JVC Everio GZ-MG21 / GZ-MG27 / GZ-MG37

Le GZ-MG21 est un petit bloc-notes électronique sans support amovible (pas de K7, pas de disque), destiné à une catégorie d'amateurs plutôt grands débutants. Il exploite la technologie du disque dur intégré (HDD). Au total, JVC décline une tribu de 6 modèles à disque dur de 1,8’’ dont le MG21 est l'entrée de gamme. Sa capacité de 20 Go, offre 4H30 d'autonomie (et jusqu’à 25H en basse qualité) ou 9999 vues fixes en 640x480 ! Ce modèle requiert de disposer en aval de moyens de stockage adaptés et conséquents si l’on veut conserver ses souvenirs intacts. Plusieurs logiciels sont là (voir test du JVC MG50) pour épauler le traitement des fichiers informatiques obtenus qui sont un peu particuliers (.MOD). La prise en main est agréable, la sensibilité, basse sans être pire que celle d’un mini-DV 800000 pixels (d'autant qu'une petite lampe d'appoint est prévue). En revanche, le zoom X32 est difficile à exploiter. Le disque dur est protégé en cas de chute et une fonction Nettoyage est disponible.

Le MG21 fait l’impasse sur le viseur couleurs mais Sony et ses MG70/50/30 en fait de même aussi maintenant ! L'utilisateur peut piloter toutes les fonctions depuis un Joystick assez pratique situé sur le côté de l’écran. C’est une première. A noter que lorsqu'on ouvre l'écran, le camescope s'allume. Très pratique ! On gagne en souplesse, voire en rapidité d’exécution. Bon point aussi, la gestion de l’autonomie restante comme chez Sony.

Le son AC-3 du JVC est excellent mais les graves, presque trop présents.

Le MG21 se distingue par son curseur à sélection horizontale à 3 positions qui s’avère très agréable à manier.

Côté automatismes, le JVC “ perd le point ” assez rapidement, phénomène déjà observé sur d’autres Everio. De même, la balance des blancs du JVC est un peu aussi curieuse : un beau ciel nuageux vire au blanc pâle, sur écran comme sur enregistrement. De même, les couleurs sont vite dessaturées. Le MG21 est en partie pardonné par le nombre de ses modes Programmes et réglages manuels (très fins) qui permettent de compenser un peu les situations délicates.

JVC génère des fichiers MPEG2. Leur transfert s’opère via la seule liaison USB. Pour permettre le traitement des fichiers, et autoriser une éventuelle gravure de DVD, JVC fournit Power Director Express (pour PC) qui permet d’éditer les séquences MPEG. L’extension .MOD du MG21 peut être traitée sous Windows par un logiciel de conversion comme Converio ou sur Mac, avec MPEG Streamclip. On vous recommande d’ailleurs cette solution, préférable en termes de qualité à celle incluse avec le JVC (Capty MPEG).

Les listes de lecture du JVC MG21 permettent de réagencer l’ordre des séquences ou encore de sélectionner un événement (par exemple “ Voyage ”) permettant ensuite une recherche de ce thème ou par date.

Côté énergie, une batterie optionnelle s’impose pour filmer en toute tranquillité d’esprit, l'autonomie étant limitée à 40’. Attention, si la torche est sollicitée, l'autonomie diminue en conséquence. Côté zoom, à la vitesse la plus lente, le JVC s’éternise puisqu’il balaye l’ensemble des focales en… 49’’ ! Mais cette durée s’explique moins par un zoom très lent que par l’amplitude conséquente du zoom x32. Enfin, côté mise en route, le JVC qui est dépourvu de bande, est plutôt véloce (4'' seulement).