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iMovie2

Voici le tutoriel le plus complet et le plus imagé du logiciel Apple !

 

02 février 2003 par Thierry Philippon - Mis à jour le 02 mai 2003

 

imovie
iMovie2 est le logiciel de montage fourni en série sur les nouveaux iMac, PowerMacG4, Powerbook Titanium, G4 Cube, E-Mac et autres i-book. A défaut, on se procure iMovie2 sur le site d'Apple pour 58,60 euros TTC. C'est un logiciel résolument grand-public qui ne rivalise pas avec les logiciels stars de type Premiere, Mediastudio, Final Cut Pro, ou Avid XPress. Mais il fait jeu égal, voire dépasse, sur certains points, d'autres logiciels grand-public comme Studio de Pinnacle, VideoStudio de Ulead ou VideoWave de MGI.

> LIRE LA SUITE : Capture

Capture

On accède au mode Capture directement par le petit curseur "DV". Sur un principe de "je branche et ça marche", le camescope (ou magnétoscope) DV se connecte sur l'un des deux ports Firewire de l'iMac avec le câble DV 4-6 broches (fourni). Manipulez ce dernier avec précaution, il est fragile. Le périphérique est alors immédiatement reconnu et se pilote directement via le câble DV par les touches de l'interface d'iMovie (sauf exceptions, voir liste).


L'importation des images sur le disque dur est rudimentaire. Tout au plus peut-on choisir entre une image en qualité DV d'origine ou basse résolution. Mais il n'y a pas de maquettage automatique, c'est-à-dire de recapture en qualité DV à partir de la capture basse résolution.


Autre alternative : le dérushage automatique ou option minimaliste, l'absence de rupture de scènes. Dans le premier cas, chaque séquence se matérialise par une imagette du point In du plan. Il y a donc autant d'imagettes que de rushes. Lesquelles s'affichent automatiquement dans le Rayon. Cette option a notre préférence, la visualisation et la coupure ultérieure des clips étant facilitée. Dans le second cas (sans rupture de scène), une seule imagette symbolise tout votre film. Variante : provoquer manuellement la rupture de scène au moyen de la touche Espace du clavier. On devra notamment recourir à cet artifice lorsqu'on importe une séquence préalablement recopiée d'analogique en DV.



(iMovie2)

Montage de base


 


Le Visualiseur de clips (la piste de montage) est la section où l'on dispose les clips et où on y ajoute effets, transitions et titres. Le terme "Visualiseur de clips" est un peu impropre à notre goût car on peut le confondre avec le Rayon. Le principe est celui d'un glisser-déposer des clips du Rayon vers la Visualiseur de clips. Pour un montage express, libre à vous de glisser plusieurs clips à la fois. Dans ce cas Bien sûr, liberté totale : copier, intervertir, effacer, raccourcir, etc.

Pour couper un clip, on saisit deux petites poignées qu'on ajuste (il faut prendre le coup de main), délimitant ainsi la section à"élaguer". On peut rogner le clip au choix à partir de la piste de montage ou à partir du Rayon. Ladite fonction "élaguer" se prête - usage le plus courant - à la coupure d'un plan par son début et/ou sa fin. Mais on peut préférer ne conserver que le début et la fin du plan (couper ou Pomme+X). La séquence est alors tronçonnée en deux plans distincts qui apparaissent comme tels dans le Rayon (exemple : 18 et 18/1). Puis, on se débarrasse du clip inutile. On peut aussi scinder un clip en deux sur la tête de lecture. Avantage, une même séquence que le dérushage automatique aura acquise d'un bloc, peut présenter un intérêt à deux endroits. Sinon, l'utilité de scinder est de placer par la suite un titrage au milieu d'un clip ainsi divisé. Une fois le montage image effectué, on peut accéder à une piste de montage plus détaillée (la "Chronologie") sur laquelle apparaissent notamment 2 pistes audio supplémentaires pour musique ou commentaire.




Les clubistes apprécieront la fonction Nouveau projet qui crée un nouveau montage, permettant ainsi de travailler à plusieurs. Autre possibilité très intéressante, la création d'un clip fixe directement sous iMovie. Paramétré par défaut sur 5 secondes, on peut réduire sa durée à 0,5 seconde. En créant un clip fixe, on génère en réalité un clip supplémentaire (on n'efface pas le premier). Principal regret, l'absence de fenêtre Raccord (Trimming) comme sous Premiere. Seule consolation, en cas d'erreur, il existe 10 niveaux de Undo (retour arrière, Pomme+Z) sous réserve de ne pas avoir enregistré le projet (Pomme+S), sinon c'est exclu. A noter : iMovie, sous OS9 comme sous OSX, ne gère pas des images enregistrées en 16:9 par le camescope, les images apparaîtront étirées sauf à utiliser un plug-in payant (voir Effets).



(iMovie2)

Montage par Insertion

On peut ici remplacer une portion de plan par une autre sans affecter le son de la séquence originale. Principe du plan du coupe. Souvent la bête noire des logiciels amateurs. Prenons un exemple courant. Un guide de musée s'exprime. On souhaite placer un plan de coupe (par exemple un tableau) sur sa voix, sans effacer l'audio. Pour y parvenir, il suffit d'extraire la voix du guide ("Extraire l'audio") (qui se place d'elle-même sur l'une des 2 pistes), puis couper (ou copier) le plan de coupe à insérer. Puis choisir l'emplacement de la séquence guide où doit débuter l'insertion. Enfin, appliquer la fonction "collage spécial au point de lecture". Le tour est joué ! Automatiquement, la durée du plan inséré vient réduire d'autant celle de la séquence d'origine (celle du guide du musée !).


Dans la même logique, il est encore plus simple d'insérer plusieurs images sur une bande son musicale (principe du clip vidéo).



Procédure pour le montage par insertion



Au départ, on a un clip principal sonore (musicien) et un plan de coupe(muet) qu'on souhaite insérer dans le plan principal en conservant le son de ce dernier.



1) Extraire l'audio du clip principal



2) Une fois extrait, l'audio du clip principal se présente sous cette forme.



3) On coupe ensuite le plan de coupe (Pomme + X)



4) Puis on se place sur le plan principal à l'endroit où le plan de coupe doit s'insérer, ici à 28.05.



5) On fait appel à la fonction "Collage Spécial au point de lecture" pour insérer le plan de coupe.



6) Le plan de coupe s'est inséré, exactement à 28.05. Le plan principal s'est automatiquement réduit d'autant.



(iMovie2)

Montage Son

Hormis les possibilités d'insertion qui affectent le son, de nombreuses facultés sont offertes. Comme sur d'autres logiciels, on peut importer les plages d'un CD Audio qui apparaissent dans le menu ad hoc. Au moins de deux manières. En recourant à "Enregistrer musique" (on enregistre tout en écoutant la plage) ou directement (sans écouter) en glissant-déposant la plage audio sur l'une des 2 pistes audio de montage. Ensuite on la déplace avec simplicité, on la rogne par le début ou la fin à moins qu'on ne préfère la commencer et/ou l'achever en fondu (réglable, ça va de soi jusqu'à 5"). De même, pour enchaîner deux thèmes musicaux, le second commençant avant la fin du premier, rien de plus simple : il suffit de les répartir sur les 2 pistes disponibles et de les caler. Le chevauchement (split audio) d'un son d'ambiance, chers aux pros, est donc aisé puisqu'il suffit d'extraire l'audio d'un clip, d'élaguer la vidéo de ce dernier et de décaler le segment sonore en amont et/ou en aval de ce clip. Attention, opération qui requiert du doigté.



On regrette par contre l'impossibilité de "suivre" l'audio. Autrement dit, pouvoir se repérer dans un silence, un battement de tambour. Seul le tâtonnement, aidé à la fois par le time-code et les possibilités d'annulation (Undo), font qu'on y arrive ! Enfin, pas de filtres audio (écho...), un choix regrettable. Enfin, côté enceintes intégrées, les Harman Kardon fournies sur les nouveaux iMac sont un régal.



A noter le profond silence de tout iMac.



Vous disposez aussi de sons courts prêts-à-l'emploi en aiff (aboiements, rires...) vidangeables à volonté mais surtout libre à vous d'ajouter les vôtres, en tout cas ceux compatibles avec Quicktime. On les glisse dans le dossier Ressources d'iMovie et ils apparaissent comme tels avec leur durée, une fois iMovie relancé.



Avantage d'iMovie 2, la fonction Zoom. Celle-ci, telle une loupe, permet de visualiser avec précision les détails des pistes son. De plus, les clips image s'affichent sous la forme de petites imagettes permettent de mieux se repérer. Le rapport de grossissement du zoom varie en fonction du nombre de séquences montées sur la chronologie (X1125 par exemple !). Sinon, à X20 ou X50, on affine déjà très bien. A un fort taux de grossissement, apparaît en sous-brillance l'ancien point audio In. Pratique pour affiner un calage de son. Lors de l'export, on peut choisir de couper intégralement le son des "rushes" et ne laisser que la musique et un éventuel commentaire. Notez que le niveau sonore de chaque section reste autonome. Il suffit par conséquent d'abaisser le son d'origine à zéro sur les seules séquences dont le son est indésirable pour alterner des séquences avec et sans son d'origine. Rapidement et simplement, il convient de le souligner.



En revanche, pas de bargraphs audio, dommage. Attention aux saturations éventuelles des pistes 1 et 2 (dont on ne se rend pas forcément compte sur le moment), baisser le volume d'environ 30%. Retenez qu'on ne peut ajouter aucun son sur la 3e piste potentielle, celle de l'image (sauf à créer un son seul), juste extraire l'audio. A notre goût, il manque une 3e piste totalement autonome. Précisons que pour toute extraction audio, le son est en réalité copié et non effacé du clip d'origine. Mais l'extraction audio a pour effet que le son du clip d'origine s'affaiblit au niveau zéro; aussi, le son de ce clip est "perdu". Seule astuce possible, avoir préalablement dupliqué ledit clip pour une réutilisation éventuelle.



Voir aussi une banque de sons Apple, libres de droits, fournis désormais d'origine avec iMovie3: http://www.apple.com/imovie/audio_effects.html 



(iMovie2)

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imic


Côté commentaires, il existe trois solutions :
- Soit utiliser le micro intégré à l'iMac, orifice situé sur la face avant. Parler bien fort !
- Soit utiliser une autre source (tel que le micro de votre camescope) et importer cette séquence en recourant par exemple à la fonction "extraire l'audio".
- Soit enfin exploiter la prise micro de l'iMac. Mais elle n'est pas standard ! Prévoyez un adaptateur de 3,5 mm de longueur suffisante qu'on déniche dans les boutiques spécialisées (prix : env. 23 euros). Le nec plus ultra reste l'adaptateur audio USB iMic de Griffin. C'est un accessoire qui permet de brancher n'importe quel micro ou source audio. Pour le commander, cliquez sur le lien.
Dans tous les cas, on déplore l'absence de mixage en direct avec le son d'origine. Il faut l'enregistrer dans un premier temps. On regrette aussi l'impossibilité de "suivre" l'audio. Autrement dit, pouvoir se repérer dans un silence, un battement de tambour. Seul le tâtonnement, aidé à la fois par le time-code et les possibilités d'annulation (Undo), font qu'on y arrive ! Enfin, pas de filtres audio (écho...), un choix regrettable. Enfin, côté enceintes intégrées, les Harman Kardon fournies sur les nouveaux iMac sont un régal.

 



(iMovie2)

Effets et Transitions


image originale



Sépia, Carrés, Flou



Luminosité/Contraste, Effet Miroir, Ondulation




1) Plugs-in Apple comprenant :


Effets
Flash
Traces fantômes (Ghost Trails)
Miroir (Mirror)
Miroir avancé (Mirror Advanced)
Carrés (N-Square)
Transitions
Cercle en fermeture (Circle Closing)
Cercle en ouverture (Circle Opening)
Radial
Implosion (Warp In)
Explosion (Warp Out)
Immixtion (Wash In)
Estompage (Wash Out)
Titres
Sous-titre (Subtitle)
Sous-titres (Subtitle Multiple)
Zoom
Zooms (Zoom Multiple)


http://docs.info.apple.com/article.html?artnum=88034 (Plug-in Pack 2 gratuit pour OS9)


http://docs.info.apple.com/article.html?artnum=120059 (Plug-in Pack 2.1.1 gratuit pour OSX)


2) Plugs-in non Apple :


http://www.geethree.com/p_slick.html


16 effets supplémentaires et 40 transitions :29,95 dollars. Autres versions (incluant jusqu'à 100 effets et transitions + effets de titres) : jusqu'à 49,95 dollars. A essayer : 1 plug-in gratuit.


http://www.stupendous-software.com



11 plug-in packs
274 effets
46 gratuits

http://www.virtix.com


7 plug-in de 20 à 40 dollars dont un plug-in "16:9 converter". A essayer : 1 plug-in 6 effets gratuits (exemples perso ci-dessous).


Menu Effets une fois le plug-in gratuit "Sample Virtix" téléchargé.


Image originale



Dreamborder, Flame, Glint



Letterbox, Softfocus, Extreme black and white



De base, 13 transitions et 12 effets, plug-in pack compris, pas de quoi pavoiser. D'autre part, une seule piste image, porte en apparence fermée aux possibilités d'incrustation ou de transparence. Heureusement, on peut contourner l'obstacle en utilisant le software ezeclip développé par ezedia (infos sur site Apple, liens vers les autres éditeurs) ou même "simplement" QuickTime Pro, moyennant une manoeuvre un peu plus longuette. Pour QuicTime, une belle description figure sur le site http://www.macetvideo.com à l'URL http://www.macetvideo.com/incrustation/incrust.html. Parmi les autres trucages, on dispose aussi de l'Accéléré, du Ralenti et de la Lecture inverse. Tout comme les réglages de luminosité, contraste et couleurs. Ajoutez les transitions de base, fondus simples ou enchaînés. Leur vitesse s'ajuste (de 10'' à 4'20').


Pour les transitions, la logique de déplacement est la même qu'un clip par simple glisser-déposer. Principe différent pour les effets qui eux, s'appliquent depuis le menu "Effets". A noter qu'ils sont tous progressifs. Ainsi, dans une même séquence, on peut évoluer du N&B à la couleur (ou vice versa), au sépia ou changer le contraste en cours de route. Ajoutons que si l'on change d'avis, on peut restaurer le clip d'origine. En revanche, toute modification de clips auxquels on a affecté une transition entraîne la suppression de cette dernière (ou d'une au moins si un clip est cerné de deux transitions). Moralité, choisissez bien la durée des clips avant de leur appliquer une transition. Faiblesse apparente d'iMovie, l'absence de temps réel. Ainsi, sous OS9 et un G3, une séquence de 25 secondes à laquelle nous avons appliquée un "simple" effet N&B a requis 7'25'' de temps de calcul. Un fondu-enchaîné de 3'' aura pris pour sa part 50''. Soit environ 17 à 18'' pour 1 seconde d'effet.


En revanche, avec un G4 sous OSX, une dissolution croisée de durée maximale (4" et 20 images), ne requiert plus que 29'' de temps de calcul au lieu de 1'23'' avec les G3 et OS9. Soit une rapidité presque trois fois supérieure ! Mais bien sûr, pour toute modification, (fonction "mettre à jour"), un nouveau calcul s'impose. Moralité, de la patience ou pas trop d'effet (voire les deux !).


En revanche, deux points forts :


a) D'abord, iMovie sait travailler en tâche de fond. Cela signifie qu'on peut lancer un effet et effectuer une autre manoeuvre pendant le calcul d'un effet.


b) Les previews bénéficient du temps réel. Le résultat s'affiche dans une petite fenêtre (c'est déjà ça), voire dans la visionneuse au prix d'une vision saccadée. Le rendu des ralentis, accélérés et lecture inverse se calculent pour leur part lors de l'export. Attention, une vitesse trop basse se solde par un rendu quelque peu saccadé. A ne pas confondre avec le scintillement "naturel" de l'overlay (affichage sur écran informatique) qui provoque une saccade à l'oeil. Pour un rendu plus fidèle, il est donc préférable de faire appel au "visionnage vidéo sur la caméra" du menu Préférences.



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Titrage

Côté plus, un certain effort a été fourni avec 34 modes de titrage (au lieu de 17 avec le plug-in pack de la version 2), soit le double. Il faut dire qu’iMovie2 offrait bien peu de choix. " Bascule, convergence, croisement au centre, méli-mélo, ondulation, pivotement... " Certes, le monteur de Premiere ou de Final Cut, habitué à des effets de titrage sophistiqués depuis belle lurette, rigolera, mais l’amateur de films familiaux va se régaler. En revanche, la souplesse de positionnement est toujours chaotique (seule possibilité, déplacement horizontal en générant des espaces), l’aliasing reste prononcé sur les gros caractères et la perte de qualité entre l’aperçu du titrage et son enregistrement est assez criante. Dommage.
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On discerne assez nettement ici la différence entre un titre en Preview (à gauche) et une fois enregistré (à droite). L'aliasing est assez prononcé. Pour contrecarrer ce phénomène, il convient d'utiliser QuickTime Pro qui atténue très fortement l'effet indésirable.
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Parmi les nouveaux titrages disponibles, on notera l'intéressant effet de "Convergence vers le centre". Avec quatre options possibles, selon le choix désiré.
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Générique déroulant.
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Contrairement aux apparences, un sous-titre peut être déplacé en ajoutant des espaces dans le champ de texte. Ici on a pu ainsi décaler la "Réflexion" de ce pêcheur de l'Océan indien.

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Titrage "Méli-Mélo".
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Et pour finir, le titrage en forme de Bascule.


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Export

Caméra DV ou D8 avec DV In ou magnétoscope DV ou D8. Telles sont les seules conditions pour exporter sur bande. L'export est un régal de simplicité. On règle le temps de noir en début et fin de film (60'' maxi), le nombre de secondes durant lesquelles la caméra (ou le magnétoscope) doit attendre avant que le film ne se lance, on place sa caméra sur magnétoscope et Imovie se charge du reste...



Si votre film comporte ralentis, accélérés ou lecture inverse, iMovie vous demande si vous préférez améliorer leur rendu. Avantage de cette sollicitude : lors du montage, on n'est pas retardé par le calcul de ce type d'effet. Inconvénient agaçant : à chaque réexport du même montage (par exemple si on a fait un essai préalable), il faut recalculer le rendu si on veut éviter tout scintillement... Une fois l'export lancé, une barre de progression (à la fois sur la piste de montage et dans une fenêtre d'affichage) renseigne sur l'avancée de l'export. Durant cette phase, le son n'est pas audible sur le Mac mais rien ne vous empêche de connecter une TV sur votre enregistreur.



Pas de plein écran possible durant l'export, cette fonction n'étant disponible qu'à la lecture. Autre possibilité bien alléchante d'Imovie, l'export sous Quicktime pour mettre en ligne son film sur le Web, l'expédier par e-mail à tante Germaine ou le copier sur cd-Rom (en qualité moyenne). 5 formats distincts sont disponibles (d'une taille e-mail de 160X120 à raison de 10 /images/sec. à la qualité maximale : 720 x 480, 25 /images/sec pour un traitement des images par un logiciel comme Premiere ou Final Cut Pro) ainsi qu'un paramétrage manuel pour les experts. Bien sûr, c'est très long... Ainsi, un film de 4'47'' en 720X480 aura requis 40 minutes d'export ! Côté qualité, l'export du film est sans mauvaise surprise. La perte ne se manifeste que si l'on ajoute des transitions, effets et titrages. Dans ce cas, Imovie fait appel à un codec DV Pal qui convertit les données numériques du flux DV en pixels RVB. De qualité honnête, ce codec n'est toutefois pas le meilleur du marché.



Depuis Mac OSX, on peut aussi exporter vers iDVD, ce qui correspond à un export sous QuickTime sans compression à 25 /images/seconde.




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Importer des images

iMovie 2

 



On peut importer des séquences d'un projet à l'autre via les dossiers Média (voir procédure au chapitre experts). Ce qui permet par exemple de travailler parallèlement deux versions d'un même montage, une courte et une longue. On peut aussi importer des images fixes et notamment des fonds graphiques. Apple offrait autrefois de très nombreux fonds qui présentaient un intérêt évident lorsqu'on leur associait un titrage de votre composition (comme sur l'exemple ci-dessus). Mais ces fonds ne sont plus téléchargeables semble-t-il (si quelqu'un sait où les trouver?)



On peut bien sûr importer ses propres fonds créés sous Photoshop ou Illustrator par exemple. Ou ceux capturés depuis un cd-rom ou un site offrant des fonds graphiques. Attention aux droits éventuels...



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Camescopes compatibles avec iMovie2

Retenez que l'immense majorité des camescopes actuels DV et D8 sont compatibles. Des doutes subsistent pour des appareils comme les MicroMV (IP5, IP7, IP220, etc.). Les camescopes Samsung n'en font aussi qu'à leur tête semble-t-il et ne garantissent pas de compatibilité. Malgré une actualisation douteuse, vous pouvez consulter une liste de compatibilités sur le site américain Apple . Ci-dessous, vous trouverez aussi des tests qui ont tous été validés. Canon : MV4i, MV200i, MV300i, XM1. JVC : DVL 309 (et autres de la série DVL). Panasonic : DV 10000, DV 2000, MX 300. Sony : TRV 20, TRV120, TRV900, TRV 950, VX 2000, VX1000*, DSR-PD150, DSR-300. A noter que des camescopes (comme le Canon XL1) présentent parfois de très légères restrictions de compatibilité. Exemple : manipulation en partie manuelle pour le transport des commandes lors des phases d'acquisition et/ou d'export.  



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