niveaux : la rotation du disque d'une part, et le zoom en lui-même. Le premier bruit n'est pas maîtrisable mais reste plus ou moins discret, un peu comme un ronronnement. Le second dépend de la vitesse à laquelle on utilise le zoom, mais globalement il est maîtrisable (écoutez notre vidéo).
Il n'existe ni réglage manuel du son, ni prise casque ni prise micro... En revanche, un micro additionnel 5.1 peut être fixé sur la griffe porte-accessoires (mais rappelons que le micro intégré répond déjà à cette norme audio).
Des trous sonores, audibles en relecture sur un autre lecteur, existent entre chaque séquence. Ils n'excèdent pas 2 images et peuvent passer inaperçus selon le lecteur DVD utilisé.
La sensibilité obtenue est tout à fait remarquable, eu égard au grand capteur CMOS 1/3 pouce mais aussi à la technologie du capteur ClearVid CMOS qui augmente les dimensions des pixels, favorisant ainsi une meilleure captation des signaux. Pour mieux en juger, vous pouvez comparer ces vues dans le comparatif vidéo avec celles d'autres modèles récents. L'image est plus lumineuse, sans fourmillements prononcés. Enfin un camescope plus sensible que les autres ?
Avec Nightshot, les tonalité verdâtres sont marquées mais la luminosité obtenue avec cette simple lampe de 40 watts peut être éventuellement utilisable... On dispose aussi d'un mode Supernightshot Plus, qui fait appel à une vitesse d'obturation lente et le traditionnel mode Color Slow Shutter qui conserve les couleurs mais fait également appel à une vitesse d'obturation (très) lente.
La connectique, située derrière
l'écran, se compose de gauche à droite d'une prise Remote, multiconducteur A/V, DC In
et au-dessus, prise USB. A noter que la prise A/V est en entrée / sortie. Une aubaine pour exploiter
le disque dur à la manière d'un enregistreur DVD de salon ! Il faut faire appel à
la fonction "Command. Enr.", ce qui n'est pas évident du premier coup sans recourir
à la notice.
Il est possible de choisir entre
une vitesse de transfert USB en mode Auto ou à Vitesse maxi. Ceux qui ont une simple liaison
USB1 devront choisir "Vitesse maxi".
On peut choisir l'affectation
de la sélection USB, depuis le disque ou la carte Memory Stick.
Un peu
moins riches en connectique, les DVD405 et DVD404 perdent tous les deux la prise analogique du DVD505.
Et le DVD404 est même dépourvu de tout USB.
A chaque fois qu'une nouvelle séquence -
ou photo - est gravée, elle est matérialisée par une vignette. Ci-dessus, voici
comment s'affichent vos séquences En cliquant sur une séquence, on accède directement
à celle-ci. La navigation reste très simple chez Sony. Il est possible d'animer les vues à l'intérieur
des vignettes pour un meilleur repérage ou de les laisser fixes.
Il existe plusieurs types de "montage".
Le premier, interne, s'opère dans le camescope à condition d'utiliser un disque réenregistrable
DVD-RW (exclusivement) et de solliciter le mode VR (impérativement). Dans la 1re variante, on
peut diviser les séquences ou les supprimer. Dans la 2e variante, on peut se constituer des Listes
de lecture qui répertorient les miniatures des films sélectionnés et des images
fixes On peut en modifier l'ordre à tout moment. Ainsi, lorsque vous montez ou supprimez des
scènes dans une liste de lecture, les scènes originales ne sont pas modifiées.
Ces méthodes de réorganisation des séquences restent bien sûr rudimentaires.
Elles contraignent surtout l'utilisateur à relire son DVD sur le camescope ou à n'utiliser
que des platines de salon qui acceptent le mode VR. Or elles sont rares.
Le DVD505 est fourni avec 2 logiciels : Picture
Packageet Nero Express 6 - compatibles Windows (98, Millennium, 2000, XP) (*) - qui s'en
charge.
Picture Package, logiciel dédié Sony,
regroupe en fait plusieurs outils. Picture Package DVD Viewer relit vos vidéos et vues fixes
et vous permet de supprimer des scènes. Il permet également de créer des DVD avec
un menu. Picture Package Producer2 extraie les vidéos et convertit vos fichiers VOB en MPEG.
Vous pouvez ajouter des musiques prêtes à l'emploi ou issues de votre bibliothèque
personnelle, vous pouvez ajouter des styles, ou réaliser un diaporama. Le logiciel facilite aussi
la gravure sur le graveur du PC. Sans graver, l'export depuis Picture Package peut être stocké
(temporairement ou pas) sur le disque dur de votre PC. A noter l'existence de Picture Package Duplicator
qui se contente de recopier le contenu sur un autre DVD 8 cm.
Nero Express 6 permet, lui, de copier le contenu
du disque 8 cm vers un disque 12 cm. C'est un logiciel qui permet d'exécuter plus rapidement
et plus facilement toutes vos opérations de gravure.
MPEG Streamclip
Womble MPEG Video Wizard
On peut aussi mettre à profit ses logiciels
habituels. Mais on se heurte à un problème : le DVD505 délivre un MPEG2 qui n'est
pas directement reconnu par la plupart des logiciels de montage. Il convient donc de convertir les fichiers
VOB du DVD.
Sur PC, on peut s'appuyer sur un logiciel comme Womble MPEG Video Wizard (payant). Une version d'évaluation de 30 jours est disponible. Ce logiciel présente l'immense
avantage de ne pas compresser les vidéos. Parmi les autres logiciels, gratuits cette fois, citons
le freeware MPEG Streamclip. Mais il y en a bien
d'autres, une petite recherche sur Google vous en fournira la liste..
Sur Mac : la solution la plus efficace s'obtient
grâce à MPEG Streamclip à
l'origine Mac, qui convertit dun seul coup lensemble dun fichier VOB en de très
nombreux formats au choix, QuickTime, DV, etc., formats alors directement utilisables pour un
montage dans iMovie, FinalCut Pro, iDVD, DVD Studio Pro, etc.
Il existe une autre solution qui consiste à
modifier juste l'extension VOB en MPEG mais cette solution contraint à gérer l'audio séparément
(et à le recaler sur la piste de montage). Par ailleurs, elle ne gère pas les ruptures
de time-code des fichiers VOB.
Pour être complet, signalons qu'on
peut utiliser l'entrée vidéo analogique (rappel, pas de prise DV, ni en entrée
ni en sortie) pour générer un DVD (-RW ou +RW) sur le camescope, à partir d'une
source analogique (8mm, Hi-8 par exemple). L'opération est même possible en s-vidéo,
moyennant câble optionnel ou composite (câble fourni). On
peut ainsi utiliser le DVD505 comme un graveur ! La manipulation n'est pas évidente : il faut
se placer en mode Play puis passer au P-Menu, puis enclencher la fonction CDE. ENR (Commande Enregistrement)
puis ENR. (à gauche). L'image doit apparaître sur l'écran du camescope.
Comme sur le Sony
HDR-HC3, le DCR-DVD505 autorise l'enregistrement d'un Ralenti, accessible depuis le menu. Rêvez
un peu mais pas trop. Un peu car ce ralenti est très fluide, très pro. Si vous
souhaitez réaliser des travellings fluides, c'est assez spectaculaire... On applaudit des deux
mains. Pas trop : car le Ralenti enregistre seulement des tranches de 3 secondes de prises de
vues à la fois, soit 12 secondes de lecture possible au Ralenti, la vitesse étant divisée
par 4 pour obtenir le Ralenti. Par ailleurs, le procédé dégrade l'image de façon
assez importante. Cela reste exploitable dans certains cas.Côté technique, ce Ralenti se réalise
à partir des 3 dernières secondes enregistrées ("Avant") ou des 3 secondes
à venir ("Après"). C'est à l'utilisateur de choisir. Une mémoire
tampon se met en action, laps de temps durant lequel le camescope n'est pas disponible. Les DVD405 et DVD404 sont dépourvus de ce
mode ralenti.
Le mode 16:9 est accessible depuis une touche (Wide
Select) située derrière l'écran, donc directement accessible. Ce n'est pas un hasard.
Le surplus de pixels du capteur et l'écran 3,5'' conduisent à l'utiliser et à ne
plus considérer ce mode comme un gadget. Mais attention, pour une fois, le mode 16:9 n'élargit
pas l'angle de champ (il régresse).
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