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Comparatif Pocketcam

6 Pocketcam comparés

 

24 mai 2011 par Thierry Philippon - Mis à jour le 01 juin 2011

 

Pocketcam ou camescope de poche si vous préférez ! Car ce lilliputien de la vidéo tient dans une poche, à la manière d'un téléphone portable. Le plus lourd atteint 158 grammes, le plus léger, moins de 100 grammes.


Nous nous sommes intéressés à ces camescopes miniatures car ils sont au coeur d'un paradoxe. On leur prédit pour 2011 un succès florissant, atteignant plus de 50% des ventes totales de camescopes. A l'appui de ces dires, un solide argument : selon l'Institut GFK, les Pocketcam ont totalisé 40% des ventes de camescopes en 2010, avec une courbe en constante hausse depuis 2008. Mais paradoxe, les Pocketcam sont pourtant concurrencés à la fois par les APN capables d'enregistrer de la vidéo mais aussi par les Smartphones et autres iPhone. Pour preuve, Cisco vient de jeter l'éponge au printemps 2011 et abandonne sa marque fétiche de Pocketcam, le fameux Flip. Un signe avant-coureur ?


POCKETCAM

En attendant, notre sélection comporte 5 Pocketcam étanches sur 6 et pour certains, à l'épreuve des chocs. Pourquoi des modèles aussi baroudeurs ? Pour deux raisons. D'abord parce que les constructeurs proposent tous un modèle étanche, voire anti-chocs, à leur catalogue. Ensuite, parce que la notion d'étanchéité - qu'il s'agisse de snorkeling, de rafting, de descente à ski, ou de filmer au plus près le chien nageant dans l'eau de la piscine - se marie bien avec le concept tout-terrain des Pocketcam. Toutefois, notre test ne s'est focalisé sur l'étanchéité, d'autant que tous les Pocketcam étanches répondent peu ou prou à la même norme (IPX8) garantissant l'étanchéité à moins de 1 mètre au minimum (2 ou 3 mètres au maximum). Les autres aspects des Pocketcam nous ont davantage intéressés.


Tous les Pocketcam enregistrent en mpeg-4 (H.264) sur carte mémoire (majoritairement) de type SD (et dérivés) ou mémoire interne. Outre la vidéo, ils enregistrent des photos en 5 millions de pixels le plus souvent (8 Mp pour le Panasonic HM-TA20), malheureusement en 4:3 (du type 2592 x 1944) et non en 3:2. Ils sont équipés d'un zoom modeste (4x en général) et uniquement numérique. Leur écran varie entre 2 et 3 pouces. Ils ont tous un pas de vis pour (mini)-trépied. Tous ont également une batterie intégrée et aucun chargeur car ils se rechargent en les branchant sur l'USB d'un ordinateur.


Précisons que nous n'avons pas commandé de modèles de la marque Cisco (le fameux Flip à la renommée internationale) pour la raison évoquée ci-dessus. Creative (Vado) et Aiptek ont également été sollicités mais ils n'ont pas répondu à notre appel. Enfin, le W200 de Samsung, modèle très récent, arrive avec un décalage de 15 jours, raison pour laquelle il est absent des photos de groupe, mais il sera testé (en cours) de la même façon que ses petits camarades.


Voici le détail des modèles...


JVC Picsio pocketcam   Kodak ZX5 pocketcam

JVC Picsio GC-WP10 (179 €)


Kodak Playsport ZX5 (179 €)


Le JVC Picsio GC-WP10 fait partie des Pocketcam de 2e génération de l'inventeur du VHS (avec le FM2) mais cette fois, on bénéficie à la fois d'un modèle Waterproof (- 3 mètres) et résistant aux chocs (1,5 mètre). Le WP10 stocke les vues sur carte mémoire SDHC / SDXC mais aussi celle à la norme Eye-Fi, en 1080p ou 720p (en 2 fréquences de 30 ou 60p), ou même au format iFrame (format Mac compatible iMovie à 24 Mbps) notamment.


Autre singularité, son grand écran 3 pouces est tactile (comme chez Panasonic) et en Lecture, la vidéo s'affiche plein écran. Côté audio, le Picsio enregistre en MP3. Il dispose aussi d'une prise casque, c'est l'un des deux seuls dans ce cas. Son logiciel de gestion des vidéos et d'export (Loiloscope) est le plus complet de tous, même s'il est incompatible Mac.


 

Un autre modèle étanche et anti-chocs au design plutôt très réussi, qui enregistre sur carte mémoire SD ou SDHC. Un zoom 4x et un enregistrement selon 4 modes. D'un poids de 125 grammes au complet, son écran est l'un des plus petits (2''). Le ZX5 est l'un des rares à arborer une sortie AV (le câble est d'ailleurs fourni) en sus de l'USB et de la HDMI. Il est aussi le seul à proposer 2 modes d'alimentation ou encore une correction sous-marine jouant sur la couleur. Et il dispose d'un semi-grand-angle (en 720p). Il sait aussi déplacer une image (vidéo ou photo) de sa petite mémoire interne vers la carte mémoire et produire des effets (Sepia...). Un mode Macro est aussi disponible.


Enfin, une télécommande est proposée en option.


Panasonic HM-TA20 pocketcam   samsung W200 pocketcam

Panasonic HM-TA20 (200 €)


Samsung W200 (159 €)


Encore un Pocketcam Waterproof, alternative au HM-TA2 qui lui, n'est pas étanche. Le HM-TA20 résiste aussi aux chocs et à la poussière. Il exploite une carte SD / SDHC (ou même SDXC) et se voit doté d'un écran 3 pouces - tactile comme chez JVC - et d'une mini-lampe intégrée. Il est plus lourd que ses rivaux avec ses 158 grammes. Son allure fait un peu penser à l'iPhone.


Il est seul à autoriser des vues en 8 Mp par interpolation. A défaut, les pixels effectifs sont limités à 2,93 Mp en vidéo 16:9.


Le HM-TA20 enregistre des vues en 1080p ou 720p ou mode iFrame (24 Mbps), appuyées par un zoom électronique x4 stabilisé. Il est fourni avec un mini-trépied souple. Il peut aussi servir de Dictaphone (4H30 d'audio). Il dispose d'un mode Night View et sait générer quelques effets. Fonction Webcam.


Un autre Pocketcam étanche et anti-chocs (à venir mi-juin) exploitant une carte micro-SD / micro-SDHC.
Sony MHS-FS3 bloggie pocketcam   toshiba camileo BW10 pocketcam

Sony Bloggie Touch MHS-FS3 (270 €)


Toshiba Camileo BW10 (149 €)


Le MHS-FS3 se démarque par sa capacité à filmer en 3D (outre la 2D ). Ses 2 capteurs CMOS Exmor autorisent en effet un enregistrement 3D tandis que la visualisation 3D peut s'effectuer sans lunettes sur l'écran audiostéréoscopique ou avec lunettes sur une TV 3D (type Bravia ou autre).


Le MHS-FS3 a opté pour l'enregistrement sur mémoire interne de 8 Go. Son écran 2,4 pouces n'est pas tactile. Comme pour d'autres Pocketcam, son grand-angle est modeste. Mais le modèle MHS-FS3K est capable de prise de vue à 360°.


A noter la compatibilité PC/Mac du logiciel intégré et la mini-LED intégrée. Fonction Webcam.


 

Le Camileo BW10, d'allure baroudeuse, est étanche jusqu'à - 2 mètres de profondeur, c'est là l'un de ses atouts. Poussière ou sable, désert du Nevada ou de Gobie, la coque du Camileo BW10 résiste à presque tout. Toutefois, les chocs ne sont pas tolérés semble-t-il.


Ce lilliputien très léger - 114g - fonctionne principalement sur carte mémoire.


Le BW10 est équipé d'une stabilisation (numérique) et d'un zoom 10x mais uniquement numérique. Il possède une LED bien pratique. Une sensibilité maximale de 1600 ISO est annoncée.


Ajoutez un écran 5,1 cm (2,0 pouces), une sortie HDMI et l'inévitable transfert vers YouTube.



> LIRE LA SUITE : Modes et support d'enregistrement

Modes et support d'enregistrement

Tout d'abord, côté supports, la carte mémoire a la cote puisqu'elle est adoptée par tous les fabricants excepté Sony qui se singularise avec une mémoire intégrée de 8 Go. Hormis Sony, les autres fabricants évoquent l'existence d'une mémoire intégrée mais ne vous y trompez pas : elle sert prioritairement au stockage du logiciel intégré et le surplus restant est souvent limité à une poignée de Mo (une vingtaine) pour permettre de prendre quelques photos en dépannage ou d'enregistrer quelques petites secondes de vidéo Full HD.
pocketcam
Côté codecs, les choses sont simples : tous les PocketCam filment en Full HD 1080p ou 720p (donc en mode dit "Progressif") en mpeg-4. Les Pocketcam n'enregistrent donc pas au format AVCHD bien que ce dernier exploite aussi du mpeg-4. La fréquence d'image est majoritairement en 30 /images/seconde.
pocketcam iframe

On observe quelques particularismes : ainsi JVC et Panasonic proposent tous deux un mode iFrame (en 960 x 540 pixels) qui correspond à un mode de grande taille compatible uniquement avec le logiciel iMovie sur Mac. L'avantage est de bénéficier d'un débit assez élevé à 24 Mbit/s et d'une résolution assez grande (mais non HD).


Autre spécificité, le Kodak Playsport propose deux modes 720p : l'un en 60 /images/seconde (idéal pour décomposer un mouvement), l'autre en 30 /images/seconde. Le 60p est censé procurer plus de fluidité aux plans, en contrepartie sa résolution est moins bonne. Le Kodak est aussi seul à proposer un mode VWGA, compatible iPad. Enfin, le JVC Picsio enregistre en 25 /images/secondes sur tous ses modes, excepté sur le mode 720p dans lequel il enregistre en 50p. Le modèle américain de JVC enregistre pour sa part en 720/60p ou en 720/30p. JVC exploite enfin un mode nommé 3QHD", lui aussi en 960x540 pixels mais dont le débit est bien plus bas (5 Mbits/s au lieu de 24 Mbits/s).


Le temps d'enregistrement n'est pas spécifié par tous les fabricants mais les codecs étant identiques, les durées ne varient que selon le débit. JVC garantit 2H50 sur carte SDHC de 16 Go, 11H40 sur carte SDXC de 64 Go. Kodak évoque jusqu'à 10 heures sur carte 32 Go.


A noter qu'aucun de ces "Pocketcam" ne peut enregistrer plus de 29'59" de vidéo d'affilée pour ne pas être considéré comme un camescope justement et s'acquitter des taxes qui vont avec. Si vous filmez 30 minutes et plus, un second fichier s'enregistrera.



(Comparatif Pocketcam)

Zoom, objectif, focales

Par rapport à un camescope "classique", il n'existe pas de zoom optique. Tous les zooms sont numériques, à vitesse constante (Kodak excepté), plutôt lente ou moyennement rapide. Aucun dosage n'est possible comme sur un camescope standard. On peut observer quelques très légères saccades parfois durant le zoom. Mais vous n'êtes pas obligés de zoomer pendant l'enregistrement, vous pouvez le faire hors enregistrement pour ajuster le cadre.
pocketcam

C'est le Toshiba BW10 qui a le zoom le plus puissant (10x), les autres modèles se limitant à un rapport x4. Mais la puissance du BW10 s'obtient au prix d'un zoom entièrement numérique, l'amplitude obtenue est donc artificielle et se traduit par une image assez fortement dégradée, sans compter la stabilisation précaire qui en résulte au maximum du zoom. De plus, l'étendue optique a pour conséquence que le zoom s'avère plus rapide : un avantage ou un inconvénient selon les cas...


Le fait que le zoom soit "limité" à x4 ne nous gêne pas. Une amplitude trop importante déstabiliserait le Pocketcam, réduirait la luminosité et rendrait l'image bien "molle", c'est d'ailleurs un peu le cas du Toshiba... De plus, le concept même de Pocketcam est à concevoir comme un engin destiné à filmer des événements qui se déroulent tout près de vous, pas dans le lointain. Le Samsung W200 l'a d'ailleurs bien compris et ne propose carrément aucun zoom... La focale est fixe !


La stabilisation (numérique partout), dans l'ensemble, est correcte compte tenu du zoom x4 quand il existe, excepté pour le Toshiba, pour les raisons évoquées.


Côté grand-angle, on aurait pu s'attendre à ce que les Pocketcam, conçus pour filmer de près, développent des capacités grands-angulaires remarquables. Les résultats sont assez contrastés. C'est le Kodak Playsport qui s'en sort le mieux avec pourtant un modeste semi grand-angle 36mm. De plus, il est à noter que ce 36 mm correspond à la focale obtenue en 720p car en mode 1080p, elle passe à 48 mm ! En deuxième position, le Toshiba BW10 propose une focale de 38 mm utilisable quel que soit le mode choisi. Les autres modèles ne prétendent à aucun grand-angle, la lanterne rouge revenant au TA20 avec 49 mm !


A noter quelques particularismes : le zoom du Sony Bloggie est inopérant en 3D, il faut le savoir. Ce même modèle, dans sa version MHS-FS3K, est capable de prise de vue à 360°.


pocketcam objectif

Tous les Pocketcam nécessitent une habitude de manipulation pour éviter de mettre le doigt ou un partie du doigt sur l'objectif. Mais le plus grand danger est que l'objectif n'est absolument pas protégé (ou si peu !), il peut donc se salir facilement. Notre conseil : ayez donc toujours un chiffon à portée de main...



(Comparatif Pocketcam)

Ecran

En matière d'écran, il existe de nettes différences selon les modèles excepté la résolution qui est à peu près la même partout (230 Kp). Toutefois, le Kodak Playsport ZX5 concède une résolution moindre à 130 Kp et Toshiba ne précise pas sa résolution.


Les écrans des modèles JVC et Panasonic sont les plus séduisants sur le papier car ils sont à la fois tactiles ("Touch Panel") et revendiquent 3 pouces de diagonale. Ils offrent aussi une visibilité quelle que soit la position du cadreur, c'est bien agréable. Le Kodak Playsport par exemple n'offre pas du tout le même confort.


pocketcam

Panasonic comme JVC exploitent les 3 pouces de leur écran essentiellement en mode Lecture. A contrario, à la prise de vues, l'affichage ne s'opère que sur un peu moins de la moitié de l'écran car les commandes de prises de vues sont disposées dans la partie inférieure de l'écran. Du coup, paradoxe, la diagonale "utile" des modèles JVC et Panasonic - du moins quand on filme - n'est guère plus grande que les autres ! En revanche, en Lecture, le confort est total pour visualiser les vignettes des vidéos ou voir la vidéo en plein écran. A noter une petite supériorité du Picsio JVC sur le Panasonic : le premier est vraiment plein écran tandis que le second adopte un mode d'affichage "Letterbox" (en faisant pivoter l'écran horizontalement). De plus, un ajustement de l'écran tactile du JVC est disponible dans le Menu, il favorise la réactivité à la pression.


En tournage, l'afficheur du Sony Bloggie est légèrement plus grand que ses rivaux. Il est aussi le seul à permettre une visualisation en 3D sans lunettes grâce à son caractère audiostéréoscopique. L'effet rendu sans lunettes n'est pas si mal mais peut rapidement fatiguer la vue, voire vous donner le tournis, un peu comme quand on adopte de nouvelles lunettes.


Tous les écrans sont confrontés au même problème : en situation de fort ensoleillement, on recherche vite un coin d'ombre pour y voir quelque chose ! Le Kodak est officiellement pourvu d'une Protection aux reflets LCD (fonction LCD Glare Shield). Mais c'est l'écran du Panasonic TA20 qui nous a paru le plus contrasté.



(Comparatif Pocketcam)

Alimentation, connectique

Toutes les batteries sont internes, n'envisagez pas par conséquent de la changer par vous-même au bout de quelques années ! La recharge s'effectue sur tous les modèles exclusivement depuis le connecteur USB, sauf chez Kodak qui a eu la (très) bonne idée d'ajouter à la recharge par USB sur ordinateur la recharge sur prise secteur qui va un peu plus vite mais qui est surtout autrement plus pratique. Car la recharge par USB a au moins deux inconvénients. D'une part elle est lente : 3 heures pour le Pocketcam le plus rapide (JVC), 4H30 et 4H20 pour les deux plus lents (Kodak et Panasonic). D'autre part, elle oblige à disposer d'une prise USB alimentée à proximité : pas forcément très pratique en voyage, à moins de squatter un Cybercafé 3 à 4 heures durant ! L'alternative de Kodak est donc un gros point fort.
pocketcam alimentation
Toutefois, les fabricants proposent - semble-t-il à peu près tous - un adaptateur secteur en option comme JVC et son AC-V10LE ou Panasonic et son VSK0750. Sony propose aussi un chargeur optionnel pour Bloggie mais le FS3 étant très récent, il n'est pas encore référencé comme compatible. A vérifier donc. Chez Kodak, autre originalité, on peut utiliser un chargeur solaire comme le Kodak KS100-C-2 (environ 35 euros) qui recharge théoriquement votre Pocketcam en 28 heures (!) d'ensoleillement total. Ce chargeur devrait d'ailleurs s'adapter aux autres marques également. Attention, il existe d'autres chargeurs solaires qui ne sont plus fabriqués ou qui sont difficiles à trouver.
pocketcam

Côté autonomie, celle-ci n'est pas meilleure que celle d'un camescope : comptez entre 40 et 55 minutes réelles. Certains fabricants annoncent davantage (1H20 à 2H selon les modèles) mais il s'agit dans ce cas de l'autonomie en lecture.


pocketcam connectique

Quant à la connectique, elle est sensiblement la même sur tous les modèles : tous adoptent l'USB 2.0 et la mini-HDMI sous des trappes coulissantes ou des clapets. JVC et Panasonic se distinguent par l'adoption d'une prise Casque et JVC et Kodak proposent une liaison AV avec le câble qui va avec.



(Comparatif Pocketcam)

Mise en route, contrôles manuels

Avec un Pocketcam, on est en droit d'escompter de pouvoir réagir dans l'instant. L'appareil doit donc être capable de se mettre en route rapidement et le bouton marche / arrêt doit être bien accessible.


La meilleure accessibilité à l'allumage est celle du Camileo BW10 car le bouton est situé juste en face avant mais ce Pocketcam n'est pas le plus véloce : il faut maintenir la pression quelques longues secondes (environ 5 secondes) pour qu'il se mette en route. Par contre, le Camileo s'éteint rapidement. Le Kodak Playsport est le plus rapide à la détente (entre 1 et 2 secondes) avec un petit bouton d'allumage situé sur le dessus. JVC, Panasonic et Sony s'allument sur le côté et sont environ 2 fois plus lents que le Kodak mais le JVC est aussi lent que le Toshiba Camileo. De plus, la pression exercée sur la touche d'allumage doit être maintenue de façon assez forte. Le Pocketcam le plus agréable à prendre en mains est sans doute le Kodak Playsport à égalité avec le Camileo Toshiba. Rien d'étonnant, leur design est particulièrement travaillé avec des formes arrondies qui facilitent la prise en mains. Le design qui nous a fait la plus mauvaise impression est celui du Sony : on croirait un design quasi soviétique ! Globalement, signalons que le témoin d'enregistrement n'est pas toujours très visible à l'écran : méfiez-vous notamment des modèles JVC et Kodak.


pocketcam

Signalons que les contrôles manuels sont inexistants. La balance des blancs n'est pas réglable, ce qui occasionne parfois des réactions du capteur inadaptées avec des ciels tout blancs alors qu'ils sont bleus en réalité par exemple... L'Autofocus se comporte bien dans l'ensemble, sa tâche n'étant pas rendue trop compliquée compte tenu de l'absence de zoom optique. Mais il peut, lui aussi, être pris en défaut, nous l'avons parfois constaté. Bien évidemment, pas de vitesse d'obturation lente ou rapide réglable manuellement ni réglage du Gain ou de l'Iris et une ouverture fixe à f/2.8 sur tous les modèles. Toutefois, signalons que sur le Picsio JVC par exemple, on peut régler l'exposition en touchant l'écran avec le doigt sur la zone de son choix.


La situation du stabilisateur est plus compliquée à saisir. Le stabilisateur (numérique) est souvent mentionné comme existant mais il n'est jamais débrayable. Ce petit détail fait qu'il est impossible de connaître l'efficacité du stabilisateur sans moyen de comparaison. De plus, la faible puissance du zoom optique relativise l'utilité d'une aide à la stabilisation.



(Comparatif Pocketcam)

Qualité image, sensibilité, et son

Le rendu image des Pocketcam est assez inégal. Comme on le voit sur les vues comparatives ci-dessous filmées simultanément, il n'existe pas grand point commun entre le rendu assez contrasté et piqué du Panasonic HM-TA20 (image du haut) et l'image un peu molle et palote du Toshiba Camileo (image du bas).

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C'est aussi le TA20 qui produit les vues fixes les plus convaincantes. Rien d'étonnant quand on sait qu'il développe un capteur 8 Mp qui explique pour partie la qualité obtenue. Il peut aussi obtenir des vues fixes en 2 Mp pendant l'enregistrement vidéo.


Globalement, on est dans une problématique connue quant à la qualité d'image de ce type de produit : côté avantages, les Pocketcam offrent une grande instantanéité de prise de vues dans toutes les situations acrobatiques ou discrètes. Un Pocketcam peut devenir une arme redoutable en voyage en raison de sa grande mobilité. D'un autre côté, les "mobiles" , tout en s'améliorant, souffrent d'une qualité d'image inférieure à celle des vrais camescopes. Du coup, les primo-accédants (ceux qui achètent un appareil vidéo pour la première fois) peuvent être épatés par la qualité et s'enthousiasmer rapidement. A contrario, ceux qui ont déjà l'usage d'un camescope classique risquent de glousser ou de blêmir devant les restrictions d'usage et le rendu qu'ils jugeront très moyen.


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Voici 6 scènes comparatives en mouvement prises dans la même situation à quelques secondes d'intervalle (téléchargez les fichiers bruts en mp4). Les artefacts de compression sont plus ou moins présents selon le modèle. Les rendus colorimétriques sont assez différents également.
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Dans de bonnes conditions d'éclairage, on peut obtenir une image valable, bien contrastée, obtenue ci-dessus avec le JVC Picsio GC-WP10 en Full HD (12 Mbits/s). Observez toutefois - même dans ces bonnes conditions d'ensoleillement - la dégradation immédiate dès que le zoom numérique entre en action.
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Ci-dessus, 2 vues fixes en 8 Mp obtenues par temps gris et ensoleillé avec le mode Photo du Pocketcam Panasonic HM-TA20. Le résultat est acceptable au sens où la prise de vues photo est possible à titre de dépannage.
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Globalement, la sensibilité de tous les modèles va de médiocre à exécrable avec un fourmillement très prononcé à l'image, surtout si on s'aventure à combiner le zoom numérique qui augmente la sensation de pixels à l'image. De plus, pour augmenter artificiellement la sensibilité, les Pocketcam exploitent une vitesse d'obturation lente (probablement 1/25s) qu'il est impossible de débrayer.
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Sans Night View


 

Avec Night View


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Avec mini-lampe intégrée


Panasonic, Sony et Toshiba ont eu l'heureuse initiative d'intégrer une mini-lampe qui atténue cet effet de fourmillement (qui reste présent) et permet de déboucher les sujets dans la pénombre. Le HM-TA20 est le seul en revanche à posséder un Mode Night View à l'efficacité relative.


La lampe du Panasonic est la mieux conçue de toutes car elle est immédiatement disponible à l'écran. Elle est débrayable.


pocketcam casque

Côté son, on est dans les limites des Pocketcam mais globalement, le son est bien exploitable et très présent, presque trop, donc gare aux bruits de manipulation de l'appareil ! Le Sony Bloggie et dans une moindre mesure, le HM-TA20, délivrent la meilleure qualité sonore. Attention, tous les Pocketcam ne sont pas stéréo. Ainsi les Toshiba et Kodak se contentent d'un micro monophonique. Sony, Panasonic, Samsung et même JVC conservent la stéréo (à ne pas confondre avec les JVC GC-FM1 et GC-FM2 qui sont mono).


Tous ont un haut-parleur. Les JVC et Panasonic présentent en plus une prise casque (ci-dessus). Tous les hauts-parleurs (tous mono) sont assez médiocres, ce qui n'est pas très étonnant : ils le sont déjà sur les camescopes standards, là c'est juste pire ! La voix est généralement nasillarde, et même un peu saturée avec le Toshiba. Le réglage du volume en Lecture, présent partout, ne change évidemment rien à la qualité du son. Le moins mauvais est le Panasonic. Ce dernier partage avec le JVC le même potentiel sonore grâce au branchement possible d'un casque qui et bien pratique et restitue un son très correct.


Hormis cela, quelques particularismes audio : on pourra remarquer le filtre coupe-vent du JVC (qui étouffe les graves), seul à disposer de ce réglage, ou le Gain du microphone du Kodak qui agit sur l'enregistrement. Mais c'est la fonction Dictaphone du HM-TA20 qui semble la plus intéressante : de quoi enregistrer jusqu'à 4H30 d'audio en PCM (Haute qualité) ou AAC (256 kbps ou 128 kbps). Ce même Panasonic sait aussi enregistrer du son pendant la prise d'une vue fixe. A noter : le réglage du son du Toshiba s'obtient en appuyant sur la touche Caméra ou Photo, détail impossible à savoir sans consulter la notice !



(Comparatif Pocketcam)

Etanchéité, anti-chocs

5 des 6 modèles de notre sélection sont étanches, avec des caractéristiques quasi communes, comme la norme IPX8 qui désigne un appareil capable de résister à une pression d'eau d'un mètre au minimum. Autre point commun, tous garantissent 3 mètres de profondeur, sauf Toshiba qui se limite à 2 mètres (il s'agit peut-être d'une simple limite de précaution). Seul le Sony 3D ne supporte pas l'eau. Il faut avoir conscience qu'une profondeur de 2 ou 3 mètres est rapidement atteinte lorsqu'à la faveur d'un plongeon sous l'eau, on maintient le camescope à bout de bras vers le bas. Par conséquent, soyez vigilants.
pocketcam étanchéité
A noter le particularisme du Kodak Playsport ZX5 qui dispose d'une correction sous-marine visant à la fois à rétablir les couleurs correctes et à optimiser la mise au point. En revanche, pas de correction de l'effet de grossissement sous l'eau.
pocketcam

Une fois que ceci est dit, certaines limites s'imposent : d'abord il faut parfois verrouiller l'écran du camescope (cas du Panasonic et du JVC) au moyen du positionnement adéquat d'un bouton dédié. Avec un appareil verrouillé, le zoom n'est pas accessible mais entre nous, ce n'est pas gênant. Il faut aussi vérifier que les trappes derrière lesquelles se logent la connectique ou la carte mémoire, sont bien clipsées. D'ailleurs certaines sont pénibles à ouvrir et à fermer (Panasonic et Toshiba particulièrement), sans doute pour qu'on ne les ouvre pas par inadvertance sous l'eau. Les Pocketcam les plus simples à verrouiller sont le Toshiba et le Kodak.


D'autre part, si on peut barboter sans souci avec l'un de ces Pocketcam, il est absolument déconseillé de le laisser flotter car il pourrait couler ! Il faut donc entourer son poignet de la petite dragonne qui est fournie avec chacun des Pocketcam (sauf Toshiba). D'autre part, il convient de bien sécher l'appareil une fois l'avoir utilisé sous l'eau, surtout s'il s'agit d'eau salée. Kodak conseille même de laisser sécher 24 heures... Étonnamment, JVC comme Panasonic déconseillent de rincer leur Pocketcam sous un jet de robinet d'eau par exemple. Un conseil que l'on peut sans doute appliquer aux autres modèles. Enfin, il n'est pas recommandé de maintenir un Pocketcam plus de 30 minutes sous l'eau.


pocketcam
Tous les Pocketcam sont également conçus pour lutter contre la poussière ou les vents de sable. Panasonic garantit ainsi la norme de protection IPX5 de son HM-TA20. Les Pocketcam sont également anti-chocs, excepté le Sony bien sûr mais aussi le Toshiba qui ne mentionne pas cette caractéristique bien que son revêtement semble renforcé. Nous n'avons pas essayé de vérifier ! Anti-chocs signifie qu'on peut cogner (modérément) le camescope sans dommage pour lui ou qu'on peut l'échapper d'une certaine hauteur sans le détériorer. Le plus casse-cou est Samsung (2 mètres), le Panasonic TA20 se contente d'1,20 mètre. Kodak est dans la moyenne avec 1,50 mètre, JVC ne précise rien à ce sujet.


(Comparatif Pocketcam)

Import fichiers et Partage Web

pocketcam
Le branchement de tous les Pocketcam à l'ordinateur est facile et ne nécessite aucun câble optionnel à acheter bien sûr. La liaison USB est proposée partout. A la connexion, on vous suggère parfois de vous connecter en mode Webcam. Il en vas ainsi chez Panasonic et Sony par exemple.
pocketcam

Tous les Pocketcam savent partager leurs images sur Youtube, Facebook, voire sur Flickr et même Twitter grâce à leur logiciel. Le plus souvent, il faut installer le logiciel sur le PC mais c'est assez simple car le logiciel est intégré au camescope. Cela signifie qu'en lieu et place d'un CD-Rom sur lequel vous allez chercher le logiciel, celui-ci est disponible lorsque vous connectez le Pocketcam à la prise USB du PC (voire du Mac quand compatible). L'application logicielle est alors prête à installer. Seul Toshiba fait exception en livrant son logiciel sur CD-Rom.


L'intérêt d'un dispositif intégré au Pocketcam est de pouvoir installer le logiciel sur un autre ordinateur, en voyage par exemple depuis un hôtel si le propriétaire de l'ordinateur est d'accord. Pour les Cybercafés, ça nous semble plus difficile, leur usage étant souvent confinés à la navigation Web.


Le logiciel sait a minima importer les images sur le disque dur de l'ordinateur ou même parfois, les envoyer par e-mail. On peut parfois couper les clips choisis à l'export, cas du Bloggie. Mais cette "édition" reste sommaire.


pocketcam


pocketcam Picsio
Au contraire, certains logiciels comme celui du Panasonic HM-TA20 (HD Writer PE 2.0) ou celui de JVC (LoiloScope EX) sont plutôt avancés et permettent une vraie gestion des enregistrements vidéo avec ajouts d'effets, division de scènes et ajouts musicaux. HD Writer PE 2.0, incompatible Mac, ressemble beaucoup à son frère pour camescopes AVCHD, le logiciel HD Writer AE 2.0. Quant au logiciel JVC, il est celui qui possède le plus de possibilités, tout en restant très didactique.
pocketcam

Un des systèmes également sympa est celui de Kodak où on peut installer l'application qui permet de partager toute vidéo (ou photo) depuis le bouton Share du Pocketcam.


A noter : le Sony Bloggie et le Panasonic HM-TA2 disposent chacun d'un connecteur USB qui se déplie et au bout duquel vous branchez le cordon USB. Les autres Pocketcam arborent des USB classiques.



(Comparatif Pocketcam)

Conclusion

Alors, à magazinevideo, on achète lequel ? Bien malin celui qui peut répondre de façon tranchée car déjà, l'écart de prix de nos Pocketcam s'échelonne entre 150 et 250 euros, soit du simple au double.
pocketcam

Comme on le voit bien, chaque appareil a ses caractéristiques marquantes et ses défauts, tout aussi marqués ! Mais chaque utilisateur risque d'être sensible à des critères différents… Pour les uns, la robustesse, la légèreté ou encore la maniabilité primeront; pour les autres, la qualité d'image sera primordiale, pour les derniers enfin seule comptera la rapidité d'exécution, ou la haute technologie !


Voyons dans le détail.


pocketcam Kodak

Kodak Playsport ZX5


Le Kodak Playsport cumule plusieurs atouts : outre son étanchéité et son caractère anti-chocs, il revendique un semi-grand-angle (en 720p seulement comme chez JVC), 2 modes d'alimentation (il est le seul), un câble AV (en sus de l'USB et de la HDMI), une extrême simplicité de fonctionnement. C'est aussi le plus rapide à l'allumage devant tous les autres, ce qui est prépondérant pour un usage sur le vif.


Ses points faibles : son petit écran 2'' et une qualité d'image pas optimale, le temps de charge le plus élevé (270 minutes), une focale grand-angle très mauvaise (48 mm) et pas de mini-lampe d'appoint.


Pocketcam Toshiba Camileo

Toshiba Camileo BW10


Le Camileo est à la fois le plus léger (moins de 100 grammes) et le moins cher. C'est aussi celui qui a la focale grand-angle la moins mauvaise (38 mm) en Full HD. Muni d'une mini-lampe, il est étanche et ne nécessite aucune manoeuvre particulière, on le plonge dans l'eau et puis c'est tout ! Comme le Kodak Playsport, il est très simple à manipuler. Modèle fourni avec étui souple (le seul de ce comparatif).


Ses points faibles : une qualité d'image moyenne, pas d'anti-chocs, un écran petit de 2 pouces, une étanchéité de 2 mètres (au lieu de 3 pour les autres).


pocketcam

Panasonic HM-TA20


Le HM-TA20 cumule à la fois un écran tactile de 3 pouces et un des meilleurs "piqué" de ce comparatif . Toutefois, le HM-TA20 décroche parfois lors des mouvements de caméra. Etanche jusqu'à 3 mètres et anti-chocs, il est assisté d'une mini-torche qui est la plus facile d'accès de toutes. Il est fourni avec un mini-trépied souple, ce qui atténue un peu le prix un peu plus élevé de ce Pocketcam (200 euros).


Ses points faibles : un temps de charge à la traîne (260 minutes !), un certain poids (le plus lourd avec 158 grammes) et une focale grand-angle aussi mauvaise (49 mm !) que celle du Kodak.


Pocketcam JVC Picsio

JVC Picsio GC-WP10


Modèle tactile de 3 pouces, c'est lui qui revendique la plus grande surface d'image sur écran en mode Lecture. Sa qualité d'image est également l'une des moins parasitées lors des mouvements de caméra. C'est aussi le seul à accepter des cartes Eye-fi en sus des SD et SDHC. Il est étanche et anti-chocs. Son logiciel est le plus musclé de tous. Il est l'un des deux seuls modèles à être doté d'une prise casque. Et son grand-angle est le meilleur en 720p, juste devant celui du Kodak Playsport. C'est aussi le modèle dont le temps de charge est (comparativement) le moins élevé avec 180 minutes "seulement".


Ses points faibles : les boutons de l'écran tactile ne sont pas toujours très réactifs (certaines fonctions sont si lentes à réagir qu'on croit parfois qu'elles sont bloquées) et le démarrage est le plus poussif de tous, avec un insupportable délai d'attente où le mot "Picsio" apparaît à l'écran : bref, à l'heure de la réactivité d'un iPhone, ce n'est pas très pratique pour réagir dans l'instant. De plus, les boutons sur le côté requièrent de maintenir une assez forte pression. Notez aussi l'absence de mémoire interne. Et un Menu très déroutant avec des fonctions essentielles (comme le changement de résolution) qui sont un peu cachées. Globalement, on peine à croire que le Picsio a été réellement testé par le TIPA (*).


(*) Le JVC WP10 a reçu le prix TIPA 2011 du meilleur Pocketcam. Le TIPA est une organisation photo sérieuse et reconnue composée toutefois exclusivement de magazines photo, sans expertise vidéo reconnue et pour la plupart des magazines, sans rubrique vidéo dédiée. Il est très curieux que cette organisation décerne un prix vidéo (chaque année d'ailleurs) au nom du TIPA. A quand des tests de congélateurs... ?


Pocketcam Sony Bloggie

Sony Bloggie MHS-FS3


C'est le plus mince de tous, vous pourrez très facilement le loger dans une poche de chemisette par exemple ou dans la poche arrière d'un pantalon. C'est aussi le seul à enregistrer en 3D (ou 2D). C'est le seul également à être doté d'une mémoire interne ( de 8 Go) : ainsi vous ne risquez pas de perdre votre carte ! C'est l'un des plus rapides à charger. Sa qualité sonore est la meilleure. Et un objectif Fish-eye (optionnel) permet de filmer à 360°.


Ses points faibles : son écran non-tactile et sa non-étanchéité, restreignent un peu ses possibilités. Son absence de logement carte déçoit. Son design nous rebute mais c'est peut-être une affaire de goût personnel. Et sa prise en mains ou la navigation dans les images est déstabilisante. C'est en tout cas le plus cher de ce comparatif (279 euros).


Samsung W200


(non prêté à la rédaction)


 



(Comparatif Pocketcam)

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